DICTIONNAIRE
des TERMES BOUDDHIQUES
français, japonais, chinois, sanscrit, pali S |
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Saburo Zaemon-no-jo.Disciple de Nichiren. Selon certaines sources il s'agirait de Shijo Kingo sad voir myo Sadapaributha, Sadāpibhūta voir bodhisattva Fukyo Sadaprarudita voir Jotai Sadato
, Abe no Sadato,
安倍貞任 (1019-1062). Chef d'une puissante famille de l'est du Japon. Il essaya de se
dégager de la règle impériale, mais fut vaincu et
tué au cours d'une bataille contre l'armée impériale.
Ce qu'en dit Nichiren. saddharma 1. voir loi correcte, shoho saddharma 2. voir loi merveilleuse, myoho saddharma pundarika mahapari nirvana voir période Lotus et Nirvana, Saddharma pundarika sutra voir Sutra de la fleur de lotus du Dharma merveilleux sadhu, zenzai, 善哉. Expression d'approbation et de louange : "Excellent !", "Correct !", "Digne de louanges", "C'est bien cela !" Généralement utilisée par un bouddha ou un maître bouddhiste pour louer un disciple. Dans le Sutra du Lotus (chapitre XI) l'expression est utilisée par le bouddha Taho pour attester la véracité des enseignements prêchés par Shakyamuni. Sado
no Kuni, 佐渡の.
Île de Sado, située dans la mer du
Japon en face de Niigata. A l'époque
de Kamakura, ce fut un lieu d'exil, notamment
de l'empereur Juntoku, de
Fujiwara no Tamekane et de Zeami.
Nichiren y resta banni du 10 octobre 1271 au 13 mars 1274. Le moine Ryokan,
du temple Gokuraku-ji à Kamakura,
et Hei no Saemon, commandant en second des forces
militaires et de police, intriguèrent pour faire accuser Nichiren
de trahison. Hei no Saemon décida
de sa propre autorité de faire exécuter Nichiren à
Tatsunokuchi mais cette tentative d'exécution
échoua. Nichiren fut gardé prisonnier pendant près
d'un mois dans la résidence de Homma Rokuro Zaemon Shigetsura à Echi, tandis
que le gouvernement délibérait sans trop savoir ce qu'il
fallait faire de lui. Des troubles étaient survenus dans la résidence
du régent Hojo Tokimune et un devin
avait affirmé qu'ils étaient dus au fait d'avoir attenté
à la vie de Nichiren. Le gouvernement décida donc de l'acquitter
et de le relâcher. Mais, à la même époque, une
vague de meurtres et d'incendies volontaires avaient eu lieu à
Kamakura et une rumeur en attribuait la responsabilité
aux disciples de Nichiren. Le gouvernement revint donc sur sa décision
et ordonna que soit appliquée la peine d'exil. Le 10 octobre, Nichiren,
escorté par les soldats de Homma,
quitta Echi en direction du littoral. Le
mauvais temps les contraignit à attendre pendant plusieurs jours
à Teradomari, jusqu'à ce que
la mer se soit calmée. Ils accostèrent à Sado
le 28 octobre et arrivèrent à Tsukahara
le 1er novembre. Nichiren fut assigné à résidence
dans un temple en ruine appelé le Sammai-do,
au milieu d'un cimetière, exposé aux vents et à la
neige qui pénétraient par les trous béants du toit.
Nichiren y resta pendant près de six mois au cours desquels il
écrivit le Kaimoku Sho (Traité
qui ouvre les yeux), le Kanjin no Honzon Sho (Sur l'objet
fondamental de vénération),
le Sado Gosho (Lettre
de Sado) et d'autres textes importants. Le 16 et le 17 janvier
1272, il débattit avec plusieurs centaines de moines d'autres écoles
bouddhiques venus au Sammai-do à cette
intention. Il l'emporta, dans le débat, de manière si probante
que beaucoup se convertirent à son bouddhisme. Cet incident est
célèbre sous le nom de Débat de Tsukahara. En février,
la prédiction de Nichiren concernant une guerre civile se vérifia
lorsque Hojo Tokisuke, un demi-frère
aîné du régent, tenta de s'emparer du pouvoir. Des
luttes opposèrent diverses factions de la famille Hojo
à Kyoto et Kamakura.
En avril, Nichiren fut transféré à la résidence
du nyudo d'Ichinosawa. Au cours de son séjour
sur l'île de Sado, Nichiren effectua
de nombreuses conversions et inscrivit des Gohonzons individuels pour divers croyants. Le 8 mars 1274, un fonctionnaire du
gouvernement apporta son pardon sur l'île de Sado. Nichiren quitta Ichinosawa le 13 mars et retrouva Kamakura le 26 mars. Voir les temples nichiren à Sado. Ce
qu'en dit Nichiren Sado-bo voir Niko Saga Tenno,
嵯峨天皇 (785 <810-823> 842). Le 52e empereur
du Japon. Il créa un corps de police appelé kebishi
et raffermit le pouvoir impérial. Poète apprécié,
il fut également un grand calligraphe. Ce qu'en dit Nichiren. Sagara voir huit Rois-Dragons Sagaravaradhara buddhivikriditabhijna, Roi-des-Souverains-Pouvoirs-Sagesse-de-Monts-et-d'Océan, Sengaie jizaitsu-o, Shanhaihui zizai tong wang, King of the Wisdom of Mountains and Seas Who Is Unlimited in Power. Nom du bouddha que deviendra Ananda et qui lui est conféré dans le chapitre IX du Sutra du Lotus. sage, seija, shonin, muni, 聖者・聖人, 牟尼, muni. Personne d'une sagesse remarquable mais également d'une grande compassion. Ce terme était très courant en Inde et assez proche de sadhu ; quant à arya, il pouvait également désigner un sage, avec une nuance de noblesse et de loyauté. Ce qu'en dit Nichiren Sage des Monts enneigés voir Sessen doji sage du Tiantai [le], Tendai chisha, 天台智者 (538-597). Nom honorifique désignant Zhiyi, fondateur de l’école bouddhique du Mont Tiantai. Sage parfait voir Samyaksambodhi sages ou saints [quatre] voir quatre sages sagesse. Élément
central de l'Éveil bouddhique. Le terme "sagesse" traduit très
imparfaitement les différentes attitudes mentales et psychiques propres
au bouddhisme. On peut citer : Sage-Universel voir Fugen bosatsu Saha voir monde de Saha Saicho, 最澄 (767 – 822).Egalement connu sous son titre
honorifique de Grand-maître de la Transmission
des Enseignements, Dengyo Daishi*,
傳教大師. Moine japonais introducteur de l’école chinoise
du Mont Tiantai au Japon. Lire
la suite Ce qu'en
dit Nichiren Saidai-ji,
西大寺. L'un des sept
temples principaux de Nara. Temple principal
de l'école Shingon-Ritsu. A l'origine,
on y étudiait la doctrine Sanron. Il
fut construit en 765, conformément à un décret rendu
l'année précédente par l'impératrice Shotoku.
Malgré son déclin à la fin de la période
Heian (794-1185), il fut restauré par Eizon à l'époque de Kamakura (1185-1333).
C'est là que sont conservées les statues des bouddhas,
Shakyamuni, Hosho et Akshobhya,
sculptées à la fin de l'époque
de Nara (710-794) Saiiki ki (ou Sei iki ki) voir Daito Saiiki Ki Saijarin
, 摧邪輪, Réfutation du Mauvais Enseignement.
Ouvrage de Myoe Koben (1172-1232), moine Kegon*
où il réfute les thèses du Senchaku Shu
et qu'il complète un an plus tard par le Zaijarin Shogonki (Supplément
à la Réfutation du Mauvais Enseignement). Myoe
Koben reproche à Honen d'ignorer l'aspiration
à l'Éveil (bodaishin) qu'il considère
comme le fondement de tout le bouddhisme, en ce qu'elle implique que tout
être possède la bouddhéité à l'état latent. Il s'indigne de ce qu'Honen
traite les écoles Tendai + Shingon et Kegon* de "bande de voleurs"
et refuse la recherche de la bouddhéité sous prétexte que c'est une pratique
difficile. La pratique facile qu'il préconise
à la place ne nécessite aucunement l'aspiration à la bouddhéité. Myoe
Koben décrit Honen comme le "principal
destructeur du Dharma de l'âge actuel". Ce qu'en dit Nichiren. Saimei Tennô,
斉明天皇 (594<655-661). Trente septième souverain
(impératrice), régnant pour la seconde fois. Elle avait
précédemment occupé le trône de 642 à
645 sous le nom de Kogyoku, avec le rang de
35e souverain. Elle fut l'épouse de l'empereur Jomei
et la mère des empereurs Tenji et Temmu.
Elle envoya plusieurs expéditions militaires contre les Ezo
de Kyushu et expédia des troupes en
Corée pour venir en aide au royaume de Paekche
attaqué par le Silla. Saimyo-ji,
最明寺. Temple bouddhique fondé à Kyoto
vers 832 par un disciple de Kukai mais devenu
indépendant au XIIIe siècle. Voir Hojo Tokiyori, le nyudo de Saimyo-ji. saint. Dans le bouddhisme, personne qui a accompli un exploit spirituel dans la recherche de l'Éveil. Ce qu'en dit Nichiren. Sairen-bo,
最[房], 最蓮房, dit Sairen-bo Nichijo. Disciple de Nichiren. ( ? - 1308 ? ). Né
à Kyoto, il fut un moine de l'école
Tendai. Pour une raison inconnue, il fut
exilé sur l'île de Sado et fut converti
par Nichiren en février 1272, peu après le Débat
de Tsukahara. Les lettres qu'il reçut
de Nichiren indiquent que c'était un homme très érudit
en matière de bouddhisme mais de santé délicate.
Après le départ de Nichiren de Sado
pour le Mont Minobu, Sairen-bo
fut également gracié et revint à Kyoto.
Il serait ensuite allé à Shimoyama
dans la province de Kai et aurait fondé
le temple Honkoku-ji. Il reçut de
Nichiren un certain nombre d'écrits importants, dont le Shoji
Ichidaiji Kechimyaku Sho (Transmission
du Dharma unique, vital et essentiel à travers vie et mort),
le Somoku Jobutsu Kubetsu (Bouddhéité des végétaux),
le Kito Sho (De la
prière), le Shoho Jisso Sho (Sur
l'essence réelle de tous les phénomènes)
et le Totaigi Sho (Essence
du Dharma merveilleux). Sajiki Nyobo,
桟敷女房, Sajiki-no-ama.
Disciple de Nichiren qui vécut à Kamakura.
Selon différents récits, elle fut soit la femme d'Indo
Saburo Zaemon Sukenobu, de la province de Shimosa,
soit une parente de Nissho, l'un des six
moines aînés. Des deux longues lettres que lui écrivit
Nichiren, on sait qu'elle lui offrit des robes en deux occasions. Ce qu'en dit Nichiren. Sakra, Śakra, Sakka. Divinité védique souvent identifiée à Indra. sakridagamin, sakṛdāgāmin, étape du dernier retour, shidagon, ichirai, 斯陀含, 一来. Deuxième des quatre étapes de l'Éveil theravada. Le pratiquant a éliminé six des neuf illusions du désir dans le monde des désirs. A cause des illusions restantes, il renaît ensuite au Ciel puis à nouveau dans le monde des humains avant d'entrer dans le nirvana. samadhi, samādhi, concentration, sanmai, sammai, zanmai, san wei, 三昧. Littéralement "l'état de l'esprit qui se contient
lui-même". Deux interprétations I. Etat de recueillement
profond ("recueillement accompli"), exempt de toute pensée
et obtenu par la méditation ; dans ce sens le dhyana*
est un moyen pour arriver au résultat qui est samadhi* . samana. Ermite, renonçant, ascète, bhiksus. Désigne aussi bien les disciples du Bouddha que ceux d'autres instructeurs, comme les jaïns (vivasa les sans-vêtement). Voir shramana. Samantabhadra voir Fugen samapatti, samāpatti. Recueillement (concentration prolongée) qui peut être soit accompagné de pensée, soit exempt de pensée. Accomplissement ou fruit du samadhi. Voir les neuf acquis samatha, shamatha, arrêt de la pensée, quiétude, shi. Etat psychologique d'équilibre ; parfois synonyme de samadhi ; sérénité de la méditation, prise de distance par rapport aux cinq impuretés. Voir la méditation tiantai/tendai et le Makashikan de Zhiyi. samatha vipashyana voir arrêt et examen samaya. Diverses caractéristiques des bouddhas et bodhisattvas, en particulier leurs vœux de conduire tous les êtres à l'Éveil. Le terme est utilisé principalement dans les enseignements ésotériques. sambhogakaya voir corps de rétribution Samgha voir Sangha Samghabhadra, (Sogyabaddara, Shugen, 僧伽跋陀羅, 衆賢. Moine originaire du
Cachemire qui vécut en Inde au IVe ou Ve s. Il est connu comme auteur
de l'Abidatsuma Junshori Ron
et du Kenshu Ron où il expose et
analyse les doctrines de l'école Sarvastivada.
Il aurait écrit ces deux ouvrages pour réfuter les positions de Vasubandhu.
Samghabhadra défend l'idée de l'existence
réelle d'entités qui perdurent à travers les différentes phases de la
vie et cherche à se confronter à Vasubandhu dans un débat mais celui-ci lui répond qu'il est maintenant trop vieux
et que c'est aux hommes du futur de juger de la justesse de leur doctrines. Samghadeva, Sogyadaiba, 僧伽提婆. Moine du Cachemire et un traducteur de textes bouddhiques en chinois. On lui doit la traduction de l' Anthologie des sutras Agama moyens, Chung-a-han-ching, Chu-agon gyo. Entre les années 365 et 384, il vécut à Changan, où il acquit une grande réputation de lettré. Samghanandi, Sanghanandi, Sogyanandai,
僧伽難提. Moine de Shravasti
en Inde, au IIe siècle dix-septième des vingt-quatre
successeurs de Shakyamuni. Bien que né prince, il renonça
à la vie royale à l'âge de sept ans et entra dans
l'Ordre bouddhique. Il reçut la transmission
des enseignements du Bouddha du seizième successeur, Rahulata.
Il les transmit ultérieurement à Samghayashas. Ce qu'en dit Nichiren. Samghavarman, Kosogai, 康僧鎧. Moine d'Inde centrale selon le Ryo Koso Den. Selon une autre source, il naquit à Samarkande en Asie centrale. En 252, il se rendit à Loyang en Chine et vécut au temple Baima-si. Il traduisit quatre sutras dont le Sutra Muryoju* en chinois. Samghayashas, Sogyayasha, 僧伽耶舎. Dix-huitième des vingt-quatre successeurs de Shakyamuni selon le Fuhozo Innen Den. Le Busso Rekidai Tsusai (Annales des bouddhas et patriarches sous diverses dynasties) place Gayashata au rang de dix-huitième successeur. Il pourrait s'agir de la même personne. Samghayashas était natif du Magadha. Il avait une grande réputation de sagesse et d'éloquence. Les enseignements du Bouddha lui furent confiés par Samghanandi et il les transmit ultérieurement au dix-neuvième successeur, Kumarata. Ce qu'en dit Nichiren. samkhya, sāṃkhya, sankhya, sāṅkhya, pensée discursive, connaissance
de la vérité. I. Système philosophique apparu en Inde vers le VIIIe
siècle avant notre ère. Le samkhya maintient une dualité radicale entre l'esprit (purusha) et matière (prakrti). Le samkhya est traditionnellement couplé au yoga de Patanjali. II. L'une des
six écoles de la philosophie classique de l'Inde, fondée peut-être par Kapila. A l'époque de Shakyamuni, elle professait
l'athéisme, tout en se basant sur les Veda. Cf. http://sys.theme.free.fr/X7_philosophies.html Sammi-bo voir Nichigyo Sammon
shu, Sanmon, Sammon-ha,
山門派. Branche de l'école Tendai basée au temple Enryaku-ji sur le Mont Hiei. Une branche rivale, dont le centre
était le temple Onjo-ji (Mii-dera),
est appelée l'école Jimon. Après la mort du dix-huitième principal, Ryogen,
qui avait restauré l'école Tendai,
un grave désaccord survint entre les disciples de Ennin
(Jikaku), le troisième principal,
et ceux de la lignée de Enchin (Chisho),
le cinquième ; chaque parti réclamant la position vacante
de principal. En 993, les disciples de Enchin quittèrent finalement le Mont Hiei et s'établirent au temple Onjo-ji.
Dès lors, le temple Enryaku-ji s'appela
l'école Sammon, et le temple Onjo-ji,
l'école Jimon. Les désaccords, tout d'abord doctrinaux, se sont transformés en conflits et les deux groupes ont formé la première armée permanente de moines guerriers, appelée sohei. Lorsque la guerre de Gempei éclata en 1180, les moines guerriers des deux factions se trouvèrent de côtés opposés, les moines Enryaku-ji Sanmon soutenant le clan Taira tandis que les moines Jimon soutenaient le clan Minamoto. Voir les règles monachiques. samouraï Classe de guerriers (bushi) vassaux d'un chef
militaire, d'un daimyo ou d'un shogun.
Cette classe apparut au milieu du Xe siècle, alors que les grands
clans guerriers étaient en formation. Les samouraïs étaient
alors des sortes de gardes (saburai) au service
des seigneurs de la cour, mais ils devinrent au XIIe siècle assez puissants
pour s'imposer à la cour avec les clans des Taira,
et des Minamoto. A partir de la période
de Kamakura, organisés par le bakufu,
ils eurent un statut héréditaire et furent soumis à
un code éthique guerrier (kyuba no michi)
ou "voie de l'arc et du cheval". L'idéal en était
la bravoure, le mépris de la mort, l'impassibilité. Parmi les disciples samourai de Nichiren on peut citer Shijo Kingo, Nanjo Tokimitsu, Niike Saemon-no-jo, Yashiro, fils de Konichi-ama. Ce qu'en dit Nichiren. samsara, saṃsāra, rinne, 輪廻, traduit diversement selon les
écoles par "passage", "errements", "succession
d'états", "écoulement". La notion remonte
aux Upanishad et reste fortement liée
au brahmanisme et l'idée d'atman individuel. I. Pour l'hindouisme c'est la réincarnation,
la répétition des naissances lorsque l'essence immatérielle
de l'individu, après la désagrégation de l'enveloppe
corporelle s'unit à une autre enveloppe, et qui s'accompagne de
l'héritage de l'existence précédente. Le samsara
est le résultat du Dharma du karma
(au sens hindouiste) et est indissociable des passions et des souffrances
qui en découlent. C'est l'échelle hiérarchique des
réincarnations, que des individus montent ou descendent suivant
les mérites ou les dettes accumulés lors des existences
antérieures et principalement lors de l'existence précédente. samskrta voir composé samurai
dokoro, 侍所. Institution
du bakufu de la période de Kamakura (1185-1333) chargée des affaires militaires. L'un des trois organes
centraux de l'administration shogunale. Ce
bureau des guerriers, fondé en 1180, est dirigé par un intendant
(betto) ; son pouvoir est important car il
tient la liste des vassaux et a autorité pour les convoquer et
les commander. Samyak-sambuddha,
Sage parfait, Shohenchi, 正遍知. Un des dix
titres honorifiques du Bouddha. Littéralement
Celui qui est "complètement et parfaitement Éveillé".
Celui qui voit au delà des apparences la triple
vérité des phénomènes. Sa perfection le
distingue des pratyekabuddhas qui gardent
leur Éveil pour eux-mêmes, sans chercher
à sauver les êtres. san-bo voir trois trésors san-cho voir trois dynasties sanctuaire d'ordination voir kaidan Sandhinirmochana voir Sutra de la profonde compréhension san-doku voir trois poisons Sanenaga voir Hakiri Rokuro Sanenaga san-gai voir trois mondes sange, 懺悔,
zange, reconnaître
ses erreurs, se repentir, deshana,
kshama. Dans les monastères indiens, une réunion
(uposhadha), avait lieu deux fois par mois,
au cours de laquelle les membres du Sangha
qui avaient violé les préceptes,
s’excusaient devant le Bouddha ou devant les autres moines afin
de purifier leur esprit. En outre, une cérémonie annuelle
(pravarana, jishi ) était accomplie à la fin de la retraite de la saison
des pluies au cours de laquelle les moines se repentaient publiquement
des erreurs qu’ils avaient commises pendant cette période
de trois mois. Avec le développement du Mahayana,
une insistance moins grande fut mise sur les règles monastiques
et la signification du repentir a changé en conséquence.
Puisque les actions mauvaises découlent, fondamentalement, de l’ignorance
de la véritable nature de la vie, s’éveiller à
cette nature, c’est-à-dire à l’aspect véritable
de tous les phénomènes (shoho jisso) et faire apparaître sa propre
sagesse de bouddha, en purifiant ainsi sa vie, constitue l’acte
de sange par excellence. La notion de repentance
a été reprise et développée par le Zen à l'époque de Kamakura et fortement
influencée par le code de l'honneur des samouraïs. Dans l'enseignement
de Nichiren le terme de sange ne s'applique
plus que par rapport à l'opposition au
Sutra du Lotus. Ce qu'en dit Nichiren. sangha, samgha, saṅgha sogya,
僧伽, communauté
bouddhique.
D'après la tradition, Shakyamuni aurait
beaucoup hésité à instituer une communauté
régie par des règles strictement définies. Une des
raisons est que la communauté des moines ne peut exister que grâce aux dons des laïcs. A l’origine,
le Bouddha lui-même pratiquait la mendicité, c’est
à dire qu’il faisait la quête de sa nourriture en allant
de maison en maison. Les moines bouddhistes étaient désignés
comme étant des bhiksus
(biku). Leur simple survie, leur alimentation,
dépendait de donateurs. Les besoins de cette communauté
de moines étaient cependant fort réduits car ils vivaient
dans une grande frugalité. Ils ne faisaient qu’un repas par
jour, ne possédaient pratiquement rien et comme ils étaient
itinérants, ils n’avaient pas de toit. De riches laïcs
avaient fait don au Bouddha de sortes de parcs, proches des villes, où
la communauté pouvait se reposer durant la saison des pluies. Quelques
huttes ou abris y avaient été montés. san-jin voir Trois Corps san-jin soku ichi voir Trois Corps en un seul san-ju voir trois perceptions san-ju voir trois obéissances sanju shichika no daiji littéralement "grande question" (daiji) des sept catégories dont trois". Catégories doctrinales du Tendai qui comportent deux groupes I. Les quatre grandes transmissions : 1) isshin sangan (triple contemplation de l'unité) 2) shinkyogi (signification de l'esprit et de son objet), 3) shikan taishi (l'essentiel de l'arrêt et vision profonde), 4) Hokke jingi (le sens profond du Sutra du Lotus) ; et II. les trois transmissions abrégées (ryakuden sanka no daiji), une glose sur la quatrième question du groupe I en trois points : 1) les Trois Corps de l'Ainsi-Venu de l'enseignement parfait (engyo sanjin) 2) le sens de la Terre de la Lumière Toujours Paisible (jo jokkodo gi) 3) la causalité du Sutra du Lotus (Hokke inga ). Sankhya voir Samkhya Sanlun zhong, voir Sanron shu Sanmi-bo, Sammi-bo, 三位房. L'un des premiers disciples de Nichiren. Il était grandement respecté, parmi tous les disciples, pour son grand savoir et ses qualités d'orateur. Il aida Nikko dans son effort de propagation dans la région du Mont Fuji, mais plus tard, son savoir le rendit arrogant et il abandonna sa foi, à peu près à l'époque de la persécution d'Atsuhara. Voir Nichigyo Sanmon voir Sammon shu sanmon, sammon, 三門. Dans un
monastère bouddhique, porte principale (mon),
généralement à deux étages de toits et située
sur l'allée principale menant au sanctuaire. Sanno 山. Nom populaire
de la divinité (kami) shinto
Okuninushi no Mikoto, protectrice du Mont Hiei ainsi que de l’école
Tendai située aux pieds du Mont Hiei.
Le sanctuaire contient les autels de sept déités. Ce qu'en dit Nichiren. sannyasin voir nyudo Sanron
shu, 三論宗, École
des Trois traités, Sanlun
zhong, Three Treatises school. École chinoise
du bouddhisme relevant du courant Madhyamika
de Nagarjuna. On l’appelle école
des Trois traités car elle se fonde sur trois textes : Le Traité
du Milieu (Churon), le Traité
des douze doctrines (Junimonron), deux
œuvres de Nagarjuna et les Cent
traités (Hyakuron) de Aryadeva.
Ce courant a été introduit assez tôt (625) au Japon
et compte parmi les premières écoles bouddhiques désignées
par l’expression "les six écoles
de Nara", du nom de la capitale impériale d’alors.
Le temple principal est le Todai-ji. En
savoir plus. Ce qu'en dit Nichiren. sans changer d'apparence voir atteinte de la bouddhéité sans-commencement, mu-shi. Relatif à un passé si lointain qu'il est illusoire de 1'appréhender, afin de lui déterminer une origine temporelle. Pour le bouddhisme, le monde n'a jamais eu ni commencement, ni créateur. Notion illustrée par l'absence de commencement de la surface d'une sphère. sans-écoulement voir anasrava san-seken voir trois domaines sans-infections voir anasrava Sans-Mépris [bodhisattva] voir Fukyo sans-retour voir anagamin san-so shi-ma voir trois obstacles et quatre démons sanscrit ou sanskrit.
Langue indo-européenne autrefois parlée dans le sous-continent
indien. Elle est encore pratiquée par certaines familles de brahmanes et certaines sectes hindouistes et reste avant tout une langue de culture
à la manière du latin aux siècles passés en
Occident. Le sanskrit bouddhique, qui comporte plusieurs variantes, se
distingue du sanskrit védique et du sanskrit classique particulièrement
au niveau lexical. san-tai voir triple vérité santal [bois de], sendan, 栴檀, chandana, chaṃdaṇa.
Arbre aromatique de l'Inde. Il peut mesurer jusqu'à dix mètres
de haut et son bois parfumé est utilisé pour faire de l'encens.
Le même terme désigne l'arbre et le bois. Une variété de
santal (santal tête de boeuf, gozu-sendan,
牛頭栴檀, goshirsha-chandana) possède des vertus
médicinales et est particulièrement appréciée pour sa frangance. Ce qu'en dit Nichiren. santam nirvanan voir sérénité et pureté du nirvana Santirna [pays de], Sandairankoku, Shantilanguo. Dans l’un des nombreux récits des vies antérieures du bouddha Shakyamuni, il aurait vécu dans ce pays sous le nom de Souhait-de-Brahma-Mer-de-Joyaux (Hokaibonji, Baohaifanzhi) et en aurait été le grand chambellan. L’histoire est racontée dans le Sutra de la fleur de miséricorde (悲華經). Ce récit est le sujet essentiel d’une courte lettre de Nichiren adressée à Matsuno Rokuro Lettre à Sire Matsuno. san-toku voir trois vertus Sanuki, 讃岐国, Sanuki no kuni, Sanshu, 讃州. Ancienne province du Japon qui occupait le nord-est de l'île de Shikoku, (aujourd'hui préfecture de Kagawa). Elle était entourée par les provinces d'Awa et Iyo. Nissen, l'un des successeurs de Nikko y fit construire le temple Honmon-ji Takase. san-wa voir triple harmonie san-waku voir trois illusions san-ze voir trois phases san-zen voir trois mille san-zen jintengo voir passé san-zo kyo voir enseignement des trois corbeilles, Saptaratnapadma vikrantagamin, Foulant-les-Fleurs-des-Sept-Matières-Précieuses, Toshippoke, Daoqibaohua, Onе Who Walks on Flowers of the Seven Treasures. Nom octroyé à Rahula, le fils de Shakyamuni, au chapitre IX du Sutra du Lotus. Sappurisa, Vertueux, littéralement personne intègre. Titre donné aux pratyekabuddhas et aux disciples qui ont atteint une des quatre étapes d'Éveil du Theravada. Saramati , Kenne, Ken'e, 堅慧. Lettré indien qui vécut, pense-t-on, de la fin du Ve siècle et au début du VIe. On lui attribue la rédaction du Hosho Ron. Ce qu'en dit Nichiren. sarangi, śāraṅgī, saramgi. Instrument d'accompagnement de presque toutes les
musiques de l'Inde du Nord ; il est taillé d'un seul tenant dans
un morceau de bois et dispose généralement de 3 cordes en
boyau. Sarasvati, Sarasvatī, Benzine, Benzai-ten, Benten, 弁才天, 弁天).
Déesse de la musique, de la richesse, de la sagesse et de l'éloquence
qui, à l'origine, fut vénérée comme déesse
des cours d'eau dans l'Inde ancienne avant d'être intégrée
au bouddhisme. On la représente sous diverses formes, parfois avec
huit bras, portant un arc, une hache et diverses armes. Au Japon, elle
est considérée comme une des sept divinités bénéfiques (shishi fukujin) Sarnath, Sārnāth. Cité à une dizaine de kilomètres au nord de Varanasi dans l'Uttar Pradesh. Lieu du premier sermon du Bouddha. Voir Parc aux Cerfs Śāriputra voir Shariputra sarod, sarōd.
Instrument utilisé en Khyal, musique classique
du Nord de l'Inde. Il est taillé d'un seul tenant en bois, la touche
ne disposant pas de frettes. Sarvastivada I. Terme générique équivalent à
Hinayana ou Theravada ; courant philosophique du bouddhisme primitif (avant
les schismes). Sassho . Moine de l'école Jodo qui vécut au XIIIe s. à Kamakura. Il étudia la doctrine Tendai mais suivit plus tard l'enseignement de Jokaku. Encore plus tard, il finit par fonder sa propre école. Ce qu'en dit Nichiren. sastra, śastra, shastra, traité, ron, littéralement "connaissance". Ecrits contenant les expositions des Maîtres et
philosophes bouddhistes autres que le Bouddha lui-même ; texte éducatif ; généralement associé en tant que suffixe à
un terme technique ou philosophique, par exemple vaastushastra
- connaissance de l'environnement ; dans les religions védiques,
texte sacré sur un principe ou une révélation divine.
Dans les bouddhismes japonais on distingue les écoles basées
sur les sastra (ron-shu)
et les bouddhismes basés sur les sutras (kyo-shu). Ce qu'en dit Nichiren. Sastra devamanusyanam, Sasta deramanusyanam, Maître-enseignant, Maître des dieux et des hommes, Tenninshi, 天人師. Un des dix titres honorifiques du Bouddha. Il prêche la doctrine aux dieux (devas) et aux hommes (manusyas) et les mène à la délivrance par ses exhortations. Satatasamitabhiyukta voir Joshojin Satavahana, Sātavāhana, Shatavahana, Śātavāhana I. Roi d'Inde du Sud qui apparut environ sept siècles
après la mort de Shakyamuni. Il se convertit à l'enseignement
de Nagarjuna, protégea et soutint
le bouddhisme du Mahayana. II.
Satavahana Andhra.
Dynastie indienne qui régna entre -200 et + 250. Ce qu'en dit Nichiren. satori, 悟り, wu, littéralement comprendre, réaliser. Notion caractéristique du Zen qui diffère selon les écoles 1) Dans le Zen Soto, l’Éveil bouddhiste n’est pas un état spécial de la conscience mais plutôt un retour à l'état originel de l’être humain ; on ne cherche pas activement à atteindre le satori ou illumination spirituelle mais à vivre pleinement chaque instant; à être pleinement présent, pleinement conscient, ici et maintenant. 2) Dans le Zen Rinzai c'est un moment de présence totale à son état de bouddha ; on s'y prépare par la méditation sur les koan. Comparer avec l'éveil dans les autres écoles. sattva voir êtres, Sattva
[prince], Satta-oji,
王子. Shakyamuni dans une vie antérieure. Troisième fils du roi Makarada ; prince dont parle le Sutra Konkomyo*
(Sutra de la lumière d'or). Un jour où le prince Sattva
marchait dans un bosquet de bambous avec ses deux frères
aînés, il trouva une tigresse blessée qui venait de
mettre bas mais était trop affaiblie par la faim pour nourrir ses
petits. Laissant ses frères aînés rentrer au palais,
il donna son corps en offrande pour nourrir la tigresse affamée. Ce qu'en dit Nichiren. Satyasiddhi Sastra voir Jojitsu ron Sautrantika [école], Sautrāntika, Sautrāntikā. Une des vingt écoles du Theravada. Les Sautrantika se séparèrent de l'école Sarvastivada. On considéré comme leur fondateur Kumaralabdha qui vécut vers la fin du IIIe siècle. A la différence des Sarvastivadins qui accordaient une grande valeur aux traités (shastras), les Sautrantika ne tenaient compte que des sutras. Tandis que les tenants de l'école Sarvastivada soutenaient que les dharma ou éléments d'existence sont réels et existent tout au long du passé, du présent et du futur, l'école Sautrantika enseignait que seuls les quatre éléments et l'esprit ont une existence réelle et que seul le présent existe. La doctrine Sautrantika se rapproche en plusieurs points de la pensée mahayana et certains estiment qu'elle fut à l'origine de l'enseignement Madhyamika. Sarvaloka bhayastambhita tvavidhahvam sankaram, Savaloka bhayacchambhita tvavidhvam sanakara, Destructeur-de-Toutes-Peurs-Mondaines, E-issai seken-fui, Rang yigie shijian buwei, Destroyer of All the World's Fear. L'un des 16 princes du chapitre VII du Sutra du Lotus. Il est le fils de Mahabhijnajnanabhibhu (Grands-Pouvoirs-Vainqueur-en-Sagesse). Il règne sur le Nord-Est. Savant-maître, Boshi. A l'origine, titre donné en Chine au directeur d'une école de chef lieu, nommé par la cour pour l’enseignement des Cinq Classiques (Livres des Odes, Livre des Documents, Livre des Mutations, Livre des Rites et les Annales des Printemps et Automnes). Au Japon le terme désigne de plus en plus tout lettré versé dans l'étude des textes bouddhiques. Ce qu'en dit Nichiren Savatthi voir Shravastisaveurs voir quatre ou cinq saveurs sbires infernaux voir gardes sceaux du Dharma voir quatre sceaux sciences voir trois sciences scolastique [adjectif]. Les méthodes principales de l'enseignement scolastique étaient la logique formelle, la lecture commentée des Anciens et les "disputationes", sorte de discussions ouvertes, régies par des règles strictes, au cours desquelles le maître répondait aux questions posées par son auditoire. segaki voir urabon Seicho-ji, 清澄寺, Kiyozumi
dera
清水寺. Littéralement Source-pure, du nom de
la région de collines où ce monastère est situé).
Monastère où Nichiren a commencé son noviciat. En
savoir plus.
Ce qu'en dit Nichiren. Seiryo-ji,
Seiryô-ji 清凉寺. Temple de l'école Jodo
(Terre pure), à Kyoto. En 896, une
villa appartenant à Minamoto no Toru,
fils de l'empereur Saga, fut transformée
en temple que l'on nomma le Seika-ji. Plus
tard, en 983, Chonen (mort en 1016), moine
de l'école Sanron, se rendit en Chine.
Là, il fit sculpter, en 985, une copie de la statue du bouddha Shakyamuni enchâssée dans le temple Kaiyuan-si.
Il rapporta cette statue au Japon et, après sa mort, celle-ci fut
enchâssée dans la salle du bouddha Shakyamuni, dans l'enceinte
du Seika-ji. Cette salle fut appelée
Seiryo-ji. Comme le culte de cette statue
prit de plus en plus d'importance, le Seiryo-ji
devint le temple principal dans l'enceinte du Seika-ji. Seishi
bosatsu, 勢至菩, Tokudaisei-bosatsu,
得大勢菩, bodhisattva Puissance-Extrême, Shizhi
pusa, Maha Sthamaprapta, Mahāsthāmaprāpta, Great
Strength bodhisattva, Great Power Obtained, Endowed With Great Power. Il apparaît
également dans les sutras sous les noms de Tokutaisei, Dedashi (Possession de Grande Puissance)
ou Seshi, Shizhie (Intention du Monde) dans le Sutra de la fleur de miséricorde.
Traduit également en français par Muni-de-Grande-Force
et Obtention-de-Grande-Autorité (Tokutaisei, Dedashi). Bodhisattva que l'on croyait doté
d'une grande force de sagesse ou de compassion utilisée pour sauver
les êtres. Selon les sutras Kammuryoju et Muryoju, il sert le bouddha Amida en compagnie du bodhisattva Kannon.
Dans l'enseignement ésotérique, Seishi est représenté assis dans le mandala du Monde de la Matrice*. Le bodhisattva Seichi est aussi mentionné dans le Sutra du Lotus comme l'un
de ceux qui s'assemblèrent sur le Pic du
Vautour pour écouter le prêche de Shakyamuni. Le Bouddha
destine le chapitre Fukyo*
(XX) à ce bodhisattva. Le Hokke Mongu identifie Seishi au dieu de la lune, Gatten. Ce qu'en dit Nichiren. seiza 正座 I. Coussin ou siège de méditation
utilisé principalement dans la méditation assise (zazen).
II. Position spécifiquement japonaise : genoux repliés en arrière,
les fesses sur les talons, les gros orteils se touchant, les genoux sont
serrés pour les femmes, légèrement écartés pour les hommes, sans jamais
dépasser la largeur du corps. Une variante se fait avec les pieds posés
à plat l'un sur l'autre, le gauche touchant le sol, le droit au dessus,
sur toute la longueur du gauche. seize. Nombre qui, dans l'Inde brahmanique, symbolise la totalité. Ainsi "seize seizièmes" était une façon courante de dire "cent pour cent". seize arhats, juroku-rakan, 十六羅漢.
Seize sages (arhats) particulièrement vénérés dans
le bouddhisme theravada et tantrique :
Pindolabharadvaja, Kanakavatsa, Kanakabharadvaja, Subinda, Nakula, Bhadra, Kalika, Vajraputra, Jivaka, Panthaka, Rahula,
Nagasena, Angaja, Vanavasin, Ajita,
Cudapanthaka*
. seize principaux États de l'Inde à l'époque de Shakyamuni. Le Sutra Jo-agon énumère Anga, Magadha, Kashi, Kosala, Vriji, Malla, Chedi, Vatsa, Kuru, Panchala, Ashmaka, Avanti, Matsya, Shurasena, Gandhara et Kamboja. II existe des variantes. seize souillures (klesha). Obstacles pour lever le voile de l'obscurité fondamentale, tels qu'ils sont répertoriés dans le Canon pali. En savoir plus. seizième fils du bouddha Daitsuchisho voir Prajnakuta Seiwa Tenno, 清和天皇 (858-880). Le 56e empereur du Japon. Quatrième
fils de l'empereur Montoku. Selon la tradition,
Montoku fut incapable de décider s'il
désignerait Korehito ou un autre de
ses fils pour lui succéder, et demanda aux deux princes de régler
le problème dans un combat de sumo.
On dit que Korehito l'emporta grâce
aux prières offertes en sa faveur par le moine Eryo
du Mont Hiei. Ce qu'en dit Nichiren. seken voir domaines selon la capacité des hommes , selon l''esprit des autres, zuitai, 随他意 Méthode d'enseignement que le Bouddha emploie pour exposer ses enseignements provisoires en fonction des capacités de ceux à qui il s'adresse, afin de les conduire graduellement à l'enseignement définitif. Zuitai désigne également les enseignements provisoires ainsi exposés. Ce terme est utilisé par opposition à zuijii, 随自意 (en accord avec son propre esprit, c'est-à-dire l'esprit du Bouddha) ou l'enseignement par lequel le Bouddha révèle directement la vérité à laquelle il s'est éveillé lui-même. selon le Dharma et non la personne (eho fu ejin) voir quatre appuis selon la sagesse et non les jugements (echi fu eshiki) voir quatre appuis selon la signification et non les mots (egibuego) voir quatre appuis selon les sutras aux sens définitifs et non les autres (eriogikyo fu efuryogikyo) voir quatre appuis semence voir ensemencement Senchaku Shu,
選択集, Sen-jaku-shu
abréviation de Senjaku Hongan Nembutsu-shu, 選択本願念仏集, Le choix exclusif du Nembutsu. Oeuvre la plus connue de Honen
qui est en fait une compilation de son enseignement rédigée
par ses disciples. Traduit en français par "Le gué
vers la terre pure" (éd. Fayard). Appelé également
"Recueil sur la sélection". On y trouve la très populaire Parabole du chemin blanc. Honen,
cite principalement des passages des trois sutras
de la Terre pure et du Kammuryoju Sho
(commentaire de Shan-dao sur l'un des trois,
le Sutra Kammuryoju). Il affirme que la pratique du nembutsu
est celle qui convient à l'époque des Derniers jours du Dharma et devrait être adoptée à l'exclusion
de toute autre. Puis il décrit la renaissance dans la Terre Pure de ceux qui récitent le nembutsu. Ce qu'en dit Nichiren. Sengcan
僧燦, Seng-ts'an, Jianzhi Sengcan, Kanchi) Sosan (? ~ 606?). Troisième patriarche de la lignée du bouddhisme
Chan (Zen) en Chine.
Il étudia l'enseignement Chan (Zen) sous la direction du second patriarche
Huiko. Quand le bouddhisme fut interdit par
l'empereur Wudi (Yu Wenyong)
de la dynastie des Zhou
du Nord, il se cacha dans les montagnes où il poursuivit sa
pratique. Il transmit l'enseignement Chan à Daoxin.
Il est l'auteur du Shinjimmei (De la confiance dans le cœur). Senglang, 僧朗, Soro. Moine de l'école Sanlun (Sanron) entre le Ve et VIe siècle originaire de Koguryo (Corée), qui propagea la doctrine Sanlun en Chine du Sud. Ses enseignements furent successivement transmis à Sengquan, Falang (Horo ) et Jizang. Sengquan, 僧詮 , Sosen. Moine de l'école Sanlun (Sanron) au VIe siècle sous la dynastie Liang. Il étudia la doctrine Sanlun sous la direction de Senglang au temple Zhiguan-si. Il eut quatre disciples importants : Falang, Huibu, Zhibian et Huiyong. Sengrou, 僧柔, Sonyu (431-494). Moine qui vécut à l'époque des dynasties du Nord et du Sud. Il était particulièrement versé dans l'étude des sutras. Ce qu'en dit Nichiren. Sengrui, 僧叡 , Soei (378-444 ? ). Moine de la dynastie des Jin orientaux. Il étudia d'abord le bouddhisme sous la direction de Sengxian (Seng-sien). Il devint le disciple de Kumarajiva quand celui-ci vint à Changan en 401. Il l'aida à traduire le Sutra du Lotus en chinois et fut respecté comme l'un de ses principaux disciples. Il possédait une profonde compréhension des textes bouddhiques et écrivit la préface de nombreux écrits bouddhiques en chinois tels que le Sutra du Lotus et le Daichido Ron*. Sengyou, 僧祐, Soyu, Jiankang, 建康 (445-518). Moine qui vécut sous la dynastie des Liang. Sur la base du Sori Shukyo Mokuroku (Catalogue complet des sutras), le premier index des traductions chinoises des écrits bouddhiques, il compila le Shutsu Sanzo Ki Shu (Recueil de commentaires sur le Tripitaka), le plus ancien recensement en chinois du canon bouddhique. Cet ouvrage est une référence précieuse non seulement pour la littérature bouddhique mais aussi pour les études historiques, car il comprend la préface des diverses traductions et la biographie des premiers traducteurs. Sengzhao, Seng-Chao, 僧肇, Sojo (374-414 ou 384-414). Moine qui vécut sous la dynastie des Qin postérieurs. Il naquit à Changan et étudia la philosophie de Laozi et Zhuang Zi. La lecture du Sutra Vimalakirti l'incita néanmoins à devenir moine bouddhiste. Plus tard, il entendit parler de Kumarajiva et devint l'un de ses plus remarquables disciples. Il est l'auteur du Jo Ron. Nichiren fait allusion à son Hokke Hongyo no Koki (Commentaire sur la traduction du Sutra du Lotus de Kumarajiva) dans lequel est relatée la manière dont Shuryasoma, bien versé dans les sutras du Mahayana, confia le Sutra du Lotus à Kumarajiva en lui disant qu'il était relié à un pays au nord-est de la Chine. Senjaku-shu voir Senchaku-shu Senkan, 千観 (918-983). Moine de l'école Tendai qui vécut au temple Konryu-ji dans la province de Settsu. Il entra d'abord dans la vie religieuse au temple Onjo-ji et étudia l'ésotérisme tendai. Au cours de l'été 962, alors que le Japon souffrait de sécheresse, l'empereur lui donna l'ordre de prier pour la pluie. On rapporte que, dès que l'envoyé impérial parvint à lui, il fit tomber la pluie. Ce qu'en dit Nichiren. Sennichi
ama, 千日尼, Nonne Sennichi. Femme d'Abutsu-bo.
On connaît mal ses origines. Quand Nichiren se trouvait en exil
sur l'île de Sado, son mari et elle se
convertirent à ses enseignements. Le couple lui rendit souvent
visite dans sa misérable cabane à Tsukahara,
lui apportant de la nourriture, du papier et d'autres objets de première
nécessité dans la vie quotidienne. Après que Nichiren
eut été gracié, Sennichi-ama
envoya par trois fois son mari auprès de lui au Mont Minobu. Elle est la destinataire de plusieurs goshos : Le don du mandala du Dharma merveilleux, Les
remparts de la foi, Zenichi ama gosho (non traduit), Le
sutra permettant véritablement d'honorer sa dette, Sennichi amagozen gohenji (non traduit), Le
trésor d'un enfant dévoué à ses parents. Ce qu'en dit Nichiren. En savoir plus. sens voir six sens Sens Infinis voir Sutra des Sens Infinis Sens mystérieux ou Sens occulte du Sutra du Lotus voir Hokke Gengi sensitifs voir êtres sensitifs Sento Roi-des-Mille-Stupas. Roi de l'Inde antique. Le 45e volume du Kompon Setsuissaiubu Binaya (Règles monastiques de l'école Sarvastivada) raconte que Sento fit don de cinq trésors au roi Keisho (nom sanskrit inconnu), souverain de Rajagriha au Magadha, mais ce roi Keisho n'avait rien à lui offrir en retour et en était désolé. Sur la suggestion de son Premier ministre, toutefois, il fit exécuter une peinture représentant le Bouddha Shakyamuni et la présenta au roi Sento comme le plus précieux de tous les trésors du monde. Le roi Sento fut d'abord irrité, mais, découvrant que c'était une image du Bouddha, touché par une révélation il acquit une foi profonde, et se convertit au bouddhisme. Ce qu'en dit Nichiren. Sen'yo, 仙予 [roi]. Nom de Shakyamuni dans une de ses existences antérieures, racontée dans le Sutra du Nirvana. Ce roi, qui vénérait le Mahayana, était pur de cœur et libéré de mauvaises pensées. Pendant douze ans, il continuait à faire des offrandes aux brahmanes, mais lorsqu'il les entendit calomnier les sutras mahayana il les fit mettre à mort. En raison de cet acte, dit le sutra, il n'encourut jamais plus le danger de tomber en enfer. Dans son Rissho Ankoku Ron, Nichiren commente ce texte en disant que ce n'est pas une incitation au meurtre des opposants au Dharma mais la démonstration de la gravité de la faute de dénigrement du Dharma et l'importance de protéger le Dharma correct. Ce qu'en dit Nichiren. Senyu-ji,
仙遊寺. Temple de Kyoto
que Nichiren visita en 1246 pour sa bibliothèque. Tendai
à l'époque de Nichiren, il appartient actuellement à
l'école Rinzai. sept arrogances, shichi-man, 七慢. D'après le Kusha Ron* de Vasubandhu, c'est : 1) croire qu'on est supérieur aux autres alors qu'on est leur égal ; 2) croire qu'on est égal à ceux qui sont supérieurs ; 3) croire qu'on est supérieur à ceux qui sont supérieurs ; 4) être attaché à ceux pour qui la vie individuelle est une entité permanente alors qu'elle est la combinaison provisoire des cinq agrégats ; 5) croire que l'on a atteint une vérité alors qu'on ne l'a pas encore perçue ; 6) croire qu'on est juste un peu inférieur à ceux qui en fait nous dépassent de beaucoup ; 7) feindre de posséder une vertu qu'on n'a pas encore. Voir également les huit sortes d'arrogance et les neuf arrogances. sept bodhyanga, bojjhanga, shichi-kakush, shichi-bodaibun,
七覚支, 七菩提分. Sept facteurs mentaux d'aide à la pratique pour atteindre l'Éveil ; sept capacités du savoir et de la sagesse que le pratiquant est appelé à développer. Ce sont : sept bouddhas du passé, kako-shichi-butsu, 過去七仏. Shakyamuni et les six bouddha qui l'ont précédé. Bibashi
(Vipashyin), Shiki
(Shikhin), Bishabu
(Vishvabhu), Kuruson
(Krakucchanda), Kunagon
(Kanakamuni) et Kasho
(Kashyapa). Les trois premiers sont censés
être apparus dans le kalpa de gloire passé,
alors que les quatre autres, y compris Shakyamuni, sont apparus dans le
kalpa actuel de la sagesse. Ils sont mentionnés dans le
Sutra Jo-agon et le Sutra Shichibutsu
(Sutra des Sept Bouddhas). Le chapitre VIII du Sutra du Lotus
y fait également allusion. Ce qu'en dit Nichiren. sept
désastres, shichinan,
七難. D'après le Sutra
Ninno*, ce sont : sept divinités bienfaisantes
voir divinités
bénéfiques sept divinités célestes [règne de] voir divinités bénéfiques sept écoles du Japon, shichi-shu, 七宗. Sept principales écoles
bouddhistes au Japon du XIIIe s. Différentes listes : sept esprits gardiens , shichi-kijin, 七鬼神. Mudanan, Akani, Nikashi, Akana, Harani, Abira, et Hadairi. Esprits cités dans le Sutra Kyakuon-shinju et dont Nichiren, dans son Rissho Ankoku Ron, dénonce la parfaite inefficacité pour combattre la famine et les épidémies : "Il y a ceux qui écrivent le nom des sept esprits gardiens et les affichent sur mille portes, ceux qui peignent des représentations des cinq puissants bodhisattvas et les accrochent au-dessus de dix mille seuils, et ceux qui adressent des prières aux divinités du Ciel et de la Terre dans des cérémonies conduites aux quatre coins de la capitale." sept étapes voir cinquante deux étapes sept excellences. Qualités de l'enseignement soudain (tonkyo) tel qu'il est décrit dans le chapitre I du Sutra du Lotus. Il exposa le Dharma correct, bon en son début, bon en son milieu, bon en sa fin, profond et merveilleux de sens, habile et sublime d'énoncé, un et sans mélange, complet, pur, marqué de la pratique brahmique. En savoir plus. sept expédients , sept stratagèmes, shichi-hoben, shichi-hoben-i, 七方便, 七方便位. Statut provisoire atteint par les personnes dans les mondes-états d'hommes, du Ciel, des auditeurs-shravakas, des pratyekabuddhas, par les bodhisattvas du tripitaka ou du Theravada, et les bodhisattvas de l'enseignement spécifique ou du Mahayana provisoire le plus élevé. Zhanlan les mentionne dans le Hokke Gengi Shakusen comme un concept formulé par Zhiyi sur la base du chapitre Yakuso* (V) du Sutra du Lotus. Ce qu'en dit Nichiren. sept facteurs de l'Éveil voir sept bodhyanga sept fautes capitales, shichi-gyaku, 七逆. I. D'après le Maka Shikan Bugyoden Guketsu, 1) tuer un moine 2) tuer un maître (+ les cinq forfaits) 3) tuer
son père, 4) tuer sa mère, 5) tuer un arhat,
6) blesser ou faire saigner un bouddha (on ne peut pas le tuer) et 7) rompre
l’harmonie de la communauté des religieux (sangha).
sept générations de divinités du Ciel et cinq générations de divinités de la Terre. Divinités japonaises que l'on disait avoir existé avant l'époque du premier empereur Jimmu. On admettait généralement que les sept générations de divinités célestes avaient gouverné le Japon d'abord, suivies par les cinq générations de divinités terrestres. La première des divinités terrestres était Tensho Daijin, la déesse du Soleil, que l'on révérait comme la génitrice de la lignée impériale. Cf. Kamiyonanayo (神世七代), Sept générations de dieux). Ce qu'en dit Nichiren. sept
joyaux, sept matières précieuses, sept trésors,
shippo, 七寶, saptaratna, saptan-ratna, sapta
ratna. Substances précieuses dont la liste varie légèrement
selon les sutras. Dans le Sutra du Lotus, ils ornent la Tour
aux Trésors, stupa de Taho (Maints-Trésors)
qui apparaît dans le chapitre XI (Vision
du précieux stupa). Ce sont l'or*, l'argent*, le lapis-lazuli*,
cristal*, perles rouges* , coeur de pierre* et le corail*. Dans la symbolique du Lotus,
ces sept joyaux sont mis en relation avec les sept trésors de la
sagesse (shichishozaï) : l’écoute,
la foi, les préceptes, la concentration, la pratique assidue, l'abandon
de l'égoïsme, la recherche constante d'amélioration.
Nichiren, dans la Lettre à
Abutsu-bo, les interprète comme les sept pratiques essentielles
du bouddhisme : 1) écouter l'enseignement correct, 2) avoir foi en
lui, 3) garder les préceptes, 4) se concentrer, 5) pratiquer assidûment,
6) rejeter les attachements et 7) regretter ses erreurs en cherchant toujours
à s'améliorer. A distinguer des 7 joyaux du Chakravartin. Ce qu'en dit Nichiren. sept parfums. Parfums doux, piquant, acide, amer, salé, âpre et léger. sept paraboles du Sutra du Lotus voir paraboles sept sages du Bois des Bambous, zhulinqixian, zhu lín qi xian, 竹林七賢. A la fin de la dynastie
Wei (220-265) alors que le gouvernement
était chaotique et corrompu, on dit qu'ils se retirèrent
dans un bois de bambous pour y étudier la philosophie de Lao-zi
et de Zhuang-zi.
Ce sont : Rong Qiqi (Jouan
Tsi) le chef de file suivi de 1) Shan Tao
山濤, 2) Ruan Xian, 阮咸 (Jouan
Sien) le joueur de luth, 3) Liu Ling,
劉伶 (Lieou Ling) chantant les vertus du vin,
4) Xiang Xiu, 向秀 (Siang
Sieou) célébrant les vertus du sommeil, 5) Xi
Kang, 嵇康 (Si K'ang), 6) Ruan Ji, 阮籍 (Yuan-ji), Wang
Rong, 王戎 (Wang
Jong). Ce
qu'en dit Nichiren sept saveurs. Douce, piquante, aigre, amère, salée, astringente et subtile. sept temples principaux voir Nara sept voies et moyens salvifiques. D'après Zhiyi sept voies hinayana d'Éveil spirituel
: sérénité : ce qu'en dit Nichiren. sérénité et pureté du nirvana voir quatre sceaux du Dharma. Serment en une feuille [Le], Ichimai kishomon , 一枚起請文. Oeuvre de Honen serpentaire [plante], serpentaria.
Nom populaire d'un certain nombre de plantes plus ou moins rampantes.
Celle dont parlent les goshos serait le liseron
commun ou le liseron des champs. Ce qu'en dit Nichiren. serpentaire venimeux, chincho. Oiseau noir mythique dont la chair
était un poison mortel. Même ses plumes pouvaient servir
à faire du poison. C'est pourquoi on disait que dès qu'il
entrait dans l'eau d'un étang, les poissons qui s'y trouvaient
mouraient immédiatement. Ce qu'en dit Nichiren. Seson Vénéré du monde voir Bhagavat Sessen
doji,
雪山童子, Garçon-des-Monts-enneigés,
Sessen Daishi*, 雪山大士, Sage-des-Monts-enneigés. Selon la légende,
nom de Shakyamuni dans une vie antérieure, alors qu'il pratiquait
les austérités dans les Montagnes neigeuses (Himalaya, Sessen)
afin d'atteindre l'Éveil. Cette histoire apparaît dans le Sutra
du Nirvana. A cette époque, Sessen
Doji avait maîtrisé le brahmanisme
et d'autres enseignements non bouddhiques mais n'avait pas encore entendu
parler du bouddhisme. Le dieu Taishaku décida
de mettre à l'épreuve sa résolution. Il apparut devant
lui sous la forme d'un démon affamé et récita la
moitié d'un verset d'un enseignement bouddhique : "Tout change,
rien n'est constant / Telle est la loi de la naissance et de la mort".
En entendant cela, Sessen Doji supplia le
démon de lui dire la seconde partie. Le démon n'accepta
qu'à condition qu'il lui donne sa chair et son sang en paiement.
Sessen Doji y consentit avec joie et le démon
lui enseigna la seconde partie du verset : "En mettant un terme au
cycle de la naissance et de la mort / un être entre dans la joie
du nirvana." Sessen Doji inscrivit cet enseignement
sur les falaises et les troncs d'arbres pour le profit des personnes qui
passeraient par là, puis se précipita du sommet d'un grand
arbre dans la gueule du démon. A ce moment, Taishaku
reprit sa véritable forme et le rattrapa en plein vol. Il fit l'éloge
de Sessen Doji prêt à donner
sa vie pour le Dharma et lui prédit qu'il atteindrait immanquablement
l'état de bouddha. Nichiren conte son histoire dans le Matsuno
dono Gohenji (Jushi hibo sho) - Les
quatorze oppositions et dans Nichimyo Shonin Gosho
Lettre
à Nichimyo Shonin. Setaka, Seitaka. (mort en 1221). Un fils de Sasaki Hirotsuna, le connétable d'Omi, qui se rallia à la cause impériale pendant le soulèvement de Jokyu. Il servit le dajo au temple Ninna-ji mais fut tué après le soulèvement. Ce qu'en dit Nichiren. SGI voir Soka Gakkaï shaba voir monde de Saha Shabaya. Rivière légendaire sur le continent d'Aparagodaniya, situé à l'ouest du Mont Sumeru. Ce qu'en dit Nichiren. Shaka butsu Le Bouddha Shakyamuni, fondateur du bouddhisme. Shakti, śakti, satti, littéralement « pouvoir », « puissance », « force » I. Dans l'hindouisme, 1) énergie féminine, le principe actif et extériorisé d'une divinité masculine. 2) Déesse épouse d'Indra. Shakra voir Indra shakubuku I. propagation adversative, conversion antagoniste, shakubuku,
折伏; shaku signifie, "plier",
"couper" et buku, "assujettir",
"soumettre". Propagation du bouddhisme en réfutant
les conceptions erronées ou les préjugés de quelqu'un
pour l'amener aux enseignements bouddhiques corrects. Une personne qui
adopte une telle attitude ne craint pas d’être en opposition à une autre.
Nichiren prône ce comportement dans l’époque actuelle
de la fin du Dharma et tout particulièrement
dans les pays où le bouddhisme a déjà été
propagé et a dégénéré. On ne doit
toutefois pas oublier que le fondement de ce comportement est la compassion envers autrui et la compréhension du malheur qu’engendrent ignorance et vues partielles. Shaku-makaen-ron,
釈摩訶衍論, Commentaire sur l'Éveil mahayana. Ouvrage attribué, certainement
à tort, à Nagarjuna, traduit en chinois
vers le 4e ou 5e siècle. Kukai le considérait
comme le fondement du Shingon et s'en servit
pour critiquer le Sutra du Lotus. shakumon voir enseignement théorique Shakya, Śākya, Çakya. Nom d'une tribu qui vécut près de l'actuelle frontière indo-népalaise, sur les contreforts méridionaux de l'Himalaya. Le Bouddha Shakyamuni vient de cette tribu. Son nom, Shakyamuni, signifie "Sage des Shakya". Les Shakya auraient été des propriétaires terriens de la caste des kshatriya. Leur capitale fut Kapilavastu. A l'époque de Shakyamuni, les Shakya étaient sujets du royaume de Kosala. A la fin de la vie du Bouddha, la tribu fut décimée par Virudhaka, le roi du Kosala. Shakyamuni, Śākyamuni Shakamuni, Shijiamouni.
Fondateur du bouddhisme qui apparaît sous diverses appellations :
Çakya,
Gautama, Gotama,
Siddharta Gautama ou sous l'un de ses dix
titres honorifiques :
Bouddha, l'Éveillé,
l'Ainsi-Venu, le Vénéré du Monde, etc. On sait finalement
peu de choses sur le personnage historique, l'Inde étant peu portée
à l'étude scientifique du passé et l'intérêt
des occidentaux étant relativement récent. Il existe en
revanche un nombre incalculable de légendes plus ou moins symboliques,
destinées à l'édification des disciples et à
la glorification du fondateur. En savoir plus.
shakyo. Copie à la main des sutras bouddhistes Voir la cérémonie shala voir bosquet shala shamanisme voir chamanisme shami voir shramanera Shanavasa,
Śāṇavāsa. Homme riche de Rajagriha,
la capitale du Magadha, et quatrième
des 24 successeurs de Shakyamuni. Selon le Fuhozo Innen Den , Ananda lui légua les
enseignements du Bouddha et il se consacra à la propagation au
Mathura et au Cachemire. Il transmit les enseignements à Upagupta.
Le Fuhozo Innen Den (Histoire des successeurs du Bouddha)
désigne Madhyantika comme le troisième
des vingt-quatre successeurs et Shanavasa
comme le quatrième. Cependant, puisque tous deux reçurent
les enseignements du Bouddha directement d'Ananda,
et que ce fut Shanavasa qui les transmit
au successeur suivant, Upagupta, certains
n'incluent pas Madhyantika dans la lignée
de transmission. Madhyantika propagea le
bouddhisme au Cachemire mais il n'eut aucun successeur. La mention que
Shanavasa naquit tout habillé apparaît
dans le 2e volume du Fuhozo Innen Denen. L'école Chan (Zen) le considère comme son 3ème patriarche. Ce qu'en dit Nichiren. Shandao
, Shan-tao, Chan-tao,
Zendo, 善導 (613 - 681). Troisième
patriarche de l'école de la Terre Pure
en Chine. Disciple de Daochuo,
il étudie le Sutra Kammuryoju qu'il commente abondamment. C'est en se fondant sur
ce Commentaire que Honen crée l'école
Jodo au Japon. Shandao
est également l'auteur du Kannen
Homon et du Ojo Raisan
(Éloge de la renaissance dans la Terre pure). Il met l'amidisme à la porté de tous puisqu'il suffit de reconnaître
sa faiblesse et de faire confiance à Amida pour être sauvé. Nichiren l'appelle "Moine du Cloître
du Saule" parce que l'on disait qu'il avait tenté de se suicider
en se pendant à la branche d'un saule devant le temple dans lequel
il vivait, en espérant monter au paradis de la Terre pure. Toutefois,
la branche ou la corde rompit et il tomba par terre. Il mourut une semaine
plus tard, agonisant de ses blessures. Ce qu'en dit Nichiren. Shang 商朝 [dynastie] -1750 à -1040/1027 également appelée dynastie Yin, du nom de leur capitale. Dynastie chinoise établie dans la région du fleuve Jaune. Les Shang furent renversés par les Zhou. Shang (montagne) voir Taishan Shang Tang, 商湯, Zi Lu, 子履, Cheng Tang, Tang le Victorieux (-1767 -1753). Fondateur de la dynastie Shang (Yin) (商). Il renversa le tyran Jie de la dynastie Xia et dirigea brillamment le royaume Shang. Lors d'une sécheresse qui dura plus de cinq ans il menaça de s'immoler lui-même si la pluie ne revenait pas. Finalement, la pluie revint. Shang
Zhou Wang, 商紂 , Di Xin,
帝辛, Zhou Wang, 紂王,
Zhou Xin, 紂辛 (-1154
à -1134 ou -1086 à ~-1045 ). Dernier empereur
de la dynastie Shang (ou Yin). Connu pour son immoralité,
il était sourd aux avis de ses sujets et écrasa les paysans
d'impôts très lourds. On dit qu'il était totalement sous
l'influence de sa concubine Daji.
Selon le Che Ki, il avait fait sculpter un personnage humain
et l'appelait dieu céleste, tout en forçant les gens à
le traiter de manière méprisante. De plus, on raconte qu'il
tirait des flèches dans une outre remplie de sang en prétendant
qu'il avait transpercé le dieu du soleil. Il fut vaincu par le
roi Wu de la dynastie Zhou (Zhou Wu Wang).Voir
la légende de Bi Gan. Ce qu'en dit Nichiren. Shankara, Śaṅkara, Sankara, Çaṇkara (première moitié du VIIIe siècle). Réformateur religieux, rénovateur de l'hindouisme, A partir d'une interprétation des Upanisad, de la Bhagavad-Gita et des Brahmasutra, il élabora la doctrine du non-dualisme absolu ou kevaladvaita, principale des cinq grandes écoles du Vedanta qui allait devenir la référence doctrinale majeure de la pensée religieuse hindoue. Shantideva, Śāntideva
(685-763). Érudit et poète indien qui a enseigné à
l'université bouddhiste de Nalanda.
Il est l'auteur de l'Entrée dans la Conduite des Bodhisattvas
(Bodhicaryavattra) un des écrits majeur
de l'école de la Voie du milieu (Madhyamika). Shan-wu-wei voir Shubhakarasimha Shanshi voir Sugata Shao-lin-si[monastère ou temple] (少林寺). Temple du bouddhisme Chan (Zen) situé sur le mont Song (Chine). Fondé au Ve siècle, le monastère est depuis longtemps célèbre pour son association avec les arts martiaux chinois, et particulièrement avec le Kung-fu. Sharihotsu voir Shariputra Shariko Shiki. Oeuvre de Kukai compilation de discours prononcés au cours de cérémonies en l'honneur des reliques du Bouddha. Ce qu'en dit Nichiren. Shariputra
Śāriputra, Sharihotsu,
舎利弗, Shelifu. Un des dix
principaux disciples (agra shravaka)
de Shakyamuni, considéré comme le plus sage. Il est né
à Nalanda-Grama (futur monastère de Nalanda)
au Magadha. Il fut d'abord disciple de Sanjaya
Belatthiputta, l'un des six maîtres
non bouddhistes. Son grand-père, Matara,
était un philosophe estimé et Shariputra
reçut une éducation très poussée qui l'incita
très jeune à chercher une solution dans la spiritualité.
Un jour, il rencontra Ashvajit, un disciple
de Shakyamuni, qui lui enseigna la loi de causalité. Il fut si
impressionné par les implications de cette doctrine et par la conduite
noble d'Ashvajit qu'il devint un disciple
de Shakyamuni. Avec son ami Maudgalyayana
qui avait suivi le même parcours, il devint un des principaux disciples
de Shakyamuni. Shariputra mourut avant le
Bouddha, de maladie, dans son village natal. Ayant compris l'intention
du Bouddha lorsqu'il entendit parler du "véritable
aspect de tous les phénomènes" (shoho
jisso) dans le chapitre II du Sutra
du Lotus, il constitue le premier des trois groupes de disciples
shravakas. Le chapitre
III prédit qu'il deviendra plus tard le bouddha Padmaprabha
(Keko, Fleur de Lumière, Eclat-Fleuri). Le Daichido Ron* rapporte la légende suivante. A l'époque des
Derniers jours du Dharma du bouddha Sentara,
Shariputra pratiquait la voie de bodhisattva
et la paramita du don. Un jour un brahmane
lui demanda son oeil et Shariputra le lui
donna. Mais le brahmane, prétendant que son oeil sentait mauvais,
le jeta par terre et le piétina. Devant cette attitude Shariputra s'est dit qu'il était trop difficile de mener de telles personnes à la
bouddhéité et a décidé de chercher seulement sa propre libération ; il
a arrêté la pratique de bodhisattva, retombant
dans les enseignements theravada
et l'enfer avici pendant d'innombrables kalpas. Ce qu'en dit Nichiren. Shashiketu, Sasiketu, Marque-de-Gloire, Myoso, Mingxiang, Famous Features. D'après le chapitre VI du Sutra du Lotus nom de Subhuti lorsqu'il deviendra bouddha. shastra voir sastra shatur aryasatya voir quatre nobles vérités sha ze shin ni (une fois départi de ce corps) voir le chapitre Octroi de la Prédiction Shelun [école], Cho-louen. Une des Treize écoles bouddhiques de Chine. Elle se base sur le Sho Daijo Ron qui expose la doctrine Rien-que-conscience. Paramartha (499-569) est considéré comme son fondateur. Cette école adhère à la doctrine des neuf consciences ; elle définit les sept premières consciences et la huitième, la conscience-alaya, comme le domaine de l'illusion et considère la neuvième, la conscience-amala (immaculée ou pure), comme le domaine de la pureté parfaite. Paramartha apporta en Chine les textes sanskrits du Sho Daijo Ron d'Asanga et le Sho Daijo Ron Shaku de Vasubandhu et les traduisit en chinois. Dès lors, la doctrine du Sho Daijo Ron fut propagée par ses disciples avec pour résultat la création de l'école Shelun (Shoron). Au début de la dynastie des Tang, Xuanzang fit une nouvelle traduction du Sho Daijo Ron, et son disciple Cien fonda l'école Faxiang (Hosso) qui enseigna également la doctrine Rien-que-conscience. Cela eut pour conséquence le déclin graduel de l'école Shelun. Shennong, Chen-nong, 神農
(~ - 2737). Deuxième empereur mythique
de Chine qui serait né au 28e siècle avant notre ère.
Il aurait inventé la roue et la charrue et jeté les bases
des structures agraires de Chine. Spécialiste des plantes médicinales,
il serait également l'inventeur du thé. Avec Huangdi,
un autre souverains idéal de la Chine ancienne, il était
respecté comme une divinité de la médecine. Voir
les Trois Augustes et Cinq Empereurs. Ce qu'en dit Nichiren. Shentai,
神泰, Chen-t'ai,
Jintai. Moine de la Chine
des Tang. En tant que disciple de Xuanzang,
il participa à la traduction des écrits bouddhiques. En
657, il devint le supérieur du temple Ximing-si.
Il écrivit le Sho Daijo Ron Sho
(Notes sur le Sho Daijo Ron) et le Kusha Ron Sho (Notes
sur le Kusha Ron*). Ce dernier ouvrage est considéré
comme l'un des trois principaux commentaires sur le Kusha Ron*, les deux autres ayant été écrits par
Puguang et Fabao. Shenxiu,
神秀, Shen-hsiu, Chen-sieou, Jinshu (606-706). Fondateur de l'école du Nord du bouddhisme Chan (Zen) en Chine. Dans sa jeunesse, il étudia
la philosophie de Lao-zi et de Zhuang-zi
ainsi que le bouddhisme. En 625, à l'âge de vingt ans, il
devint moine à Loyang. En 655, il
rencontra Hong-ren, le cinquième patriarche
du Chan et pratiqua le zazen
(méditation assise) sous sa direction. Ensuite, il quitta le maître
et continua seul sa pratique pendant quinze ans. En 700, l'impératrice
Wu lui ordonna de propager le bouddhisme
Chan à Changan
et Loyang dans le nord. Sa lignée
en vint donc à être appelée l'école Chan
du Nord. Shenxiu enseigna la doctrine de
l'atteinte graduelle de l'Éveil. Shiba Tatsuto, 司馬達等,Si-ma Da-deng. Chinois qui arriva au Japon
en 522 avec une statue de Shakyamuni. Celle-ci fut enchâssée
dans une cabane de chaume dans le district de Takaichi,
dans la province de Yamato. C'est la première
introduction du bouddhisme au Japon qui ait été enregistrée.
Shiba Tatsuto resta au Japon et travailla
avec Soga no Umako à encourager
la nouvelle religion. Sa fille Shima devint
la première nonne au Japon et son fils Tasuna
devint moine également. Le fils de Tasuna
fut le célèbre sculpteur de statues bouddhiques, Kuratsukuri
no Tori ou Tori Busshi. Shibi [roi], Śibi, Shibi-o. Un
des noms sous lesquels est décrit Shakyamuni dans ses "existences
antérieures". Un jour le dieu Vishvakarman(Bishukatsuma)
se changea en colombe et le dieu Indra (Taishaku)
en faucon. La colombe, poursuivie par la faucon, se réfugia auprès
de Shibi. Le faucon dit à Shibi qu'il était injuste de le laisser mourir de faim en lui enlevant
sa proie. Alors Shibi promit au faucon de
lui donner sa propre chair d'un poids équivalent à celui
de la colombe. Toutefois quel que soit le morceau de chair qu'il mettait
sur la balance son poids n'était jamais égal à celui
de la colombe. Lorsque le roi mit toute sa chair sur le plateau Visvakarman et Indra reprirent leur forme de divinités bouddhiques
et Shibi retrouva l'intégralité
de son corps. Cette histoire est rapportée dans le Daichido Ron*. Ce qu'en dit Nichiren. Shibunritsu, 四分律,
Dharmaguptavinaya.
Code de conduite des moines de l'école indienne Dharmaguptaka.
En Chine, Daoxuan, le
fondateur de la branche Nan-chan de l'école
Lu
en fit un "Abrégé" (Principes
essentiels du Shibunritsu, Shibunritsu-gyoji-sho, 四分律行事鈔)
et c'est Ganjin qui, en 754, l'introduisit
au Japon, en en faisant la base de l'école Ritsu. Ce qu'en dit Nichiren. Shichimen
Daimyojin, 七面大明神, Shichimen tennyo. Divinité gardienne
du temple Kuon-ji sur le Mont
Minobu. Une légende raconte qu'une jeune femme, merveilleusement vêtue,
apparaissait pour écouter attentivement le Sutra du Lotus que
Nichiren récitait dans sa retraite montagneuse. Lorsque ce dernier lui demanda qui elle était, elle se prétendit nymphe céleste habitant un étang du Mont Shichimen, voisin du Mont Minobu, et affirma chercher la délivrance grâce au Sutra du Lotus. Ne la croyant pas, Nichiren mit en face
d'elle une coupe dans laquelle se refléta un dragon rouge. Nichiren lui
demanda alors de retourner dans son étang et de devenir le gardien titulaire
du Kuon-ji. Depuis, ce dragon veille sur
l'entrée sud-ouest du temple. shicho, shichô. Un mouvement du jeu de go. Il se produit
quand un pion particulier et tous les pions qui ont été
mis en place pour le protéger, sont bloqués par le mouvement
d'un adversaire. On dit alors les pions "morts". Le jeu de go fut l’un des jeux favoris des moines bouddhistes qui s’attachaient
à son aspect philosophique. Historiquement, le go
s’est répandu de Chine en Corée, puis au Japon vers
les Ve et VIe siècles. Mais c’est au Japon qu’il acquit
ses plus grandes lettres de noblesse. Le go devint peu à peu une
voie – le kido, de la même manière
que la voie du sabre, du tir à l’arc, ou de la cérémonie
du thé. Selon la tradition, Nichiren aurait joué les blancs
contre un de ses disciples, dans la première partie de go
enregistrée sur papier au Japon. Cette partie, jouée en
1253, se serait terminée par un jigo
(match nul). Ce qu'en dit Nichiren. shidaitenno voir Quatre Grands Rois du Ciel shigaku voir Éveil initial Shigeyoshi,
Tagushi Shigeyoshi, 重能 田口, (XIIe siècle, dates inconnues).
Chef d'une puissante famille de samouraïs à Awa,
une province au sud du Japon. Lors de la guerre de Gempei, bien qu'ostensiblement partisan du clan
Taira, il informait le clan adverse, celui des
Minamoto, des mouvements internes de
l'armée des Taira, et notamment de
ses points faibles. Cela contribua à la chute des Taira. Ce qu'en dit Nichiren. shi guzeigan voir quatre vœux du serment de propagation. Shi Huangdi voir Qin Shi Huangdi Shiiji Shiro, 椎地四郎. Disciple de Nichiren dans la province de Suruga. On ne sait pas grand-chose à son sujet à part qu'il était en contact avec Shijo Kingo et Toki Jonin. Il est destinaitaire du gosho Un vaisseau pour traverser l'océan des souffrances. Shijo Kingo, 四条金吾, Shijô Nakatsukasa Saburô Saemon-no-jô Yorimoto (1230-1300). Disciple laïc de Nichiren, l'un des plus proches
et avec qui il a échangé une nombreuse correspondance dont
il reste encore environ une quarantaine de lettres. Son nom complet Shijo
Nakatsukasa Saburo Saemon no Jo Yorimoto comporte des titres honorifiques
de provenance chinoise. Ainsi Saemon no Jo signifie "officier garde de gauche des portes" ; Kingo signifie personnalité en or. Shijo Kingo est un guerrier (bushi).
Son père avant lui a servi la famille Ema qui ressortit au clan des Hojo. Il est entraîné
aux arts martiaux mais il pratique également la médecine,
les deux disciplines étant complémentaires. A vingt-six
ans, il rencontre Nichiren qui à cette époque vit à Kamakura, non loin de chez lui, et se convertit.
En 1271, lors de la persécution de Tatsunokuchi,
il accompagne Nichiren et se dit prêt à se suicider si son
maître est exécuté. Il est en butte à des pressions
diverses du fait de son engagement religieux. Nichiren, dans ses courriers,
s'en inquiète et lui conseille la plus grande vigilance. Il rend
visite à Nichiren en exil à Sado et lui envoie à plusieurs reprises des messagers porteurs également
d'offrandes indispensables à la survie, dans le dénuement
total, que connaît alors son maître. Nichiren porte une grande
affection à ce disciple et choisit même les noms de ses filles, Tsukimaru Gozen (Pleine-Lune) et Kyoo
Gozen (Roi des sutras), son épouse, elle, se nomme Nichigen nyo (Prunelle du Soleil). Shijo Tenno, Shijô-tennô, 四条天 (1231-1242). Enfant-empereur du Japon. Il eut pour successeur Go-Saga. Shijuku-in,
四十九院.Temple de l'école Tendai à
Kambara, dans la province de Suruga ,
où Nikko, l'un des six
moines aînés, entra dans la vie religieuse et passa son
enfance. Après que Nichiren se fut établi au Mont Minobu,
Nikko visita souvent le temple au cours de ses activités de propagation
dans la région du Mont Fuji. L'administrateur
du Shijuku-in, Gon'yo,
présenta une pétition au gouvernement pour obtenir son expulsion
après que Nikko eut réussi
à convertir plusieurs moines de ce temple. shikan voir samatha Shikan ou Shi voir Arrêt ou Grand arrêt et examen, Shikan-bugyo-den-guketsu voir Maka Shikan Bugyoden Guketsu Shikhin, Maha Shikhin, Halo-de-Flamme, Daishin, Dashen, Great Brahma Shikhin. Grand dieu brahmique, Brahma en tant que purificateur des désirs. Il apparaît dans le chapitre I du Sutra du Lotus. Shiki,
abrégé de Sange Gakusho
Shiki, 山家学生式, Règles pour les étudiants de l'école de
la Montagne. Ouvrage
de Saicho en trois parties énumérant
les règles que devaient observer les étudiants envoyés
chaque année par la cour pour étudier les enseignements
du Tendai sur le Mont Hiei, et établissant les préceptes mahayana auxquels ils devraient être initiés lorsqu'ils recevraient
l'ordination. Cet ouvrage fut présenté à l'empereur Saga en 818 et 819. La première partie énumère
les règles pour les deux étudiants nommés annuellement
par la cour pour étudier le bouddhisme du Tendai.
Ces règles, consistant en six articles, stipulent que tous les
étudiants nommés annuellement seront initiés aux dix préceptes de bien avant de
devenir novices ; qu'après leur ordination, ils devront rester sur
le Mont Hiei pendant douze ans pour étudier
à la fois la méditation shikan (recueillement et vision intérieures) et les disciplines vairocana,
basées principalement sur le Sutra
Vairocana ; que après avoir achevé leurs douze années
de pratique, ils seront nommés à des postes de responsabilité
selon leurs capacités. La seconde partie, qui comprend huit articles,
donne des explications plus concrètes et détaillées.
La troisième partie, qui comprend quatre articles, divise les préceptes
en Theravada et Mahayana, et les méthodes d'ordination en façon theravada et façon mahayana. Elle requiert,
de plus, des étudiants de l'école Tendai qu'ils reçoivent les préceptes des bodhisattva du Mahayana et que la cérémonie conduite à cette occasion se
déroule selon des règles du Mahayana.
Dans le Gakusho Shiki, Saicho exprime
le désir que cette cérémonie de transmission des
préceptes du Mahayana ait lieu sur
le Mont Hiei, indépendamment des six
écoles de Nara qui, à cette époque, possédaient
seules le privilège de conduire des cérémonies d'ordination,
ce qu'elles faisaient selon les règles du Theravada.
Ce vœu provoqua la forte opposition des moines de Nara. Saicho réfuta leurs arguments dans
son Kenkai Ron écrit en 819. shikikai voir monde de la forme shiki shin voir forme et pensée shikishin-funi voir non dualité corps/esprit shikken 執権. Titre donné aux régents des
shoguns de Kamakura. Le premier shikken était Hojo Tokimasa. Par la suite, le titre fut réservé aux membres
de la famille Hojo . Les shikken détenaient la réalité du pouvoir en tant que chefs
du man dokoro*
et du samurai dokoro*. En savoir plus shikshamana, shikishamana, shogakunyo, gakuhonyo, 式叉摩那, 正学女・学法女. Femme novice bouddhiste. Les novices de moins de 20 ans sont appelées shramaneri. Durant leur 18e et 19e année elles reçoivent une formation très rigoureuse afin de déterminer leur aptitude à vivre en tant que bhiksuni. Shikshananda
, Jisshananda,
実叉難陀 (652-710). Moine du Khotan, en Asie centrale. Il était versé
dans les enseignements theravada
et mahayana ainsi que dans les philosophies
non bouddhiques. A la demande de l'impératrice
Wu de la dynastie des Tang,
il apporta le texte sanskrit du Kegon kyo
(Sutra
de la guirlande de fleurs) à Loyang et entreprit sa traduction. Bodhiruchi, Yijing et d'autres se joignirent au projet, et la traduction chinoise en quatre-vingt
fascicules fut finalement achevée. Shikshananda
traduisit alors le Lankavatara (Daijo Nyu Ryoga) et divers autres sutras, au total dix-neuf. Il fit aussi
une seconde traduction chinoise du Daijo Kishin Ron, la première ayant été faite
par Paramartha. En 704, il retourna au Khotan
pour prendre soin de sa mère qui était âgée
et infirme. Il revint plus tard en Chine et reprit ses traductions. Il
mourut à l'âge de cinquante-neuf ans. shiku voir quatre souffrances Shikuang, 子野. Musicien chinois semi-légendaire l'ouïe si fine qu'il put juger de la qualité d'une nouvelle cloche alors que les autres musiciens n'en furent pas capables. Shikyogi, 四教義, Sens des quatre enseignements. Ouvrage de Zhiyi qui interprète les titres des quatre enseignements de la doctrine (l'enseignement tripitaka, l'enseignement intermédiaire, l'enseignement spécifique et l'enseignement parfait) et clarifie les doctrines exposées dans chacun d'eux. Le Hokke Mongu Ki de Zhanlan identifie le Shikyogi à six fascicules de Zhiyi du Yuima Gengi (Sens profond du Sutra Vimalakirti), ouvrage de Zhiyi, en dix fascicules, qui fut perdu et que ce dernier abrégea et corrigea plus tard sous le titre Yuimakyo Gensho (Notes sur le sens profond du Sutra Vimalakirti), en six fascicules, qui existe encore. shila, śīla,sila, kai, 戒. Règles de discipline, préceptes. L'un des trois éléments de base qui servent à prévenir le pratiquant de l'erreur. Les deux autres étant la prajna (sagesse) et le dhyana (méditation). Voir sila dans le Tiantai. Ce qu'en dit Nichiren. Shilabhadra,
Śīlabhadra, Kaigen, 戒賢. Lettré
hindou du VIe siècle. Il naquit dans la famille royale du royaume de Samatata,
en Inde de l'Est. Disciple de Dharmapala,
il est considéré comme l'un des dix grands érudits
de l'école Vijnaptimatrata. Quand Xuanzang visita le monastère de Nalanda,
Shilabhadra, alors supérieur du monastère,
lui transmit les enseignements de l'école Vijnaptimatrata d'où provient l'école Fa-xiang
(Hosso). Ce qu'en dit Nichiren. Shiladitya , Śīlāditya, Harsha, Harsavardhana,Kainichi-o, 戒日王. Roi de l'Inde centrale qui conquit plusieurs royaumes et régna de 606 à 647 sur toute l'Inde à l'exception du Sud. D'abord adepte de Shiva, il se convertit plus tard au bouddhisme, construisit de nombreux temples et stupas, et gouverna dans l'esprit de bienveillance bouddhique. Ses bonnes actions sont décrites dans le Harsha-charita (Vie de Harsha). Il était également poète et composa une pièce intitulée Nagananda (Joie du Roi-Dragon). On dit qu'il fit preuve d'égards particuliers envers Shilabhadra et Xuanzang. Ce qu'en dit Nichiren. shamatha vipashyana voir arrêt et examen Shimotsuke-bo voir Nisshu Shimosa [province], 下総国, Shimosa no kuni. Ancienne province du Japon qui occupait la région de ce qui est aujourd'hui le Nord de la préfecture de Chiba. Shinbutsu shugo, 神仏習合. Syncrétisme shinto-bouddhique issu pendant la période Heian de la théorie du honji suijaku
pour expliquer et propager des mouvements tels que le Shingon-Shinto et le Tendai-Shinto. Shinga, 真雅 (801-879). Disciple et frère cadet de Kukai. Il exerça les fonctions de supérieur aux temples Todai-ji et To-ji et fut nommé administrateur des moines en 864. Après la mort de Kukai, il devint un dirigeant influent de l'école Shingon et célébra souvent des rituels ésotériques pour la protection du pays. Ce qu'en dit Nichiren. Shinge hon voir IVème chapitre du Sutra du Lotus Shingon, Shingon shu,
真言, 眞言宗, École des Paroles Véritables,
Zhenyan zhong, True Word school. École bouddhique chinoise
également connue sous le nom d'école des Mystères (Mi
zhong). Elle fut fondée par Kukai
qui rapporta les enseignements ésotériques de Chine, pour créer une école indépendante. Celle-ci
fonde sa doctrine sur les sutras Vairocana
et Kongocho*. Le nom shingon
(vraies paroles) vient du sanskrit mantra (mot
secret, syllabe mystique). Pour l'école Shingon,
le terme "shingon" désigne
les mots qu'aurait prononcés le bouddha Dainichi-Vairocana.
La récitation de ces mots secrets est l'une des pratiques de base
que cette école utilise pour atteindre l'état de bouddha.
L'école Shingon soutient que les enseignements
ésotériques furent transmis du bouddha Mahavairochana à
Vajrasattva, puis à Nagarjuna,
Nagabodhi, Vajrabodhi, Amoghavajra, Huiguo
et Kukai. Shubhakarasimha (Shan-wu-wei), Vajrabodhi et Amoghavajra se rendirent d'Inde en Chine, emportant avec eux les enseignements ésotériques.
En 804, Kukai se rendit à Changan en Chine où il étudia ces enseignements sous la direction
de Huiguo. Pendant son séjour, on lui confia les enseignements des mandalas du Monde du Diamant* et du Monde de la Matrice*.
En 806, il revint au Japon et, en 809 il proclama la suprématie
des enseignements ésotériques. En 816, il reçut un
terrain sur le Mont Koya et y fonda un monastère.
En 823, il reçut un autre temple, le To-ji,
à Kyoto, qui devint le centre de l'école.
Après sa mort, l'école se scinda en deux branches, Ono
et Hirosawa, qui eurent plus tard de nombreuses
ramifications. A l'époque de Kamakura (1185-1333), des différences dans l'interprétation doctrinale
eurent pour résultat la formation de l'école Shingi
(nouvelle doctrine) au Mont Negoro (fondée par Kakuban en 1130),
et les enseignements traditionnels du Mont Koya et du To-ji furent appelés l'école Kogi (ancienne doctrine). Actuellement, le
Shingon se divise en 47 branches. Shingon-Ritsu voir Ritsu Shingon Shinto,
真言神道, Ryobu Shinto, 両部神道. Réarrangement
du shintoïsme d'origine en fonction des
doctrines du Shingon. Le Shingon explique l'unité du monde métaphysique et phénoménal
par le double principe du Vajradhatu (Kongokai,
Monde du diamant) et du Garbhadhatu, Taizokai,
Monde de la matrice). Il s'ensuit que le "relatif" équivaut
à "l'absolu" et que les phénomènes équivalent
au noumen,
*
la réalité ultime.
Les déités shinto sont ainsi
des équivalents des bouddhas. Par exemple, Amaterasu Omikami est considérée comme Vairocana. shingyo voir actes mentaux shinjin voir dix étapes de la foi et foi-shin Shinjo voir Simsang shinmitsu voir mystère du corps Shinran, 親鸞 (1173-1262). Fondateur de l'école Jodo Shin ou école de la Véritable Terre pure. Son père
était Hino Arinori, un noble appauvri
de la cour. Orphelin jeune, il entra dans la vie religieuse à l'âge
de neuf ans. Il étudia le bouddhisme de Zhiyi sur le Mont Hiei et les enseignements d'autres écoles à Nara. Insatisfait cependant, il alla à Kyoto, en 1201, à
l'âge de vingt-neuf ans et s'enferma dans un temple appelé
Rokkaku-do (Salle hexagonale) pendant cent
jours pour prier. Le matin du quatre-vingt-quinzième jour, le prince Shotoku lui serait apparu en rêve et
lui aurait conseillé d'aller voir Honen.
Il rendit donc visite à Honen à
Yoshimizu, à Kyoto,
et devint son disciple. Shinran était
fervent dans la pratique du nembutsu et
il devint rapidement l'un des disciples favoris de Honen.
Quand les enseignements de la Terre pure furent interdits en 1207, Honen et Shinran furent tous deux privés
de leur statut de moines. Le premier fut exilé à Tosa et le second à Echigo. Shinran épousa la fille de la famille Miyoshi, un clan puissant de la province
d'Echigo ; il fut gracié en 1211 et se rendit dans la province de Hitachi
pour y propager la doctrine de la Terre pure. Vers l'âge
de soixante ans, il revint à Kyoto où il passa son temps à écrire. Son ouvrage principal
est le Kyo Gyo Shin Sho, 教行信証 (Étude, pratique, foi, preuve).
Son enseignement était peu connu de son vivant et Nichiren ne le
mentionne nulle part. Shinsen-en,
神泉. Jardin
de plaisance dans l'enceinte du palais impérial de Kyoto.
Après les prières de Kukai pour
la pluie, une tradition naquit selon laquelle l'étang de ce jardin
était habité par une divinité-dragon femelle (on
pensait que la pluie était causée par des dragons) et le
jardin fut utilisé par la suite pour y conduire des prières
pour la pluie. Ce qu'en dit Nichiren. shintoïsme, shinto, 神 道, littéralement la voie du divin.
Religion originelle du Japon, de type chamanique, qui a évolué
sous l'influence du bouddhisme et du confucianisme. Le shinto vénère les dieux kamis, forces naturelles
divinisées. Il est la base d'un grand nombre de structures familiales
et sociales et se caractérise par le culte des ancêtres et
des héros ainsi que par la vénération pour l'Empereur.
Le grand temple d'Ise est dédié
à Amaterasu Omikami (Tensho),
la Déesse du Soleil, fondatrice de la Maison Impériale. Shinzei voir Kakinomoto no Ki Shirakawa voir Go-Shirakawa Shishinden, 紫宸殿紫. Salle du Trône, réservée aux fonctions officielles dans le Palais de la famille impériale
à Kyoto pendant plus de mille ans, depuis
l'empereur Kammu qui fit de Kyoto
sa capitale jusqu'en 1868. Ce qu'en dit Nichiren. Shishionno, Shishionnobutsu, 師子音王仏, Roi-Rugissement-du-Lion, Simhanada-raja. Bouddha d'un kalpa antérieur. Les arbres de son monde chantaient le Dharma pour guider les hommes vers l'Éveil. Mais après la mort du bouddha, ces chants cessèrent et aux Derniers jours du Dharma de la doctrine de ce bouddha, seul un moine, Kikon-biku (Prasannendriya), continuait à enseigner le véritable aspect de tous les phénomènes (shoho jisso). Grâce à cette persévérance, il parvint à la bouddhéité. Ce qu'en dit Nichiren. shi sho voir quatre sages ou saints shishu-zanmai, 四種三昧, quatre formes
de concentration. Méditations spécifiques à deux temples
du Mont Hiei, le Hokkesoji-in et le Amida-do qui conservent et vénèrent le Sutra du Lotus (100
copies) et le Sutra Amida
(1.000.000 copies). shitai voir quatre nobles vérités Shitavana, Śītavana, Sitavana, Shidarin, Kanrin,
尸陀林, 寒林. Forêt près de Rajagriha, capitale
du Magadha, connue pour ses crématoriums.
C'est là qu'on pouvait abandonner les morts. Shitenno-ji,
四天王寺. Un des plus anciens temples bouddhiques
du Japon, près de l'actuelle Osaka.
Temple principal de la branche Wa de l'école Tendai Il fut fondé par le prince Shotoku en 587, en remerciement pour sa victoire,
en compagnie de Soga no Umako, sur Mononobe no Morya, le chef de la faction anti-bouddhique à la cour.
Selon la tradition, le prince Shotoku y enchâssa
les statues des Quatre Rois célestes (Shitenno)
car il les avait priés de lui donner la victoire. Plus tard, le Shitenno-ji devint une branche de l'Enryaku-ji,
le temple principal de l'école Tendai.
Il se sépara de cette école en 1949. Ce qu'en dit Nichiren. shitoku voir quatre vertus Shiva, Śiva. Dieu indien de la destruction dont le but est la création d'un
monde nouveau. Il est parfois représenté avec un troisième
œil, symbole de sagesse, au milieu du front et avec un cobra autour
du cou. De sa chevelure, dans laquelle se trouve un croissant de
lune, symbole du cycle du temps, s'écoule le Gange, fleuve sacré
de l'hindouisme. Shiva possède, d'après les textes, 108
noms (Shambhu, Shankara,
Pashupati). L'un des plus célèbres
est le Shiva Nataraja, danseur cosmique qui
rythme la destruction et la création du monde. Il est alors représenté
avec 4 bras. La main supérieure droite tient une clochette (damaru)
qui rythme la création ; la main gauche supérieure tient
la flamme de la destruction (samhara) ; la
main inférieure droite est tenue dans un geste de protection (abhaya
mudra) ; la main inférieure gauche pointe vers le pied gauche
tenu en l'air, il montre ainsi son pouvoir de grâce. Sous son pied
droit il écrase un nain-démon symbole de l'ignorance. Son
immense chevelure montre son pouvoir et il est entouré d'un cercle
de feu (prabhamandala). Shiva a pour monture le taureau blanc Nandi (le seigneur de la joie). shivaïsme, śaiva. Branche de l'hindouisme, basée sur les textes des Purana *, dont les fidèles considèrent Shiva comme divinité d'élection, effectuent des pratiques yogiques et ascétiques, ainsi que des rituels souvent influencés par le tantrisme. Il existe plusieurs courants qui diffèrent en fonction des époques et des régions où ils se sont développés, principalement dans l’Inde du Sud et de l’Est. L’un des plus importants est le shivaïsme du Cachemire. Shizuoka, [préfecture de] 静岡県, Shizuoka-ken. Anciennement les provinces Totomi, Suruga et Izu. Elle est bordée par l'Océan Pacifique au Sud et le Mont Fuji au Nord. Une grande
partie des activités de Nichiren et de ses disciples se déroulent dans
cette préfecture : Atsuhara, Butsugen-ji (province d'Izu), Iwamoto - temple Jisso-ji (province de Suruga), Kawana (province d'Izu), Misawa (province de Suruga), Nanjo (province d'Izu), Nishiyama (province de Suruga ), Okamiya (province de Suruga), Omosu (province de Suruga ), Taiseki-ji (province de Suruga), Ueno (province de Suruga), etc. La préfecture de Yamanashi (ancienne province
de Kai) avec la Mont Minobu se trouve juste à la limite Nord de Shizuoka. sho. Unité de mesure en usage jusqu'à une époque récente. Bien que probablement variable pendant la période médiévale, elle devint à peu près équivalente à 1,8 litre. Shobo,
聖宝 (832-909). Précurseur de l'école Ono du Shingon. A l'âge de seize ans, il entra dans la vie religieuse
sous la direction de Shinga, disciple de Kukai,
au temple Jogan-ji. Plus tard, il étudia
les doctrines Sanron, Kegon*
et Rien-que-conscience. Il étudia ensuite
les enseignements ésotériques sous la direction de Shinnen
et Gennin. Il fonda le temple Daigo-ji
et, en 902, fut nommé administrateur des moines
(sojo). Dans la lignée de Shobo,
apparut Ningai (951-1046) qui établit l'école
Ono. Shobogenzo,
Shôbôgenzô, 正法眼蔵, Trésor de la connaissance du
véritable Dharma. Ouvrage de Dogen,
le fondateur de l'école Zen Soto.
Écrit entre 1231 et 1253, il parle de la pratique continuelle de la méditation
assise (zazen), de la vie quotidienne de
ceux qui pratiquent, des règles et enseignements de l'école,
etc. Il est respecté comme le texte le plus important de l'école Soto. shodai, shodaigyo. Récitation de daimoku, Nam(u) Myoho Renge Kyo. Dans la Nichiren Shu, shodaigyo désigne une façon de réciter daimoku en commençant par un rythme lent que l'on accélère au maximum pour de nouveau revenir à un rythme lent. Sho Daijo Ron, 摂大乗論, Commentaire du Traité sur la systématique du Grand véhicule, Mahayana-samgraha. Anthologie des points essentiels du Mahayana. Ouvrage d'Asanga qui constitue l'enseignement de base de l'école Shelun (Shoron) en Chine. Il expose la doctrine Rien-que-conscience et mentionne dix points sur lesquels les enseignements du Mahayana sont supérieurs à ceux du Theravada. Il en existe trois traductions en chinois attribuées respectivement à Buddhashanta, Paramartha et Xuanzang. shoen, 荘園. Domaine donné par l'empereur à un grand noble ou une institution religieuse et exempt d'impôts. Lorsque le noble résidait à Kyoto, le shoen était administré par un jito, le propriétaire absent était alors appelé shoji. Shofu-bo.
Un ou plusieurs individus mentionnés dans les écrits de
Nichiren. "Shofu" est un titre
désignant le vice-directeur d'un ministère gouvernemental
et l'on suppose qu'il y eut plusieurs personnes appelées
Shofu-bo. L'une d'entre elles fut, à l'origine un disciple
de Nichiren qui abandonna par la suite sa foi. Bien qu'on manque de détails,
on pense qu'à l'époque de l'exil d'Izu,
en 1261, il commença à douter de Nichiren pour finalement
se retourner contre lui. Quand Hei no Saemon
et ses hommes allèrent arrêter Nichiren, le 12 septembre
1971, à Matsubagayatsu, une personne
nommée également Shofu-bo l'accompagnait
en tant que serviteur et frappa Nichiren au visage avec le rouleau du
cinquième volume du Sutra du Lotus. Mais on ne peut affirmer
de manière certaine que ces deux personnes n'en font qu'une. Ce qu'en dit Nichiren. Shofuku-ji, Ankokuzan Shofuku-ji, 安国山聖福寺. Temple construit en 1195 par Eisai, peu après
son retour de Chine, afin de propager la doctrine du Zen Rinzai .
Il est considéré
comme le premier temple zen du Japon. Il fut détruit plusieurs
fois par l'incendie et reconstruit. Shogisho. Bodhisattva à qui Shakyamuni adressa son enseignement, dans le Sutra Jimmitsu. Ce qu'en dit Nichiren. shogun.
Au XIIIe siècle, abréviation de Sei i Taishogun, littéralement
"généralissime" (taishogun),
chargé de soumettre les barbares. Titre donné par l'empereur
à Minamoto no Yoritomo,
le chef du clan Minamoto après la défaite du clan rival, Taira,
en 1192. Disposant d'une délégation générale
du pouvoir militaire, Yoritomo assume bientôt
l'intégralité des pouvoirs politiques et administratifs
de l'Etat et substitue son autorité à celle de l'empereur ; il est à même de garantir les droits et possessions des guerriers
les plus importants qui deviennent ses vassaux et n’ont donc plus
de relation directe avec la cour impériale. Après la mort de Yoritomo,
les Hojo, famille
dont sa femme était issue, se font les tuteurs de ses fils dont
ils se débarrassent et désignent eux-mêmes les shoguns.
Ils deviennent les régents (shikken)
du bakufu. (Ce
qu'en dit Nichiren) shogunat voir bakufu Shogyo-den. Dans le complexe d'un temple, bâtiment où sont conservés les "trésors" : documents, oeuvres d'art, etc... Le shogyu-den le plus connu est celui du Nakayama Hokekyoji où est conservé le Rissho Ankoku Ron ainsi que de nombreux goshos. shoho voir Dharma correct shoho jisso voir aspect réel, Sho-hokke-kyo, 正法華経. Traduction chinoise de Dharmaraksha du Sutra du Lotus. La plus ancienne des trois versions chinoises existantes. Il fut traduit en 286 et comprend vingt-sept chapitres. Le chapitre Devadatta de la version de Kumarajiva n'est pas un chapitre indépendant dans la traduction de Dharmaraksha mais est inclus au chapitre précédent. Ce qu'en dit Nichiren. Shohondo, 正本堂. Temple construit au Taiseki-ji en 1972 par la Soka Gakkai pour abriter le Dai-Gohonzon mais
détruit en 1991 par la Nichiren Shoshu à la suite d'un conflit avec Daisaku Ikeda. Pour le remplacer, un nouveau temple, le Hoando, fut construit
en 2002. Shoi-biku voir Agramati Shoichi,
聖一 , Enni, Bennen, 円爾 (1202-1280).
Moine de l'école Zen Rinzai. En 1235, il
se rendit dans la Chine des Song, où
il étudia le Chan pendant six ans. De retour
au Japon, il enseigna les doctrines Zen à
la cour et obtint la protection de la noblesse, puis devint le premier
Grand- patriarche du temple Tofuku-ji, temple construit à Kyoto par Fujiwara
no Michiie. Sa lignée est appelée la branche Tofuku-ji du Rinzai. La cour impériale lui donna
le nom posthume de Shoichi Kokushi (Maître
de la nation Shoichi). Ce qu'en dit Nichiren. Shojari, 尚闍梨. Figure de Shakyamuni dans une vie antérieure, alors qu'il était un ermite pratiquant la paramita de méditation. Alors que Shojari pratiquait la méditation, un oiseau vint construire son nid dans ses cheveux et pondit plusieurs oeufs. Un jour, Shojari obtint une grande révélation, mais, conscient d'avoir des oeufs sur la tête, il ne bougea pas, jusqu'à l'éclosion et l'envol des oisillons. Histoire relatée dans le Daichido Ron*. shoji voir vies et morts, shoji voir disposition première shojin voir progression shoji soku nehan voir vies et morts mènent au nirvana shojo voir Petit Véhicule, shoju voir propagation accommodante Shokaku-bo voir Kakuban Shoko voir Bensho Shoku, 証空, Zenne-bo (1177-1247).
Fondateur de la branche Seizan de l'école
Jodo. Il fut fait moine à l'âge
de quatorze ans. Sous la direction de Honen,
il étudia en profondeur les enseignements de la Terre pure et aida
son maître à préparer le Senchaku Shu. Après
la mort de Honen, il se consacra à
la propagation de la croyance en Amida parmi
les nobles. Il ne s'opposa pas à des pratiques autres que celle
du Nembutsu, pensant que l'observance des
préceptes et les autres bonnes actions aidaient également
à renaître dans la Terre pure. Il écrivit le Kammuryojukyo
Sho Shiki (Commentaire personnel sur le Kammuryojukyo Sho). Shomangyo, Shomangyo-gisho, 勝鬘経. Commentaires bouddhiques écrits en Chinois classique et attribués au prince Shotoku (574-622). shometsu
mettchi jakumetsu i raku, sheng mie mie yi jimie wei le. Deuxième
partie de la célèbre stance du treizième volume du
Sutra du nirvana qui est dite par Indra
déguisé en démon à Sessen Doji et qui permit à ce dernier d'appréhender le Dharma bouddhique : shomon voir auditeurs Shomu Tenno,
Shômu Tennô, 聖武天皇 (701 <724 à 749> 756). Quarante-cinquième
empereur du Japon qui contribua grandement
à la prospérité du bouddhisme. Il était le
premier fils de l'empereur Mommu, le quarante-deuxième
empereur. Il croyait profondément dans le pouvoir protecteur du
bouddhisme à l'égard de la nation et il établit un
temple et un couvent pour les nonnes dans chaque province. De plus, il
fit construire le temple Todai-ji à
Nara pour en faire le centre de tous les
temples provinciaux et y fit ériger la grande statue du bouddha
Vairocana. Ce qu'en dit Nichiren. shomyo, shômyô, 声明, shengmíng, littéralement ''voix claire'', ''proclamation''. Style de chants et récitations cérémonielles bouddhiques, à l'unisson ou en canon. À l'origine, le terme shomyo renvoie à l'une des disciplines que devaient maitriser les brahmanes, regroupant prononciation, rimes, acception des mots et grammaire sanskrite. Il a été introduit au Japon vers le Ve siècle et se caractérise par l'usage de textes en trois langues (sanskrit, chinois, japonais). À partir du Xe siècle, le shomyo évolue différemment selon les écoles. Pendant deux siècles, les temples s'opposent dans des querelles pour le pouvoir, tandis que les écoles de shomyo se multiplient. Cette dégradation fait naître de nouveaux élans visant à purifier la doctrine et simplifier le rituel : l'école Jodo créée par Honen, l'école Rinzai d'Eisai, l'école Soto fondée par Dogen, et l'école Hokke de Nichiren. Le shomyo connaît une période de stagnation au XIVe siècle, avec l'arrivée d'un pouvoir militaire, avant d'entrer dans une phase de conservation. À la restauration Meiji, on commence à composer des hymnes et des chants didactiques sous l'influence occidentale. shonin voir sage Shonin, Seija 聖人, 聖者, Sage. Titre donné aux Grands Patriarches des Écoles bouddhistes. A l'époque de Nichiren, titre honorifique donné aux moines ou aux laïcs se consacrant à la vie religieuse. Shoni Sukeyoshi, 少弐資能 (1198-1281). Gouverneur des provinces d'Iki,
de Tsushima, Chikuzen,
Buzen et Hizen.
Il occupait également le poste de magistrat et avait donc la responsabilité
de superviser notamment les affaires judiciaires, les temples et les sanctuaires,
les projets de construction civile, etc., dans la région de Kyushu.
Après l'attaque mongole de 1274, il devint nyudo,
et prit le nom de Kakue. Ce qu'en dit Nichiren. shoretsu. Contraction entre deux termes signifiant inférieur / supérieur. Courant dans la succession nichirénienne qui privilégie les 14 derniers chapitres du Sutra du Lotus (enseignement essentiel, honmon) par rapport aux 14 premiers (enseignements théoriques, shakumon). C'est le cas de la plupart des temples de la lignée de Nikko (Nichiren Shoshu et Soka Gakkai). Cette distinction fut à la base de la prolifération des différents branches au XVe siècle. Les opposants à cette distinction prônaient la doctrine itchi (unité) qui accordait la même importance aux deux parties (Lignée Niko - Nichiren Shu). Voir l'article sur Nichiu. Shoron-shu, [École], 摂論宗, Shuo-lun-zong. L'une des Treize écoles principales du bouddhisme en Chine. Elle s'appuie sur le Sho Daijo Ron d'Asanga, qui expose le principe du Rien-que-conscience. Le Sho Daijo Ron fut traduit en chinois par Paramartha, et propagé par ses disciples, ce qui eut pour résultat la création de cette école. Au début de la dynastie des Tang, toutefois, Xuan-zang fit une nouvelle traduction du Sho Daijo Ron, et son disciple Cien fonda l'école Hosso, qui expose également le principe du Rien-que-conscience. Ce qui entraîna le déclin graduel de l'école Shoron. Ce qu'en dit Nichiren. shoryo
Oiseau mythique minuscule. Nom donné également à
un ver. Shoshinkai voir Nichiren Shoshinkai shoten zenjin voir divinités bouddhiques Shotoku-taishi
[prince], 聖徳太子 (574-622) ou Jogu, nom sous lequel le désigne Nichiren. Deuxième fils
du 31ème empereur Yomei.
Il se rallie au clan Soga qui se caractérisait
par ses tendances favorables aux influences continentales et donc bouddhistes.
En 587, ce clan l’avait emporté sur d’autres qui, eux,
étaient davantage proches du shinto.
Le prince Shotoku est nommé régent
impérial par l’impératrice Suiko
en 593. Un an après, il édicte des décrets pour favoriser
l’implantation du bouddhisme au Japon. Très influencé
par la civilisation chinoise, il cherche à "moderniser"
le Japon en y introduisant cette culture. Il établit des relations
diplomatiques avec la Chine et accueille des artisans, des lettrés
et des moines. En 604, il promulgue une constitution en dix-sept articles
dont s’inspirera la réforme Taika
(645-650). Jusqu’à sa mort il promeut la construction de
nombreux temples dont le Horyu-ji
à Nara.
Il révérait le Sutra du Lotus et les sutras
Shrimala et Vimalakirti, et on lui attribue des commentaires
sur ces écrits. Le rôle du prince Shotoku
a été fondamental pour faire sortir le Japon de l’état
d’arriération qui était le sien, par assimilation
des influences coréennes et chinoises. Pour avoir une idée
du retard à combler, il faut savoir qu’avant d’adopter
les idéogrammes chinois, les Japonais ne disposaient d’aucun
système d’écriture.
Ce qu'en dit Nichiren. Showa Shintei Gosho. Recueil des écrits de Nichiren réédité par la Nichiren Shoshu en 1971, sous le 66e Grand-patriarche, Nittatsu Shonin. Il se distingue du Gosho Zenshu, publié en 1952 par la Soka Gakkai par l'ordre chronologique des écrits. Il garde les caractères du chinois classique employés par Nichiren. Voir les différentes éditions du Gosho Showa Teihon. Abréviation de Showa Teihon Nichiren Shonin Ibun. Recueil des écrits de Nichiren authentifiés dans la période Showa (1926-1989). Voir les différentes éditions du Gosho shozuiki, shozuiki-hon, 初随喜品, 初随喜. Première étape de réjouissance, stade initial de la pratique du Sutra du Lotus, dans lequel on se réjouit en entendant le Sutra. C'est la première des cinq étapes de la pratique du Sutra du Lotus pour les croyants après la mort de Shakyamuni, concept établi par Zhiyi (538-597) basé sur le chapitre Discernement des bienfaits (XVII) du Sutra : ''Après le parinirvana de l'Ainsi-Venu, si l'on entend ce Sutra sans le calomnier ni le critiquer et en concevant une pensée de joie conséquente, ce sera déjà, sache-le, un signe de la profondeur de la foi et de la compréhension''. shraddha, śraddhā, sraddha,shinjin. Confiance dans les enseignements du Bouddha. Foi, fidélité, considérée comme la faculté de l'esprit qui voit, expérimente, s'approprie et fait confiance aux choses de la spiritualité. Lire le chapitre Croire et comprendre. shramana, śramaṇa, samana, shamon, 沙門. "Celui qui fait tous ses efforts pour rechercher la Voie". En Inde ce terme désignait l'ascète qui avait renoncé au monde pour chercher la vérité. Plus tard, ce terme désigna principalement une personne qui a renoncé au monde pour pratiquer le bouddhisme. Nichiren utilise souvent ce terme en se l'appliquant à lui-même. shravakas voir auditeurs shramanera, śrāmaṇera, samanera,
shami, 沙彌, 沙弥. Novice
du Sangha qui a fait vœu d'observer les dix préceptes. Les novices
sont ainsi appelés jusqu'à ce qu'ils aient reçu tous
les préceptes et soient devenus moines (bhiksus,
biku) en titre. L'équivalent féminin
est shramaneri ou shramanerika (samaneri). Shravakayana voir Hinayana Shravasti, Śrāvastī, Sravasti, Savatthi. Capitale du royaume de Kosala
en Inde ancienne. A l'époque de Shakyamuni, le roi Prasenajit
y régnait et la ville était, avec Rajagriha
au Magadha, l'une des cités les plus
prospères de l'Inde. Le Bouddha aurait fait de Shravasti
son quartier général pendant la saison des pluies
pendant vingt-cinq ans et il y convertit de nombreuses personnes, dont
le roi Prasenajit. Il résidait particulièrement au monastère de Jetavana. Le Daichido Ron* parle des "trois cent mille familles de Shravasti"
qui eurent la possibilité de rencontrer Shakyamuni. A cette époque,
la ville comptait neuf cent mille familles (ce chiffre n'est pas nécessairement
un recensement exact de la population). Un tiers d'entre elles virent
réellement le Bouddha, un autre tiers entendit seulement parler
de lui et le reste ne sut rien de son existence. Puisque tel fut le cas
dans la ville même où le Bouddha résidait, il serait
d'autant plus difficile pour ceux qui habitaient loin ou qui naquirent
après sa mort d'entendre ses enseignements. L'expression les "trois
cent mille familles" fut utilisée comme une métaphore
indiquant la difficulté qu'il y a à rencontrer le bouddhisme. Ce qu'en dit Nichiren. Shrigarbha , Śrīgarbha, Srigarbha, Punyagarbha, Réceptacle-de-Mérites, Tokuzo, Dezang, Treasury bodhisattva, Treasury of Virtue. Bodhisattva qui apparaît au chapitre I du Sutra du Lotus. Shrimala , Śrīmāla, Srimala, Shoman-bunin, 勝鬘夫人. Fille de Prasenajit, roi du Kosala
au temps de Shakyamuni et femme du roi Mitrayashas
(Yashomitra ou Ayodhya).
Elle était extrêmement sage et avait une croyance bouddhique
profonde. Son mari et elle convertirent de nombreuses personnes. On rapporte
que Shrimala aurait exposé le Sutra
Shrimala, aidée par la force du Bouddha. Shrutasoma voir Shudama Shu, 宗 en japonais signifie École. Voir les différentes écoles de Nichiren Shubhakarasimha, Śubhakarasiṃha, Subhakara-simha, Zenmui, 善無畏, Shan-Wuwei
, Chan-wou-wei (637-735). Moine indien qui introduisit en
Chine les enseignements ésotériques à l'origine de
l'école Chan (Zen).
Fils d’un roi de l’est de l’Inde, il succéda
à son père sur le trône, mais, victime de la haine de son
frère aîné, il abdiqua et entra dans les ordres. Il
étudia les trois mystères du yoga au temple Narandaisamgharama et, en 716, se rendit en Chine où il fut accueilli comme le maître
national par l’empereur Xuanzong. Il
transmit les enseignements secrets et se voua à la traduction des sutras constituant la base du Shingon dont le Sutra
Vairocana. Il enseigna le principe de "wu-wei"
qui marque la distinction entre l'Éveil "soudain" et l'Éveil "graduel" (sagesse contre la tension de la pratique). Une mention
du séjour de Shubhakarasimha au Japon
est faite dans plusieurs écrits de moines japonais bien qu'aucune
preuve irréfutable ne puisse être fournie d'un voyage de Shubhakarasimha dans un pays aussi lointain
que le Japon. On pense que c'était un fait généralement
admis à l'époque de Nichiren. Ce qu'en dit Nichiren. Shubhavyuha voir Myoshogon Shubin, 守敏. Moine de l'école Shingon au IXe siècle. En 823, l'empereur Saga lui donna le temple Sai-ji (temple de l'Ouest), tandis que le temple To-ji (temple de l'Est) était confié à Kukai. Au printemps de 824, à une époque de sécheresse, Shubin rivalisa avec Kukai en priant pour la pluie. Shubin réussit, dit-on, à faire tomber la pluie, mais Kukai aurait totalement échoué en raison d'une malédiction que lui aurait lancée Shubin. Ils furent par la suite tous deux en mauvais termes. Ce qu'en dit Nichiren. Shudama , Sudama, Shrutasoma, Shudasuma, Shudasuma-o, Fumyo-o, 須陀須摩王, 普明王, King Universal Radiance. Un des noms sous lesquels est décrit Shakyamuni dans ses existences antérieures. Le roi Fumyo et 99 rois (990 selon une autre source) furent capturés par le roi Hanzoku (Kalmasapada) et allaient être mis à mort. Profondément attristé, Fumyo dit au roi Hanzoku : "Peu avant ma capture, dans mon pays, j'avais promis de faire des offrandes à un certain moine. Je n'essaie pas d'éviter la mort, mais je ne peux supporter l'idée de rompre cette promesse." Le roi Fumyo obtint la grâce de sept jours de sursis et retourna dans son pays. Il fit les offrandes promises au moine et légua le trône à son fils. Puis, montrant ainsi par l'exemple à son peuple que tenir sa promesse est le précepte le plus important, il revint chez le roi Hanzoku. Ce dernier fut si impressionné par une telle honnêteté qu'il relâcha non seulement Fumyo mais également les 99 autres rois. De plus, il se convertit au bouddhisme. Ce qu'en dit Nichiren. Shudatsu voir Sudatta Shuddhipanthaka,
Shuddhi-Panthaka, Śuddhipanthaka, Chulapanthaka,
Chudapanthaka, Shurihandoku, Suri et Handoku, 周利槃特. Disciple de
Shakyamuni. Les récits à son sujet varient considérablement
d'une source à l'autre. Une version présente Shuddhipanthaka comme un enfant à l'esprit lent dont le frère aîné
était en revanche très brillant ; dans une autre version, Shuddhi-Panthaka est le nom combiné de deux frères d'une intelligence également
limitée. L'aîné, Panthaka,
avait l'esprit tellement engourdi que, pendant trois ans, il avait été
incapable de mémoriser ne serait-ce qu'un seul vers des enseignements
bouddhiques, en dépit des efforts de cinq cents arhats pour l'instruire. Par bienveillance à son égard, le Bouddha
lui donna personnellement à apprendre un verset qui, dans sa traduction
chinoise, s'écrit en quatorze caractères. "Rester mesuré
en paroles, garder le contrôle de son esprit, ne pas faire de mal
par l'action. En pratiquant ainsi, on parvient immanquablement à
la délivrance." Touché
par la bienveillance du Bouddha, Panthaka s'efforça sincèrement d'apprendre ce verset. Ces efforts
lui permirent d'en saisir la signification et de parvenir au stade d'arhat. Ce qu'en dit Nichiren. Shuddhodana,
Śuddhodana, Suddhodana, Suddhōdana, Jobonno, 浄飯王. Roi
de Kapilavastu en Inde du Nord et père
de Shakyamuni. Certaines sources lui
attribuent quatre jeunes frères : Sukkodana (père de Mahanama et Anuruddha),
Shuklodana (Sakkodana),
Dhotodana et Amitodana (père d'Ananda ? ). Shuddhodana a épousé la reine Maya, mère de Siddharta,
le futur Bouddha, qui est morte peu de temps après la naissance
de l'enfant. Selon la coutume indienne Shuddhodana épousa alors Mahaprajapati, la jeune
sœur de Maya. Selon le Sutra Buppongyojitsu,
il était le frère aîné de Simhahanu.
Il s'opposa tout d'abord au désir de son fils de renoncer au monde,
mais quand Shakyamuni retourna à Kapilavastu après son Éveil, Shuddhodana se convertit
à l'enseignement du Bouddha. Ce qu'en dit Nichiren. Shuei,
宗叡 (809-884). Moine de l'école Shingon
qui voyagea dans la Chine des Tang pour étudier
les enseignements ésotériques. A l'âge de quatorze
ans, il entra au Mont Hiei où il étudia
la doctrine Tendai sous la direction de
Gishin, et les enseignements ésotériques sous celle de Enchin. Il poursuivit son étude
des enseignements ésotériques sous la direction de Jitsue,
et Shinsho lui conféra le statut d'ajari,
ou maître, au temple Zenrin-ji. En
879, la cour impériale le nomma principal du temple To-ji. Il fut également nommé administrateur
des moines (sojo) et fut soutenu par
l'empereur Seiwa. Ce qu'en dit Nichiren. Shuen, 修円 (771-835). Moine de l'école Hosso. Il avait la réputation d'être le moine le plus savant du temple Kofuku-ji. Le 19 janvier 802, il fut vaincu lors d'un débat avec Saicho. En 819, avec Gomyo, il soumit une requête au trône pour s'opposer au projet de Saicho de construire une estrade d'ordination mahayana au Mont Hiei. Ce qu'en dit Nichiren. Shugendo
修験道, Shugen. École d'ascètes qui vivent dans les montagnes et cherchent à obtenir des pouvoirs
surnaturels. Leur fondateur serait Enno Ozunu,
un ascète semi-légendaire du VIIe siècle. Le Shugendo s'est développé vers le milieu de la période Heian
(794-1185) combinant le culte autochtone de la montagne au bouddhisme
ésotérique et au taoïsme. shugo, 守護. Pendant la période de Kamakura, titre de "gouverneur militaire" d'un shoen ou d'une province, représentant le shogun. Ils étaient responsables du maintien de l'ordre public. Dans les cas graves, ils devaient en référer au bakufu. Shugo Kokkai Sho, 守護国界章, Traité sur la protection de la nation. Ouvrage de Saicho en neuf volumes réfutant les arguments de Tokuichi, moine Hosso, qui attaquait l'école Tendai du point de vue de la doctrine Rien-que-conscience. Il est considéré comme l'un des ouvrages majeurs de Saicho. shugo no zenjin voir divinités tutélaires Shugo voir Sutra Shugo shugyo voir ascèses shujo voir êtres shukke voir religieux, Shui [dynastie], 隋朝, Sui (581 à 618). Dynastie chinoise qui met fin à quatre siècles de division et impose par ses réformes et ses grands travaux une unité qui sera à partir d'elle vue comme naturelle. Elle se termine cependant par une rébellion générale à cause de la tyrannie des derniers empereurs. Elle fut remplacée par la dynastie des Tang. Shuklodana, Śuklodana, Sukkodana, Byakubonno, 白飯王. Jeune frère de Shuddhodana, le père de Shakyamuni. D'après le Sutra Daihannya il aurait été le second fils de Simhahanu et aurait lui-même deux fils, Bhadrika et Tirnabhasya. Mais selon d'autres sources ses deux fils seraient Ananda et Devadatta. Shukuoke, 宿王華, Roi-de-la-Constellation-de-Fleurs, Nakshatra-raja-samkusu-mitabhijna. Bodhisattva qui apparaît dans le chapitre XXIII Conduite originelle du bodhisattva Yakuo avec pour fonction d'interroger le Bouddha. Dans ce chapitre, Shakyamuni ordonne au bodhisattva Shukuoke de protéger le Sutra du Lotus grâce à ses pouvoirs occultes. Ce qu'en dit Nichiren. Shumi voir mont Sumeru Shunkan, 俊寛 (mort en 1179). Moine de l'école Tendai
et administrateur du temple Hossho-ji à
Tokyo. En 1177, il rencontra, dans une villa de Shishigatani,
divers proches du shogun retiré, Go-Shirakawa,
pour comploter une révolte contre Taira no Kiyomori, Premier ministre de l'État, qui tenait la capitale
sous contrôle militaire. Le complot fut découvert et les
conspirateurs arrêtés. Avec Fujiwara
no Naritsune et Taira no Yasuyori,
Shunkan fut exilé sur l'île
de Iogashima, à environ cinquante
kilomètres au sud de Kyushu. L'année
suivante, le pardon fut accordé à Naritsune
et Yasuyori, mais Shunkan resta en exil jusqu'à sa mort. D'après le Dit des Heike,
au cours de la troisième année d'exil de Shunkan,
un jeune homme du nom d'Ario, qui avait été
à son service depuis l'enfance, vint rendre visite à son
maître. Ce qu'en dit Nichiren. Shunxiao, Shun-hsiao, Jungyo, 順暁. Moine du bouddhisme ésotérique dans la Chine des Tang. Après avoir renoncé à la vie séculière, il devint le disciple de Yilin (coréen Uilim), un moine de Silla, dans la péninsule coréenne, qui était un disciple de Shubhakarasimha (Shan-wu-wei), et vécut au temple Linggan-si. Il approfondit son étude de l'enseignement ésotérique sous la direction de Yixing et d'Amoghavajra. Plus tard, il s'installa au temple Long-xing-si. C'est Shunxiao qui aurait communiqué les enseignements ésotériques à Saicho quand celui-ci vint du Japon en Chine. Ce qu'en dit Nichiren. Shuryasoma, Suriyasoma, Shuriyasoma,
須利耶蘇摩. Prince de Yarkand en Asie Centrale et maître de Kumarajiva.
Il l'instruisit dans les enseignements mahayanas
dont le Chu Ron*, le Hyaku Ron* et le Junimon Ron*. Selon le Hokke Hongyo no Koki (Commentaire sur la traduction du Sutra du Lotus de Kumarajiva)
de Seng-zhao, qui fut l'un des principaux
disciples de Kumarajiva, Shuryasoma
était très versé dans les sutras du Mahayana et transmit le Sutra du Lotus à Kumarajiva en lui disant qu'il concernait un pays situé au nord-est où
il devrait se rendre pour le propager. Ce qu'en dit Nichiren. Shusenda, 須扇多仏, Sushanta, Suśānta. Bouddha mentionné, entre autres, dans le Sutra Daibon Hannya (Grand Sutra de la Sagesse). On rapporte qu'il aurait emprunté une apparence provisoire en ce monde pour conduire ses disciples sur la voie de bodhisattva. Après avoir enseigné pendant un demi-kalpa et avoir accompli sa mission, il serait entré dans le nirvana. Ce qu'en dit Nichiren. Shusho no Iki , 周書異記, Récit des merveilles dans le Livre de Shu. L'original de cet ouvrage a été perdu et les détails manquent. On le date généralement de la fin de la période des six dynasties (222-589). Le livre, d'après d'autres ouvrages qui le citent, semble avoir placé la naissance de Shakyamuni dans la vingt-quatrième année du règne du Zhou Zhao Wang (1028 av. notre ère.) de la dynastie des Zhou. Il y a toujours eu des controverses concernant les dates de naissance et de mort de Shakyamuni, mais les contemporains de Nichiren se basaient généralement sur le récit fait dans ce livre. Ce qu'en dit Nichiren. Shutsu-sanzo-kishu, 出三蔵記集, Recueil de commentaires sur le Tripitaka. Le plus ancien catalogue de traductions chinoises du canon bouddhique, compilé par Sengyou (445-518). Il énumère des traductions chinoises des sutras, des textes de règles monastiques, des commentaires et autres travaux produits à partir de la dynastie des Han postérieurs (25-220) jusqu'à la dynastie de Liang (502-557). Ce travail inclut également des préfaces aux traductions aussi bien que les biographies des traducteurs. Ce recueil est l'une des références les plus importantes dans l'étude du bouddhisme chinois, puisqu'elle a été compilée sur la base du Sori Shukyo Mokuroku (Catalogue complet des sutras) de Daoan, malheureusement perdu. Shutsu-yoku ron, Shutsuyoku Ron , Discours sur sur l’émancipation du monde des désirs. Terme générique pour les sutras et traités concernant les quatre Ciels de méditation. Ce qu'en dit Nichiren. Shuzenji-ketsu, Décisions doctrinales du temple Xiu-chan-si. Ouvrage en quatre fascicules attribué à tort à Saicho, le fondateur de l'école Tendai au Japon. Ce texte, qui était certainement connu de Nichiren, l'a peut-être influencé dans sa formulation de la pratique de daimoku. Voir l'article Controverse. siddham, siddhaṃ, siddhāṃ. Ancien alphabet, utilisé jusqu'au IXe siècle dans le Nord de l'Inde pour écrire le sanskrit. Siddhartha, Siddhārtha, Siddhattha, Siddha-artha, Siddhārtha, Siddhārthā, Shiddatta, 悉達多.
Autre nom de Shakyamuni, probablement son nom d'enfance ou son prénom. Siddhartha signifie littéralement "celui qui est parvenu au but".
Selon la tradition, Shakyamuni fut ainsi nommé parce que, à
dater de sa naissance, le royaume des Shakya devint prospère et
tous les vœux de son père, Shuddhodana,
furent réalisés. D'autres disent que c'est parce qu'il atteignit
son but, l'état de bouddha. Certains historiens prétendent
que Siddhartha n'était pas en réalité le nom de Shakyamuni,
mais un terme de respect que ses disciples lui donnèrent ultérieurement
pour honorer l'Éveil auquel il était parvenu. signature de Nichiren voir kao. signes distinctifs, hachiji shugo. Liste disparate de qualités et de signes distinctifs des corps des bouddhas et bodhisattvas ; voir trente deux signes caractéristiques (sanjuni so). sila voir shila Silla [royaume de] (de -57 à -935). L'un des trois royaumes de Corée. Ce qu'en dit Nichiren. Simhachandra , Lune-Léonine, Shishigatsu, Shiziyue, Lion Moon nun. Bhiksuni qui, avec cinq cents autres nonnes, est présente à la Grande- assemblée du chapitre XX du Sutra du Lotus. Simhadhvaja , Siṃhadhvaja, Simha-dhvaja, Aspect-de-Lion, Shishiso, Shizixiang, Lion's Character. Dans le chapitre VII du Sutra du Lotus c'est le Bouddha qui, avec Simhaghocha (Voix-de-Lion), règne sur le monde du Sud-Est. Simhaghocha, Voix-de-Lion, Shishion, Shiziyin, Lion's Voice. Dans le chapitre VI du Sutra du Lotus, c'est le Bouddha qui, avec Simhadhvaja (Aspect-de-Lion), règne sur le monde du Sud-Est. Simhahanu, Siṃhahanu, Simha-hanu, Sihahanu, Shishikyo-o, 師子J王. Roi de Kapilavastu. D'après le Daichido Ron*, il eut quatre fils et une fille. Le premier fils était Shuddhodana, père de Shakyamuni, le deuxième Shuklodana, le troisième Dronodana, et le quatrième Amritadana ; la fille s'appelait Amrita. Ce qu'en dit Nichiren. similitudes bénéfiques voir douze bienfaits simple mortel voir bompu Simsang, Shinjo,
審祥, Shen-hsiang, Shenxiang (mort en 742). Fondateur
coréen de l'école japonaise du Kegon*. Il alla de Silla en Chine sous la dynastie des Tang et étudia la doctrine Kegon* avec Fazang pour maître. Puis il se rendit au Japon, où il vécut
au temple Daian-ji de Nara.
En 740, il donna le premier cours sur le Sutra Kegon* au Japon. Il eut pour successeur Roben. Ce qu'en dit Nichiren. simultanéité de la cause et de
l'effet, inga guji, 因果倶時. Le bouddhisme distingue très nettement cause et corrélation. La corrélation, indique que deux données peuvent sembler liées alors qu'il n'existe aucun lien de cause à effet. Ainsi, tenter de démontrer une théorie en additionnant des statistiques et en comparant des courbes peut être trompeur si la démonstration n’est pas accompagnée d’une étude scientifique rigoureuse. Il convient également de distinguer effet et conséquence manifeste. Dans le monde phénoménal, il s'écoule
un laps de temps plus ou moins long entre une action et sa conséquence manifeste ; c'est
la non-simultanéité de la cause et de l'effet (inga
iji). Mais le bouddhisme du Lotus enseigne le principe selon lequel
la cause et l'effet existent simultanément dans un seul moment
de vie (inga guji). Ce principe découle
de la notion d'ichinen sanzen où
les dix mondes-états s'incluent mutuellement. Dès qu'il
y a action, il y a réaction mais la manifestation de cette réaction
peut être différée. Il faut qu'un agent (extérieur
ou intérieur) active l'effet latent. Ce principe est à la
base de la pratique bouddhique qui consiste à "créer
des causes" pour l'apparition de l'état de bouddha. Pour Nichiren
cette cause est Namu Myoho Renge Kyo. Le
fait d'activer cette cause crée l'effet de
l'Éveil qui pourra selon les circonstances se manifester dans la vie quotidienne. La simultanéité de la cause et de l'effet est symbolisée par le lotus qui est simultanément fleur et fruit.
Ce qu'en dit Nichiren. Sing-man : voir Xing-man sino-japonais Lecture et prononciation issues du chinois des kanjis japonais. Les kanjis (漢字) sont les caractères idéographiques basés sur les caractères chinois et à certains degré mutuellement lisibles. La lecture on’yomi (音読み « lecture phonétique »), d'un kanjis (issue historiquement du chinois) coexiste avec la lecture kun’yomi (訓読み), « lecture sémantique » (issue du japonais). sitar, sitār. Instrument de musique classique de l'Inde du Nord dont le résonateur
principal est fait d'une calebasse. Siuan voir Xuan Siuan-tsang, Siuan-tchouang voir Xuan-zang six actes difficiles et les neufs actes aisés, rokunan-kui, 六難九易.
Série de comparaisons exposées dans le Sutra du Lotus, chapitre XI pour souligner la difficulté de propager ce Sutra à l'époque des Derniers jours du Dharma six Ciels du monde du désir voir Ciels du désir six consciences, roku-shiki, 六識. Prise de conscience des perceptions visuelles, auditives, olfactives, gustatives, tactiles et mentales. Les enseignements theravada énumèrent seulement ces six consciences et considèrent la sixième comme la base de toutes les fonctions mentales. L'école Rien-que-conscience du Mahayana en postule une septième et une huitième, et les écoles Nichiren, Shoron, Tendai et Kegon* en rajoutent une neuvième. Voir neuf consciences six désirs, roku-yoku,
六欲 I. Les désirs liés aux six organes
des sens (yeux, oreilles, nez, langue, corps et le mental). six directions. Le Singala Sutta définit les 6 directions comme ceci : les parents sont associés à l’Est où le soleil se lève, signifiant la naissance d'une personne. La femme et les enfants sont à l'Ouest, là où le soleil se couche et que la vie se termine. C'est donc la direction associée aux années de déclin, lorsque l'on doit se tourner vers ses enfants pour obtenir du soutien et espérer qu'ils poursuivront l'héritage familial après la mort. La chaleur nourricière et parfois punitive du soleil est souvent associée au Sud, c'est donc la direction des enseignants. Le Nord est plus frais et la source des rivières qui rendent la vie possible (du moins en ce qui concerne l’Inde), on associe donc ses amis et ses compagnons au Nord. Les serviteurs, les travailleurs et les aides sont ceux dont on a la charge et par lesquels on est soutenu, ils sont donc associés au nadir. Enfin, les brahmanes (prêtres) et les ascètes sont ceux vers lesquels on se tourne pour être guidés, ils sont donc associés au zénith. Dans un sens, on pourrait donc dire que le fait de remplir ses obligations envers tous ces groupes est en fait une façon de rendre hommage aux directions. six
écoles de Nara , nanto-rokushu,
南都六宗. Principales
écoles bouddhiques japonaises de la période
Nara (710-794) : Kusha, Jojitsu,
Ritsu, Hosso, Sanron,
Kegon*. Ces écoles ressemblaient plus
à des écoles de philosophie qu'à des groupes religieux
distincts, et plus d'une doctrine était généralement
étudiée dans chacun des sept principaux
temples de Nara. Par exemple, au temple Todai-ji,
les six doctrines étaient étudiées. Plus tard, quand
la grande statue du bouddha Vairocana fut
érigée, l'école Kegon* devint prédominante. L'école Sanron était principalement basée aux temples Daian-ji
et Gango-ji, et l'école Hosso aux temples Gango-ji et Kofuku-ji.
Les enseignements des écoles Jojitsu et Kusha étaient étudiés
en liaison avec ceux des écoles Sanron et Hosso respectivement et ne devinrent pas
indépendants. L'école Ritsu fut établie par Ganjin qui vint au Japon
en 753. Ce qu'en dit Nichiren. six éléments, six grands éléments, roku-dai,
六大. Six éléments constitutifs de toute chose dans l'univers
sur le plan matériel et spirituel. Ce sont sont les cinq
éléments (terre, eau, feu, vent, espace) plus la conscience.
Le concept des six éléments est employé notamment
par bouddhisme ésotérique. six entrées voir six organes des sens six étapes de la pratique voir six identités six étapes d'identité voir six identités six façons de trembler. Dans le chapitre Jo* (I) du Sutra du Lotus, la terre tremble de six façons différentes pour marquer qu'un événement d'une grande importance va avoir lieu ; en fait il y a trois mouvements et trois sons. La terre tremble, s'agitant en tous sens, elle tangue comme sous l'effet de vagues, elle monte et descend ; elle tempête, elle tonne, elle crépite. C'est le symbole des bouleversements vécus lorsqu'on brise l'ignorance fondamentale et que l'on purifie les 6 sens. Voir les six présages. Ce qu'en dit Nichiren. six formes, roku-so, 六相. Principe de l'école Kegon* qui analyse le monde des phénomènes à la fois du point de vue des différences et des ressemblances. Ces six formes sont, vues par l'œil du Bouddha, les six aspects inséparables et inhérents à toute chose : universalité, particularité, similarité, diversité, formation et différenciation (le tout contenant les parties, l'interdépendance des parties constituant un tout, l'unité des parties dans le tout, la diversité des parties, la diversité qui constitue un tout, et l'identité des parties). Ce qu'en dit Nichiren. six grands éléments voir six éléments six identités ou six stades/étapes de la pratique, roku
soku, 六即 .
Classification
établie par Zhiyi de la progression vers
la bouddhéité : six jours de purification , roku-sainic hi, 六斎日. Six jours par mois particuliers pendant lesquels les disciples laïcs purifiaient leur corps et leur esprit en observant les huit préceptes. Il s'agit des 8, 14, 15, 23, 29 et 30. Ce qu'en dit Nichiren. six liens de parenté, rokushin, liuqin. Notion ancienne désignant les membres très proches de la famille. Cette liste varie un peu mais on y trouve toujours ceux qui sont liés au premier degré : père, frère cadet, frère aîné, enfant, époux, épouse ou encore : père, mère, frère cadet, frère aîné, enfant, épouse. Ces liens correspondent à la structure familiale de la Chine ancienne. Les surs, par exemple, n'y figurent pas, vu qu'une fois mariées elles appartiennent à une autre famille. On trouve aussi dans la tradition bouddhique les six liens de parentés du moine-bhiksu : père, mère, frère cadet, frère aîné, sur aînée, sur cadette. six lieux voir douze entrées six maîtres de doctrine non bouddhistes, rokushi-gedo, 六師外道. Penseurs influents en Inde, à l'époque de Shakyamuni, qui
rompirent ouvertement avec l'ancienne tradition védique et défièrent l'autorité brahmanique
dans l'ordre social indien. Il s'agit de : six mauvais moines rokugun-biku, 六群比丘. Moines qui vécurent à la même époque que Shakyamuni et dont la mauvaise conduite fut, dit-on, la cause de la formulation des préceptes. Ce sont Nanda, Upananda, Kalodayin, Chanda, Ashvaka et Punarvasu. six
mauvaises voies, roku akudo, 六悪道, roku-do,
六道, shad-gati. Les six premiers des dix
mondes considérés comme mauvais car ils ne permettent
pas de se libérer des souffrances. Ce sont le monde de l'enfer,
le monde des esprits affamés, le monde
des animaux, le monde des asuras,
le monde des hommes, le monde du Ciel.
Notion proche de samsara. Voir les dix mondes. Ce qu'en dit Nichiren. six merveilles. Événements
qui font pendant aux six présages annonçant l'enseignement
du Sutra du Lotus lors de la Grande-assemblée. Alors que les présages se passent dans ce
monde-ci (saha) les merveilles ont lieu
dans "l'autre monde", celui éclairé par le Bouddha
: six métaphores des enseignements théoriques
et essentiels, honjaku
no roppi 本迹の六譬. Six comparaisons avec la fleur du lotus.
Métaphores utilisée par Zhiyi pour interpréter le mot Renge (fleur
de lotus) de Myoho Renge Kyo dans son Hokke gengi. Dans les trois métaphores de l'enseignement
théorique, la corolle du lotus correspond au Sutra du Lotus,
et le bourgeon, aux enseignements provisoires.
Dans les trois métaphores de l'enseignement
essentiel, la corolle correspond à la véritable identité
du Bouddha révélée dans l'enseignement essentiel,
et le bourgeon, à l'identité provisoire du Bouddha décrite
dans les enseignements provisoires. En savoir
plus. Ce qu'en dit Nichiren. six moines aînés, roku roso, 六老僧, désignés
par Nichiren pour continuer son œuvre. Il s’agit de : six moines de succession (de Nikko). En fait, deux séries de six : I (honroku roso). Nikke, Nichimoku, Nisshu, Nichizen, Nissen et Nichijo. six moines arrogants. Supérieurs de temples de Nara qui se sont opposés à Saicho en 819 : Joee du Kofuku-ji, Buan du Toshodai-ji, Shuen du Kofuku-ji, Taien du Saidai-ji, Sebyo du Gango-ji et Gomyo du Gango-ji. Ce qu'en dit Nichiren. six mondes voir samsara six nouveaux disciples voir six moines de succession de Nikko six objets, six objets des sens, rokkyo, 六境. Couleurs et formes, sons, odeurs, goûts, textures et les éléments mentaux ou spirituels (dharmas). Les objets des six organes des sens : les yeux, les oreilles, le nez, la langue, le corps et l'esprit. Les six consciences naissent du contact des six organes des sens et de leurs objets respectifs. Ce qu'en dit Nichiren. six organes des sens, six facultés sensorielles, six racines, rokkon, 六根, shad-indriya. Les yeux, les oreilles, le nez, la langue, le corps et le cerveau ou le mental (corps-esprit). Le sanskrit "manas" qui peut être traduit par pensée, esprit, faculté d'attention, intellect, mental, instinct, avis, opinion, intention, penchant, est considéré comme un constituant de la connaissance interne. En pali les six organes sont cakkhu, sota, ghana, jivha, kaya, mana. Le bouddhisme considérait que ces organes sont nos "racines" sur le monde et la source des désirs terrestres. Il s'ensuit l'accent mis sur la purification des six racines dans le Theravada. six organes internes
: gros intestin, intestin grêle, vésicule biliaire,
estomac, vessie, + trois organes considérés collectivement. L'un est situé
sous le coeur et au-dessus de l'estomac, un autre, à l'intérieur de l'estomac,
le troisième se trouve au-dessus de la vessie. Ce qu'en dit Nichiren. six paramita voir paramita six perfections voir paramita six philosophies non-bouddhiques de l'Inde antique. On compte traditionnellement six antiques astika ou écoles orthodoxes (car acceptant l'autorité des vedas) de philosophie, ou shaddarshana : Nyaya, Vaisheshika, Samkya, Yoga, Purva-Mimamsa et Uttara Mimamsa (également appelé Brahmasutra). Les nastika ou écoles non-orthodoxes sont le jaïnisme, le bouddhisme, et le charvaka (l'athéisme ancien classique de l'Inde qui réfute l'existence de l'âme ou atman. six pouvoirs transcendantaux ou surnaturels, roku jinzu, roku-tsu, 六神通, 六通, connaissances directes, connaissances supramondaines, abhijna. Pouvoirs de perception extrasensorielle qu'étaient censés
posséder ceux qui étaient parvenus au "fruit de l'émancipation"
: les bouddhas, les bodhisattvas et les
arhats. Liste donnée par le Kusha Ron* : six pratiques : les cinq pratiques merveilleuses 1) adhérer au Sutra du Lotus, 2) le lire, 3) le réciter, 4) l'enseigner, 5) le transcrire, auxquelles on ajoute la pratique de garder le Sutra du Lotus. C'est souvent le cas dans les traductions qui réduisent la première pratique à adhérer. Dans les textes de Nichiren, la première pratique est recevoir et garder. Ce qu'en dit Nichiren. six présages, roku-zui,
六瑞. Présages qui annoncent que le Sutra du Lotus va être
enseigné, tels que les décrit le Prologue
du Sutra. Ce sont : six principaux moines voir six moines de succession six racines voir six organes des sens six sens La perception sensorielle (vedana), est rendue possible par les six organes des sens (yeux, oreilles, nez, langue, corps, le mental) et les six sensations (vue, ouïe, odorat, goût, toucher, dharmas ou éléments de la réalité). Leur contact produit six sortes de consciences. On compte ainsi dix-huit modes de l’esprit. Voir six organes des sens. six sortes de parenté voir six liens de parenté six sortes de respect harmonieux, roku-wakyo, rokuwagyo, 六和敬. Six domaines dans lesquels un pratiquant bouddhiste doit se montrer respectueux des autres : 1) action, 2) paroles, 3) pensée, 4) observation des préceptes, 5) points de vue sur la doctrine, 6) la pratique. La liste varie selon les sutras. six stades de la pratique du Sutra du Lotus voir six identités six
voies, roku-do, 六道, shad-gati ou destinées du samsara, c'est à
dire l'enfer, le monde des (preta)
esprits affamés, celui des animaux,
des asuras des hommes
et des esprits célestes. Les six voies
étaient traditionnellement considérées comme les
royaumes dans lesquels le commun des mortels, dans l'illusion, transmigre
sans cesse. En tant que condition de vie, ils indiquent des états
d'illusion ou de souffrance. Le terme des six voies est utilisé
pour les distinguer des quatre nobles Mondes
des auditeurs-shravakas, des pratyekabuddhas,
des bodhisattvas et des bouddhas. A la
différence de ces quatre mondes-états, les six voies apparaissent
ou disparaissent automatiquement, selon que les désirs sont satisfaits
ou frustrés. Celui qui vit dans ces états est sans cesse
dominé par ses réactions à des stimuli externes.
Voir dix mondes. A quelques nuances près, le terme "six-voies" est l'équivalent de samsara, monde Saha (monde d'endurance), shoji (vie-mort),
roue du bien-mal (cycle des rétributions karmiques), monde des trois
plans (désirs, forme, sans forme), vingt-cinq niveaux d'existence. Ce qu'en dit Nichiren. skandha [panca] voir cinq agrégats smriti voir mémoire active Soga [clan], Soga-shi, 蘇我氏. Puissant clan des VIe et VIIe siècles, qui s'opposa aux familles des Mononobe et des Nakatomi en voulant imposer le bouddhisme comme religion d'Etat. Plusieurs de ses membres furent ministres, le plus célèbre étant Soga no Iname. Cependant ils se trouvèrent supplantés par la famille des Fujiwara après l'assassinat du fils de Soga no Umako et la bataille de Shigisan, en 587. Ce qu'en dit Nichiren. Soga, Zôga (917- 1003). Disciple de Jie. Il a mené une vie très humble dans la pratique bouddhique, loin d'une quelconque ambition personnelle. On raconte qu'il avait un aspect si minable que les gens le prenaient pour un simple d'esprit et se moquaient de lui. A la fin de sa vie il a cependant gagné le respect de tous et a formé de nombreux disciples. Ce qu'en dit Nichiren. Soga
kyoudai [Frères], 曾我兄弟. Sukenari
(1172-1193) et Tokimune (1174-1193). Guerriers
dont les pères furent tués en 1176 par Kudo
Suketsune qui devint par la suite un des hommes du shogun Minamoto no Yoritomo. En 1193, ils vengèrent leur père en assassinant Kudo au cours d'une chasse organisée
par Yoritomo. Sukenari fut tué dans la bataille qui s'ensuivit, tandis que Tokimune fut capturé et exécuté. Lire leur histoire. Ce qu'en dit Nichiren. Soga no Iname
蘇我稲目, Soga no Sukune, Iname no Sukune (mort
en 570). Dignitaire de la cour Yamato, adversaire
de la faction conservatrice dirigée par Mononobe no Okoshi. Sukune était un
titre honorifique donné aux Premiers ministres ou aux officiels.
Ses filles devinrent les compagnes de l'empereur Kimmei et l'une d'elle donna naissance à l'empereur Yomei,
père du prince Shotoku. C'est à
Soga no Iname que l'empereur confia la fameuse
statue de Shakyamuni offerte par le souverain de Paekche
(voir Le
guide suprême du monde). Ce qu'en dit Nichiren. Soga no Iruka,
蘇我入鹿. (mort en 645). Dignitaire de la cour Yamato.
A l'époque de l'impératrice Kogyoku (qui régna de 642 à 645), il s'empara du pouvoir et commit
diverses atrocités. En 643, il força le prince Yamashiro
no Oe, l'un des fils du prince Shotoku,
à se suicider et par la suite conduisit les affaires de l'Etat
à sa guise. Toutefois, il finit par être tué par Naka
no Oe, qui devait devenir l'empereur Tenji
et par Nakatomi no Kamako (Fujiwara
no Kamatari), après quoi son père mit le feu à
sa propre demeure et mourut dans les flammes. Ce qu'en dit Nichiren. Soga no Umako,
蘇我馬子 ( ? - 626). Dignitaire de la cour Yamato (300-710), le plus important des ministres. Il succéda dans cette fonction à son père, Soga no Iname, en 570, après la mort de ce dernier. En 587, à
la mort de l'empereur Yomei,
une lutte pour la succession s'éleva entre un prince, soutenu par Mononobe no Moriya, et un autre, soutenu
par Soga no Umako. Umako
attaqua et tua Moriya
et entreprit d'installer au pouvoir le prince qu'il soutenait, qui devint
l'empereur Sushun.
Néanmoins, lorsqu'on lui rapporta plus tard que l'empereur Sushun le haïssait, il le fit assassiner, et à sa place, installa
sa propre nièce sur le trône, la compagne du défunt
empereur Bidatsu,
qui devint l'impératrice Suiko.
Il nomma Régent le prince Shotoku et le chargea d'administrer les affaires du gouvernement. Sous la protection
du clan des Soga, le bouddhisme commença
à prospérer, et à la fin du VI siècle, il
fut bien établi dans la région de Yamato. Ce qu'en dit Nichiren. soif inextinguible, trsna, trishna, tanha, ton 貪, soif, avidité, désir, convoitise, envie irrésistible, attachement, fixation. C'est l'origine de la souffrance dukkha, le désir de posséder encore et encore. Soixante stances du principe véritable, Yuktisasthika karika, Rokuju ju nyori ron. Oeuvre de Nagarjuna. soixante quatre. Le carré de huit est l'expression d'une totalité réalisée, parfaite. Il est complétude, plénitude, béatitude, mais aussi le champ clos d'un combat, ce qu'exprime l'échiquier avec ses soixante-quatre cases. Sogi Ritsu voir Maka Sogi Ritsu sohonzan, 総本山. Temple principal ou temple de tête. Chaque école nichirénienne possède un sohonzan à l'exception de la Nichiren Shu qui en possède quatre, en tant que fédération de temples. Voir temples sojo, 僧正, administrateur ou supérieur d'un temple. Titre donné aux supérieurs de plusieurs temples bouddhiques. Ils étaient considérés comme appartenant au 1er rang, alors que les sozu (僧都) appartenaient au deuxième rang. Voir tableau. Soka
Gakkai, 創価学会. Mouvement bouddhiste laïc fondé en 1930 au Japon par Tsunesaburo Makiguchi et Josei Toda et dont le principal objectif est "la paix, la
culture et l'éducation". Dans le contexte japonais, il est classé parmi les « nouvelles religions » bien que se réclamant de Nichiren (1222-1282). En 1975, son troisième président Daisaku Ikeda crée la Soka Gakkai Internationale. Les enseignements sont transmis par l'école monastique Nichiren Shoshu, à laquelle Soka Gakkai est liée institutionnellement jusqu'en 1991. Depuis, l'organisation s'est séparée de la Nichiren Shoshu et ce sont des laïcs qui accomplissent les cérémonies religieuses telles que les mariages ou les cérémonies funéraires. soku, 即.
Ontologiquement identiques, même réalité ultime ; traduit par s'identifier à, se transformer en, mener à...
dans les expressions qui comportent deux termes : bonno
soku bodai (les passions
s'identifient à l'Éveil),
shoji soku nehan (vies
et morts sont identiques au nirvana), soku sokushin
jobutsu (atteinte de la bouddhéité
sans changer d'apparence), shaba soku jakkodo (le monde Saha est la terre de lumière toujours paisible). sokushin jobutsu voir atteinte de la bouddhéité dès ce corps. Sokushin Jobutsu Gi, Sur le principe de l'atteinte de la bouddhéité sans changer d'apparence. Ouvrage de Kukai. Ce qu'en dit Nichiren. Soleil [divinité du]. Traduction hâtive de Tensho Daijin 天照大神 (Amaterasu Omikami) qui introduit la confusion avec Nitten 日天, divinité du Soleil. Tensho Daijin est la "Grande divinité qui illumine les cieux" alors que Nitten fait référence à l'astre solaire, de même que Gatten fait référence à la lune. Soleil (astre) voir Nitten solipsisme. Idéalisme poussé à l'extrême où le moi et ses sensations constitueraient la seule réalité. Son-Merveilleux voir Myoon bosatsu So no Sukekuni
, 助國 (1207-1274). Guerrier descendant du clan Taira.
Il était vice-gouverneur de l'île de Tsushima
au moment de l'attaque mongole. Sortis de Terre voir bodhisattvas Sortis-de-Terre soshi-do, 祖師堂. Salle des patriarches. Bâtiment dédié aux soshi, maitres et prêtres importants. sotapanna voir entré dans le courant sotapatti voir entré dans le courant Soto'ori Hime , Sotori Hime. Princesse semi-légendaire dont la beauté a inspiré les poètes. Ce qu'en dit Nichiren. Soto
shu, 曹洞. Branche de l'école Zen fondée par Dogen. A son retour de Chine où il a
étudié la branche Cao-dong
du Chan, Dogen s'installa en 1227 au temple Kennin-ji à
Kyoto puis fonda le temple Kosho-ji
à Fukakusa. Il enseigna le Zen en mettant l'accent sur la pratique continuelle de la méditation
assise (zazen) par opposition à la
méditation sur les koan (questions / réponses)
enseignée par l'école Rinzai. sotoba voir toba souffrance, douleur, ku,
苦, duhkha,
dukkha. Première des quatre nobles
vérités. On peut traduire duhkha par pénible, désagréable, douloureux, difficile, malaisé. Littéralement «dont l'essieu tourne difficilement». Voir les quatre souffrances. Ce
qu'en dit Nichiren. souffrances de la naissance et de la mort [océan des] ou mer de souffrances. Les souffrances de la transmigration dans les six voies que l'on disait aussi interminables et difficiles à surmonter que l'océan est vaste et difficile à traverser. souffrances [les] de la vie et de la mort s'identifient au nirvana (ou le samsara s'identifie au nirvana), shoji soku nehan, 生死即涅槃) voir samsara souffrances (hakku) voir huit souffrances souffrances voir quatre souffrances Sources Jaunes , 黄泉, 黃泉, huángquán. L'au-delà, tel qu'il était perçu en Chine avant l'introduction du bouddhisme. Après la mort de l'individu, son esprit séjournait quelque temps dans un lieu souterrain, les Sources jaunes, avant de se dissoudre dans le néant. Ce qu'en dit Nichiren. souverain, maître et patents voir trois vertus Soya
Doso, 曾谷道. Fils de Soya Kyoshin ; de son nom complet Soya Shiro Saemon-no-jo
Naohide. Converti très tôt aux enseignements de Nichiren
il devient nyudo sous le nom de Tenso
puis de Doso. En 1276 il fonde le temple
de Myoko-ji à Noro
(préfecture de Chiba). Il est le destinataire du gosho Le Roi Rinda. Soya Kyoshin [seigneur], 曾谷教信 (1223-1291). De son nom complet Soya Jiro Hyoe-no-jo Kyoshin, officier de la Cour suprême du shogunat de Kamakura. Converti en 1260 par Ota Jomyo il fut ordonné nyudo (moine séculier) par Nichiren en 1271 et reçut le nom de Horen (Loi du lotus) Nichirai. Il fit construire dans la province de Shimosa, où il vivait, deux temples, Ankoku-ji et Horen-ji, et vécut dans l'un d'eux jusqu'à sa mort. Sept écrits* (à ce jour existants) lui furent adressés par Nichiren. Leur contenu suggère que le destinataire était un homme d'une certaine éducation. sozu 僧都. Chef de temple ou de monastère. Voir le tableau. sraddha voir shraddha sramana voir shramana sramanera voir novice Sravasti voir Shravasti srotaapanna : voir celui qui est entré dans le courant stance voir gatha stance en vingt lignes. Conclusion en vers du chapitre XIII (Exhortation à la sauvegarde) du Sutra du Lotus dans laquelle 80 myriades de millions de nayutas de bodhisattvas font le vœu auprès de Shakyamuni de propager le Sutra à l'époque mauvaise qui suivra sa mort. Ces vers énumèrent les persécutions qui auront alors lieu, que Zhanlan classe en trois catégories. Nichiren les appelle les Trois grands ennemis. Nichiren mit souvent l'accent sur le fait que personne d'autre que lui n'avait subi toutes les persécutions prédites dans ce verset en vingt lignes pour le bien du Sutra du Lotus et, sur cette base, déclara qu'il était le Pratiquant du Sutra (gyoja). stations voir dix stations statue. A l'époque où peu de personnes savaient écrire, les statues, outre leur fonction
d'objet de vénération, servaient à enseigner les
notions sacrées propres aux différentes écoles. Ainsi la représentation
de Shakyamuni obéissait à une réglementation stricte qui permettait
de le différencier des autres bouddhas. Nichiren distingue nettement
les statues, simples images didactiques et les statues à qui a été
conférée la cérémonie d'ouverture des yeux. En savoir plus. Ce qu'en dit Nichiren. sthavira. Littéralement "âgé". Se dit des bhiksus les plus anciens. Sthiramati , An'ne, 安慧 c. 470-550. Un des dix grands-maîtres indiens du Yogacara (Yugagyoha), Rien que Conscience (judaironji). Il enseignait la théorie du Rien que Conscience sans forme perceptible : nirakara-vijnana-vadin, muso-yuishikiha, 無相唯識派, qui nie l'existence d'objets de perception et l'aspect subjectif de la perception des objets. On compte parmi ses oeuvres : le Commentaire des trente versets du Rien que Conscience ( Yuishiki-sanjujushaku 唯識三十頌釈), le Commentaire du Discours pour distinguer le Milieu et les Extrêmes (Chuhen-funbetsuron-shakusho 中辺分別論釈疏) et le Commentaire sur l'Ornement des Sutras Mahayana (Daiiji-shogonkyoronshaku, 大乗荘厳経論釈). A ne pas confondre avec An'ne, dit Daigyo, supérieur du temple Enryaku-ji. Ce qu'en dit Nichiren. stupa, stūpa,tô, 塔. En Inde sorte de mausolée
abritant les reliques de Shakyamuni ou d'autres saints. Les stupas, dont
l'origine provient des tumuli funéraires, ont généralement
la forme d'un dôme. Après la mort de Shakyamuni, huit stupas
furent érigés pour conserver ses reliques et deux autres
pour abriter respectivement les instruments utilisés lors de la
crémation et les cendres du feu. Pour représenter l'esprit
de Bouddha, qui est libre de tout obstacle et possède toute connaissance,
et afin d'accumuler des mérites par des démonstrations de
respect, on édifie des stupas. Les stupa forment autant de symboles
: les dix actions vertueuses, la grande compassion et l'aptitude à
aider tous les êtres sensibles, notamment. Exécuter des circumambulations autour d'un stupa est un moyen qui permet d'accumuler des mérites. Ce qu'en dit Nichiren. stupidité voir ignorance Subhadra, Subhadrā, Su-bhadra, Subhadda, Shubaddara, 須跋陀羅. Le dernier disciple de Shakyamuni, converti juste avant la mort du Bouddha. Selon le Daichido Ron*, Subhadra avait fait un rêve dans lequel tous les hommes perdaient la vue, le soleil tombait du ciel, les mers s'asséchaient et le Mont Sumeru était renversé par une grande tempête. Il s'était réveillé, paralysé par la peur. Alors que Subhadra ne parvenait pas à saisir le sens de son rêve, un être céleste lui était apparu et lui avait dit que le Bouddha accéderait au nirvana cette nuit-là. Après quoi Subhadra se rendit auprès du Bouddha pour prendre connaissance de son enseignement. Ce qu'en dit Nichiren. Subhakarasimha voir Shubhakarasimha Subhuti, Subhūti, Shubodai,
須菩提, Xiputi. Un des dix grands disciples de Shakyamuni, celui qui a le mieux compris la vacuité. Il serait apparenté
au riche donateur Anathapindika (Sudatta).
Le Bouddha lui reconnaît de nombreuses qualités notamment
le fait de développer chez ses bienfaiteurs une propension à
méditer sur la bonté. Il apparaît dans le Sutra
du Lotus comme l'un des quatre grands auditeurs-shravakas qui comprirent l'enseignement du véhicule unique du Bouddha à
travers la parabole des trois chariots et de la maison en feu dans le chapitre III.
Le chapitre VI prophétise qu'il parviendra à l'Éveil en tant que bouddha
Myoso (Forme merveilleuse). Ce qu'en dit Nichiren. successeurs de Shakyamuni voir vingt-quatre patriarches Sudatta, Sudattā, Anathapindika, Anāthapiṇḍika, Shudatsu,
須達. Marchand de Shravasti,
que l'on disait l'un des hommes les plus riches du royaume de Kosala.
Il était un disciple du Bouddha Shakyamuni, réputé
pour sa compassion et sa piété et appelé pour
cela Anathapindika (celui qui donne aux nécessiteux). Il se convertit au bouddhisme en entendant Shakyamuni prêcher au
monastère du Bois de Bambous à
Rajagriha. Il décida d'inviter Shakyamuni à Shravasti et, avec l'aide du prince Jetri, fit construire, pour
le lui offrir, le monastère
Jetavana qui
devint un centre important où le Bouddha dispensa son enseignement.
On disait qu'à sept reprises, Sudatta avait été ruiné par des incendies. Ce qu'en dit Nichiren. Sudaya, Sudāya, Su-daya. Maître brahmane qui, selon le Sutra Zoichi Agon enseigna à Devadatta les pouvoirs occultes. Ce qu'en dit Nichiren. Suddhodana voir Shuddhodana Sudhanakumara, Sudhanakumāra, Sudhana-kumara, Enfant-de-Prospérité, Shancai ou Shancai Tongzi, Shancaitangzi 善財童子, Child of Wealth. Protagoniste de l'Avatamsaka Sutra. Il apparait dans de nombreux contes bouddhistes et taoïstes. Ce qu'en dit Nichiren. Sugata, Su-gata, Pourvu-d'une-bonne-destinée, Qui-s'en-est parfaitement-allé, Bien-parti, Shanshi, Zenze,i 善逝 Un des dix titres honorifiques du Bouddha. C'est le pendant de l'Ainsi-Venu, l'Ainsi-Parti. La bonne destinée est celle qui permet de ne plus renaître et de goûter à la béatitude du nirvana. Ce qu'en dit Nichiren. Sugawara no Michizane,
菅原道真 (845-903).
Lettré de la cour, poète et personnage officiel. En tant
que ministre de la Droite, il joua un rôle de contre-poids au pouvoir
de la famille des Fujiwara, qui tenait la
plupart des postes gouvernementaux. Faussement accusé par les Fujiwara de comploter contre le trône, Michizane fut envoyé en exil à Kyushu,
où il mourut. Après sa mort, on le vénéra
comme un dieu et on consacra un sanctuaire à cette nouvelle divinité
à Kyoto, dans le quartier de Kitano. Ce qu'en dit Nichiren. Sui voir Shui Suiko Tenno [princesse],
推古天皇 (554<593-628>639). Trente-troisième souverain, fille de Kimmei Tenno. Elle succéda à son frère Sushun assassiné et épousa son demi-frère, l'empereur Bidatsu,
en 576. Elle confia la régence à son neveu Shotoku Taishi et établit sa capitale à Asuka.
Après son abdication, ce fut Jomei qui
lui succéda. Ce qu'en dit Nichiren. Suiten voir Varuna (dieu hindou de la mer) Suixi gongde pin voir XVIIIème chapitre du Sutra du Lotus Sukhavati voir Terre de la béatitude parfaite Sumati, Sumatī, Bonne-Intention, Zenni, Shanyi, Good Intention. Deuxième des huit princes, fils du dernier bouddha Chandrasuryapradipa, dont parle le chapitre VII du Sutra du Lotus. Sumedha voir Manavaka Sumeru voir Mont Sumeru sumi voir encre sumi Sumitomo voir Fujiwara no Sumitomo Sunakshatra, Sunakṣatra, Zensho, 善星, Zenshobiku, Shanxing. Personnage dont le nom est mentionné dans le Sutra du Nirvana, Il entra dans la communauté bouddhique, mais, influencé par de mauvais amis, il perdit la maîtrise des quatre niveaux de la méditation et s'attacha à l'idée erronée qu'il n'y a pas de Bouddha, pas de Dharma, et pas d'atteinte du nirvana. On rapporte qu'il finit par tomber vivant en enfer. Ce qu'en dit Nichiren. Sundari, Sundarī, Sumdari, Sondari, 孫陀利. Femme qui calomnia Shakyamuni.
Selon le Sutra Kokigyo (Sutra
des actions antérieures), quand Shakyamuni se trouvait au
monastère Jetavana à Shravasti,
plusieurs brahmanes et leurs disciples complotèrent
pour le discréditer. Ils persuadèrent la courtisane Sundari d'aller souvent au lieu où résidait Shakyamuni et de répandre
la rumeur qu'elle avait une liaison avec lui. Plus tard, ils tuèrent Sundari et l'enterrèrent sous un arbre
du monastère Jetavana afin d'impliquer
les disciples du Bouddha. L'opinion blâma d'abord Shakyamuni mais
comprit vite le complot des brahmanes et ils furent bannis. Cet incident
est considéré comme l'une des neuf
épreuves subies par Shakyamuni. sunyata voir vacuité supérieur [de monastère] voir sojo et zasu superstition. Le fait d'attribuer une cause magique ou surnaturelle à un phénomène que l'on ne comprend pas où dont on refuse l'explication rationnelle. Quand deux événements se produisent en même temps, la pensée primitive croit que l'un des événements est la cause de l'autre. Ainsi on croit, en Afrique, que pour qu'une blessure ne s'aggrave pas lorsque l'on se blesse avec un couteau, il faut laver immédiatement le couteau avec de l'eau claire. A l'origine d'un bon nombre de superstitions se trouve une fausse causalité étayée par l'expérience. Ainsi croyait-on, au Moyen Âge, que le diamant éloignait la peste, ayant constaté le nombre impressionnant de porteurs de pierres précieuses qui ne contractaient pas la maladie lors des épidémies. Aucune relation n'était faite entre le manque d'hygiène des quartiers pauvres où pullulaient les rats, et les quartiers riches où les porteurs de diamants étaient à l'abri dans leurs demeures protégées de la vermine ou bien avaient la possibilité de fuir le foyer d'infection. En savoir plus. Suprabuddha, Suprabuddhā, Totalemen-Eveillé, Zenkaku, 善覚. Père de Maya, la mère de Shakyamuni. Selon des traductions chinoises des sutras bouddhiques, il était le "dirigeant" d'un lieu appelé Tenshijo (Cité du doigt divin) ou Tenpijo (Cité du bras divin). Tenshijo correspondrait à la ville de Devadaha qui est mentionnée dans l'ouvrage en pali Mahavamsa. Son emplacement est incertain. D'après d'autres sources, il serait le père de Yasodhara, l'épouse de Shakyamuni. D'autres textes encore en font le père de Devadatta. Ce qu'en dit Nichiren.Supratishthitacharita voir Anryugyo suprême voir anuttara Surgis de Terre [chapitre], Juji yujutsu hon, 從地涌出品, Congdi yongchu pin. XVe chapitre du Sutra du Lotus. Au début de ce chapitre, les innombrables bodhisattvas-mahasattvas qui, venus d'autres mondes, se sont rassemblés, jurent de propager le Sutra du Lotus dans le monde Saha après la mort de Shakyamuni. Cependant, ce dernier les arrête en leur disant que cela n'est pas nécessaire ; car le monde Saha possède déjà de grands bodhisattvas qui accompliront cette tache. A ces mots, la terre tremble et s'entrouvre, et une multitude de bodhisattvas apparaissent, aussi nombreux que les grains de sable de soixante mille Gange, chacun avec sa propre suite (kenzoku). Ils sont conduits par les quatre bodhisattvas dont le guide est le bodhisattva Jogyo. Le bodhisattva Manjushri, surpris, demande au nom de l'Assemblée qui sont ces bodhisattvas ; d'où ils viennent et pour quelle raison ; quel bouddha ils suivent et quel enseignement ils pratiquent. Shakyamuni répond qu'ils sont ses disciples primordiaux à qui il enseigne depuis très longtemps. Manjushri demande encore comment, en un peu plus de quarante ans depuis son Éveil, Shakyamuni a réussi à enseigner à une telle multitude de bodhisattvas. Il exhorte Shakyamuni à s'expliquer davantage pour le bien des générations futures qui pourraient avoir des doutes à ce sujet. Ce chapitre s'arrête là. Dans l'analyse de Zhiyi il est considéré comme le début de l'enseignement essentiel. Lire le chapitre ; Ce qu'en dit Nichiren ; Citations dans les goshos. Surgis-de-Terre (bodhisattvas) voir bodhisattvas Suri et Handoku voir Shuddhipanthaka Suruga [province] Suruga no kuni, 駿河国. Ancienne province dans la région qui est aujourd'hui la partie centrale de la préfecture de Shizuoka Susanoo no Mikoto, 素戔嗚命, 須佐之男命. Dans la mythologie japonaise, dieu indiscipliné des tempêtes, jeune frère de
la déesse du Soleil, Amaterasu Omikami. Ce qu'en dit Nichiren. Susarthavaha, Susārthavāha, Guide-Enseignant, Doshi, Daoshi, Guidance bodhisattva, Guide and Teacher. Bodhisattva présent à la Grande-assemblée du chapitre 1 du Sutra du Lotus. Il empêche de tomber dans l'erreur grâce à l'enseignement du Dharma. Sushun Tenno, Sushun Tennô, 崇峻天皇 (523 <588-592). Trente-deuxième empereur, fils de Kimmei Tenno et successeur de son frère Yomei. Il fut assassiné par Soga no Umako qui mit sur le trône l'impératrice Suiko. Ce qu'en dit Nichiren.sutra, sūtra, sutta, kyo, 教. Texte d'enseignement
du canon bouddhique qui signifie "fil",
car aucun de ces textes ne se suffit à lui seul et qu'ils doivent
être lus dans leur ensemble, comme autant de fils composant le "tissu"
de la doctrine. À l’époque de Shakyamuni, la mise par écrit était réservée au commerce, les textes sacrés étant appris par cœur et transmis oralement. Ainsi le Sutra du Lotus a été mis par écrit plusieurs siècles après la disparition du Bouddha. sutra antérieur voir enseignement antérieur. Les articles sur les différents sutras se trouvent sur une page spéciale Sutra de la fleur de lotus du Dharma Merveilleux. Communément appelé Sutra du Lotus.
Il en existe plusieurs textes sanskrits, y compris des fragments, qui
furent découverts au Népal, au Cachemire et en Asie centrale.
On en connaît aussi une version tibétaine. D'après
la tradition six traductions furent faites en chinois, dont trois subsistent
actuellement. Ce sont : sutras provisoires voir enseignements provisoires sutras zuitai 随他意 / zuiji 随自意 : zuitai désigne les enseignements exposés en fonction des capacités de ceux à qui le Bouddha s'adressait ; zuiji, les enseignements selon la sagesse propre au Bouddha. Nichiren considère comme zuitai, faciles à comprendre les sutras Kegon, Vairocana, Hannya, Nirvana. Voir les huit enseignements. Ce qu'en dit Nichiren sutta mot pali pour sutra Sutta Pitaka, Sutra Pitaka, Corbeille des enseignements. Deuxième des trois divisions du canon pali Tipitaka sur lequel se base le courant theravada. Elle contient les sutras (suttas, enseignements) répartis en cinq sections (nikaya), dont les quatre premiers sont intégrées sous le nom d’agamas dans le canon mahayana : 1) Digha Nikaya, les longs discours, comportant 34 suttas, 2) Majjhima Nikaya, les discours de longueur moyenne comportant 152 suttas regroupés en 5 sections ; 3) Samyutta Nikaya, les discours groupés ou connectés, groupés en 5 sections de 10 à 15 suttas chacune ; 4) Anguttara Nikaya, les discours des facteurs ultérieurs ou discours numériques, classé en 11 groupes, le premier portant sur un sujet simple, le deuxième sur un sujet double, le troisième sur un sujet triple, et ainsi de suite jusqu'à 11; 5) Le Khuddaka Nikaya, les petits discours ou livres courts, composé de 9 livres parmi lesquels se trouvent des textes bien connus tels que le Dhammapada, le Sutta Nipata et l'Udana. Voir menu des autres sutras. Su-Wu,
蘇武 (-140 à -60). L'un des ministres de l'empereur
Liang Wu Di, de la dynastie
des Han antérieurs. En -100, l'empereur
Liang Wu Di envoya Su-Wu
au pays des barbares du Nord pour exiger qu'ils fassent acte de soumission.
Leur chef, refusa et fit capturer Su-Wu.
Prisonnier dans une cave, il fut à un moment donné contraint
à manger de la neige pour survivre. Le successeur de Liang Wu Di, l'empereur Zhao Di (Liu
Fuling), exigea la libération de Su-Wu,
mais ceux qui l'avaient incarcérés prétendirent qu'il
était déjà mort. Alors, l'un des vassaux de Su-Wu demanda à l'envoyé de l'empereur de dire aux barbares que
l'empereur avait tué une oie sauvage près de la capitale,
et que, attachée à sa patte, il avait trouvé une
lettre prouvant que Su-Wu était toujours
vivant. Finalement, le chef des barbares fut contraint de laisser partir Su-Wu après dix-neuf ans de captivité. Ce qu'en dit Nichiren. Svagata, Svāgata. Disciple de Shakyamuni doué de pouvoirs supranaturels qui lui permettaient d'apprivoiser des serpents venimeux. Un jour le Bouddha le vit couché ivre au bord du chemin et dit : "Dans cet état il ne pourrait pas même dompter une grenouille". A la suite de cet incident les substances toxiques furent interdites à tous ceux qui recherchaient l'Éveil. Svatantrika, Sva-tantrika, Jiritsuronsho-ha, 自立論証派. L'une des deux branches de l'école Madhyamika qui enseigne la non-substantialité du soi et des phénomènes. Elle a évolué en deux courants distincts : Sautantika et Yogacara symbolisme des formes et des couleurs voir les cinq éléments. syncrétisme. Croyances et pratiques religieuses provenant d'interactions entre plusieurs religions. Le bouddhisme mahayana a donné naissance à de très nombreux syncrétismes. Ainsi au Japon, le shintoïsme a été réinterprété au contact du bouddhisme importé et a lui-même influencé le bouddhisme créant des écoles typiquement japonaises fort éloignées de l'enseignement du Bouddha. C'est toutes ces déviances que Nichiren a dénoncées tout au long de sa vie. En savoir plus. syncrétisme shinto-bouddhique voir shinbustsu système de mondes majeur voir monde majeur |
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