DICTIONNAIRE
des TERMES BOUDDHIQUES
français, japonais, chinois, sanscrit, pali Y |
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Yakabe voir Anabe yakan
. Esprit malveillant du théâtre nô. Animal de la mythologie chinoise qui
ressemble au renard par son pelage, et par son cri, au loup. Dans le
Maka Shikan Bugyoden Guketsu on trouve le récit suivant.
Il y avait un yakan sur le Mont Shita, en Inde. Poursuivi par
un lion, il tomba accidentellement dans un puits asséché
et y resta trois jours. Sur le point de mourir de faim, il décida
de se consacrer à un enseignement bouddhique et de réciter
un vers exprimant son désir d'expier ses offenses passées.
Quand la voix du yakan parvint aux oreilles de Taishaku,
au sommet du Mont Sumeru, il le sauva et lui demanda de lui enseigner le Dharma, ainsi qu'aux autres divinités
célestes. Ce qu'en dit
Nichiren
yaksha, yakṣa, yakkha, yasha, 夜叉..
Dans la mythologie indienne déités du monde végétal
et minéral. Ils gardent les trésors et les secrets du
monde souterrain. Ce sont les adversaires constants des asuras
à l'instar de la nature qui punit toute inflation psychique.
Dans le jaïnisme les yakshas
et les yakshinis (déités
féminines) sont des êtres célestes qui ont le pouvoir
de changer de forme et de taille et leur culte est très développé. Yakujo bosatsu [bodhisattva], 薬上菩, Médecine-Supérieure, Supérieur-des-Remèdes, Yaoshan pusa, Baishajya samudgata, Bhaishajya raja samudgata, Lord of Medicine, Medicine Lord). Avec Yakuo*, il est l'un des deux bodhisattvas qui guérissent les maladies physiques et mentales. Selon le chapitre XXVII du Sutra du Lotus, ces deux bodhisattvas furent, dans une vie antérieure, les princes Jozo et Jogen qui convertirent leur père, le roi Myoshogon, au Dharma correct. Ce qu'en dit Nichiren Yakuo
bosatsu
薬王菩` [bodhisattva], Roi-Médecin, Roi-des-Remèdes, Bhaishajyaraja, Bhaiṣajyarāja, Medicine King. Selon le Sutra
Yakuo (Sutra de la contemplation des deux bodhisattva Yakuo
et Yakujo), dans le passé lointain, à l'époque
du Dharma formel d'un bouddha Rurikosho
(Éclat du lapis-lazuli), le bodhisattva Yakuo
était un homme riche du nom de Seishukuko
(Lumière-de-la-Constellation). Il reçut les enseignements Mahayana d'un moine appelé Nichizo (Dépositaire-du-Soleil). S'en réjouissant, il offrit des médicaments
efficaces à Nichizo et à
d'autres personnes, et fit vœu que tous ceux qui entendraient son
nom seraient guéris. Seishukuko
avait un frère plus jeune nommé Raikomyo
(Lueur-de- l'Eclair), qui offrit aussi des remèdes bénéfiques
aux mêmes personnages. Ceux-ci firent l'éloge des deux
frères, appelant l'aîné Yakuo
(Bhaishajyaraja, Roi-des-Remèdes) et le cadet Yakujo
(Médecine-Supérieure, Baishajya
samudgata). Tous deux, dit le sutra, renaquirent
en tant que bodhisattvas Yakuo et Yakujo respectivement et atteindront l'Éveil à l'avenir en tant que
bouddhas Jogen et Jozo.
Le bodhisattva Yakuo joue également
un rôle important dans le Sutra du Lotus. Dans le chapitre
XIII, Daigyosetsu et lui sont à la tête
de la multitude de bodhisattvas qui jurent de propager le Sutra à
l'époque mauvaise qui suivra la mort
de Shakyamuni. Le chapitre Yakuo décrit
les austérités qu'il pratiqua au cours d'une vie antérieure,
alors qu'il était un bodhisattva du nom de Issai Shujo Kiken. Par le passé, ce bodhisattva entendit le Sutra
du Lotus enseigné par le bouddha Nichigatsu Jomyotoku, grâce à quoi il parvint à maîtriser
une méditation qui permet de revêtir toutes sortes de formes
physiques (issai shikishin zammai). Pour
remercier ce bouddha et le Sutra du Lotus, Kiken entra dans cette méditation et fit pleuvoir des offrandes
de fleurs et d'encens ; mais peu satisfait par cette offrande,
il décida qu'il serait plus significatif de faire don de son
propre corps. Après s'être trempé dans des parfums
pendant mille deux cents ans, il se recouvrit le corps d'huile parfumée
et se brûla en présence du Bouddha. Les flammes illuminèrent
des mondes en aussi grand nombre que les grains de sable de quatre-vingt
millions de rivières de la taille du Gange. Les bouddhas firent
l'éloge de cet acte comme d'une offrande suprême. Après
que son corps avait été consumé, Kiken renaquit dans la Terre du bouddha Nichigatsu Jomyotoku qu'il trouva sur le point d'entrer dans la nirvana. Le Bouddha lui transmit ses enseignements puis mourut. Kiken fit incinérer son corps et construisit quatre-vingt quatre mille
stupas pour y enchâsser ses cendres, auxquelles il fit des offrandes.
Insatisfait, il entreprit de brûler ses coudes en offrande supplémentaire
pendant soixante-douze mille ans. Tous les bodhisattvas, les dieux,
les hommes et les autres êtres qu'il avait convertis s'affligèrent
de le voir sans coudes mais il leur déclara que, pour avoir offert
son propre corps, il atteindrait certainement l'état de bouddha et recouvrerait ainsi ses coudes. Plus tard, il renaquit sous la forme
du bodhisattva Yakuo. Le Grand-maître Zhiyi serait une réincarnation du bodhisattva Yakuo parce qu'il obtint un grand Éveil à la lecture du chapitre Yakuo du Sutra du Lotus. En savoir plus. Ce qu'en
dit Nichiren. Conduite originelle du bodhisattva Roi des remèdes voir XXIIIème chapitre du Sutra du Lotus Yakushi
[bouddha], Yakushi
nyorai, 薬師如来 Ainsi-Venu-Maître-des-Remèdes, Maître-Guérisseur, Bouddha-de-Médecine Yaowang
rulai, Yaoshifo, 藥師佛, Bhaishajya-guru, Bhaiṣajyaguru. Bouddha
de la médecine, seigneur de la Terre
d'Emeraude à l'est de l'univers.
Avant d'atteindre l'Éveil, il fit douze vœux
de soigner toutes les maladies et de mener tous les êtres à
l'Éveil. La croyance en ce bouddha était populaire en Chine et
au Japon, et l'on en fit de nombreuses statues. Il est souvent représenté
accompagné par les bodhisattvas Nik-ko
(Lumière-du-Soleil) et Gak-ko (Lumière-de-la-Lune). C'est également le titre que l'on attribue parfois au Bouddha
Shakyamuni. A distinguer du boddhisattva Yakuo. Ce qu'en dit Nichiren. Yakushi-ji,
薬師寺. L'un des deux temples principaux de l'école
Hosso, avec le temple Kofuku-ji.
Ils sont tous deux situés à Nara
et font partie des sept temples principaux
de Nara. L'origine de ce temple remonte
au vœu que fit l'empereur Temmu de
le construire, en 680. Il fut achevé sous le règne de
l'impératrice Jito (c. 690-697).
A cette époque, une statue du bouddha Yakushi*
y fut enchâssée. Après le déplacement de
la capitale à Nara en 710, le temple
fut transféré dans son site actuel. Un autre temple du
même nom, situé dans la province de Shimotsuke,
comportait une des trois estrades d'ordination du bouddhisme de Nara et est aussi très connu. Yakushin, 益信 (827-906). Précurseur de l'école Shingon-Hirosawa. Il devint moine au temple Daian-ji, étudia la doctrine Hosso au temple Gango-ji et reçut les enseignements ésotériques de Shuei, arrivant jusqu'à la position de dembo ajari qui permettait de transmettre les doctrines ésotériques. Il devint le supérieur du temple To-ji à Kyoto. Dans sa lignée, Kancho (mort en 998) fonda l'école Hirosawa* . Yakuso yu hon voir Vème chapitre du Sutra du Lotus. Yama,Yamaraja , Maître
de l'enfer, Enma, 閻魔. Maître
du monde des esprits affamés, repris par le bouddhisme dans
la mythologie indienne. Fils de Vivasvan,
le Soleil, qui est la mesure du temps, Yama
est également le temps et la mort. Avec sa sur jumelle
Yami, ils auraient été
les premiers êtres à mourir, devenant ainsi les maîtres
des séjours infernaux.
Ce qu'en dit Nichiren Yama voir ciel de Yama Yamabushi-bo. Disciple de Nichiren sur l'île de Sado, probablement instruit par Abutsu-bo. Ce qu'en dit Nichiren. Yamashina-dera,
山階寺. Ancien nom de Kofuku-ji,
temple principal de l'école Hosso à
Nara. En 669, la femme de Fujiwara
no Kamatari construisit un temple dans le village de Yamashina
et l'offrit à l'empereur Tenchi.
Ce temple fut nommé Yamashina-dera.
Il fut ultérieurement transféré à Umayasaka,
puis sur son site actuel à Nara.
Il prit alors le nom de Kofuku-ji. Il était
respecté comme le temple du clan Fujiwara. Ce qu'en dit Nichiren. Yamato, 大和. Ancien royaume puis province au sud de Nara (actuellement Nara-ken). Ce nom s'applique également à
tout le Japon : Yamato-chotei signifie "coeur du Japon". Ce qu'en dit Nichiren. yana voir véhicule. Yan-Hui, Zi-yuan, 顏回, 子淵 (-511 à -480), disciple favori de Confucius qu'il accompagna et servit pendant près de trente ans. A l'âge de 29 ans ses cheveux étaient déjà tout blancs. Il est mort à 32 ans. Il fait partie des Trois sages chinois. Ce qu'en dit Nichiren. Yao voir Trois Augustes et Cinq Empereurs Yang Kuei-fei,
楊貴妃 (719-756) Favorite de l'empereur Zong, sixième souverain de la dynastie
des Tang. Bien que d'origine modeste,
elle fut choisie pour femme par l'empereur en raison de son extraordinaire
beauté. Elle supplanta d'abord sa rivale Mei
Fei, également
célèbre pour sa beauté, avant que celle-ci ne regagne
la faveur de l'empereur. Ce qu'en dit Nichiren. Yangzi, Yangzi Jiang,
扬子江, Yang-tseu-Kiang,Yangtsé. Littéralement "long fleuve",
autrefois "fleuve Bleu". C'est le plus long fleuve d'Asie.
Il prend sa source au Tibet et se jette dans la mer de Chine orientale,
connectée à la mer du Japon. Ce qu'en dit Nichiren. Yasa, Yasa Kakandakaputta, Kākandakaputta, Yasha, 耶舎. Moine indien qui vécut une centaine d'années après la mort de Shakyamuni et qui dirigea le deuxième Concile bouddhique à Vaishali. Il est censé avoir vu des moines de la tribu Vriji à Vaishali recevoir des offrandes d'or et d'argent de la part de croyants laïques ; aussi les dénonça-t-il, puisque le fait d'accepter des aumônes monétaires était spécifiquement interdit par les dix préceptes, observés par l'Ordre. Les moines Vriji prétendirent que le changement des conditions dans leur ville demandait une application plus flexible des règles monastiques. Yasa rassembla sept cents moines de toute l'Inde pour en débattre. La demande des moines de Vaishali fut rejetée par l'assemblée comme étant une violation des préceptes. Cette controverse précipita la création du premier schisme dans l'Ordre bouddhique et la formation des écoles Theravada et Mahasanghika. Yasaburo voir Funamori Yasaburo Yasaskama, Yaśaskāma, Yashaskama, Cherche-Gloire, Gumyo, Qiuming, Fame Seeker. Bodhisattva qui apparaît au chapitre I du Sutra du Lotus. Son surnom va au delà de la simple ambition. C'est une allégorie de la part de nous-mêmes qui, même sur la voie de la bouddhéité, veut savoir tout, tout de suite sans véritable effort. Yasaskama deviendra bodhisattva seulement en renonçant à l'opinion des autres, attitude qui est le propre de tout être humain qui cherche encouragements et louanges, et tient si fort à être reconnu par ses pairs. C'est pourtant lui qui deviendra par la suite Maitreya, le bouddha de la compassion et de l'amour-empathie (maitri). Yasha. Moine supérieur du monastère de Kukkutarama, dans le Magadha. Yashas, Yaśas, Yasha, Yasa, Yasha, Yashuda, Yashu, 耶舎, 耶輸陀, 夜輸. Fils d'un riche marchand
de Varanasi,
qui devint le disciple de Shakyamuni. Yashas fut
le premier converti après les cinq ascètes.
On dit que, comme Shakyamuni, déçu par sa vie de luxe,
il quitta sa demeure pour aller à la recherche de la vérité
et qu'il rencontra alors le Bouddha. Son père venu à sa
recherche fut aussi converti, ainsi que sa mère, sa femme et
plus de cinquante de ses amis. Yashodhara,
Yaśodharā, Yasodhara,
parfois
appelée Gopi ou Gopika
瞿波 ; 劬毘那, Yashudara,Yashutara,
耶輸陀羅, 耶輸多. Selon la tradition, cousine de Shakyamuni à laquelle il fut marié à l'âge de 16 ans
et dont il eut un fils, Rahula. Les premiers
textes attestant son existence datent de plus de 100 ans après
la mort du Bouddha. Selon le Sutra Buppongyojitsu,
elle était très belle et le père de Shakyamuni, Shuddhodana, désirait en faire
la femme de son fils. Le père de Yasodhara,
quant à lui, voulait offrir sa fille à l'homme qui ferait
preuve de capacités intellectuelles et physiques supérieures.
Shakyamuni surpassa facilement ses adversaires, y compris son cousin
Devadatta. Après la naissance de
Rahula. Shakyamuni renonça à
la vie séculière et atteignit l'état de bouddha.
Douze années après son Éveil, il retourna à Kapilavastu
et convertit Yasodhara au bouddhisme. Le
chapitre Kanji*
(XIII) du Sutra du Lotus prédit qu'elle atteindra
l'Éveil et deviendra le bouddha Gusokusemmankoso
(Forme resplendissant de dix millions de lumières). Ce qu'en dit Nichiren. yatsu no michi voir Octuple sentier Yen Guang (-39 av. à +41). Compagnon d'études de Liu Xiu, qui devint par la suite l'empereur Han Guang Wudi, premier empereur de la dynastie des Han postérieurs . A ce moment Yen Guang changea de nom et se retira du monde. L'empereur, se désolant de ne pouvoir bénéficier de ses talents, l'exhorta à devenir l'un de ses ministres, mais Yen Guang refusa et passa le restant de ses jours dans l'isolement. Ce qu'en dit Nichiren. Yijing,
義浄, Gijo (635-713).
Pèlerin et traducteur qui voyagea en Inde en 671 afin d'y étudier
le bouddhisme. Il étudia les enseignements theravada
et mahayana au monastère Nalanda
et visita de nombreux sites bouddhiques. Plus tard, il raconta ses voyages
dans le Nankai Kiki Naiho Den. En
695, il revint à oyangL avec quelque
quatre cents textes sanskrits et se consacra à la traduction
des écrits bouddhiques, dont le Sutra
Konkomyo Saishoo . Il traduisit en tout cinquante-six textes
bouddhiques en deux cent trente fascicules. Yi Wei gong [duc] de l'Etat de Wei (<-668 à -660>). Il eut pour vassal Hong Yen qui sacrifia sa propre vie pour éviter la profanation de la dépouille de son suzerain. Ce qu'en dit Nichiren. Yilong, 遺竜, Iryo. Calligraphe de talent de la Chine ancienne. Voir Wulong Yin (dynastie) voir Shang Yin
et Yang.
Deux principes complémentaires de la philosophie chinoise ancienne.
Yin est le principe passif, le noir, le
féminin ; Yang est le principe actif,
le blanc, le masculin. On pensait que leur interaction affectait la
destinée de toute chose. Ce qu'en dit Nichiren. Ying Huhai , Qin Er Shi (-229 <de -209 à -206). Second fils de Qin Shi Huang. Il accéda au trône en -209 mais se désintéressa de ses obligations et laissa l'eunuque Zhao-Gao gouverner le pays à sa place. L'eunuque obligea Ying Huhai à se suicider mais fut à son tour assassiné par Ziying (Qin San Shi) qui reprit le trône pour quelques mois. Ce qu'en dit Nichiren. Ying Zheng voir Qin Shi Huangdi Yin Zifu (Yin-tsi-fou). Ministre de la Chine antique qui servit le roi Xuan (-827 à -781), onzième souverain de la dynastie des Zhou. On rapporte qu'il aida Xuan à sauver la dynastie d'une période de déclin. Konjaku Monogatari (Histoires qui sont maintenant du passé) rapporte que son fils, Bo-Qi, fut contraint par les intrigues de sa belle-mère à se suicider. Yi Xing, 一行, I-Hsing, Ichigyo
(683-727). Moine chinois de la doctrine ésotérique et
disciple de Shubhakarasimha (Shan-wu-wei). Il
aida son maître à traduire la version sanscrite du Sutra
Vairocana et recueillit ses enseignements oraux sous le titre
de Dainichikyo Sho. Ce commentaire
est tenu en haute estime par l'école Shingon
au Japon. Yi Xing écrivit une
vingtaine d'ouvrages sur le bouddhisme et fut également très
versé dans la doctrine Chan,
les vinayas, les mathématiques et
l'étude du calendrier. Ce qu'en dit Nichiren. Yobo-ji. Temple de la Nichiren Honshu à Kyoto. Il provient de la réunion des temples Jogyo-in et Juhon-ji yodozai voir faute de complicité yoga, yuga,
瑜伽. Discipline élaborée en Inde et qui a pour finalité
"d'obtenir un apaisement des agitations de l'esprit" selon
la formule de Patanjali (IIe siècle
avant notre ère) qui fut le premier à consigner par écrit
les pratiques qui remontent à 5000 ans et sont déjà
mentionnées dans les Veda. Patanjali systématise les techniques qui permettent "l'arrêt
de l'activité automatique du mental". On peut citer les
8 étapes principales à franchir pour arriver à
la délivrance : Yogacaryabhumishastra,Yugashijiron. Oeuvre d'Asanga traduite du chinois en japonais par Xuanzang et dont s'inspire le Yogacara. Yogacara , Yogācāra, Vijnanavada, Voie de l'école yogique, Yugagyo-ha, 瑜伽行派. Autre nom de l'école Rien-que-conscience. Yogacarabhumi , Yogācārabhūmi, Traité sur les étapes de la pratique du yoga, Yuga Ron, 瑜伽師地論, Yugashiji Ron. Ouvrage attribué à Maitreya-natha ou Asanga et traduit en chinois par Xuanzang. C'est l'un des traités de base de l'école Faxiang (Hosso). Il explique les dix-sept étapes par lesquelles les personnes qui pratiquent la doctrine Rien-que-conscience doivent passer pour obtenir l'Éveil. Il cite le Sutra Gejimmitsu et expose particulièrement la conscience-alaya La pratique yogique était la principale discipline de l'école Rien-que-conscience, ce qui explique le titre de cet ouvrage. Ce qu'en dit Nichiren. yogacarin. Pratiquant du Yogacara yogi
Pratiquant du yoga yojana, yujun, 由旬. Ancienne unité de mesure de l'Inde, égale à la distance que l'armée royale pouvait parcourir en une journée. Selon les textes 9, 18 ou 24 kilomètres. Voir le descriptif Yokan, 永観, Eikan (1032-1111). Précurseur de l'école de la Terre pure et supérieur du temple Todai-ji. Il étudia la doctrine des écoles Kegon* et Hosso mais par la suite se convertit aux enseignements du Nembutsu. Ce qu'en dit Nichiren. yokkai voir le monde du désir, Yomei
Tennô, 用明天皇, Trente et unième
empereur (540<586-587), frère et successeur de Bidatsu.
Il fut le père du prince Shotoku
et embrassa le bouddhisme. Son règne fut marqué par la profonde rivalité
en entre Mononobe no Moriya et Soga no Umako. Il eut pour successeur Sushun. Ce qu'en dit Nichiren. Yorimoto voir Shijo Kingo Yoritomo voir Minamoto Yoshimura
Miura, 三浦氏 (mort en 1239). Général
appartenant à une puissante famille de samouraïs de la province de Sagami, connu aussi pour
la sûreté de son jugement politique. Il promit d'aider
Wada Yoshimori, également membre du
clan Miura, au cours de la rébellion
de ces derniers contre le clan régnant Hojo,
en 1213, mais il changea de camp au dernier moment, en faveur du clan
Hojo, contribuant ainsi à la défaite
de Yoshimori. Ce qu'en dit Nichiren. Yoshinaka voir Minamoto no Yoshinaka Yoshino,
奈良. Région montagneuse au sud de la préfecture
de Nara, connue comme l'un des hauts lieux
de Shugendo, ordre religieux préconisant
les pratiques ascétiques dans les
montagnes. Ce qu'en dit Nichiren. Yoshitoki voir Hojo Yoshitoki Yoshimori voir Wada Yoshimori Yoshimoto voir Hiki Yoshimoto Yu voir Xia Yuan-ji voir Ruan-ji Yuga Ron voir Yogacarabhumi Yuinohama.
Plage de Kamakura, face à la baie
de Sagami, fréquemment utilisée
au XIII siècle comme lieu d'exécution. Ce qu'en dit Nichiren. Yuishiki Ron voir Joyuishiki Ron Yuishiki Sanju Ju, 唯識三十論頌, Traité en trente stances sur la doctrine Rien-que-conscience de Vasubandhu, Trimshika-vijnaptimatrata-siddhi. Oeuvre de Dharmapala (530-561), Maître éminent de la doctrine Rien-que-conscience, et traduit en chinois par Xuanzang. Yu Jang (mort en -453). Sujet de Zhi Bo, puissant ministre de l'Etat de Jin, qui fut tué par Xiang-Ci. Désireux de venger son seigneur, Yu Jang se déguisa en lépreux en couvrant son corps de laque, et voulut se faire passer pour muet en buvant de la soude caustique ; il tenta ainsi d'approcher Xiang-Ci. Toutefois, sa tentative de l'assassiner échoua, et il fut capturé. Il demanda la robe de Xiang-Ci et la poignarda à trois reprises pour montrer sa haine de celui qui avait tué son seigneur, après quoi, il se suicida. Ce qu'en dit Nichiren. Yusu nembutsu voir Yuzu Nembutsu Yuze bosatsu, 勇施菩薩 , Don-Héroïque, Yongshi pusa, Ksemadatta, Pradanasura, Bold Almsgiver, Valiant Offering. Bodhisattva qui apparaît dans le Sutra du Lotus, notamment au chapitre XXVI. Le zèle infatigable avec lequel il apporte le Dharma bouddhique aux êtres lui a valu son nom. Il fait partie des cinq bonnes divinités successives (goban zenjin), terme sous lequel on regroupe ceux qui ont fait serment dans le chapitre des Dharani (XXVI) de protéger les croyants de ce sutra. Ce qu'en dit Nichiren. Yuzu Nembutsu shu,
融通念仏. Première école
amidiste au Japon, créée
en 1117 par le moine Ryonin (1072-1132).
Yuzu désigne l'union de soi et des
autres, en référence à la doctrine de l'école
affirmant que la récitation du nembutsu
par une personne influence toutes les autres et que la récitation
par les autres influence une personne, ce qui permet à tous de
renaître dans la Terre pure. Cette doctrine
est basée sur l'idée que toutes les personnes et tous
les phénomènes sont mutuellement liés et interdépendants.
Ce mouvement se répandit dans tout le Japon et eut pour centre
le temple Shuraku-ji qui prit plus tard
le nom de Dainembutsu-ji et qui est son
temple principal. |
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