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Extraits de gosho sur |
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Shuddhipanthaka - Suri et Handoku |
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Même en ayant commis les cinq
forfaits, les dix
mauvaises actions, ou d'innombrables autres méfaits, certaines
personnes peuvent atteindre la bodhéité si elles ont
des capacités supérieures. Devadatta et Angulimala en sont l'exemple.
Et même des personnes de capacités médiocres peuvent
parvenir à l'Éveil si elles
s'abstiennent de commettre toute faute. Shuddhipanthaka en est l'exemple. Nos capacités sont encore plus médiocres
que celles de Shuddhipanthaka. Nous ne distinguons pas mieux les couleurs
et les formes que l'oeil d'un mouton. Nos états d'avidité,
d'asura, d'ignorance sont si profonds
que nous commettons chaque jour les dix
mauvaises actions et, même sans commettre les cinq
forfaits, nous nous rendons quotidiennement coupables de
fautes similaires. Il y avait deux frères appelés Suri et Handoku. Tous deux répondaient
indifféremment au nom de Suri ou Handoku. Vous êtes trois
croyants qui leur ressemblez. Si l'un de vous me rend visite, c'est
comme si vous étiez tous les trois avec moi. Je me demande
quelles bonnes causes, créées dans vos vies passées,
vous ont permis de me rendre visite à moi, Nichiren ! Mais
quoi que vous ayez pu faire par le passé, je suis certain que
maintenant vous parviendrez à vous libérer des souffrances
de la naissance et de la mort. Shuddhipanthaka (Surihandoku) ne parvenait toujours pas, au bout de trois ans, à
mémoriser un enseignement de [seulement] quatorze caractères,
et il atteignit quand même l'Éveil. Alors que Devadatta,
qui connaissait par coeur soixante mille enseignements
sacrés, tomba dans l'enfer avici.
Ces exemples illustrent parfaitement la situation du monde en cette
époque des Derniers jours du
Dharma.
N'imaginez en aucun cas qu' ils ne concernent que les autres et non
vous-même. |
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