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Extraits de gosho sur |
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six formes |
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J'en viens
maintenant au second point important du Sutra du Lotus (note). Le
Bouddha Shakyamuni naquit dans le kalpa
de continuité* , dans le neuvième kalpa mineur*, à une époque où la durée
de la vie humaine, diminuant graduellement, était encore de cent
ans. Il était le petit fils du roi Shimhahanu et le fils héritier du roi Shuddhodana.
Enfant, on l'appelait Siddhartha, l'Accompli. A l'âge de dix-neuf
ans, il quitta sa famille* et à trente ans, il réalisa la bodhéité.
Sur le lieu de son Éveil*,
il commença par exposer le Sutra Kegon apparaissant comme le bouddha Vairocana* dans son Monde du Trésor du Lotus (note). Il exposa les dix
mystères*, les six formes*,
et l'interdépendence de tous les phénomènes (note), le Dharma mystique*. A ce moment-là,
les bouddhas des dix directions apparurent devant lui, et tous les bodhisattvas se rassemblèrent
autour d'eux comme une nuée. Les médicaments
diffèrent selon les maladies. Des médicaments légers
suffiront pour guérir des maladies bénignes mais les maladies
graves exigent des remèdes forts. Pendant les plus de deux mille
deux cents vingt ans écoulés depuis la disparition du
Bouddha, les maladies des hommes, c'est-à-dire leurs illusions et leur karma négatif, étaient
sans gravité. Et il a donc suffi qu'apparaisse une succession
de savants-maîtres* qui, tels des médecins, ont dispensé les remèdes
appropriés pour ces maladies. Ces maîtres étaient
issus des écoles Kusha, Jojitsu, Ritsu, Hosso, Sanron, Shingon, Kegon, Tendai, Jodo et Zen. Chacune de ces écoles prescrit son propre médicament. Par exemple, l'école Kegon énonce le principe des six formes et les dix mystères,
l'école Sanron, la Voie
du milieu des huit négations,
l'école Hosso insiste sur
la perception que tous les phénomènes ne sont "Rien-que-Conscience", l'école Ritsu préconise les deux cent
cinquante préceptes, l'école Jodo,
l'invocation du nom du bouddha Amida,
l'école Zen, la méditation
sur son propre état de bouddha, l'école Shingon,
la méditation sur les
cinq éléments et l'école Tendai a formulé la théorie d'ichinen
sanzen. Mais maintenant, nous sommes entrés dans l'époque
des Derniers jours du Dharma et les remèdes proposés par ces écoles ne guérissent
plus les maladies des hommes. Les principes de l'école Kegon tels que les quatre enseignements et les cinq enseignements (note), l'enseignement principal et
secondaire (note),
les six formes et les dix
mystères, tous furent réfutés. Ce fut comme
lorsque les poutres et les piliers d'une grande demeure s'effondrent,
comme si le drapeau fièrement brandi par cette dizaine de moines
éminents traînait maintenant dans la poussière. L'école Kegon eut ses débuts dans l'enseignement des différents maîtres
de la Chine du Nord et du Sud avant la venue de Zhiyi*.
Ces maîtres ont déclaré que le Sutra
Kegon* était supérieur au Sutra du Lotus, mais, à
l'époque, ils ne se désignaient pas eux-mêmes comme
l'école Kegon. Fa-zang et Cheng-guan, qui vécurent
à l'époque de l'impératrice Zuo-tian, épouse
de l'empereur Gao-zong des Tang, furent les premiers à utiliser
le terme d'école Kegon. Cette école, dans ses interprétations
doctrinales, établit les cinq
enseignements, et, pour sa pratique de la méditation, énonce
les principes des dix mystères et des six formes, Tous ces enseignements
semblent extrêmement impressionnants, et l'on pourrait penser
qu'avec eux Cheng-guan aurait pu réfuter les enseignements de Zhiyi*.
Mais, en fait, Cheng-guan se borna à emprunter le principe d'ichinen
sanzen énoncé
par Zhiyi*,
et à le définir comme la véritable intention contenue
dans le passage du Sutra Kegon* qui dit : "L'esprit est comparable à un peintre de talent."
Par conséquent, nous pourrions dire que l'école Kegon fut en réalité vaincue par Zhiyi*,
ou peut-être qu'elle fut coupable de voler le principe d'ichinen
sanzen. |
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