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Extraits de gosho sur |
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Shang Zhou |
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Oui, vous avez raison. C’est ce qui advint durant les règnes
d’anciens souverains chinois tels que l'empereur Jie de la dynastie Xia, l'empereur Shang Zhou de la dynastie Yin (Shang), et l'empererur You de la dynastie Zhou. Le roi Shang Zhou de la dynastie Yin (Shang), fut un mauvais dirigeant et Bi
Gan, son loyal ministre. Quand Bi
Gan vit que le roi gouvernait le pays de manière contraire
à la justice, il l'admonesta vigoureusement. Cela eut pour résultat
qu'on lui transperça la poitrine, mais, après sa mort, le
roi Shang Zhou fut renversé
par le roi Zhou Wu. Et, de nos jours
encore, on se souvient de Bi Gan comme d'un ministre intègre, et du roi Shang
Zhou comme d'un mauvais roi. La deuxième raison est que le Bouddha Shakyamuni
est le père et la mère de tous les êtres
humains de ce monde Saha.
Il convient de respecter d'abord ses propres père et mère,
et ensuite seulement de manifester un respect semblable aux parents
des autres. [Dans les temps anciens, en Chine, ] nous avons l'exemple
de (Zhou Wu wang, qui fit sculpter,
à l'image de son propre père, une statue en bois qu'il
plaça sur un char et désigna comme le général
qui conduirait ses troupes à la bataille. En agissant ainsi,
il s'acquit la protection du ciel et remporta la victoire contre Shang
Zhou wang. Les empereurs Jie, de la dynastie Xia,
et Shang Zhou de la dynastie
Yin (Shang) possédaient une armée de dix mille chars
et régnaient sur toutes les populations de leurs royaumes. Mais
parce qu'ils gouvernaient de façon despotique et provoquèrent
la chute de leurs dynasties, on cite Jie et Shang Zhou comme des exemples
de malfaisance. Même un mendiant ou un lépreux se sentirait
gravement insulté si on le comparait à Jie ou Shang Zhou. Depuis quatre cents ans ou plus, tout le monde
a toujours vu là un rêve de bon augure. Mais dans un pays
comme le Japon, c'est en réalité un très mauvais
présage. Le roi Shang Zhou de la dynastie Yin (Shang) périt
pour avoir décoché une flèche au soleil. Même
si ce rêve peut être considéré comme la manifestation
provisoire d'un bouddha, on peut s'interroger très sérieusement
sur sa véritable signification. Lorsque
itai doshin [un même coeur dans des corps différents]
prévaut parmi les hommes, ils sont assurés d'atteindre
leur but ; en revanche, s'ils agissent en dotai ishin [un même
corps mais des coeurs différents], ils ne peuvent rien réaliser
de remarquable. Les littératures confucéenne et taoïste comportent plus
de trois mille volumes qui illustrent bien ce principe. Le roi Shang
Zhou, à la tête d'une armée de 700 000 soldats,
affronta le roi Zhou Wu qui,
lui, ne disposait que de 800 hommes. Or, grâce à leur
parfaite unité et en dépit de leur infériorité
numérique, les hommes de Zhou
Wu remportèrent la victoire sur les troupes divisées
de Shang Zhou. Il y eut autrefois en Chine deux princes, nommés Bo-yi et Shu-ji, fils du roi Huzhu.
Leur père avait légué sa couronne au plus jeune
des deux, Shu-ji. Pourtant, après
sa mort, Shu-ji refusa de monter
sur le trône. Bo-yi eut
beau presser Shu-ji d'accepter
la couronne, ce dernier insista pour que son frère aîné
devienne roi à sa place. Mais Bo-yi persista, s'étonnant que son jeune frère osât
contredire le testament de leur père. Shu-ji reconnut qu'il était bien désigné par le testament,
mais continua à refuser le trône, ne supportant pas l'idée
d'écarter son frère aîné. Les deux
frères quittèrent alors la terre de leurs parents. Ils
se rendirent dans un autre royaume et entrèrent au service
du roi Zhou Wen. Peu après,
ce pays fut attaqué et Zhou
Wen tué par Shang
Zhou. Moins de cent jours après la mort du roi Zhou
Wen, son fils, le roi Zhou Wu,
se prépara à livrer bataille au roi Shang
Zhou, mais Bo-yi et Shu-ji,
retenant son cheval par les rênes, s'efforcèrent de l'en
dissuader en disant : "Votre devoir est de porter le deuil de
votre père pendant les trois ans qui suivent son décès.
Si vous commencez à guerroyer maintenant, vous ne ferez que
déshonorer son nom." Zhou
Wu, furieux d'entendre cela, s'apprêtait à les tuer
tous deux, mais le ministre de son père, Taigung-wand, le retint. Les deux
frères, décidés à ne plus conserver à
l'avenir aucun lien avec ce roi, s'en allèrent vivre loin du
monde, sur le Mont Zhou-yang, où ils se nourrissaient seulement
de fougères. De même, en ce qui concerne le rêve d'Ennin* : dans les cinq mille ou sept mille volumes des écrits bouddhiques,
aussi bien que dans plus de trois mille volumes de littérature
non bouddhique, où est-il écrit que le rêve de transpercer
le soleil d'une flèche est un rêve de bon augure ? Le roi des asuras, par haine envers
le dieu Taishaku, décocha
une flèche au dieu du soleil mais cette flèche revint
se planter dans son oeil. Shang
Zhou de la dynastie Yin [Shang],
lançait souvent des flèches contre le soleil, et il finit
par se détruire lui-même (note). Dans la
Chine antique, l'empereur Shang
Zhou, rendu furieux par les remontrances de Bi
Gan, tua ce loyal sujet, et lui fit arracher le coeur. Par la suite, sa dynastie fut renversée
par les rois Zhou Wen et Zhou
Wu ; le roi Fucha, de
l'Etat de Wu, au lieu
de tenir compte des remontrances de son ministre Wu Zixu le contraignit à se suicider. Et plus tard, Fucha fut assassiné
par le roi Goujian du royaume de Yue. Lorsque
la corruption de la dynastie Yin (Shang) devint source de souffrance pour le peuple, le général Taigong apparut dans le monde
et décapita le roi Shang Zhou de la dynastie
Yin (Shang), mettant ainsi un terme aux affres du peuple. Alors
que le deuxième souverain de la dynastie
Qin [Ying Huhai] avait plongé son peuple dans l'amertume,
Zhang-Liang apparut pour rétablir l'ordre et rendre la vie plus
douce. Ces hommes vécurent avant l'introduction du bouddhisme
mais l'aide qu'ils apportèrent au peuple fait d'eux les envoyés du Bouddha Shakyamuni. Et bien que les tenants des classiques non bouddhiques
l'ignorent, la sagesse de tels personnages est essentiellement celle
du bouddhisme. "Même
dans les livres non bouddhiques nous lisons l'histoire d'un homme nommé Long-peng, qui fut décapité,
et du valeureux Bi Gan dont on
ouvrit la poitrine. Mais parce que Long
peng fit des remontrances à l'empereur Jie de la dynastie Xia, et parce que Bi Gan admonesta le roi Shang
Zhou, leur nom est resté dans l'Histoire comme celui de personnes
méritoires. |
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