| DICTIONNAIRE 
              des TERMES BOUDDHIQUES français, japonais, chinois, sanscrit, paliT |  | 
| tabla, tablā. 
         Instrument de percussion indien utilisé,  entre 
        autres,  dans la musique classique en solo et pour accompagner la danse 
        (kathak) ou un instrument lyrique (sitar,  
        sarod,  voix,  violon,  etc.). Le tabla,  
        constitué en réalité de deux instruments,  tire son 
        origine de tambours dont l'histoire remonte à plus de 2000 ans. tablette tombale voir ihai Tablettes voir Hokke Gengi Shakusen tagara , Valeriana 
        Wallichi,  valériane indienne. Taho-ji, Tahō-ji. Pagode Tour-aux-trésors. Temple de Kamakura dont il ne reste rien actuellement. Ryokan y fit, sans résultat, des prières pour la pluie. Ce qu'en dit Nichiren. Taho-nyorai, Tahō Nyorai,        多宝如来, Tahō, Maints-Trésors,  
        Duobao,  Prabhutaratna, Prabhūtaratna, Abundant Treasures,  Many 
        Treasures. Bouddha qui apparaît,  dans le chapitre XI 
        du Sutra du Lotus,  assis dans la Tour aux Trésors au cours 
        de la Cérémonie dans les Airs,  pour porter témoignage 
        de la véracité des enseignements de Shakyamuni. Le bouddha 
        Taho vivait dans le monde du Trésor 
        de Pureté (Ratnavishuddha),  situé dans la partie orientale de l'univers. 
        Alors qu'il était encore engagé dans la pratique du bodhisattva,  
        il fit le serment que,  même après son accession au nirvana,  
        il apparaîtrait dans la Tour aux Trésors et témoignerait 
        de la validité du Sutra du Lotus,  quel que soit le lieu 
        où un être l'enseignerait. Dans le chapitre 
        Hoto*  (XI),  
        Shakyamuni convoque tous les bouddhas de l'univers. Il ouvre ensuite la 
        Tour aux Trésors et,  à l'invitation de Taho,  
        s'assied à côté de ce bouddha.  Zhiyi 
        interprète le fait que Taho et Shakyamuni        soient assis côte à côte dans la Tour aux Trésors        comme la fusion de la réalité et de la sagesse (kyochi myogo) dans laquelle Taho représente 
        la vérité objective ou la réalité 
        ultime,  et Shakyamuni,  la sagesse subjective qui permet de l'appréhender. 
        De plus,  le bouddha Taho représente 
        le Corps du Dharma* et le bouddha Shakyamuni        le Corps de Rétribution*  ; quant aux 
        bouddhas venus de tous les points de l'univers,  ils représentent 
        le Corps de Manifestation* . Ils forment ensemble les Trois 
      Corps du Bouddha. Nichiren utilise ces interprétations de   Zhiyi et ajoute dans le Shoji Ichidaiji Kechi-myaku Sho (Transmission 
        unique,  vitale et essentielle à travers vie et mort) que 
        Shakyamuni et Taho représentent respectivement 
        la vie et la mort,  les deux phases que traverse toute vie. Ce 
        qu'en dit Nichiren  Taigong , Tai-kong,   Jiang 
        Ziya, 姜子牙, Jiang Taigong,  Jiang 
        Shang,  Lu Shang,  Lu 
        Wang. Ministre et général au service du roi Zhou Wen,  premier souverain de la dynastie 
        des Zhou. Sous la dynastie 
        Yin (ou Shang),  
        il vécut dans l'isolement mais sortit de sa retraite pour conduire l'armée 
        du roi Zhou Wen,  à la demande de ce dernier. 
        Après la mort de Zhou Wen,  il servit le roi 
      Zhou Wu,  le successeur 
        de Zhou Wen,  et s'illustra dans la lutte 
        contre le roi Shang Zhou. Les écrits taoïstes        le considèrent comme un wusheng (saint sage 
        militaire) ou comme un "immortel". Sous le nom de Jiang 
        Li il serait le fils de Bi-Gan. Ce qu'en dit Nichiren. Taika [réforme], 大化の改新, Taika no kaishin. Série d'articles de loi rédigés sous le règne de l'empereur Kotoku en 645, soit peu après la mort du prince Shotoku, la défaite du clan Soga et l'unification du Japon qui en a résulté. Le prince héritier Naka no Oe, qui régna plus tard sous le nom d'empereur Tenji, Nakatomi no Kamatari et l'empereur Kotoku travaillèrent conjointement à la rédaction des détails de la réforme qui visait à créer un gouvernement centralisé sur le modèle chinois de la dynastie Tang, réviser le système des taxes et l’administration, créer un réseau routier et postal et redistribuer les terres (système ritsuryo). taimitsu / tomitsu. Distinction dans les enseignements ésotériques (enmitsu) entre le mykkyo du Tendai (taimitsu) et le mykkyo de la tradition Shingon de Kukai (tomitsu). Taira 平,         Heike, 平家, Heishi, 平氏. Nom familial d'une branche cadette 
        de la descendance de l’empereur 
        Kammu, à laquelle, à l’époque du clan Fujiwara est confiée la mission de protéger les intérêts 
        de la famille impériale dans les provinces. En 1180, Minamoto no Yoritomo prend la tête d'une rébellion contre les 
        Taira. Au cours des cinq années de 
        guerre civile qui suivirent, les forces de Yoritomo écrasèrent les Taira et établissent 
        un gouvernement militaire à la tête du Japon. Tous les principaux 
        chefs du clan Taira périrent, y compris 
        Taira no Kiyomori, et leur clan ne revint 
        plus jamais au pouvoir. Taira no Kiyomori,  平清盛 (1118-1181). Chef samouraï du clan des Taira. 
        Arrogant et hautain,  il exécrait le Bouddha et les dieux,  et il 
        fit brûler par ses hommes deux des principaux 
        temples de Nara. En remportant la victoire au cours de deux brèves 
        campagnes,  en 1156 et 1160,  il s'empara du pouvoir militaire ; le père 
        de Minamoto no Yoritomo,  Yoshitomo,  
        fut tué en combattant Kiyomori au 
        cours de la première de ces campagnes. En mariant sa fille à 
        l'empereur,  Kiyomori put ensuite consolider 
        son autorité pour s'élever finalement jusqu'au poste de 
        Premier Ministre (dajo-daijin),  
        dominant ainsi la cour pendant quelque vingt ans. Après sa mort,  
        sous la direction de  Yoritomo,  le clan Minamoto 
        prit les armes contre les  Taira  et les vainquit 
        en 1185. Ce qu'en dit Nichiren. Taira no Masakado,  
        平将門. Petit fils de Taira no Takamochi fondateur 
        de la famille Heike. En 903,  Taira-no-Masakado,  
        un des principaux chefs d’une "Maison de bushis",  
        dans le district de Kanto (qui comprenait 
        alors les régions de Tokyo,  Chiba,  
        Saitama,  et Kanagawa,  
        et représentait une frontière reculée),  se révolta 
        contre le gouvernement de Kyoto. Il refusait 
        de payer les impôts et décréta la création 
        du royaume de Kanto,  lui-même se proclamant 
        roi. Il chassa les nobles de Kanto et dirigea 
        son royaume indépendant pendant plusieurs mois. Cependant,  la dynastie 
        de Kyoto ordonna à une autre Maison 
        de bushis d’envoyer une armée 
        contre lui. Masakado fut finalement tué,  
        et la révolte écrasée. De nombreuses légendes 
        ont circulé ensuite autour de Masakado. 
        Parce qu’il fut l’auteur de la première grande révolte 
        contre Kyoto,  les populations ont considéré 
        Masakado comme un héros libérateur. 
        Les historiens voient dans cette révolte le symbole de la chute 
        de la dynastie de Kyoto et de l’ascension 
        des bushis. Cette tendance se développa 
        jusqu’à ce que Minamoto no Yoritomo établisse le shogunat de Kamakura 
        en 1192. Ce qu'en dit Nichiren. Taira no Masamori, 平正盛 ( ? - 1121). Guerrier, gouverneur de la province d'Oki puis de celle d'Inoba. Il fut chargé, en 1108 de réprimer la révolte de Minamoto no Yoshichika. Ce qu'en dit Nichiren  Taira no Munemori  
        平宗盛 (1147-1185). Un dirigeant du clan  Heike,  
        qui avait une position élevée à la cour. Quand le 
        clan Heike  livra bataille au clan Genji        à Dan-no-ura,  il fut fait prisonnier et contraint de se soumettre à Kajiwara 
        Kagetoki,  un simple guerrier du clan Genji. Nichiren en parle à propos de la piété filiale et le compare à son frère Shigemori (1138-1179). Le chef du clan au pouvoir, Taira no Kiyomori,  s'octroya lui-même la plus haute position du 
          gouvernement et fit un usage abusif de son pouvoir. Son premier fils, Shigemori,  vertueux et doux,  fit des remontrances 
          à son père lorsqu'il voulut emprisonner l'empereur retiré  Go-Shirakawa,  tandis que 
          le second fils, Munemori,  obéit 
          à son père et maintint l'empereur en captivité 
          après que Shigemori soit mort de 
          maladie. Cette incarcération de l'empereur déclencha l'attaque 
          des Taira par le clan Minamoto. Munemori fut décapité en 
          1185. Ce qu'en dit Nichiren.  Taira no Sadamori, 平貞盛. Guerrier au service de Fujiwara no Hidesato, qui battit et tua Taira no Masakado en 940, vengeant ainsi son père Taira no Kunika que celui-ci avait assassiné. Ce qu'en dit Nichiren. Taira no Shigemori, 平重盛 (1138-1179). Guerrier ; fils aîné de Taira no Kiyomori. Il avait tenté de modérer les ardeurs guerrières de son père et protéger l'empereur. Cependant il assista Kiyomori dans les batailles qui l'opposaient aux Minamoto, 1156 et 1160. Il fut considéré par de nombreux historiens comme un modèle de fidélité envers l'empereur. Ce qu'en dit Nichiren. Taira no Tadamori,  
        平忠盛 (1096 - 1152). Chef du clan des Taira 
        et père de Taira no Kiyomori. Il consolida 
        la position des Taira à la cour,  combattant 
        pour le compte de celle-ci les religieux du Mont Hiei et ceux des temples de Nara. Il reçut 
        le privilège de servir l'empereur à la cour,  ce qui était 
        un honneur qu'aucun autre guerrier n'avait encore obtenu. Ce qu'en dit Nichiren. Taiseki-ji 大石寺. Temple principal 
        de la Nichiren Shoshu. On peut voir (en media 
        Player) une présentation du Taiseki-ji 
        sur le site         www.taisekiji.net 
        des photos et des documents intéressants. Voir également le site http://ecolefuji.jimdo.com  Taishaku, Taishakuten,  
        帝釈天, Dishi,  
        Shakra Devanam Indra. 
        Roi des dieux inspiré de la mythologie indienne ; il est incorporé par le 
        bouddhisme et devient une divinité tutélaire 
         du Japon. Sa demeure 
        est le palais de la Vue Correcte (Zenkenjo) 
        au Mont Sumeru d'où il gouverne,  assisté 
        de Quatre Grands Rois du Ciel,  sur les trente 
        deux autres divinités de ce séjour. Il appartient à 
        la famille des Tenbu,  les protecteurs du 
        Dharma bouddhique. Taishaku-Indra se manifesta sous différents 
        aspects au cours de l’ascèse de Shakyamuni pour éprouver 
        son esprit de recherche. Après son obtention de la Voie,  il promit 
        de le protéger. Il apparut accompagnée de vingt mille féaux 
        dès le prêche du chapitre Jo*  (I) 
        du Sutra du Lotus. 
        On l'appelle aussi "Dieu aux mille regards" (littéralement 
        aux mille yeux) parce que,  d'après le Sutra Zo-agon,  dans 
        une vie précédente sous forme d'être humain,  sa grande 
        sagesse lui avait permis de distinguer et de saisir mille significations 
        en un instant.  Tai Shan 
        泰山,  Shan,  Shang (shang 
        signifie montagne en mandarin). L'une des cinq montagnes sacrées de la 
        Chine  : le Mont de l'Est,  associé à l'aurore,  à la naissance et au renouveau,  
        et la plus vénérée des cinq montagnes sacrées.  taiten voir abandonner Taizong voir Tang Taizong Takahashi nyudo, Takahashi Rokuro Hyoe nyudo, 高橋六郎兵衛入道. Disciple de Nichiren, qui vécut à Kajima, dans le district de Fuji, dans la province de Suruga . Sa femme était la tante de Nikko et c'est ce dernier qui le convertit aux enseignements de Nichiren. Sa résidence fut utilisée comme centre de ralliement lors des persécutions d'Atsuhara. Il est le destinataire des goshos Réponse au nyudo Takahashi et Sur Itai Doshin Takahira voir Go-Toba Takeshiuchi 
        , Takeshiuchi-no Sukune,  
         武内 宿禰 ( 84 ? -367 ? ). Général et homme d'état de l'ère 
        Yamato (300-710) qui apparaît dans 
        les anciennes chroniques du Japon. On dit qu'il servit cinq empereurs,  
        mais le manque de documents permet difficilement de séparer les 
        faits de la légende. Ce qu'en dit Nichiren.    Takla-Makan,        Ryusha,  流沙. Zone 
        désertique célèbre pour ses tempêtes de sable. 
        Située dans le Turkestan oriental,  à l'est de la ville Kagchar 
        (province chinoise du Xinjiang). Les routes 
        de la soie contournaient par le nord et par le sud ce redoutable obstacle 
        naturel. Littéralement Ryusha 
        signifie "flots de sable". 
        Ce qu'en dit Nichiren 
                 tala, 
        		Borassus 
        flabelliformis,        tara-ju,  
        多羅樹. 
        Arbre dont les feuilles étaient utilisés comme support d'écriture 
        dans l'Inde ancienne. Ces feuilles,  pouvant attendre 2 mètres de 
        long,  étaient séchées puis découpées 
        en bandes égales d'environ 36 x 6 cm. On écrivait sur les 
        deux faces avec une tige de bambou ou un stylet métallique. Les 
        bandes étaient percées de trous à une extrémité 
        et reliées entre elles. Un grand nombre d'écrits bouddhiques 
        étaient conservés de cette façon. La taille de cet 
        arbre-palmier,  d'environ 20 m.,  servait d'unité de mesure pour 
        évaluer une hauteur.  tamala, 
        Garcinia xanthochymus ou cinnamomum tamala ou laurier 
        des Indes. Plante utilisée pour son parfum (cannelle) et en tant 
        qu'épice. tamashii :魂. Esprit-âme. Concept shinto proche de kami.  Tamashii désigne une force spirituelle qui peut s'emparer d'un objet ou le quitter. C'est une entité impersonnelle mais lorsqu'elle s'empare d'un objet ou d'une personne elle en prend  les caractéristiques. Les rites bouddhistes d'urabon empruntent certaines pratiques anciennement destinées aux tamashii. En savoir plus. Tamba-bo. Disciple de Nichiren. On rapporte qu'il prit part à la procession lors des funérailles de Nichiren et qu'il fit partie du groupe chargé de se relayer pour l'entretien de sa tombe. II vivait au temple Myoko-ji, dans la province de Kazusa. Ce qu'en dit Nichiren. tambour empoisonné [lien du] ou relation négative : dokku-no-en, 毒鼓の縁. Lien formé avec le Sutra du Lotus en s'opposant à lui ou en le dénigrant. L'expression "tambour empoisonné" vient du Sutra du Nirvana, dans lequel on lit : "Dès que l'on frappera le tambour empoisonné, toutes les personnes qui l'entendront mourront, qu'elles aient ou non l'intention de l'écouter." De même, quand on enseigne le Sutra du Lotus, à la fois ceux qui y adhèrent et ceux qui s'y opposent reçoivent également la graine de la bouddhéité. Ce qu'en dit Nichiren. tambura, tanpura Principal 
        instrument d'accompagnement pour le chant et les instrument solo dans 
        toutes les musiques classiques indiennes,  le tambura est un instrument 
        dont on n'arrête pas les notes et dont les cordes sont jouées 
        à vide.  Tamon tenno voir Bishamonten Tamura, Sakanoue no Tamuramaro, 坂之上田村麻呂 (758-811). Chef militaire qui fut nommé shogun Sei-i Tai (Général en chef chargé de soumettre les Barbares) par l'empereur. Il établit l'autorité de la cour impériale sur la partie nord-est du Japon vers le début du IX siècle. Ce qu'en dit Nichiren. Tan ou duc de Zhou voir Zhou Gong Dan tanden , hara, dantian, tiantien. Dans l'usage du bouddhisme japonais, abréviation de seika tanden. Notion inspirée par le concept chinois du qi (svadihsthana, deuxième chakra), énergie qui circule à travers tout l'univers (prana). Dans la méditation, tanden désigne un point situé à environ 3 travers de doigts au-dessous du nombril et à mi-chemin entre entre l'épiderme abdominal et dorsal. C'est le point d'intersection de tous les méridiens de la médecine chinoise. Tang, 唐朝 (618-907). Dynastie fondée par Li Shimin 李世民 qui, sous le nom de Tang Taizhong (唐太宗, 599-649), fut le deuxième empereur de la dynastie Tang de Chine. Il a dû pour cela tuer ses deux frères. Le bouddhisme et le taoïsme connurent un grand essor sous cette dynastie, considérée comme particulièrerment propice au développement de la littérature chinoise classique. Le nom de la dynastie des Tang fut souvent abrégé et utilisé pour désigner la Chine. Tang Daizong, 唐代宗 (727-<762-779). Huitième empereur de la dynastie Tang, pratiquant du bouddhisme tantrique. Daizong ordonna que l'effigie de Manjushri soit placée dans tous les monastères chinois. Le mont Wutai   devint le lieu d’implantation des premières écoles tantriques   chinoises. Sous son règne, les monastères bouddhistes sont devenus des   grands propriétaires terriens. En même temps, la situation politique et   économique de l'empire s'est détériorée davantage.  Tang Gaozong, 高宗 (628<650-683). Toisième empereur de la dynastie Tang. Il consacra son règne à consolider l'œuvre de son père Taizhong. Ce qu'en dit Nichiren. Tang Taizong, 唐太宗 (598-649). Deuxième empereur de la dynastie Tang. C'est sous son règne que le célèbre pèlerin Xuanzang fit son voyage en Inde, de 629 à 645, à la recherche de textes sacrés bouddhiques. L'empereur Taizong fut un dirigeant de grande valeur. Taizong prit pour guide le Savant-maître Xuanzang et adhéra aux enseignements de l'école Faxiang (Hosso) entrainant à sa suite la plupart de ses sujets. Ce qu'en dit Nichiren. Tanjo-do, Tanjo-ji. Temple près de Kominato,  
        que fit érigr Jakunichi-bo 
        sur le lieu de naissance de Nichiren. Parmi ses trésors on compte sept Gohonzons inscrits par Nichiren. Voir plus. tanka. Poème minimaliste de tradition japonaise qui révèle un mouvement intérieur, une sensation qui ne fait que passer. Contrairement au haïku – qui comporte 3 vers –, le tanka est composé de 5 vers. Tanluan,        T'an-louan,  
        Donran,  曇鸞  (476 - 542). Fondateur 
        de l'école chinoise de la Terre pure. 
        Il étudia d'abord quatre traités  : le Chu Ron*,  le Hyaku Ron*, le Junimon Ron* et le Daichido Ron*. 
        Plus tard,  il entreprit d'écrire un commentaire sur le Sutra Daishutsu,  mais sa santé périclita et il se rendit 
        dans le Sud pour étudier les écrits taoïstes 
        afin de maîtriser les secrets de l'immortalité. Retournant 
        vers le nord,  il rencontra à Loyang 
       Bodhiruchi qui lui donna le Sutra Kammuryoju. 
        Il en fut si impressionné qu'il rejeta le taoïsme et se consacra 
        à la pratique de la doctrine de la Terre pure. Il écrivit 
        le Jodo Ron Chu,  et le San Amidabutsu Ge (Hymne en 
        vers au bouddha Amida). Il est révéré comme 
        le premier des cinq patriarches de l'école chinoise de la Terre 
        pure et est aussi considéré comme le fondateur de l'école 
        Silun (Shiron,  
        littéralement Quatre Traités) qui prit pour base les quatre 
        traités mentionnés ci-dessus. Il affirme que la pratique 
        de l'invocation du nom du bouddha Amida est 
        "la voie facile à pratiquer" 
        qui permet à tous de parvenir au salut,  et rejetant toutes les 
        autres pratiques considérées comme "la voie difficile 
        à pratiquer." Ce qu'en dit Nichiren. tantra 
        Série de textes et de méthodes concernant 
        les pratiques yogiques spéciales utilisées 
        pour parvenir rapidement à la bouddhéité. (voir tantrisme        - En savoir plus)  tantrisme, tantora-bukkyo,  タントラ仏教. A l'heure actuelle,  
        essentiellement deux branches issues du bouddhisme du Grand 
        Véhicule Tao-cheng voir Daosheng taoïsme, dokyo,  
        道教. L’un des trois grands courants de la pensée chinoise 
        ancienne,  les deux autres étant le confucianisme 
        et le bouddhisme. En savoir plus  : origines,  
        maîtres et doctrines du taoïsme,  divergences avec le confucianisme,  
        influence sur le développement des écoles bouddhiques chinoises. Ce qu'en dit Nichiren. Tao-ngan voir Daoan tapas. Mortification comme moyen d'arriver au yoga qui, dans les Veda, est un état d'extase et d'intuition mystique. tariki voir force de l'autre taro.        Le taro, aussi appelé madère, chou-chine ou dachine, est un tubercule alimentaire des régions tropicales produit par des plantes de la famille des Aracées, le plus souvent de la sous-famille des Aroideae. Le terme peut désigner également la plante elle-même, dont les autres parties (tiges et feuilles) peuvent aussi être consommées après préparation. Les taros sont  plus riches en matières sèches que la pomme de 
        terre et la patate douce. Ce qu'en dit Nichiren. tathagata voir Ainsi-Venu tatamis. 畳 Nattes épaisses que l'on juxtapose 
        pour recouvrir le sol des demeures japonaises. Tathagata,         Tathāgata, Tatha-gata,  Ainsi-Venu, Nyorai,  如来, Julai. 
      	L'un des dix titres du Bouddha. Terme par lequel 
      	se désigne lui-même le Bouddha. Vient du sanskrit tathâ 
      		"ainsi et gata allé/venu. 
      	Le double sens de "gata" (allé 
      	et/ou venu) et l'expression elle-même prêtent à de 
      	très nombreuses interprétations divergentes. A défaut 
      	de pouvoir s'appuyer sur un sens clair,  en rapport avec la composition 
      	ou l'étymologie du mot,  il faut s'en tenir aux interprétations 
      	qu'en donnent les diverses traditions : tathagatagarbha voir nature de bouddha tathata nyonyo voir parfaite ainsité, Tatsunokuchi 
        辰口町, Ryuu-no-kuchi, Gueule-du-Dragon.  Lieu de l'exécution prévue 
        de Nichiren où il réchappe par miracle,  au dernier moment,  
        à la décapitation. En savoir 
        plus. Ce qu'en 
        dit Nichiren Tatsutakawa,    rivière de Tatsuta. Rivière de la province   Yamoto (préfecture de Nara). Ce qu'en dit Nichiren. Tch'en voir Chen Tche-yi voir Zhiyi Tembon-hoke-kyo voir Sutra du Lotus Temboringyo voir Zhuan fa lun jing temples provinciaux, kokubun-ji, 国分寺. Temples établis dans les provinces du Japon par un édit de l'empereur Shomu promulgué en 741. Ils comprennent des temples pour moines et pour nonnes, un de chaque sorte se trouvant dans chaque province. Les temples pour les moines (kokubun-ji) étaient appelés "temples pour la protection du pays par le pouvoir du Sutra Konkomyo* et des Quatre Rois célestes" et les temples pour nonnes (kokubun-niji, 国分尼寺), "temples pour l'éradication des offenses passées grâce au pouvoir du Sutra du Lotus". Les nonnes de ces temples cherchaient, par le pouvoir du Sutra du Lotus, à éliminer les cinq entraves s'opposant au progrès des femmes et à trouver le bonheur dans cette vie et les suivantes. Les temples pour les moines étaient affiliés au temple Todai-ji et ceux pour nonnes au Hokke-ji, tous deux à Nara. temples 
        fréquentés par Nichiren  temples de Narai voir sept temples de Nara temporalité ou caractère provisoire ou conditionnalité, ke, 假, traduit également par apparence phénoménale temporaire. Caractère général des phénomènes qui n'existent que dans le changement. Tous les phénomènes empruntent une apparence un aspect momentané sous lequel le monde se révèle à nous. Dans l’enseignement bouddhique il est important de saisir les choses dans leur flux incessant et de ne pas se limiter à leur apparence momentanée. La temporalité est le deuxième terme de la triple vérité : non-substantialité (vacuité), ku ; temporalité, ke ; voie du milieu, chu. temps extrêmement lointain voir passé temps sans commencement voir passé ten voir ciel Tendai, 天. Correspondant japonais du Tiantai. A l'époque de Nichiren, cette école est très fortement imprégnée par le Shingon. Voir Tendai shu. Tendai ésotérique, taimitsu, 台密. Courant du bouddhisme tendai développé par Ennin et Enshin après leur voyage en Chine (838 et 853 respectivement) d'où ils rapportèrent des textes ésotériques sur les rites et les mandalas. Ces enseignements, systématisés par Annen, rompaient avec les enseignements prêchés par Saicho fondateur de l'école Tendai au Japon. Le bouddhisme ésotérique du Tendai est le pendant du tomitsu, bouddhisme ésotérique du Shingon. Voir mikkyo et l'article de Lucia Dolce. Tendai Hokke Ichijo-Ryu. THIRB en abrégé. École Tendai brésilienne qui rejette l'ésoterisme japonais. En savoir plus. Tendai Sandaibu Hochu, Fuchu. Commentaire sur les trois ouvrages principaux de Zhiyi écrit par Zongyi (1042-1091), moine de l'école Tiantai. Il y démontre la suprématie de l'école Tiantai sur le Chan (Zen), le Huayan (Kegon*) et le Faxiang (Hosso). Ce qu'en dit Nichiren. Tendai-Shinto, 天台神道, Sanno Ichijitsu Shinto, 山王一実神道, Hie Shinto, 日吉神道. Syncrétisme shinto-bouddhique qui s'est développé sur le Mont Hiei après la mort de Saicho (767-822). Le kami Sanno, 山王 (Divinité de la Montagne), d'abord considéré comme une manifestation du Bouddha Shakyamuni, devient le protecteur de tout le complexe des temples du Mont Hiei. Progressivement l'origine bouddhique devient secondaire et Sanno va même être considéré comme l'équivalent d'Amaterasu. Tendai 
        Shu,  天. 
        Forme japonaise qu'a prise l'école chinoise Tiantai fondée par le religieux   Zhiyi        (538-597). Au Japon,  l'école eut pour fondateur le moine  Saicho 
        (Dengyo) (767-822),  qui s'était rendu 
        en Chine en 804 pour en rapporter les doctrines l'année suivante ; elle acquit une pleine indépendance à l'égard des 
        anciennes écoles de Nara avec la reconnaissance 
        officielle d'une estrade d'ordination (kaidan) 
        du Mahayana qui intervint l'année 
        suivant la mort de Saicho. Le centre de l'école 
        fut désormais l'Enryaku-ji sur le Mont Hiei au nord-est de Kyoto. 
        Dans les écrits de Nichiren,  cette forme du Tendai est souvent appelée Hokke-shu 
        et c'est d'elle qu'il s'agit lorsque Nichiren compare le Tendai et le Shingon. Tenji Tenno, Tenchi 
        tenno,  天智天皇  (626 <662-671). Le 38ème empereur 
        du Japon qui accomplit des réformes majeures (réformes  Taika)        et établit un système de gouvernement bureaucratique centralisé 
        selon le modèle chinois,  avec l'empereur à sa tête. Ce qu'en dit Nichiren.   tenju kyoju voir allégement des rétributions karmiques Tenma 
        hajun, Tenshima, 天魔波旬,  Démon 
        céleste malfaisant, Devaputramara. Tenma 
        est l'un des 4 grands maux ou démons (shima,  
        catvaromara) Tenno nyorai, 天王如来, Devaraja. Nom sous lequel Devadatta deviendra bouddha, selon la prédiction de Shakyamuni. Tensho Daijin,  天照大神 ou dans le shinto 
        Amaterasu Omikami,  天照大御神. Littéralement 
        la Grande divinité qui illumine les cieux. Cette divinité 
        solaire apparaît dans de nombreux contes et a été 
        incorporée parmi les bonnes divinités 
        protectrices du bouddhisme. Selon la tradition shinto,  elle est le 
        premier enfant des dieux Izanagi et Izanami,  
        elle reçut le ciel pour domaine,  alors que son frère,  Susanoo,  
        dieu du tonnerre et des tempêtes régna sur la mer. Ils eurent 
        ensemble plusieurs enfants,  mais Susanoo,  
        devenant brutal et destructif,  Amaterasu 
        se retira dans une caverne,  plongeant le monde dans l’obscurité. 
        Le mal prospéra. Les dieux et des déesses se réunirent 
        près l'entrée de la caverne pour discuter du moyen de la 
        faire sortir. Ils décidèrent de faire une grande fête. 
        Ama No Uzume,  la déesse de la gaieté,  
        commença à chanter et à danser,  et accrocha un miroir 
        octogonal à un arbre voisin. Curieuse d'entendre tant de gaieté,  
        Amaterasu  jeta un coup d'oeil hors de la 
        caverne. La déesse Uzume cria alors : 
        "Nous avons enfin trouvé une déesse aussi brillante 
        que l'illustre Amaterasu,  pour la remplacer !" Amaterasu sortit pour 
        voir à quoi pouvait bien ressembler cette nouvelle déesse. 
        En effet une déesse radieuse et lumineuse se tenait parmi 
        les dieux et les déesses mais elle réalisa un peu trop tard 
        que ce n'était que le reflet de sa propre image dans le miroir. 
        Alors Tajikarawo,  dieu connu pour sa force,  
        l'empêcha de retourner dans la caverne et les autres la supplièrent 
        de ne jamais se cacher à nouveau. Elle obtint en contrepartie que 
        son frère fût banni et que ses descendants auraient à l'avenir 
        la souveraineté du Japon. On 
        la qualifie parfois de Naishi-dokoro,  
        "miroir de la cour impériale". 
        Selon les histoires existantes les plus anciennes,  le Kojiki 
        (Chronique des choses anciennes) et le Nihon Shoki (Chroniques 
        du Japon),  elle fut la divinité principale et l'ancêtre 
        du clan impérial. Dans 
        nombre de ses écrits,  Nichiren considère Tensho 
        Daijin comme une personnification des fonctions qui protègent 
        la prospérité de ceux qui ont foi dans le Dharma correct. 
        Le temple d’Ise est le lieu principal 
        dédié au culte d’Amaterasu Omikami. Ce qu'en dit Nichiren. Teramadori. 
        Lieu de résidence de Nichiren sur 
        le littoral en face de l'île de Sado où 
        il fut contraint d'attendre que la mer se soit calmée,  alors qu'il 
        était en route pour l'exil en octobre 1271. La légende et l'iconographie 
        représentent Nichiren calmant la tempête,  alors que c'est au retour de 
        Sado que Nichiren eut à subir une mer démontée. 
         Terre 
        de Bouddha/bouddha, butsudo, 仏土, bukkoku-do, 
        仏国土, buddha-kshetra, fotu, 佛土.  Terre de la béatitude parfaite, Anraku-sekai, Gokuraku,  
        極楽,  Sukhavati, Sukhāvati. Nom de la Terre du bouddha Amida,  que l'on disait située dans une 
        région de l'univers à dix milliards de Terres de bouddha        vers l'ouest. Sukhavati signifie Terre de 
        bonheur ou de félicité. Selon les sutras,  la Terre de la 
        béatitude parfaite est souvent appelée "Terre Pure" 
        (jodo). 
        Le Sutra Muryoju* la décrit 
        en détail. Dans cette Terre,  on n'éprouve aucune souffrance 
        mais seulement de la joie,  d'où son nom. 
        Sa localisation à l'ouest,  où le soleil se couche,  fait 
        référence à la mort. Ce qu'en dit Nichiren. Terre de la lumière toujours paisible voir Quatre Terres Terre de la minceur, hakuji. Niveau inférieur des trois degrés des êtres ordinaires. Les deux autres niveaux sont le degré "ordinaire intérieur" (naibon) et le degré "ordinaire extérieur" (gebon). Ce qu'en dit Nichiren. Terre de la résidence commune voir Quatre Terres Terre de la rétribution vraie voir Quatre Terres Terre de transition voir Quatre Terres Terre de la véritable récompense voir Quatre Terres Terre d'émeraude, Joruri-sekai,  浄瑠璃世界, Paradis de Bhaisajyaguru. Dans la cosmologie 
        indiennne,  terre à l'est du monde,  celle où réside 
        le bouddha Yakushi*. Elle est décrite 
        dans le Sutra Yakushi. Ce qu'en dit Nichiren. Terre impure, edo, 穢土. Le terme est utilisé par opposition à celui de "Terre pure", qui désigne le lieu où vit un bouddha. On l'appelle impure parce qu'elle est souillée par l'illusion et la souffrance. Certains sutras, dont les trois sutras amidistes, sont un exemple et enseignent que l'on devrait être rempli de dégoût pour le monde impur et aspirer à renaître dans la terre pure du bouddha Amida. Pourtant, le Sutra Vimalakirti et d'autres sutras enseignent qu'une terre est pure ou impure selon que ceux qui l'habitent sont éveillés ou dans l'illusion. Le Sutra du Lotus dit que le Bouddha a toujours résidé dans le monde Saha (impur), et que le monde Saha et la terre pure sont essentiellement un. Ce qu'en dit Nichiren. Terre 
        pure,  jodo,  
        淨土. Terre qui n’est pas souillée par les passions 
        (bonno) ou les cinq 
        troubles (gojoku). Ce 
        terme est utilisé par opposition à l'expression "terre 
        impure" qui désigne le monde Saha 
        actuel,  souillé par la souffrance et les désirs. Puisque 
        la Terre d'un bouddha est exempte des cinq impuretés,  
        elle est appelée Terre Pure. Il existe deux points de vue concernant 
        la relation entre le monde Saha et la Terre Pure. 
        Le premier considère que la Terre Pure est un royaume totalement 
        autre,  physiquement séparé du monde Saha comme,  par exemple,  
        la Terre d'émeraude du bouddha Yakushi* 
        à l'est et la Terre Pure de la Béatitude parfaite du bouddha 
        Amida à l'ouest (le terme Terre Pure,  
        écrit avec une majuscule,  se réfère souvent à 
        la terre d'Amida,  Jodo ). 
        Le second point de vue,  présenté dans le Sutra du Lotus 
        ou dans le Sutra Vimalakirti,  
        affirme qu'il ne peut y avoir de Terre Pure hors du monde Saha. 
        Cela dépend de l'état de vie d'une personne ; si elle purifie 
        son cœur,  le monde dans lequel elle vit devient une Terre Pure. Ce qu'en dit Nichiren. Terre Pure [école] voir Jodo shu Terre pure de la Joie voir Abhirati Terre Pure de la Solennité secrète. Mitsugon-jodo, 密厳浄土. Terre Pure du bouddha Dainichi-Vairocana, décrite dans le Sutra Mitsugon. Elle symbolise l'Éveil à la conscience-alaya, qui équivaut, selon ce sutra, à la potentialité d'atteindre l'état de bouddha Terre Pure du Pic du Vautour. Là où règne l'enseignement du Bouddha Shakyamuni. Pour Nichiren, l'équivalent de la Terre de lumière toujours paisible (jojakkodo, 常寂光土). Ce qu'en dit Nichiren. Terre (Pure) Vimala, Terre Immaculée. D'après le Sutra du Lotus résidence de Manjushri Terres 
        [quatre], shido,  四土, situ.  II. 
        Dans le courant du Rien-que-Conscience les quatre 
        terres sont  : tête brisée en sept morceaux 
        Référence à un vers du chapitre 
        Dharani [XXVI] du Sutra du Lotus,  qui dit : Tetsusshi La plus éloignée des huit chaînes de montagnes circulaires censées entourer le Mont Sumeru. Pour Nichiren elle symbolise le caractère inexpugnable. Ce qu'en dit Nichiren. Thang-ngan voir Guanding Theravada [école], Joza-bu,  
        上座部. Littéralement "Enseignement des anciens". École résultant 
        du premier schisme dans l'ordre bouddhique. Dès le  deuxième concile 
        (Vaishali,  377 ou 367) de fortes divergences 
        apparurent quant à l'interprétation des préceptes. 
        Le laisser-aller fut sévèrement condamné par le concile 
        et ce fut cette controverse qui aurait finalement provoqué le schisme. 
        La tradition voudrait en tenir pour responsable un désaccord au 
      sujet des cinq doctrines  de Mahadeva. Mais,  
        plus profondément,  il était déjà question 
        de la différence d'attitude à l'égard de la personne 
        du Bouddha : était-il un simple mortel (bompu) et un Maître incomparable 
        ou bien était-il une entité cosmique. La divergence doctrinale 
        se précisa entre les sthavira (fidèles 
        à la tradition ; en pali, thera) 
        et le Mahasanghika,  
        "grand conseil",  comprenant moines et laïcs. Cette divergence 
        annonçait en fait la grande scission entre le Theravada (voie des Anciens) et le Mahayana (Grand 
        Véhicule). Le Theravada (Sthaviravada),  
        qualifié péjorativement de "Hinayana" 
        (Petit Véhicule) par ses adversaires affirme que chaque membre 
        de la communauté peut obtenir le nirvana 
        par ses propres efforts. L'arhat,  c'est-à-dire 
        la "personne apte",  parvient au nirvana en suivant le Dharma,  
        bien qu'il puisse se réfugier en Bouddha. Le Bouddha historique, Shakyamuni,  n'est qu'un exemple parmi d'autres,  et le Dharma prêché par lui ne lui est pas propre. Le Mahayana oppose à l'idéal de 
        l''arhat celle du bodhisattva qui renonce à l'Éveil suprême 
        pour pouvoir sauver les autres hommes. Mais surtout le Mahayana diffère du Theravada sur la conception 
        fondamentale du Bouddha. Il explique le bouddha par la théorie 
        des Trois Corps (sanjin) : 
        1) le corps phénoménal - nirmanakaya),  
        manifestation du Bouddha,  créature ; 2) le corps de jouissance ou 
        de gloire c'est le rayonnement du Bouddha,  le sambhoga-kaya ; 3) le corps non-manifesté du Dharma 
        (dharma-kaya),  corps des bouddhas infinis 
        de nature identique. Tiantai ou T'ian t'ai voir Zhiyi Tiantai  
        shan [Mont], 
        天台山, Terrasse-Céleste. Montagne 
        située dans la province du Zhejiang,  
        en Chine,  où fut basée l'école Tiantai. Le Mont Tiantai  fut un centre prospère 
        du bouddhisme chinois et un grand nombre de temples y furent construits. 
        La plupart des moines qui vinrent du Japon pour approfondir leur connaissance 
        du bouddhisme en Chine y séjournèrent. Ce qu'en dit Nichiren. Tiantai  
        zong,  
        天台宗, équivalent de  Tendai shu au Japon. 
        École du bouddhisme née en Chine au VIe siècle et qui tire 
        son nom du Mont Tiantai (province du Zhejiang),  lieu où s'était 
        retiré le religieux  Zhiyi 
        (538-597),  principal maître de ce courant. Si   Zhiyi est le principal penseur de cette école,  il n’en est pas 
        le fondateur. Selon les récits de l’école Tiantai, le premier maître aurait été Huiwen 
        (dates non déterminées). C’est son disciple Huisi 
        (515–577) qui développa les méthodes contemplatives 
        relatives au Sutra du Lotus et qui fut le maître de   Zhiyi. Ce dernier établit l’école sur le Mont qui la désigne. La doctrine du Tiantai  
        provient d'une combinaison d'éléments empruntés essentiellement 
        à Nagarjuna 
        et au courant du Lotus. Nichiren a fait siens la plupart des enseignements 
        originels de cette école. Ce qu'en dit Nichiren.  Titre, daimoku, 題目, Odaimoku, . Désigne le titre du Sutra du Lotus : voir daimoku titres 
        honorifiques [dix] de Shakyamuni, jugo,  
        十號. Appeler quelqu'un par son nom était considéré 
        comme un manque de respect puisqu'on se plaçait sur un plan d'égalité. 
        Les saints et les sages étaient généralement désignés 
        par un titre. Les titres suivants sont maintes fois répétés 
        dans les sutras. titres des moines bouddhistes voir administrateur des moines tiryag (chikusho) voir animaux to unité de mesure = 18 litres. toba,  塔婆.Forme 
        raccourcie de sotoba,  率塔婆,  la translitération 
        japonaise de stupa. Au Japon toba 
        est une tablette mortuaire en bois,  de forme allongée et étroite,  
        sur laquelle sont inscrits des passages de sutras,  le nom du défunt,  
        etc. Elle est plantée à côté de la tombe pendant 
        le service mémorial. Todo, région 
        de l'Est. L'une des trois régions du Mont Hiei,  
        les deux autres étant Saito et Yokawa. 
        La région Todo est la principale,  
        celle où le Kompon Chudo (Ichijo 
        Shikan-in),  temple qui précéda l'Enryaku-ji,  
        fut construit,  ainsi que quelques autres bâtiments importants. En 
        851,  Ennin 
        fonda le Soji-in dans cette région 
        pour en faire le centre de la pratique ésotérique. Ce qu'en dit Nichiren. Todai-ji,  
        	 東大寺. 
        Temple principal de l'école Kegon*. 
        Un des sept temples principaux de Nara.        Il fut le quartier général des kokubun-ji 
        ou temples provinciaux,  et les huit 
        écoles y étaient étudiées. Il fut érigé 
        sur l'ordre de l'empereur Shomu et inauguré 
        par Roben qui en fut le premier supérieur. Une 
        grande statue du bouddha  Vairocana en or 
        et en cuivre y fut sculptée,  en conformité avec un édit 
        de l'empereur Shomu promulgué en 743. 
        En 752,  eut lieu une cérémonie de consécration de 
        cette statue. En 754 Ganjin de l'école 
        Ritsu établit au Todai-ji 
        un lieu d'ordination selon les préceptes du Theravada. 
        En 1180,  la plupart des bâtiments principaux du temple furent détruits 
        par des guerriers des clans Taira. Peu après,  
        avec le soutien de l'empereur retiré Go-Shirakawa 
        et du shogun Minamoto no Yoritomo,  Chogen 
        les reconstruisit et contribua au renouveau de l'étude du Kegon*. 
        Le Todai-ji fut dévasté par 
        des incendies dus à des guerres en 1567,  mais il fut ultérieurement 
        reconstruit. Ce qu'en dit Nichiren. Tofuku-ji,  
        東福寺. Temple principal de la branche Tofuku-ji 
        de l'école Zen Rinzai,  
        l'un des cinq temples importants du Rinzai 
        à  Kyoto. Il fut construit en 1239 
        par Fujiwara no Michiie qui invita Enni à en devenir le premier supérieur. Ce qu'en dit Nichiren. togaku, 等覚. La cinquante et unième des cinquante-deux étapes de la pratique de bodhisattva. Elle est presque équivalente à l'Éveil parfait sans supérieur du Bouddha C'est la dernière étape avant qu'un bodhisattva n'atteigne la bouddhéité. Ce qu'en dit Nichiren. To-ji,  
        東寺.  Temple principal de la branche To-ji 
        (temple de l'est) de l'école  Shingon,  
        situé à Kyoto . Son nom officiel 
        est le Konkomyo Shitenno Kyoo Gokoku-ji Himitsu 
        Dembo-in,  généralement raccourci en Kyoo 
        Go-koku-ji ou temple des Rois de la doctrine,  protecteurs de l'Etat. 
        Il fut,  à l'origine,  construit par l'empereur Kammu  
        en 796 pour être un temple consacré à la protection 
        du pays,  et fut par la suite accordé par l'empereur Saga  
        à Kukai,  devenant un centre pour l'étude 
        des pratiques ésotériques. Ce qu'en dit Nichiren. Tojo Kagenobu, 東条景信 (dates incertaines), appelé également Tojo Saemon Nyudo Renchi. Contemporain de Nichiren et issu de la caste des guerriers. Originaire de la province d'Awa (actuellement préfecture de Chiba), il y devient intendant domanial (jito). Fervent amidiste, il n’apprécie guère les critiques qu’en 1253 Nichiren formule sur cette religion, à son retour au monastère Kiyozumi (cf. Nichiren biographie). Il conçoit une haine féroce envers Nichiren, non seulement à cause de ses convictions religieuses mais également parce que le jeune moine aide une femme de la noblesse, Nagoë no Ama, avec laquelle Tojo a un différend juridique. Il fait pression sur le supérieur Dozen pour que Nichiren soit évincé du monastère Kiyozumi . En 1264, à la tête de plusieurs hommes d’armes, Tojo dresse une embuscade à Nichiren qui, en compagnie d’une dizaine de disciples, revenait de son village natal. Néanmoins la résistance efficace des disciples de Nichiren fait que Tojo ne parvient pas à ses fins. Cependant un disciple est tué et plusieurs autres sont blessées, Nichiren également est blessé au front et sa main gauche est brisée. Cet évènement est connu sous le nom de persécution de Komatsubara. Ce qu'en dit Nichiren. Tokaido , 東海道. Axe de circulation  important entre Tokyo, Kyoto, Osaka et Kobe. Toki ama Gozen. Epouse de Toki Jonin. Disciple de Nichiren à qui il adressa en 1276 le gosho L'arc et la flèche alors qu'elle était malade. On ne connaît pas de façon certaine l'année de son décès, mais, selon une source, elle serait morte en 1303. Si tel est le cas, elle retrouva bel et bien la santé et vécut encore pendant de nombreuses années. Toki Jonin, 富木常  (1214 ou 1216-1299), 
        appelé aussi Toki Tsunenobu. Son nom 
        de moine fut Nichijo 
         日常. 
        Il fut,  avec  Shijo Kingo,  un des premiers 
        et principaux disciples de Nichiren. A ce titre,  il reçut de lui 
        plus de 40 lettres,  dont nombre d'Ecrits majeurs,  
        et il en collecta,  catalogua et préserva nombre d'autres. Lire 
      la suite et voir l'article de Kanji Tamura Tokimune voir Hojo Tokimune tokudo voir obtention de la voie tokudo voir obtention du passage Tokuichi, 
        徳一, Tokuitsu.  Moine 
        de l'école Hosso,  au début de 
        la période Heian (794-1185). Il étudia 
        les enseignements de l'école Hosso sous la direction de Shuen au temple Kofuku-ji à Nara. Il se rendit ensuite à 
        Aizu au nord-est du Japon. Selon certains,  
        ce changement de résidence était dû au désir 
        de rejeter tous les attachements et de se consacrer totalement à 
        la pratique dans l'isolement de quelque montagne ou forêt. Une autre 
        source le dit fils de Fujiwara no Nakamaro,  
        qui avait dirigé une révolte tentée sans succès 
        pour chasser Dokyo,  le conseiller favori 
        de l'empereur retiré Koken ; Tokuichi 
        aurait donc été contraint de quitter la capitale. La polémique 
        entre Tokuichi et Saicho à propos de la doctrine du Véhicule 
        unique et la doctrine des trois véhicules est célèbre. 
        En 817,  Tokuichi écrivit le Bussho 
        Sho (Traité sur la nature de bouddha) dans lequel il affirmait 
        que la doctrine du Véhicule unique du Sutra du Lotus était 
        un enseignement provisoire et que la doctrine 
        des trois véhicules était 
        le véritable enseignement du Bouddha. Saicho le contredit en affirmant 
        que le Sutra du Lotus était le véritable enseignement,  alors 
        que les enseignements des trois véhicules n'étaient qu'un 
        moyen d'enseigner en tenant compte de la capacité de compréhension 
        des hommes. Dans son Chuben Gikyo (Miroir sur le Sens du Milieu et de l'Extrême),  il déclara : "Dis-nous,   Zhiyi,  de qui donc es-tu le disciple ? Avec une 
        langue longue de moins de trois pouces,  tu dénigres les enseignements 
        prononcés par la longue et large langue du Bouddha !" Il s'adressait 
        directement à  Zhiyi mais en réalité 
        ils vécurent à plus de deux siècles d'intervalle. 
        Le débat se poursuivit jusqu'à la mort de Saicho. 
        On attribue à Tokuichi la fondation 
        de nombreux temples dans le nord-est du Japon,  notamment les temples Chuzen-ji,  
        sur le Mont Tsukuba et Enichi-ji 
        à Aizu où il mourut. 
        Ce qu'en dit Nichiren. Tokusho Doji, 徳勝童子. Les hagiographes du roi Ashoka racontent l'histoire suivante. Lorsque le Bouddha Shakyamuni mendiait à Rajagriha, deux garçonnets, Tokusho Doji (Vertu Victorieuse) et Musho Doji 無勝童子 (Vertu Invincible] le virent et remarquant ce que l'on appelle "les trente-deux traits caractéristiques" que l'on attribue au Bouddha, ils décidèrent de lui faire une offrande. Ne possédant rien, ils entreprirent de confectionner des galettes de boue. Tokusho Doji les plaça dans le bol de Shakyamuni tandis que son frère cadet, Musho, joignit les mains en signe de vénération. Shakyamuni accueillit le cadeau avec un sourire. Le disciple Ananda, qui l'accompagnait, lui demanda pourquoi il souriait, ce à quoi il répondit : "J'ai de bonnes raisons de sourire, Ananda, et je vais te dire pourquoi. Cent ans après ma mort, ce garçon deviendra un Roi qui fait tourner la roue à Pataliputra et régnera sur le pays entier. Son nom sera Ashoka et il gouvernera en s'appuyant sur le Dharma correct." On dit que Tokusho Doji renaquit sous la forme du roi Ashoka et Musho Doji, 無勝童子sous celle de son épouse ou de son frère. Ce qu'en dit Nichiren. toma kuchiï voir riz et chanvre, bambous et roseauxtomitsu voir taimitsu tortue borgne, ichigen-no-kame, 一眼の亀.. Une phrase du chapitre XXVII, Myoshogonno du Sutra du Lotus affirme que le fait de rencontrer le bouddhisme est aussi rare que pour une tortue borgne de trouver un morceau de bois de santal flottant avec un creux dans lequel elle puisse se loger. Le Sutra du Nirvana utilise la même image pour exprimer la rareté de naître en tant qu'être humain et de rencontrer le bouddhisme. Cette image est tirée de la parabole de la tortue aveugle qui se trouve dans le Sutra Zo-agon. Lire l'histoire. Ce qu'en dit Nichiren. tortue divinatoire. Dans la tradition chinoise la carapace de la tortue représente le Ciel et la Terre. Les dessins de son dos étaient interprétés comme des trigrammes ou des hexagrammes et servaient pour prédire l'avenir. Toshiro. Disciple de Nichiren. On pense que c'était l'un des compagnons de Shijo Kingo au sein du gouvernement militaire de Kamakura et que sa femme était proche de Nichigen-nyo en raison de leur foi commune. La femme de Toshiro était également apparentée à la famille de Nanjo Tokimitsu, seigneur du domaine d'Ueno. Toshihito voir Fujiwara no Toshihito Toshodai-ji, 
         唐招提寺. Temple 
        principal de l'école Ritsu à Nara, 
        fondé par Ganjin en 759 avec la protection 
        de l'impératrice Koken. Il devint 
        le centre d'étude des préceptes et ceux qui désiraient 
        l'ordination y venaient pour être formés. Après que 
        l'estrade d'ordination mahayana avait été 
        construite sur le Mont Hiei, ce temple se détériora. 
        A l'époque de Kamakura (1185-1333), 
        il fut restauré. A l'époque de Muromachi 
        (1336-1573), pourtant, les terres du temple furent confisquées 
        par des samouraïs et le temple lui-même périclita. Toujours-Sans-Mépris voir Fukyo Tour aux Trésors, hoto,  Hōtō, 宝塔. Tour du bouddha 
        Taho qui émerge de sous la terre dans le chapitre 
        Hoto*  (XI) 
        du Sutra du Lotus. Selon le Sutra,  elle mesure deux cent cinquante 
        yojanas de large et cinq cent yojanas de haut,  et elle est décorée 
        de sept sortes de joyaux (or,  argent,  lazulite,  nacre,  corail,  perles 
        et cornaline). Le bouddha Taho est assis 
        à l'intérieur.   Zhiyi donne deux 
        raisons à l'apparition de la Tour aux Trésors : elle confirme 
        la justesse du principe de remplacement des trois véhicules par 
        le Véhicule unique (kaisan 
        ken ichi) exposé dans la première 
        moitié du Sutra du Lotus,  et elle ouvre la voie à 
        l'enseignement de l'Éveil primordial de Shakyamuni        à l'époque de gohyaku jintengo 
        (kuon jitsujo) révélé 
        dans la seconde moitié du Sutra. Pour Nichiren cette tour 
        représente Namu Myoho Renge Kyo ou 
        la vie de ceux qui manifestent leur bouddhéité inhérente 
        en récitant Namu Myoho Renge Kyo Tour 
        aux Trésors [chapitre],  Précieux stupa, Apparition d'un stupa,  Ken 
        hoto bon,   見寶塔品,  Jian baota pin. LeXIème chapitre du Sutra du Lotus. 
        Dans ce chapitre, une magnifique tour aux trésors de quelque cinq 
        cents yojanas de hauteur s'élève 
        de terre et reste suspendue dans les Airs. Une voix en sort, qui fait 
        l'éloge du Bouddha Shakyamuni et déclare que tout ce qu'il 
        a enseigné jusque-là dans le Sutra du Lotus est 
        vrai. Par l'intermédiaire du bodhisattva Mahapratibhana 
        (Daigyosetsu), 
        l'Assemblée demande à connaître 
        le sens de cet événement. Shakyamuni explique que, dans 
        la Tour, se trouve le corps d'un bouddha nommé Taho 
        qui vécut à un moment donné dans la terre du Trésor 
        de Pureté, à un nombre incalculable de mondes vers l'est. 
        Bien qu'il ait atteint depuis longtemps le nirvana, 
        il a fait vœu, quel que soit le lieu où que l'on prêche 
        le Sutra du Lotus, d'apparaître dans la Tour aux trésors 
        et de témoigner de la véracité de ce Sutra. Le bodhisattva 
        Mahapratibhana demande alors à voir 
        le bouddha Taho. Shakyamuni répond 
        que, pour ouvrir la porte de la Tour aux trésors, il doit d'abord, 
        en provenance des dix directions, rassembler 
        les bouddhas qui prêchent le Dharma qui sont des émanations 
        de lui-même. Et il entreprend de transformer la terre trois fois 
        (sampen doden) pour leur faire de la place. 
        Il purifie d'abord le monde Saha en déplaçant 
        les êtres des états d'humanité 
        et céleste vers d'autres mondes, et n'y 
        demeure que la foule assemblée. Puis, il utilise son pouvoir mystique 
        à purifier deux cent milliards nayutas 
        de mondes dans chacune des huit directions. Dans ces mondes, il n'y a 
        désormais plus d'êtres dans les états d'enfer, 
        d'esprits affamés, d'animalité 
        ou d'asura, autrement dit, plus personne dans 
        les quatre voies mauvaises. De plus, Shakyamuni déplace, dans cette 
        multitude, les êtres des états d'humanité et céleste        vers d'autres mondes afin que ces terres purifiées ne soient plus 
        habitées par aucun être des six 
        voies. Puis, il purifie encore deux cent milliards nayutas 
        d'autres mondes dans les huit directions de la même manière. 
        Lorsque le monde Saha et les deux autres 
        groupes de mondes ont été ainsi transformés en  Terre de bouddha, tous les bouddhas se rassemblent, en provenance de tout l'univers, 
        s'assoient sur des trônes ornés de lions sous des arbres 
        de pierres précieuses. Quand ils sont tous réunis, Shakyamuni        ouvre la Tour aux trésors et le bouddha Taho 
        l'invite à partager son siège. Shakyamuni utilise alors 
        ses pouvoirs mystiques pour élever l'Assemblée        entière en plein espace, et la Cérémonie dans les 
        Airs débute. Assis à côté de Taho dans la Tour 
        aux trésors, Shakyamuni fait trois déclarations, en demandant 
        à la multitude de propager le Sutra du Lotus après 
        sa mort. Lors de la troisième déclaration, il se sert de 
        la comparaison connue sous le nom des six actes 
        difficiles et neuf actes faciles, pour souligner la grande difficulté 
        qu'il y aura à pratiquer et à propager le Sutra après 
        sa mort. 
        Lire ce chapitre ; Ce qu'en dit Nichiren ; Citations dans les goshos. tous les mouvements sont souffrance (issai gyo ku, 一切行苦, dukhah sarva samskarah). Un des quatre sceaux du Dharma (shihoin). Toyotama-hime,  
        豊玉姫, Otohime,  乙姫, 
        Joyau-de-Lumière. Divinité de la mythologie japonaise,  
        fille de Ryujin,  dieu shinto 
        de la mer. Elle est considérée comme mère du premier 
        empereur du Japon,  Jimmu. Après lui avoir 
        donné le jour, elle se transforma en dragon et retourna chez son 
        père. Ce qu'en dit Nichiren.  trace éphémère, trace descendue, suijaku, 垂迹. Manifestation sous une forme incarnée éphémère de la nature primordiale (honjii-suijaku, 本地垂迹). Notion élaborée à partir du syncrétisme shinto-bouddhique qui a assimilé les kamis shinto aux divinités bouddhiques (honjibutsu 本地仏) qui se manisestent (suijaku, 垂迹) au Japon pour sauver les hommes. Voir honji-suijaku setsu. Trailokyavikramin, Trailokyavikrāmin, Yue sanjie, Otsusangai, Qui-Traverse-les-Trois-Mondes, Above the Threefold World bodhisattva, Courage in the Threefold Realm). Bodhisattva qui apparaît dans le Sutra du Lotus (Muryogi et chapitre I). Il personnifie la perfection de la non-régression avaivitarka Traité de la Grande Vertu de Sagesse voir Daichido ron Traité des Cinq cents Questions voir Gohyakumon ron Traité des Douze Portes voir Nagarjuna ou Junimon Ron*) Traité des Soixante-dix voir Nagarjuna Traité du Milieu voir Nagarjuna ou Chu Ron Traités Majeurs de Nichiren voir dix écrits principaux Traité pour Ecarter les Vaines Discussions voir Nagarjuna Traité sur la Conformité avec la Doctrine Correcte voir Abidatsuma Junshori Ron Traité sur l’Aspiration à l’Éveil voir Bodaishin ron Traité sur la Source de Sagesse voir Abhidharma-jnanaprasthana-shastra Traité sur le Sutra de la Prajnaparamita voir Daichido ron transfert de bienfaits, eko, 廻向, parinama, parinamana. Trasfert sur les autres, et même les défunts, des bénéfices obtenus par la pratique. Notion propre au Mayahana ; les bodhisattvas transfèrent leurs acquis aux autres pour que tous les êtres puissent atteindre l'Éveil. transferts voir dix transferts transmission du Dharma voir héritage du Dharma transmission 
        particulière en dehors des enseignements et qui se situe au-delà 
        des mots, kyoge betsuden furyu monji, furyu 
        monji,  不立文字. Concept Zen. La phrase est 
        extraite du sutra des Questions du Roi Mahabrahman au Bouddha et l’éclaircissement 
        de ses doutes (Daibonten no monbutsu ketsugi 
        kyo) : “transmission particulière en dehors des 
        enseignements” signifie que la transmission de la voie du Bouddha 
        s’effectue de cœur à cœur,  en dehors de toute explication 
        écrite ou verbale. “Se situe au-delà des mots” 
        signifie que la voie de l’Éveil se situe hors des mots et,  là 
        encore,  la transmission se fait de cœur à cœur. Pour 
        les écoles du Zen ,  l’essence 
        du bouddhisme se situe en dehors de tous les sutras et fit l’objet 
        d’une transmission secrète,  sans parole,  de Shakyamuni à 
        Kashyapa. Dès lors,  pour elles,  l’Éveil 
        s’obtient sans avoir recours aux sutras,  uniquement par la méditation 
        assise (zazen). Chose contradictoire,  les pratiquants 
        du Zen  étudient des écrits 
        non bouddhiques et s’adonnent à la calligraphie. De plus,  
        leur sutra de référence n’est cité dans aucun 
        inventaire des textes bouddhiques et a 
        toujours fait l’objet de doutes quant à son authenticité 
        en tant que sutra. transmission spécifique voir betsu-fuzoku Trayastrimsha voir Ciel Trayastrimsha Treize écoles de Chine, Chugoku-jusan-shu,  中国十三宗. Principales 
        écoles bouddhiques qui se sont développées en Chine. 
        Cette énumération se trouve dans le Sangoku Buppo Denzu Engi (Histoire de la transmission et de la propagation du bouddhisme 
        dans les trois pays*),  
        écrit en 1311 par Gyonen,  un moine 
        de l'école japonaise Kegon*. Dans cet 
        ouvrage,  Gyonen mentionne treize écoles 
        en Chine qui existèrent de l'époque des dynasties 
        du Nord et du Sud jusqu'à la dynastie 
        des Tang. 
        Ce sont les écoles Abhidharma 
        Pitan (Bidon),  Cheng-shi 
        (Jojitsu),  Liu 
        (Ritsu),  San-lun 
        (Sanron),  Nie-pan 
        (Nehan), Di-lun (Jiron),  Jing-tu (Jodo), Chan (Zen),  
        She-lun (Shoron),  
        Tiantai (Tendai),  
        Hua-yan (Kegon*),  
        Faxiang (Hosso) 
        et Zhen-yan (Shingon). 
        Voir trois Écoles du Sud et sept Écoles 
        du Nord tremblement 
        de terre de l'ère Shoka. Tremblement de terre important,  le 8e mois de 1257,  dans la région de 
         Kamakura,  qui a causé d'énormes dégâts et détruit 
        presque tous les temples et sanctuaires de la ville. Un séisme moins important 
      eu lieu la même année en avril. Ce que Nichiren dit sur les tremblement de terre.  trembler de six façons voir six façons de trembler trente-deux 
        marques, trente-deux signes caractéristiques, san-juni 
        so, sanjûni sô, 三十,  lakshana,  xiang. Particularités que présente 
        le corps des bouddhas,  les bodhisattvas,  Bonten,  
        Taishaku et les Rois-qui-font-tourner-la-roue. 
        Leur signification est de l'ordre de la métaphore. En 
        savoir plus. Ce qu'en dit Nichiren.  trente-quatre sortes de purifications spirituelles. Une pratique du Hinayana pour dissiper les illusions de la pensée et du désir. Ce qu'en dit Nichiren. trente-sept aides pour atteindre la 
        voie, san-jushichi-dohon,  
        三十七道品, bodhipakkhiya-dhamma. Pratiques qui permettent d'entrer dans la Voie de la bouddhéité. 
        Elles sont groupées en sept catégories  : trente-sept Honorés voir neuf Honorés trente-six divinités de la terre voir divinités terrestres trente-trois divinités voir divinités Trayastrimsha trente-trois Ciels voir Ciel Trayastrimsha Trésor de la scolastique voir Abidatsuma Kusha Ron trésors voir Trois trésors  trichiliocosme 
        [méga], monde tricosmique;  abréviation 
        de trichilio mégachiliocosme, san-zen daisen sekai, 三千大千世界, trisahasra 
        mahasahasro lokhadatu. Vision cosmique du bouddhisme d'après 
        les sutras Agama. Un microcosme, est constitué 
        de quatre continents entourant le soleil 
        et la lune ou encore un Mont Sumeru et comportant 
        neuf montagnes et huit océans, ainsi que le plan 
        des désirs et le premier Ciel de 
        méditation au sein du plan de la forme. 
        Mille microcosmes constituent un micro chiliocosme. Mille micro chiliocosmes 
        constituent à leur tour un moyen chiliocosme qui, multiplié 
        par mille donne un trichilio méga trichiliocosme (trois mille grands 
        trois mille mondes). trikaya voir Trois Corps, Tripitaka,        tipitaka, san-sho kyo,  
        三藏教. Les "trois (tri) 
        corbeilles (pitaka)". I. Généralement 
        avec une majuscule : nom donné au canon bouddhique,  
        regroupant ;  triple action du Bouddha voir ensemencement, maturation, récolte triple contemplation de l'unité, isshin sangan,  
        一心三観. Méditation établie par   Zhiyi        dans le Maka Shikan pour percevoir l'unité fondamentale 
        des trois vérités de non-substantialité 
        (kutai),  d'existence temporaire 
        (ketai) et de voie moyenne 
        (chutai) en un seul moment de vie. Il disait 
        une personne capable de se débarrasser elle-même des trois 
        catégories d'illusions et d'acquérir les trois sortes 
        de sagesse (la sagesse des deux véhicules,  
        la sagesse des bodhisattvas et la sagesse 
        de bouddha). Dans la doctrine de Nichiren,  
        la triple contemplation de l'unité est comprise dans la pratique 
        de la récitation de  Namu Myoho Renge Kyo. Ce qu'en dit Nichiren. triple entraînement voir trois disciplines. triple évidence harmonieuse, enzoku san-tai, 圓融三諦. Evidence de la vacuité (kutai), évidence de la temporalité, du provisoire (ketai) et évidence du milieu (chutai). Voir triple vérité. Ce qu'en dit Nichiren. triple explication voir triple vérité triple harmoniesan-wa. Association harmonieuse de trois facteurs : les six organes, le lieu et la conscience. L'acte perceptif, faculté essentielle du vivant, n'existe que dans cette combinaison instantanée : les sens (les organes de la perception), lieu (1'objet de la perception), conscience (le sujet qui perçoit). triple monde voir monde des trois plans triple 
        mystère, trois secrets, san-mitsu,  
        三密. Selon l'enseignement Shingon,  puisque 
        le bouddha Dainichi-Vairocana 
        est omniprésent,  tous les êtres sont le corps mystique du 
        Bouddha,  tous les sons constituent sa bouche (c'est-à-dire sa voix) 
        mystique et toutes les pensées représentent son esprit mystique. 
        Toutefois,  le corps,  la bouche et l'esprit du Bouddha sont inimaginablement 
        profonds et au-delà de la compréhension des simples mortels. 
        Ils sont donc appelés "mystères". Mais le corps,  
        la bouche et l'esprit des simples mortels ne sont pas essentiellement 
        différents de ceux du Bouddha bien que leur nature de bouddha soit 
        obscurcie par l'illusion. En ce sens,  dans leur aspect essentiel,  le corps,  
        la bouche et l'esprit des simples mortels sont aussi appelés les 
        trois mystères. Du 
        point de vue de la pratique,  l'enseignement ésotérique assigne 
        au corps de fabriquer les mudras en utilisant les mains,  à la bouche 
        de réciter les mantra (paroles mystiques) et à l'esprit 
        de méditer sur l'objet de vénération. On dit que 
        par ces trois pratiques le corps,  la bouche et l'esprit des simples mortels        s'associent à ceux du Bouddha.  triple observation du coeur voir triple contemplation de l'unité triple refuge voir trois Trésors triple 
        robe, trois robes, san-ne,  三衣,  tricivara, tricīvara.   
        Vêtement porté par les moines et composé d'éléments 
        agencés de trois différentes manières selon le moment 
        de l'année ou l'occasion. A l'origine,  il était fait 
        de chiffons mis au rebut (considérés comme impurs). Avec le temps cela devint un vêtement 
        de base avec deux sortes de kesa faits de 
        5 à 9 pièces surajoutées. Les nones avaient en plus 
        une sorte de veste et une tenue de bain. Avec le bol pour recevoir les 
        aumônes (ippatsu),  la robe était 
        la seule possession autorisée à un moine et le symbole de 
        sa vie austère. Ce qu'en dit Nichiren. triple Sutra du Lotus, Hokke sanbukyo, 法華三部經. Le Sutra Muryogi, le Sutra du Lotus et le Sutra Fugen. Les sutras Muryogi et Fugen servent respectivement de prologue et d'épilogue au Sutra du Lotus. Dans le Sutra Muryogi, Shakyamuni déclare : "Pendant ces quarante et quelques années, je n'ai pas encore révélé la vérité", rendant ainsi évident que ses enseignements exposés jusqu'alors étaient provisoires. Le Sutra Muryogi dit aussi que des sens infinis proviennent du Dharma unique, préparant ainsi la voie au Sutra du Lotus. Ce dernier révèle la potentialité de tous les êtres humains à atteindre la bouddhéité, l'Éveil primordial du Bouddha dans le passé illimité et indique le Dharma unique auquel faisait référence le Sutra Muryogi. Le Sutra Fugen exhorte à la propagation et en montre l'urgence et la nécessité. triple 
        vérité, 
        triple explication, trois vérités,san-tai,  三諦. L'une des doctrines fondamentales 
        de 1'enseignement de Huisi,  
         reformulé par  Zhiyi dans le Hokke Gengi et le Maka Shikan. La 
        vérité de la non-substantialité (ku,  
        sunyata),  la vérité de la temporalité 
        ou du caractère provisoire (ketai) 
        et la vérité de la voie du milieu 
        (chutai). Parce qu'il ne s'agit pas de trois 
        vérités distinctes mais de trois aspects d'une même 
        vérité,  on parle parfois de triple vérité 
        ou de trois perceptions de la vérité. triple vertu de souverain, de maître et de parents voir trois vertus triratna voir trois trésors trishna voir soif inextinguible trois activités voir trois catégories de karman  trois 
        ascètes [les], san-sen,  
        三仙, risi, hermits). Kapila,  
        Uluka et Rishabha. 
        Kapila  
        était un personnage légendaire à qui l'on attribuait 
        la fondation de l'école Samkhya,  l'une 
        des six écoles brahmaniques dans l'Inde ancienne. Uluka 
        (ou Kanada) était le fondateur de 
        l'école Vaisheshika,  une autre des 
        six écoles. Les enseignements de Rishabha 
        ont préparé,  pense-t-on,  la voie pour le jaïnisme. Ce qu'en dit Nichiren. trois assemblées en deux lieux voir deux lieux Trois 
        Augustes et Cinq 
        Empereurs, san huang wu di,  三皇五帝. Ces termes désignent les fondateurs mythiques 
        de l’Etat chinois.  
        Les Trois Augustes (Fuxi,  Nuwa,  
        Shennong selon la liste la plus courante ou Fuxi,  
        Shennong et Huangdi) 
        furent les fondateurs des trois premières dynasties 
        qui ont gouverné la Chine  : Yu de 
        la dynastie Xia,  
        夏 (vers -2205/-1751 avant notre ère),  
        Tang de la dynastie Shang 
        ou Yin (vers -1751/-1112) et Zhou Wen 
         de la dynastie Zhou 
        (vers 1111 à -49). D'autres listes donnent Suiren, Fuxi, Shennong ou Fuxi,  Zhurong, Shennong ou Fuxi, Shennong,  Huangdi 
        encore Fuxi, Shennong, Gonggong.  trois bienfaits, san-yaku, 三益. Bienfaits de l'ensemencement, de la maturation et de la récolte, les trois étapes par lesquelles le Bouddha conduit les êtres à l'Éveil. De même que pour le développement d'une plante le Bouddha commence par semer les graines de la bouddhéité dans le vie des êtres puis il les nourrit par la pratique et l'étude et permet finalement d'en goûter le fruit. trois calamités, san-sai,  
        三災. Désastres qui surviendraient à la fin d'un kalpa. 
        Il existe deux séries de trois calamités selon qu'elles sont mineures ou majeures. 
        Elles sont expliquées dans le Kusha Ron*. 
         trois calamités et sept désastresvoir sept désastres. trois catégories, san-ka, 三科. Système résultant de la combinaison des cinq agrégats, des douze entrées et des dix-huit domaines Les trois catégories se présentent comme un système rendant compte de l’ensemble du phénoménal (issai) perçu comme combinaison de mouvements (gyo, samskara) et de produits (ui, samskrta) ou composé (cf. premier et deuxième des quatre sceaux du Dharma ). trois catégories d'actions, trois sortes de karma, san-go, 三業. Actions mentales, verbales et physiques, c'est-à-dire les pensées, les paroles et les actes concrets. Voir karma. trois catégories d'auditeurs voir trois groupes d'auditeurs trois catégories d'existence (kaken utai shiki) mentionnées dans l’Abhidharma-hridaya-shastra : 1) existences physiques visibles et impénétrables ou visibles et tangibles (les existences physiques de cette catégorie ne peuvent pas occuper simultanément le même espace), 2) existences physiques invisibles et impénétrables, 3) existences physiques invisibles et pouvant occuper simultanément le même espace. Selon le Abhidharma kosa sastra, toutes les formes de sons et de voix, y compris la voix du Bouddha entrent dans la catégorie des existences physiques invisibles et impénétrables. Pourtant, Nichiren affecte la puissante voix du Bouddha à la catégorie des formes invisibles et pénétrables, pour souligner le fait qu’elle englobe tous les enseignements du Bouddha. trois chemins voir trois voies trois comparaisons voir trois normes de comparaison trois conditions requises pour atteindre la bouddhéité : la nature de bouddha innée, le potentiel pour la réaliser et la cause qui lui permet de se développer. D'autres sources indiquent le Sutra, le Bouddha et le Pratiquant ou encore le Bouddha, le Dharma et la foi. trois connaissances mystiques, san-myo, 三明. Trois pouvoirs attribués aux bouddhas et bodhisattvas : 1) la capacité de connaître les vies passées, 2) la capacité de connaître les vies futures, 3) la capacité de connaître la véritable nature de la souffrance dans la vie présente et d'éradiquer les causes de ces souffrances. Ces trois connaissances sont généralement associées aux six pouvoirs mystiques. trois corbeilles voir tripitaka Trois Corps , triple Corps, trois propriétés du 
        Corps de bouddha, san-jin,  honnu 
        musa sanjin, trikaya, trikāya. Trois dimensions de la réalité. Concept adopté 
        par le Mahayana pour organiser différents 
        aspects du Bouddha qui apparaissent dans les sutras. Nichiren compare 
        les trois façons d'envisager l'existence du Bouddha à la 
        lune, au rayonnement de la lune et à son reflet dans l'eau et établit 
        un parallèle entre la pensée, la parole et l'action. Ces 
        Trois Corps, dont la présence est simultanée, sont les suivants 
        : trois corps en application, yu no san-jin. Aspect éphémère du Bouddha. C’est le Triple Corps provenant de la substance primordiale et se manifestant sous divers aspects pour apporter des bienfaits aux êtres et les sauver. trois corps en substance, tai no san-jin. La substance fondamentale de l’homme ordinaire est le Triple Corps, mais n’étant pas doté de l’application du Triple Corps, les fonctions du bouddha n’apparaissent pas encore. Trois Corps en un seul, san-jin soku ichi, 三身即一. Le corps vivant du Bouddha est la manifestation des Trois Corps au contraire du simple mortel (bompu) chez qui existe une grande différence entre la pensée, la parole et l'action. Zhiyi commente le passage du chapitre Juryo* (XVI) du Sutra du Lotus : "Ecoutez bien et entendez le secret du Tathagata et son pouvoir mystique." de la façon suivante : "le mot "secret" signifie qu'un bouddha possède les trois propriétés (isshin soku sanjin) et que les trois propriétés se retrouvent toutes en un seul bouddha (sanjin soku isshin). Etre doté à la fois des Trois Corps en substance et des Trois Corps en application (kutai kuyu), c'est être dans la situation dans laquelle la substance primordiale et son application ne sont ni identiques ni différentes, ni intégrées ni distantes, ni semblables ni dissemblables. Elles sont présentes dans une relation inconcevable, elles sont trois et une. Le Triple Corps doté à la fois de la substance et de l’application (kutai kuyo no sanjin) constitue l’effet ultime. L'antonyme est "seulement la substance sans l'application” (tantai muyu). trois 
        déclarations, san-ka-no-choku-sen,  san-ka-no-hosho,  三箇の勅宣, 三箇の鳳詔. Injonctions 
        de Shakyamuni,  dans le chapitre XI demandant à 
        l'Assemblée qui l'écoute de 
        propager le Sutra du Lotus après sa mort. Lire 
      les injonctions. Ce qu'en dit Nichiren. trois différenciations voir trois domaines triple entraînement voir trois disciplines.   trois déclarations du Bouddha voir cinq proclamations trois disciplines, trois entraînements, san-gaku,  
        三學, trisiksha. Les trois éléments de la pratique 
        qu'un bouddhiste doit maîtriser. Ce sont les préceptes,  
        la méditation et la sagesse. 
        Cela comprend tous les aspects de la doctrine et de la pratique bouddhiques. 
         trois divinités célestes de la 
        lumière, san-ko-tenshi,  三光天子. 
        Les dieux du soleil,  Nitten,  de la lune,  Gatten 
        et des étoiles,  Myojo-tenno. 
        Ils assistèrent à la cérémonie du Sutra 
        du Lotus. Le Hokke Mongu définit 
        leur véritable identité comme étant respectivement 
        celle du bodhisattva Kannon,  du bodhisattva 
        Seishi et du bodhisattva Kokuzo. Ce qu'en dit Nichiren.  trois 
        domaines,  trois principes de 
        différenciation, san-seken,  
        三世間. Ce concept constitue 1'un des facteurs permettant d'aboutir au nombre 
        trois mille,  dans le système d'ichinen sanzen (une pensée / trois mille). 
        Chacun des 1000 mondes-états s'inscrit obligatoirement dans les 
        domaines suivants : trois Écoles du Sud et sept Écoles du 
        Nord, nansan hokushichi,  
        南三北七. Écoles bouddhistes de Chine florissantes à l'époque 
        des dynasties du Nord et du Sud. Les trois 
        écoles du Sud divisaient les sutras en trois catégories 
        - enseignement soudain,  enseignement graduel et enseignement indéterminé. 
        L'enseignement soudain correspondait au Sutra Kegon* ; l'enseignement graduel,  aux sutras Agon,  
        Hodo,  Hannya ,  
        du Lotus et du Nirvana ; et l'enseignement indéterminé,  aux sutras Shrimala 
        et Konkomyo*. La différence 
        entre les trois écoles résidait uniquement dans l'ordre 
        dans lequel elles rangeaient les sutras faisant partie de l'enseignement 
        graduel. Les écoles du Nord étaient plus différenciées,  
        mais toutes,  celles du Nord comme celles du Sud,  considéraient,  
        soit le Sutra Kegon*,  soit le Sutra du Nirvana,  comme  le plus élevé. Ce 
        qu'en dit Nichiren. trois égalités, san-byodo,  
        三平等. Concept développé à partir de l'expression 
        du Sutra du Lotus "grande sagesse d'égalité" 
        (chapitre XI). Vasubandhu 
        l'interprète de la façon suivante  :  trois égarements voir trois illusions  trois enseignements, trois façons d'exposer , trois cycles d'enseignement. Cycles d'exposition,  de 
        compréhension et de prédiction de la bouddhéité,  
        employés par Shakyamuni dans le Sutra 
        du Lotus,  afin de permettre à ses disciples de saisir 
        l'enseignement qui conduit tous les êtres à l'Éveil. Shariputra,  
        doté de capacités supérieures,  comprit cet enseignement 
        en entendant le Bouddha enseigner "le véritable 
        aspect de tous les phénomènes" (shoho 
        jisso) dans le chapitre 
        II,  et son Éveil est prédit dans le chapitre 
        III. Les Quatre grands auditeurs,  dotés 
        de capacités moyennes,  comprirent en entendant la parabole des 
        Trois chariots et de la maison en feu,  relatée dans le chapitre 
        III,  et leur Éveil est prédit dans le chapitre 
        VI.     Purna,  Ananda 
        et d'autres,  de capacités moindres,  comprirent en entendant parler 
        de leur relation avec Shakyamuni depuis le lointain 
        passé,  comme elle est exposée dans le chapitre 
        VII. Leur Éveil est prédit dans les deux chapitres suivants. 
        Ainsi,  le cycle d'exposé,  compréhension 
        et prédiction de l'Éveil se répète 
        à trois reprises. Ce qu'en dit Nichiren.  trois ères. Dans l'école Sanron 1) Les enseignements qui établissent que l'esprit subjectif et son objet existent ; 2) Les enseignements qui établissent que seul l'esprit existe ; et 3) Les enseignements qui établissent que le corps aussi bien que l'esprit sont vides. Ce qu'en dit Nichiren. trois essences qui nourrissent la vie : 1) le pouvoir de la terre, 2) le pouvoir des lois bouddhique et mondaine, 3) le pouvoir de la vie humaine et de la société. Ce qu'en dit Nichiren. trois estrades d'ordination,  san-kaidan,  
        三戒壇. Trois kaidans établis dans trois endroits 
        du Japon pour conférer les préceptes bouddhiques 
         : au temple Todai-ji à Nara  
        (en 754),  au temple Yakushi-ji dans la province 
        de Shimotsuke (en 761) et au Kanzeon-ji 
        dans la province de Chikuzen (également en 
        761). Ce qu'en dit Nichiren.  trois évidences voir triple évidence harmonieuse trois exhortations et quatre supplications, san-kai-shisho,  三誡四請. Rituel 
        qui a lieu au début du chapitre  Juryo* (XVI) du Sutra du Lotus,  avant que 
        le Bouddha Shakyamuni ne révèle son Éveil 
        primordial dans le passé illimité. Par trois fois,  le 
        Bouddha exhorte l'Assemblée : "Croyez et comprenez les véritables 
        mots de l'Ainsi-Venu",  et l'Assemblée,  
        conduite par le bodhisattva Maitreya,  
        réplique trois fois : "Notre seul désir est que vous 
        nous enseigniez. Nous croirons assurément les paroles du Bouddha." 
        Dans le style des sutras,  trois exhortations et supplications de cette 
        sorte indiquent qu'un enseignement important va être révélé. 
        L'Assemblée adjure alors le Bouddha d'enseigner,  pour la quatrième 
        fois. Shakyamuni dit alors  : "Ecoutez bien et entendez le secret 
        de l'Ainsi-Venu et de son pouvoir mystique." Et il révèle 
        qu'il atteignit pour la première fois l'Éveil à l'époque 
        de gohyaku jintengo. Ce qu'en dit Nichiren. trois existences voir trois phases d'existence trois expédients salvifiques voir trois moyens appropriés trois explications de la vérité voir triple explication trois 
        femmes maléfiques. Il s’agit 
        de Meixi (Moxi, 末喜) 
        concubine du roi Jie Gui (-1818 à -1783) de la 
        dynastie des Xia 
        夏,  de Daji (妲己),  concubine du roi Shang Zhou (-1154 à-1134) l’un des plus cruels souverain que 
        la Chine ait connu,  célèbre pour sa créativité 
        dans le domaine des tortures et inventeur des baguettes,  et de Bao 
        Shi,  reine favorite de Zhou You wang (règne 
        de -782 à -771). Ces femmes présentaient la particularité 
        d’être aussi belles que cruelles et débauchées. 
        Elles eurent une telle influence négative sur le souverain,  en 
        raison de leur dépravation et de leurs caprices,  qu’elles 
        précipitèrent la chute de ces dynasties. Jie Gui,  par exemple,  pour amuser Meixi,  
        fit mourir 3000 personnes en une nuit en leur ordonnant de sauter nues 
        dans un lac rempli de vin. Depuis,  un proverbe dit  : "Le malheur 
        tire son origine de trois femmes". D’ailleurs,  l’idéogramme 
        "femme",  quand il est répété trois fois 
        signifie : immoral,  ou encore bruyant. Ce qu'en dit Nichiren. trois 
        grands Dharmas cachés, trois grandes Lois ésotériques, 
        san-dai hi ho, 三大秘法. 
        Dans le Traité Mandat 
        des trois grands Dharma cachés (San 
        dai hiho bonjo ji), Nichiren énonce trois principes 
        fondamentaux sur lesquels repose son enseignement : trois 
        grands ennemis, san-rui 
        no goteki,  三類の強敵,  san-rui no tekinin,  
        san-rui no onteki. Trois catégories 
        de personnes décrites dans le chapitre Kanji* 
        (XIII) qui persécutent les pratiquants du Sutra du Lotus à l'époque des Derniers jours du Dharma. Ce sont : 1) zokushu-zojoman, les laïcs ne connaissant pas le bouddhisme, qui dénoncent les pratiquants du Sutra du Lotus 
        et les attaquent "à coups de sabres et de bâtons", 2) domon-zojoman, les moines 
        arrogants et calculateurs qui pensent à 
        tort avoir atteint l'Éveil et calomnient les pratiquants sincères, 
        3) sensho-zojoman, les autorités religieuses qui jouissent de l'estime générale 
        et qui,  par crainte de perdre gloire ou fortune,  incitent les autorités 
        séculières à persécuter les pratiquants du 
        Sutra du Lotus. D'une façon générale, le terme zojoman (arrogant)  désigne dans le bouddhisme de Nichiren tous ceux qui, ayant une  certaine connaissance du bouddisme,  se croient  supérieurs aux autres. Ce qu'en dit Nichiren.  trois grands préceptes voir préceptes trois grands rois et cinq empereurs voir trois Augustes. trois groupes d'auditeurs-shravakas, trois catégories d'auditeurs-shravakas, san-shu no shomon,  三周の声聞. Disciples de 
      	Shakyamuni de capacités supérieures,  moyennes et moindres,  
      	dont l'atteinte de la bouddhéité est prophétisée 
      	dans la première moitié du Sutra 
      		du Lotus. Shakyamuni révèle dans ce Sutra que la seule raison de la venue du Bouddha en ce monde est de faire connaître 
      	le Véhicule unique du Bouddha ou l'enseignement 
      	qui conduit tous les êtres à l'état de bouddha. Les 
      	trois véhicules d'auditeurs-shravakas,  
      	de pratyekabuddhas et de bodhisattvas,  
      	établis dans les premiers enseignements,  sont,  dans cette perspective,  
      	non des fins en eux-mêmes mais seulement des moyens pour mener les 
      	êtres au véhicule suprême de la bouddhéité. 
      	Ce concept est appelé "le remplacement des trois véhicules 
      	par le véhicule unique" (kaisan ken'ichi). 
      	Les disciples-shravakas sont divisés en trois groupes  : ceux de 
      	capacités supérieures,  ceux de capacités moyennes 
      	et ceux de capacités inférieures,  selon leur promptitude 
      	à comprendre ce principe. Seul Shariputra le comprit immédiatement en entendant le Bouddha enseigner le véritable 
      		aspect de tous les phénomènes (shoho 
      			jisso) dans le  chapitre 
      				Hoben* 
     					 (II) ; il représente le premier 
      	groupe. Le chapitre Hiyu* (III) prédit son Éveil. Maudgalyayana,  
      	Mahakashyapa,    Katyayana 
      	et  Subhuti comprirent l'enseignement du Bouddha 
      	à travers la parabole des trois chariots et de la maison en feu,  
      	relatée dans le chapitre 
      		Hiyu* (III). 
      	Ils forment le second groupe. Leur atteinte de la bouddhéité est prédite dans le chapitre VI Juki. Purna,  
      	Ananda,  Rahula et 
      	d'autres le comprirent finalement en entendant parler de leur relation 
      	avec Shakyamuni depuis le passé lointain de sanzen jintengo,  comme cela est expliqué dans le chapitre 
      		VII Kejoyu. Ils constituent le troisième groupe. Ainsi,  le 
      	cycle - exposition de l'enseignement,  compréhension et prédiction 
      	de l'Éveil - se répète trois fois. C'est pourquoi on parle 
      	des trois cycles de l'enseignement (san-shu no seppo,  
      	三周の説法). Ce qu'en dit Nichiren. trois 
        illusions , 
        trois catégories d'illusions, san-waku,  
        三惑. Classification établie par  Zhiyi. 
        1) Les illusions de la pensée et du désir (kenji 
        waku,  見思惑) : visions déformées de la vie qui naissent 
        du contact des cinq sens avec leurs objets respectifs et qui sont la cause 
        des souffrances humaines dans les six mauvaises 
        voies. Pour les êtres des deux véhicules,  
        dissiper ces illusions garantit l'entrée au nirvana 
        et la libération des renaissances dans le monde 
        des trois plans. Les bodhisattvas poursuivent leur pratique pour éliminer 
       les deux catégories d'illusions suivantes ; trois joyaux voir trois Trésors trois kalpas, san-ko, 三劫. Le kalpa de gloire passé, l'actuel kalpa de la sagesse et le futur kalpa de constellation dont parle le Sutra Sanzen Butsumyo. Mille bouddhas apparaîtraient au cours de chacun de ces kalpas. trois martyrs d'Atsuhara, Atsuhara-no-sanresshi,  
        熱原の三烈士. Trois disciples de Nichiren qui furent 
        arrêtés et décapités lors de la persécution 
        d'Atsuhara,  en 1279. Il s'agit de trois frères 
        (Jinshiro,  Yagoro 
        et Yarokuro) qui étaient fermiers 
        du village d'Atsuhara,  dans le district de 
        Fuji (province de  Suruga). 
        Ils se convertirent à la doctrine de Nichiren en 1278. A cette 
        époque,  la propagation progressait rapidement dans la région 
        du Fuji sous la direction de  Nikko. 
        De nombreux moines et laïcs furent convertis et,  parmi eux,  trois 
        moines du Ryusen-ji,  un temple local de l'école 
        Tendai. Gyochi,  
        le vice-principal de ce temple,  en fut alarmé et commença 
        à intriguer auprès des autorités pour intimider les 
        croyants locaux de diverses façons. Le 21 septembre 1279,  vingt 
        fermiers,  tous disciples de Nichiren,  furent arrêtés sur 
        la fausse accusation d'avoir volé du riz dans des champs appartenant 
        au  Ryusen-ji ; ils furent conduits à 
        Kamakura et emprisonnés. On leur promit 
        de les libérer s'ils reniaient le Sutra du Lotus et acceptaient 
        de réciter le nembutsu,  mais aucun 
        d'eux ne céda. Les trois frères furent décapités 
        le 15 octobre,  pour l'exemple,  mais on rapporte que les autres ne faiblirent 
        pas pour autant. Ils finirent par être punis de bannissement. Ce qu'en dit Nichiren.   trois 
        mauvaises voies, san-aku-do,  
        三悪道,   
        sannaku,  san-akushu. I. Les trois premiers des 
        dix mondes-états  : enfer,  
        esprits faméliques,  animalité. 
        En leur ajoutant le monde-état d'asura 
        ils forment les quatre mauvaises voies (shi-aku-do). 
        Ils sont mis en opposition avec les bonnes voies  : 
        hommes,  Ciel qui,  sans être encore 
        très élevés,  permettent au moins de sortir de la 
        passivité des trois ou quatre premières. trois méditations pour la délivrance, san-gedatsu-mon,  三解脱門. Trois  
        méditations pour se libérer des souffrances provoquées 
        par les illusions et atteindre l'Éveil. 
        Ce sont  :  trois métaphores de la fleur de lotus, trois métaphores de l'enseignement essentiel (hommon-no-sampi,  
        本門の三譬). Métaphores utilisées par   Zhiyi        pour clarifier la relation entre le Sutra du 
        Lotus (comparé à la corolle du lotus) et les enseignements 
        provisoires (comparés au bourgeon) ; ainsi que la relation entre 
        l'enseignement essentiel (la corolle),  et l'enseignement 
        théorique (le bourgeon). La première relation est décrite 
        par les trois métaphores de l'enseignement théorique,  et 
        la seconde,  par les trois métaphores de l'enseignement essentiel. 
        Voir aussi six métaphores. Ce qu'en dit Nichiren. trois métaphores de l'enseignement provisoire voir six métaphores. trois mille , san-zen, 三千. Nombre résultant de la combinaison des dix mondes (lesquels se contiennent mutuellement), des dix modalités et des trois domaines. Voir ichinen sanzen trois mille bouddhas. 
        Bouddhas apparaissant aux époques du kalpa 
        de gloire passé,  du kalpa de sagesse actuel et du kalpa de constellation        futur. Leur liste est dressée dans le Sanko 
        Sanzembutsu Engi (Sur les trois mille bouddhas des 
        trois kalpas). Ce qu'en dit Nichiren. trois mondes voir trois plans trois moyens appropriés ou  salvifiques, san-hoben,  
        三方便. Classification des enseignements de Shakyamuni en trois catégories,  
        établie par  Zhiyi dans le  Hokke Mongu en interprétant le mot "hoben" 
        (moyens appropriés) qui est le titre du  chapitre II du Sutra du Lotus. "Moyens" en ce sens 
        désigne les enseignements que le Bouddha expose afin de conduire 
        les êtres à la Vérité ultime.  trois mystères du corps, de la bouche et de l'esprit voir triple mystère trois non-régressions, trois niveaux de non-régression, san-futai, 三不退. Progression d'un bodhisattva dans les 52 étapes spécifiques. Le premier niveau se situe au premier degré du développement (41e étape), le deuxième est la non-régression de l'action et le troisième la non-régression de la pensée où la pensée est constamment fixée sur la vérité ultime. Les différents maîtres de la pratique bouddhique ont établi différents systèmes reliant les trois non-régressions. Ce qu'en dit Nichiren. trois 
        normes de comparaison.  Afin d'établir 
        le supériorité d'un sutra la tradition fait examiner trois 
        points  : 1) la possibilité qu'offre le sutra de parvenir à 
        l'Éveil, 2) la cohérence du processus d'instruction du début 
        jusqu'à la fin, 3) la relation originelle entre maître et 
        disciple. En savoir plus. Ce qu'en dit Nichiren.  trois obéissances, san-ju. Principe basé sur les enseignements de Confucius qui était fortement enraciné dans la société japonaise. Selon ce principe, une femme doit d'abord obéir à ses parents, puis à son mari et, enfin, quand elle est âgée, à ses fils. Ce qu'en dit Nichiren.  trois 
        obstacles et quatre démons, san-so 
        shi-ma,  
        三障四魔. Événements ou influences qui nuisent gravement à 
        la pratique du bouddhisme ou qui affaiblissent l’esprit.  trois offrandes voir trois sortes d'offrandes trois paliers de l'enseignement du Dharma, trois degrés d’exposition du Dharma, sanshu no seppo, 三の法説周 : Trois paliers de prédication dans le Sutra du Lotus, ou les disciples de Shakyamuni comprennent la doctrine du "remplacement des trois véhicules par le Véhicule unique" ( kaisan ken ichi). Ce sont 1) de la prédication de Shakyamuni ; l'exposé du Dharma (hosesshu, 法説周), 2) de la compréhension par les disciples; exposé de paraboles (hisesshu, 譬説周), 3) de l’annonce de la future bouddhéité des disciples; l’exposé des causes et conditions (innensesshu, 因縁説周). Ces trois paliers de prédication sont contenus dans huit chapitres du Sutra du Lotus (depuis le chapitre II Moyens salvifiques jusqu’au chapitre IX (Prédiction octroyée aux apprentis et à ceux qui n’ont plus à apprendre). Les trois paliers sont destinés aux trois niveaux de capacités(san-shu no shomon) des auditeurs-shravakas : supérieure, moyenne et moindre. En savoir plus. trois parties d'un sutra, sambunka kyo, 三分科経. Prologue, thèse et épilogue concernant la propagation. Division traditionnelle d'un sutra : enseignement dit du prologue (jo-bun, 序分), enseignement dit principal (shoshu-bun, 正宗分) et enseignement dit de diffusion (ou préparation, révélation et transmission, rutsu-bun, 流通分). Bien que cette distinction ait été élaborée par le moine taoïste Daoan (314-385), elle est reconnue également par les bouddhistes. En savoir plus par rapport au Sutra du Lotus. Ce qu'en dit Nichiren. trois perceptions, san-ju, 三受. Toute perception peut être classée selon trois types de sensation : douloureux, plaisant, indifférent (ni douloureux, ni plaisant). La perception douloureuse entraîne la répulsion ou la peur, la perception plaisante 1'attachement ou le désir, et la perception indifférente le trouble apathique. trois périodes 
        [Enseignements des], san-ji kyo,  三時教. Différents 
      selon les écoles.  trois persécutions Wu , 
        trois désastres Wu, san 
        wu zhihuon,  三武之禍. Persécutions majeures contre le bouddhisme,  
        ainsi nommées car les noms posthumes ou les noms des temples des trois 
        empereurs persécuteurs comportent le caractère wu 
        (武).  trois phases de l'existence, san-ze, 三世. Perception relativiste du temps : passé, présent, futur. Cette approche ne contredit pas la notion d'atemporalité exprimée par le terme gohyaku jintengo car elle se situe sur un autre plan, celui de la perception par le simple mortel (bompu). Ainsi l'expression "Dans les trois phases de l'existence" désigne l'éternité où les trois phases sont inséparablement liées par la loi de cause à effet. trois 
        plans, trois mondes, triple monde, 
        mondes des 3 plans, monde tripartite, san-gai, 
        三界, tridhatu, triloka, trailokya. Système         de classification issu de la cosmologie indienne et constitué du 
        plan du désir (karma-loka), du plan de la forme pure (rupa-dhatu) et du plan du sans-forme 
        ou informel (arupya-dhatu). 
        Cette triade recoupe les six premiers mondes de la théorie des 
        dix mondes. trois plateformes d'ordination voir trois estrades d'ordination trois 
        poisons, ou trois souillures, san doku, 三毒, trivisha,  triviṣa, tri-visha, kleshas, kleśa. Trois principales sources de la souffrance 
      	humaine  : 1) avidité,  convoitise,  amour-passion (ton,  貪,  raga ; état des esprits faméliques) ; 2) répulsion, arrogance, colère (jin,   ou shinni,  
      	瞋恚, pratigha ou dvesha),  
      	(état des asuras) ; 3) stupidité*, ignorance (chi,  
      	癡, moha),  (état des 
      		animaux). Dans le Daichido Ron*,  ces maux sont considérés comme la source de toutes les illusions 
      	et des désirs terrestres. Ils sont ainsi appelés poisons 
      	parce qu'ils polluent la vie des êtres. Ils sont également 
      	la cause profonde des trois calamités : 
      	l'avidité amenant la famine ; la colère,  la guerre ; l'ignorance,  
      	la "peste". Ce qu'en dit Nichiren. trois potentialités menant à l'Éveil, sannin-bussho, 三因仏性. . Doctrine formulée par Zhiyi. La bouddhéité innée (shoin bussho), la sagesse pour la percevoir (ryoin bussho) et les bonnes actions ou la pratique pour développer cette sagesse (en'in bussho). Les actions bienfaisantes aident au développement de la sagesse et ce développement manifeste la nature innée de bouddha. De cette façon, ces trois causes contribuent ensemble à atteindre l'effet, c'est-à-dire la bouddhéité. Ce qu'en dit Nichiren. trois 
        preuves, san-sho,  
        三証. Preuve littérale ou scripturale,  preuve théorique et 
        preuve tangible. Trois critères pour juger la validité d'un 
        enseignement donné.  trois principes de différenciation voir trois domaines trois principes mystiques, san-myo, 三妙. Les trois principes de la cause fondamentale (honnin-myo), de l'effet fondamental (honga-myo) et de la Véritable Terre (honkokudo-myo) cités dans le chapitre Juryo* (XVI) du Sutra du Lotus. Ce sont les trois premiers des dix principes mystiques de l'enseignement essentiel (honmon) formulés par Zhiyi dans la partie du Hokke Gengi qui interprète le mot myo (mystique) de Myoho-renge-kyo. La cause fondamentale (honnin-myo) est ce qui permit à Shakyamuni d'atteindre l'Éveil Atemporel. L'effet fondamental (honga-myo) est l'Éveil Atemporel du Bouddha. La Véritable Terre est le lieu où le Bouddha a exposé ses enseignements depuis qu'il a atteint l'Éveil Atemporel. Le fait que le chapitre Juryo* (XVI) enseigne ces trois principes à la fois est appelé l'intégration des trois principes mystiques (sammyo goron). Le principe mystique de la cause fondamentale (honnin-myo) est exprimé dans le passage du chapitre Juryo* (XVI) qui dit : "Jadis, j'ai moi aussi pratiqué les austérités de bodhisattva et la vie que j'ai ainsi acquise est loin d'être encore épuisée." Le principe mystique de l'effet fondamental (honga-myo) se trouve dans le passage : "Depuis que j'ai atteint l'état de bouddha, une période inimaginablement longue s'est écoulée." Le passage qui indique le principe mystique de la Véritable Terre est : "Depuis cette époque, je suis constamment resté en ce monde à exposer le Dharma et à instruire [les êtres]." Dans le bouddhisme de Nichiren, les trois principes mystiques sont interprétés comme désignant les Trois grands Dharmas cachés. La cause fondamentale (honnin-myo) pour atteindre la bouddhéité est le Daimoku. L'effet fondamental (honga-myo) est l'Éveil du Bouddha Atemporel, concrétisé par le Gohonzon. La Véritable Terre est le lieu où le Bouddha réside, autrement dit le kaidan (estrade d'ordination). Ce qu'en dit Nichiren. trois purifications de mondes, sampen-doden,  
        三変土田. Trois "gestes" de Shakyamuni qui purifie des mondes innombrables 
        lors de la Cérémonie dans les Airs décrite dans 
        le chapitre XI du Sutra du Lotus. 
        D'abord il purifie le monde Saha où a lieu la 
        Grande-Assemblée,  puis "dans les huit 
        orients,  deux millions de myriades de milliards de royaumes" et finalement 
        encore "deux millions de myriades de milliards de royaumes". 
        Le monde Saha est celui dans lequel vivent 
        les hommes ordinaires et les saints. Le premier ensemble de terres innombrables 
        est le lieu où vivent les personnes des deux 
        véhicules ; et le second ensemble de terres innombrable est 
        le lieu où résident les bodhisattvas. Shakyamuni changea 
        ces trois sortes de terres en une seule - la 
        Terre de Bouddha. A la suite de cela les émanations du Bouddha peuvent 
        arriver à partir de leurs propres terres.  trois qualités pures d'un bouddha : voir trois vertus trois recueils et cinq canons.          Les Trois Recueils.  Histoire de trois souverains légendaires (les trois 
        Augustes) de la Chine ancienne (Fuxi,  
        Shennong et Huangdi) 
        qui réalisèrent des gouvernements modèles. Les 
        Cinq Canons sont les écrits des cinq empereurs (Shaohao,  
        Zhuanxu,  Digao,  
        Tangyao et Yushun) 
        qui régnèrent après les trois souverains légendaires. Ce qu'en dit Nichiren. trois refuges voir triple refuge trois règles de propagation du Sutra du Lotus , san-ki, gukyo-no-sanki, 弘経の三軌. Les trois caractéristiques essentielles pour propager le Sutra du Lotus après la mort de Shakyamuni, appelées aussi les trois règles de la robe, du trône et de la demeure. Le chapitre X du Sutra du Lotus dit qu'une personne désirant enseigner ce Sutra doit d'abord "entrer dans la demeure de l'Ainsi-Venu, revêtir la robe de l'Ainsi-Venu et s'asseoir sur le trône de l'Ainsi-Venu." Il explique ensuite que la demeure de l'Ainsi-Venu symbolise une grande compassion pour tous les êtres vivants, la robe de l'Ainsi-Venu, un cœur doux et indulgent, et le trône de l'Ainsi-Venu, la réalisation que tous les phénomènes sont sans substance (ku). trois robes voir triple robe trois rois. Trois Honorés du Ciel. Yu, de la dynastie Xia, Tang de la dynastie Yin et Wen de la dynastie Zhou. trois 
        royaumes [de Corée].  Silla,  Paekche et Koguryo. Ce qu'en dit Nichiren.  Trois Royaumes [période 
        des] 三國. Période de l’histoire chinoise 
        commençant en 220 après la chute de la dynastie 
        Han (漢) et se terminant avec l’établissement de la dynastie 
        Jin en 265. Durant cette période,  les trois royaumes de Shu 
        (蜀),  Wei (魏) et Wu 
        (吳) s'affrontèrent pour la domination de la Chine. trois sages voir trois sortes de bouddha trois sages [non 
        bouddhistes]. Trois hommes sages de la Chine ancienne. Le 6e volume du Maka Shikan dit qu'il s'agit 
        de Laozi,  Confucius 
        et Yan-Hui,  le plus éminent disciple 
        de Confucius. Ce qu'en dit Nichiren. trois 
        sagesses  Dans la philosophie chinoise,  
        le taoïsme,  le confucianisme et le bouddhisme. trois sceaux du Dharma, samboin, 三法印. Trois principes d'identification du bouddhisme : impermanence, non-substantialité, nirvana. En y ajoutant la souffrance, on a les quatre sceaux du Dharma qui permettent de distinguer les enseignements bouddhiques des autres doctrines. trois sciences, trividya, trividyā. Différentes listes selon 
        le contexte. trois sentiers voir trois mauvaises voies trois sortes de bouddhas. Shakyamuni, Taho et tous les autres bouddhas qui sont des émanations du Bouddha Shakyamuni. Ce qu'en dit Nichiren. trois sortes de douleur voir trois sortes de souffrance. trois sortes d'étude voir trois disciplines trois sortes d'harmonie voir triple harmonie trois sortes de karma voir trois catégories d'actions trois sortes de méditation-samadhi*, san-toji, san-jo, san-joryo, 三等至, 三定, 三静慮. Trois sortes de méditation enseignées dans le Kusha Ron*. 1) mizen, "méditation des goûts" : méditation pour les laïcs qui n'ont pas encore éliminé désirs terrestres et leurs illusions ; 2) jozen, "méditation pure" : méditation pour des laïcs qui accomplissent une pratique bien précise, ils perçoivent la nature des désirs terrestres et des illusions et s'en libèrent ; 3) murozen, "méditation sans écoulement" : méditation qui permet d'atteindre la sagesse en étant complètement libéré des illusions, c'est une méditation pour ceux qui entrent dans l'ordre religieux. Ce qu'en dit Nichiren. trois sortes d'offrandes, san-se,  三施. Plusieurs listes  : trois sortes de sagesse,  san-chi,  
        三智. Selon le Daichido Ron* ce sont :  trois sortes de zen.        1) le zen du  Tathagata  : la méditation du Bouddha 
        telle qu'elle est décrite dans les sutras. Selon le Sutra 
        Ryoga,  (Lankavatara) cette 
        méditation donne naissance aux pouvoirs mystiques grâce auxquels le Bouddha 
        sauve les êtres ; 2) le zen        de la doctrine,  méthode de méditation formulée sur la base des 
        sutras ; 3) le zen des patriarches,  
        l'enseignement zen dérivé de  Bodhidharma,  
        dans lequel l'illumination (satori) est censée être transmise sans un mot du maître 
        au disciple. trois souffrances voir trois sortes de souffrance trois souverains voir trois Augustes trois sutras de Jodo. Textes sur lesquels s'appuie l'école Jodo (Terre pure), les sutras Muryoju, Kammuryoju et Amida trois sutras du Vairocana (Dainichi) ou trois sutras du Shingon. Sutras Vairocana, Kongocho* et Soshitsuji* ; écrits sur lesquels s'appuie le bouddhisme ésotérique. trois tours de la Roue du Dharma : Classification des enseignements du Bouddha établie par Jizang. Ces trois catégories sont : 1) l'enseignement exposé pour les bodhisattvas. Il correspond au Sutra Kegon* ; 2) l'enseignement des trois véhicules (celui des sutras Agon, Hodo et Hannya) exposé pour les personnes de capacités inférieures, incapables de comprendre le Sutra Kegon* ; 3) le principe d'unification des trois véhicules en un Véhicule unique, tel qu'on le trouve dans le Sutra du Lotus. trois traités voir Sanron shu trois transformations de Terres voir trois purifications trois 
        Trésors,, trois Joyaux,  trois Refuges, san-bo, 
        sambo, 三寶, san-ki, san-kie, san-kikai, 三帰, 三帰依, 三帰戒, triratna, san bao, 三宝. Ce par quoi le courant bouddhiste existe, à savoir : le Bouddha, 
        le Dharma (doctrine bouddhique), 
        le Sangha (communauté bouddhique).  La récitation de la formule : "Je prend refuge dans le Bouddha, je prends refuge dans le Dharma, je prends refuge dans le Sangha" était, dès les temps les plus anciens récitée par les moines et les laïcs en tant que profession de foi lors de l'initiation et de la plupart des cérémonies. Toutes les écoles bouddhiques vénèrent les trois Trésors mais se distinguent par la définition qu'ils donnent à chacun d'eux.  Ainsi, pour la 
      majorité de courants, le Bouddha est Shakyamuni mais  les écoles Nichiren Shoshu, Nichiren Shoshinkai et le mouvement laïc de la  Soka Gakkai 
        issu de la Shoshu interprètent le 
        Bouddha comme étant Nichiren, le Dharma 
        comme l'enseignement de Nichiren et le Sangha, 
        la hiérarchie de leur école uniquement. Lire les articles Les Trois Refuges et le 
        Triple entraînement et Comparaison entre Shu, Shoshu, Soka Gakkaï. Écouter Buddham Sharanam Gachchami par Hariharan.      Ce 
            qu'en dit Nichiren.  trois trésors sacrés [des empereurs du Japon],  trois symboles étatiques,  sanshu no jingi, sanshu jingi, 三種の神器. Les 3 "Trésors sacrés" donnés 
        par Amaterasu Omikami à son petit-fils,  l'empereur Ninigi-no-mikoto : 
      l’Epée (kusanagi no tsurumi), le Miroir (yata no kagami) et le Joyau rouge (yasakani no magatama. Selon le Kojiki leur origine  sacrée remonterait aux temps mythologiques   et serait  liée à deux épisodes de la théogonie   nippone : celui de la Caverne et celui de la Descente du Ciel. Irritée   par le comportement violent de son frère Susanoo no Mikoto, la déesse du   Soleil Amaterasu Omikami s’était retirée dans une caverne céleste.   Cette « éclipse » plongeant le monde dans l’obscurité, les dieux   cherchèrent à l’en faire sortir à l’aide de divers artifices, dont un   miroir et un joyau qu’ils fabriquèrent et accrochèrent à un arbre devant   la caverne, puis ils effectuèrent une danse sacrée. La déesse consentit alors à sortir,   restituant ainsi la Lumière à la Création. Banni du Ciel pour ses   forfaits,  Susanoo  délivra une province du Grand Serpent  Yamata no Orochi. La queue du serpent abritait une épée qu’il offrit à sa sœur en   guise de résipiscence.  trois 
        véhicules, sansheng, san-jo,  
        三乘.  I. auditeurs-shravakas,  
        pratyekabuddhas,  bodhisattvas. 
        Expression fréquemment utilisée pour désigner les 
        disciples auxquels le Bouddha destine un enseignement 
        provisoire. Dans le chapitre II 
        du Sutra du Lotus,  les trois chariots auxquels sont comparés 
        ces san-jo sont remplacés par un chariot 
        unique,  incomparablement plus beau,  celui du Bouddha lui-même.  trois 
        véhicules en un, kokai 
        san-ke ichi,  abréviation pour "explicitation des 3 
        véhicules en un Véhicule 
        unique". Principe exposé dans le  chapitre 
        Hoben* 
         (II) 
        du Sutra du Lotus. Dans un premier temps Shakyamuni l'affirme 
        de façon implicite (ryakukai) lorsqu'il 
        dit que tous les êtres peuvent parvenir à la bouddhéité,  
        puis dans un deuxième temps il l'affirme de façon explicite        (kokai). Ce qu'en dit Nichiren.  trois vérités voir triple vérité trois 
        vertus [des bouddhas], san-toku,  
        三徳. Deux listes différentes. trois voies, san-do, 
        三道, mis souvent à la place de trois bonnes voies, san-zendo,  
        三善道.          trône léonin,  ou siège 
        du lion, shishi-za,  師子座, 獅子. 
        Trône royal,  aux accoudoirs décorés de têtes de lion. Place où s'assied 
        le Bouddha. L'enseignement du bouddha est comparée au rugissement du lion 
        (simhanada). Une autre interprétation fait 
        remonter le simhasana à la pratique yogique 
        ou il désigne la posture "du lion"  : assis jambes croisées,  
        chaque cheville sous le testicule opposé,  mains posées sur les genoux,  
        doigts écartés,  bouche grande ouverte,  langue pendante,  en concentration 
        oculaire. Certains étymologistes mettent en doute l'origine "léonine" 
        de simha qui signifierait non pas "lion" 
        mais "celui qui possède la puissance".  troubles [cinq] voir gojoku troubles de l'esprit voir défilements trshna voir soif inextinguible Tsuchimikado Tennô,  
        土御門天皇  (1195-1231). Le 83e empereur 
        du Japon de 1198 à 1210. Fils aîné et successeur de 
        l'empereur Go-Toba. Il abdiqua en faveur de 
        son frère Juntoku et mourut en exil 
        volontaire dans la province d'Awa. Ce qu'en dit Nichiren. Tsukahara, 
         塚.  Lieu-dit de 
        l'île de  Sado où Nichiren trouva refuge au début 
        de son exil (1271). Il est resté environ cinq mois dans ce lieu, probablement 
        un ancien cimetière, et résidé dans une chapelle délabrée. Il fut ensuite 
        transféré à Ichinosawa. Voir les temples nichiren à Sado. Ce qu'en dit Nichiren. Tsukahara-mondo [débat de],        塚原問答. Débat entre Nichiren 
        et des moines de diverses autres écoles,  qui eut lieu au Sammai-do,  
        résidence de Nichiren à Tsukahara 
        sur l'île de Sado,  les 16 et 17 janvier 
        1272. Il est décrit en détail dans le gosho de Nichiren 
        Shuju Onfurumai Gosho (Sur 
        le comportement du Bouddha). D'après ce texte,  les moines 
        de Sado vinrent en groupe demander au seigneur 
        Homma – qui était chargé 
      de la garde de Nichiren – de le tuer. Homma refusa, en expliquant que Nichiren était sous sa protection et leur 
        suggéra plutôt de se confronter à lui dans un débat 
        religieux. Le 16,  plusieurs centaines de moines du Nembutsu,  
        du Shingon et d'autres écoles de Sado,  
        se réunirent dans la neige devant la hutte de Nichiren. Après 
        avoir calmé quelques insultes et désordres initiaux,  Nichiren 
        réfuta leurs affirmations en soulignant des contradictions et des 
        incompatibilités scripturales contenues dans leurs doctrines. Plusieurs 
        d'entre eux,  avec leurs disciples,  renoncèrent immédiatement 
        à leurs premières croyances et se convertirent à 
        la doctrine de Nichiren. Tsukushi. 
        Ancien nom de l'île méridionale de 
         Kyushu. Quand Kyushu fut divisé en provinces durant 
        la période de Nara (710-794),  Tsukushi 
        désigna plus spécifiquement les provinces de Chikuzen 
        et Chikugo. Ce territoire formait la ligne 
        de front dans la défense contre les Mongols,  
        et de nombreux guerriers y furent envoyés de tout le pays. Ce qu'en dit Nichiren. tsukyo voir enseignement commun Tsurugaoka, 
        鶴岡八幡宮. Sanctuaire shinto construit en 1063 par Minamoto no Yoriyoshi (998-1075) à Tsurugaoka,  
        pour une émanation de l'esprit du sanctuaire d'Hachiman 
        à Iwashimizu. Même lorsque Minamoto no Yoritomo déplaça ce sanctuaire à Kitayama, Kamakura, en 1180,  il conserva le nom de Tsurugaoka. Ce qu'en dit Nichiren.  Tsushima 
        対馬 et Iki          壱岐島. Iles 
        au large de Kyushu qui eurent à soutenir 
        le choc de l'attaque mongole. Ce 
        qu'en dit Nichiren  tulku voir syncrétisme Tushita voir Ciel Tushita | 
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