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Extraits de gosho sur |
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sept
générations de divinités du ciel, et celui
de cinq générations de divinités de la terre |
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On lit dans le chapitre Hosshi* (X) du Sutra du Lotus : "Puisque haine et jalousies à
l'encontre de ce Sutra abondent déjà du vivant du Bouddha,
ne seront-elles pas pires encore après son trépas ? "(réf.) A l'exception du règne sept
générations de divinités du ciel, et cinq générations
de divinités de la terre, au cours des plus de deux mille ans
des quatre-vingt-dix règnes des empereurs humains, le Japon n'a jamais connu de tremblement
de terre d'une ampleur comparable à celui de l'ère
Shoka, ni des phénomènes célestes aussi extraordinaires
que ceux qui apparurent à l'ère Bun'ei.
Si le coeur des hommes est plein de joie, des présages de bon
augure apparaissent dans le ciel, et les tremblements de terre seront
l'oeuvre de Taishaku. Par contre,
si leur esprit est obsédé par le mal, de sinistres présages
apparaissent dans le ciel, et d'effroyables calamités se produisent sur la terre. L'ampleur des phénomènes effrayants
dans le ciel et sur la terre varie selon l'intensité de la colère
dans le coeur des hommes. Pour ce
qui est des débuts du bouddhisme au Japon, après sept
générations de divinités célestes et
cinq générations de divinités terrestres, commencèrent
les cent règnes des souverains
humains, dont le premier fut l'empereur Jimmu.
Sous le règne du trentième souverain à partir de
Jimmu, l'empereur Kimmei, les
écrits bouddhiques furent introduits au Japon, en provenance
du royaume de Paekche, ainsi
qu'une statue de Shakyamuni, Maître
de la doctrine, apportés par des moines et des nonnes. Etudions
de quelle manière le bouddhisme fut introduit au Japon. Il y
eut d'abord le règne de sept
générations de divinités du ciel, et celui
de cinq générations de divinités de la terre. Puis
ce fut le règne des empereurs humains, dont le premier fut l'empereur Jimmu. Le trentième empereur
s'appelait Kimmei et régna
pendant trente-deux ans. A l'ouest du Japon se trouvait ce qu'on appelait
alors la province de Paekche.
Elle était placée sous la suzeraineté de l'empereur
japonais et était gouvernée par un roi du nom de Songmyong.
Quand ce roi envoya son tribut annuel au Japon, le treizième
jour du dixième mois de la treizième année du règne
de l'empereur Kimmei [552], il
y joignit une statue en bronze doré du Bouddha Shakyamuni, plusieurs
sutras, et fit accompagner ces dons par des moines et des nonnes. L'empereur
en fut très heureux et demanda conseil à ses ministres
sur l'opportunité de vénérer le Bouddha venu des
pays de l'Ouest. La situation
dans le monde d'aujourd'hui n'est en rien différente. On pourrait
comparer la période qui couvre les sept
générations des divinités célestes et
les cinq générations des divinités terrestres,
autrement dit les douze premiers
règnes de l'histoire japonaise, à un kalpa
de formation. Grâce à l'accumulation de bonne
fortune liée à l'observance des préceptes dans des vies antérieures, même si le peuple, à
l'époque, ne fit que peu d'efforts en direction de la bonté,
le pays fut encore bien gouverné et les gens bénéficièrent
d'une grande longévité. |
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