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Shang Zhou
 

Oui, vous avez raison. C’est ce qui advint durant les règnes d’anciens souverains chinois tels que l'empereur Jie de la dynastie Xia, l'empereur Shang Zhou de la dynastie Yin (Shang), et l'empererur You de la dynastie Zhou.
[...] Les anciens sages chinois comme Lao-zi et Confucius sont parmi les Trois sages que le Bouddha envoya en Chine pour préparer le pays à la future adoption du bouddhisme. Par conséquent, le manquement aux cinq vertus de Jie de la dynastie Xia, de l'empereur Shang Zhou de la dynastie Yin (Shang), et de l'empererur You de la dynastie Zhou qui causa la ruine de leurs royaumes, équivaut au manquement aux cinq préceptes.
Sainan Koki Yurai - La cause des désastres (Kamakura, février 1260)

Le roi Shang Zhou de la dynastie Yin (Shang), fut un mauvais dirigeant et Bi Gan, son loyal ministre. Quand Bi Gan vit que le roi gouvernait le pays de manière contraire à la justice, il l'admonesta vigoureusement. Cela eut pour résultat qu'on lui transperça la poitrine, mais, après sa mort, le roi Shang Zhou fut renversé par le roi Zhou Wu. Et, de nos jours encore, on se souvient de Bi Gan comme d'un ministre intègre, et du roi Shang Zhou comme d'un mauvais roi.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265 ? à un samouraï ? )

La deuxième raison est que le Bouddha Shakyamuni est le père et la mère de tous les êtres humains de ce monde Saha. Il convient de respecter d'abord ses propres père et mère, et ensuite seulement de manifester un respect semblable aux parents des autres. [Dans les temps anciens, en Chine, ] nous avons l'exemple de (Zhou Wu wang, qui fit sculpter, à l'image de son propre père, une statue en bois qu'il plaça sur un char et désigna comme le général qui conduirait ses troupes à la bataille. En agissant ainsi, il s'acquit la protection du ciel et remporta la victoire contre Shang Zhou wang.
Le savant maître Chan-wou-wei (Kamakura, 1270 à Joken-bo et Gijo-bo)

Les empereurs Jie, de la dynastie Xia, et Shang Zhou de la dynastie Yin (Shang) possédaient une armée de dix mille chars et régnaient sur toutes les populations de leurs royaumes. Mais parce qu'ils gouvernaient de façon despotique et provoquèrent la chute de leurs dynasties, on cite Jie et Shang Zhou comme des exemples de malfaisance. Même un mendiant ou un lépreux se sentirait gravement insulté si on le comparait à Jie ou Shang Zhou.
[...] 2 Ils sont comme des "personnes aux mains blessées qui manient quand même du poison." Aussi inévitablement que des "pluies torrentielles ne peuvent rester suspendues dans les airs", ils tomberont en enfer. Toutes ces comparaisons illustrent le fait que les icchantika de la pire sorte tomberont immanquablement dans l'enfer avici, vie après vie. Ils ne subissent donc aucune punition immédiate dans cette vie. Ils sont comme les souverains [de la Chine ancienne], l'empereur Jie de la dynastie Xia et l'empereur Shang Zhou de la dynastie Yin (Shang). Sous leurs règnes, le ciel n'a pas manifesté de phénomènes étranges en guise d'avertissement. La raison en est que leurs offenses étaient si graves que leurs dynasties étaient déjà condamnées à périr.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Depuis quatre cents ans ou plus, tout le monde a toujours vu là un rêve de bon augure. Mais dans un pays comme le Japon, c'est en réalité un très mauvais présage. Le roi Shang Zhou de la dynastie Yin (Shang) périt pour avoir décoché une flèche au soleil. Même si ce rêve peut être considéré comme la manifestation provisoire d'un bouddha, on peut s'interroger très sérieusement sur sa véritable signification.
Sur la prière (Sado, 1272 à Sairen-bo)

Lorsque itai doshin [un même coeur dans des corps différents] prévaut parmi les hommes, ils sont assurés d'atteindre leur but ; en revanche, s'ils agissent en dotai ishin [un même corps mais des coeurs différents], ils ne peuvent rien réaliser de remarquable. Les littératures confucéenne et taoïste comportent plus de trois mille volumes qui illustrent bien ce principe. Le roi Shang Zhou, à la tête d'une armée de 700 000 soldats, affronta le roi Zhou Wu qui, lui, ne disposait que de 800 hommes. Or, grâce à leur parfaite unité et en dépit de leur infériorité numérique, les hommes de Zhou Wu remportèrent la victoire sur les troupes divisées de Shang Zhou.
Sur Itai Doshin (Minobu, septembre 1275 à 1280, à Takahashi nyudo)

Il y eut autrefois en Chine deux princes, nommés Bo-yi et Shu-ji, fils du roi Huzhu. Leur père avait légué sa couronne au plus jeune des deux, Shu-ji. Pourtant, après sa mort, Shu-ji refusa de monter sur le trône. Bo-yi eut beau presser Shu-ji d'accepter la couronne, ce dernier insista pour que son frère aîné devienne roi à sa place. Mais Bo-yi persista, s'étonnant que son jeune frère osât contredire le testament de leur père. Shu-ji reconnut qu'il était bien désigné par le testament, mais continua à refuser le trône, ne supportant pas l'idée d'écarter son frère aîné. Les deux frères quittèrent alors la terre de leurs parents. Ils se rendirent dans un autre royaume et entrèrent au service du roi Zhou Wen. Peu après, ce pays fut attaqué et Zhou Wen tué par Shang Zhou. Moins de cent jours après la mort du roi Zhou Wen, son fils, le roi Zhou Wu, se prépara à livrer bataille au roi Shang Zhou, mais Bo-yi et Shu-ji, retenant son cheval par les rênes, s'efforcèrent de l'en dissuader en disant : "Votre devoir est de porter le deuil de votre père pendant les trois ans qui suivent son décès. Si vous commencez à guerroyer maintenant, vous ne ferez que déshonorer son nom." Zhou Wu, furieux d'entendre cela, s'apprêtait à les tuer tous deux, mais le ministre de son père, Taigung-wand, le retint. Les deux frères, décidés à ne plus conserver à l'avenir aucun lien avec ce roi, s'en allèrent vivre loin du monde, sur le Mont Zhou-yang, où ils se nourrissaient seulement de fougères.
Lettre aux Frères (Minobu, 16 décembre 1275 aux frères Ikegami)

De même, en ce qui concerne le rêve d'Ennin*  : dans les cinq mille ou sept mille volumes des écrits bouddhiques, aussi bien que dans plus de trois mille volumes de littérature non bouddhique, où est-il écrit que le rêve de transpercer le soleil d'une flèche est un rêve de bon augure  ? Le roi des asuras, par haine envers le dieu Taishaku, décocha une flèche au dieu du soleil mais cette flèche revint se planter dans son oeil. Shang Zhou de la dynastie Yin [Shang], lançait souvent des flèches contre le soleil, et il finit par se détruire lui-même (note).
[...] Au Japon, personne d'autre que moi, Nichiren, n'est conscient de cela. Mais, si je parle ouvertement, je serai traité comme Bi Gan, à qui le roi Shang Zhou, de la dynastie Yin (Shang), ouvrit la poitrine ; comme Long-feng, que le roi Jie de la dynastie Xia fit décapiter, ou comme Aryasimha, à qui le roi Dammira fit couper la tête. Je serai banni comme le moine Zhu Daosheng ou mon visage sera marqué au fer comme celui du Savant-maître* Fadao.
[...] Ses détracteurs s'écrièrent  : "C'est absolument stupéfiant  ! Cette créature ayant pris l'apparence d'un moine doit être, en réalité, la matérialisation d'un grand essaim de locustes lâché sur le Japon, qui s'apprêtent à dévorer d'une seule bouchée toutes les jeunes pousses du bouddhisme. Ou peut-être est-ce le mauvais roi Shang Zhou, de la dynastie Yin (Shang), ou Jie de la dynastie Xia qui viennent de renaître au Japon en empruntant la forme de ce moine. On pourrait croire que l'empereur Zhou (543–578) de la dynastie des Zhou ou l'empereur Wuzong de la dynastie Tang (814–846) se sont réincarnés. A tout moment désormais, le bouddhisme peut disparaître et le pays être détruit  !
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Dans la Chine antique, l'empereur Shang Zhou, rendu furieux par les remontrances de Bi Gan, tua ce loyal sujet, et lui fit arracher le coeur. Par la suite, sa dynastie fut renversée par les rois Zhou Wen et Zhou Wu  ; le roi Fucha, de l'Etat de Wu, au lieu de tenir compte des remontrances de son ministre Wu Zixu le contraignit à se suicider. Et plus tard, Fucha fut assassiné par le roi Goujian du royaume de Yue.
Sur le comportement du Bouddha (Minobu, 1276, à Konichi-ama)

Lorsque la corruption de la dynastie Yin (Shang) devint source de souffrance pour le peuple, le général Taigong apparut dans le monde et décapita le roi Shang Zhou de la dynastie Yin (Shang), mettant ainsi un terme aux affres du peuple. Alors que le deuxième souverain de la dynastie Qin [Ying Huhai] avait plongé son peuple dans l'amertume, Zhang-Liang apparut pour rétablir l'ordre et rendre la vie plus douce. Ces hommes vécurent avant l'introduction du bouddhisme mais l'aide qu'ils apportèrent au peuple fait d'eux les envoyés du Bouddha Shakyamuni. Et bien que les tenants des classiques non bouddhiques l'ignorent, la sagesse de tels personnages est essentiellement celle du bouddhisme.
Le kalpa de déclin (Minobu, peu après 1276, à un membre du clan du défunt nyudo Takahashi Rokuro Hyoe)

"Même dans les livres non bouddhiques nous lisons l'histoire d'un homme nommé Long-peng, qui fut décapité, et du valeureux Bi Gan dont on ouvrit la poitrine. Mais parce que Long peng fit des remontrances à l'empereur Jie de la dynastie Xia, et parce que Bi Gan admonesta le roi Shang Zhou, leur nom est resté dans l'Histoire comme celui de personnes méritoires.
Lettre de pétition de Yorimoto (Minobu, le 25 juin 1277, requête au seigneur Ema au nom de Shijo Kingo)

 

 

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