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Extraits de gosho sur |
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Ce passage
de commentaire indique que, par rapport à la première des
pratiques incorrectes, dans la lecture et la récitation des sutras,
il y a des règles précises pour les moines et les laïcs
du Nembutsu, aussi bien hommes
que femmes, désignant les sutras qui doivent être lus et
ceux qu'il ne faut pas lire. Parmi les sutras qu'il ne faut pas lire,
sont classés le Sutra du Lotus, les sutras Ninno*, Yakushi, Daijuku, Hannya Shin, Tennyo
Jobutsu, et Hokuto
Jumyo, et, en particulier parmi les huit volumes du Sutra
du Lotus, le prétendu Sutra Kannon [en fait le chapitre Kanzeon bosatsu* (XXV)]
dont la lecture est si répandue. Même s'ils sont des pratiquants
assidus du Nembutsu, ceux qui
lisent, ne serait-ce qu'une seule phrase ou un seul vers de ces sutras,
entrent [à leurs yeux] dans la catégorie des personnes dont
la pratique est incorrecte, et ne pourront pas renaître sur la Terre
pure. Pourtant, lorsque j'observe de mes propres yeux ce qu'il en
est réellement, parmi ceux qui récitent le Nembutsu,
j'en vois beaucoup qui lisent ces divers sutras, allant à l'encontre
de leurs maîtres et commettant ainsi l'une des sept
fautes capitales. Il y a d'innombrables
exemples de personnes ayant commis les cinq
forfaits et s'étant opposées au Dharma, telles que le
moine Sunakshatra ou le roi Ajatashatru, mais Devadatta est cité comme le représentant de tous les autres ; c'est
lui le pire opposant, et ce qui vaut pour lui vaut nécessairement
pour ceux dont les offenses sont moindres. [Ainsi, il est dit que] tous
ceux qui ont commis les cinq ou sept fautes capitales, qui s'opposent
au Dharma ou qui sont d'une incroyance incorrigible deviendront eux aussi
bouddha, comme l'Ainsi-Venu "Roi-du-ciel". Dans le Sutra
du Lotus, le poison se change en doux élixir, doté du goût le plus délicieux. Tous les
habitants du Japon, à l'heure actuelle, rejettent le Bouddha
Shakyamuni et invoquent le nom du bouddha Amida ; ils ignorent le Sutra du Lotus, et ont foi dans le Sutra
Kammuryoju et dans d'autres sutras. Il n'y a parmi eux que
des laïcs, hommes ou femmes, faisant des offrandes à ceux qui s'opposent au Dharma, ou des moines renommés,
et même le dirigeant du pays, qui respectent comme des sages des
hommes commettant en réalité les cinq ou sept fautes
capitales ou les huit offenses.
A leur propos, il est dit dans le Sutra : "En agissant
ainsi, ils renaîtront encore et encore dans l'enfer avici pendant un nombre incalculable de kalpa."(réf.) |
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