DICTIONNAIRE des TERMES BOUDDHIQUES

français, japonais, chinois, sanscrit, pali

W

A.B.C.D.E.F.G.H.I .J.K.L.M.N.O.P.Q.R.S.T.U.V.W.X.Y.Z


Wada Yoshimori, 和田義盛 (1147–1213). Chef militaire de la péninsule de Muira, puis directeur (betto) du samurai dokoro*. Il aida Minamoto no Yoritomo à détruire le clan des Taira et à fonder le shogunat de Kamakura. Par la suite, les régents Hojo se mirent à le craindre et le poussèrent à la révolte. Il est battu par Hojo Yoshitoki à Sagami. En 1213, la famille de Wada est massacrée par le clan Hojo. Ce qu'en dit Nichiren.

wagesa, étole cérémonielle, 輪 袈 裟. Le wagesan est porté lors des pratiques et des pèlerinages bouddhistes. Il symbolise la robe de kshanti du Bouddha et l'observance des préceptes. Petit et facile à porter, il permet de distinguer les écoles bouddhistes et le rang de celui qui le porte.

Waguan-si 瓦官寺, Wa-kouan-sseu, Gakan-ji. Temple construit en 364 par Hui-li, à Jian-kang. Zhiyi y vécut de 569 à 575, date à laquelle il se retira au Mont Tiantai. Dans ce temple, il fit des exposés sur le Daichido Ron* et le Sutra du Lotus et écrivit également le Shidai Zemmon (Enseignements de la pratique de la méditation) qui reflète ses idées dans leurs premiers stades de développement.

wakame, undaria pinnatifida. fougère des mers. Algue alimentaire pouvant atteindre 2 m et très riche en protéines.

Wakasa, Miura Yasumura, 泰村 (mort en 1247). Seigneur de guerre battu par les Hojo. Il se suicida avec plus de 500 membres de son clan. Ce qu'en dit Nichiren.

Wake no Kiyomaro, 和気清麻呂 (733-799). Dignitaire de haut rang qui contra les tentatives du moine Dokyo, le favori de l'impératrice Shotoku, pour s'emparer du trône et qui fut persécuté pour cela. Après la mort de l'impératrice, toutefois, Dokyo perdit tout pouvoir et Kiyomaro, gracié de sa condamnation à l'exil, fut rappelé pour retrouver son poste à la cour. Ce qu'en dit Nichiren.

Wang Ling (mort en -177). Haut fonctionnaire de la dynastie des Han antérieurs. Quand Xiang-Yu de Chu, lutta avec Liu-Bang (Han Gaozu) pour gouverner la Chine, il captura la mère de Wang Ling pour le contraindre à devenir son allié. Toutefois, la mère fit parvenir secrètement à son fils un message lui demandant de rester fidèle à Liu Bang (Han Gaozu). Puis elle se suicida. Ce qu'en dit Nichiren.

Wang Mang 王莽 (de -45 à +23). Dignitaire de la cour des Han qui contrôla le trône en faisant élire à la succession l'empereur Ping, âgé de neuf ans. Finalement, il fit jeter Ping en prison et s'empara lui-même du titre d'empereur, créant une nouvelle dynastie, les Xin. Il s'efforça de mettre en pratique l'idéal social et politique des classiques confucéens, projet irréaliste qui s'acheva dans le chaos et la perte de sa courte dynastie en 23, le laissant avec une réputation d'usurpateur. Ce qu'en dit Nichiren.

Wang Zhao-gun. Une dame de la cour de l'empereur Yuan (Han antérieurs) qui régna de -49 à -33. Elle était célèbre pour son extraordinaire beauté. L'empereur Yuan l'envoya épouser un chef barbare dans le Nord, afin d'établir des liens d'amitié, mais il le regretta par la suite. Ce qu'en dit Nichiren.

Wei ou Liang (-445 à - 225) Etat de la Chine ancienne pendant la période des Royaumes combattants.

Weijuan , Wei-tsiuan, Iken 維, Yuiken. Prêtre de l'école Tiantai en Chine au IXe siècle. C'est lui qui rédigea, avec l'aide de Guanxiu dont il était disciple, les réponses aux questions de l'Enryaku-ji apportées en Chine par Ensai. Ce qu'en dit Nichiren.

Wei Yuansong, 衛元嵩, Ei-gensu. Ancien moine bouddhiste qui s’opposa au bouddhisme. En 567 il remit à l’empereur Wudi (Yu Wenyong) de la dynastie des Zhou du Nord un mémoire où il exposait les torts que les temples bouddhistes faisaient subir à la nation. Sur la base de ce document l'empereur fit détruire les monastères bouddhistes, obligeant les moines et les nonnes à retourner à la vie laïque. Ces événements font partie des "quatre grandes persécutions" de la Chine impériale. Ce qu'en dit Nichiren.

Wei Zheng, 魏徵, Xuancheng (580-643). Ministre qui servit loyalement l'empereur Taizong de la dynastie Tang et lui donna des conseils de gouvernement. Ce qu'en dit Nichiren.

Wen de l'Etat de Jin, 重耳, 晋文公 (-697 <636 à -628). Un des Cinq Hégémons de la période des Printemps et des Automnes. Il monte sur le trône après de longues péripéties.

Wen voir Zhou Wen wang

Wenshushili pusa voir Manjushri

Wubai dizi shouji pin voir VIIIème chapitre du Sutra du Lotus

Wu Le royaume de Wu, 东吴, 東吳, Dong Wu, Sun Wu, 孙吴 孫吳.L’un des royaumes de la période des Trois Royaumes en lutte pour le contrôle de la Chine après la chute de la dynastie Han. Il était situé au sud du Yangzi Jiang (Fleuve Bleu) dans la région des actuelles villes de Nankin, Shanghai. La capitale principale du royaume était Jianye (建業), près de l'actuelle ville de Nankin. Il était considéré comme un état semi-barbare par les historiens de la Chine ancienne,

Wu voir Liang Wu Di

Wu (543<561-578) des Zhou du Nord voir les trois persécutions Wu

Wu voir Zhou Wu wang

Wu [persécutions] voir les trois Wu

Wu Di voir Han Wu Di (-156 <141 à - 87)

Wu ding (-1324 à -1265). Le 22e souverain de la dynastie Yin (Shang). Wu ding chercha à rendre sa vitalité à la dynastie Yin déclinante mais ne trouva aucun conseiller de valeur. Finalement, il se forma auprès de Fuyue, qui vivait retiré, et il le nomma ministre. En suivant les conseils de Fuyue il parvint à revitaliser la dynastie.

Wulong, Oryo, 烏竜. Calligraphe de talent de la Chine ancienne. Son fils, Yilong (遺竜 Iryo), était aussi un calligraphe remarquable. Selon le Hokke Denshi (Sutra du Lotus et ses traditions), Wulong était un taoïste fervent et haïssait le bouddhisme, aussi refusait-t-il de transcrire des textes bouddhiques. Sur son lit de mort, il ordonna à son fils de ne jamais copier de texte bouddhique, et surtout pas le Sutra du Lotus. Après sa mort, il tomba dans l'enfer aux souffrances incessantes. Yilong jura d'obéir à son père mais il dut, contre sa volonté et sur l'ordre du gouverneur de Bing-zhou, recopier les soixante-quatre caractères chinois qui constituent les titres des huit volumes du Sutra du Lotus. Dans un rêve qu'il fit cette nuit-là, il vit les soixante-quatre caractères se changer en soixante-quatre bouddhas sauvant son père des insupportables souffrances de l'enfer. Voir le gosho de Nichiren.

Wutai [mont], Godai-san, 五台山. Montagne située dans les chaînes Wutai dans la province du Shanxi, en Chine. Depuis les temps anciens, cette montagne a été identifiée au Mont Qingliang où réside le bodhisattva Manjushri d'après le Sutra Kegon*. Elle fut donc révérée comme une montagne sacrée. Une centaine de temples, dont le Dahua-yan-si, auraient été construits sur son sommet plat. Aujourd'hui, on y trouve des temples Chan (Zen) et des lamaseries.

Wu zong, 武宗, Huizhang , Wou-tsong, (814-846). Quinzième empereur de la dynastie des Tang. Fervent adepte du taoïsme, il déclencha en 845 une persécution du bouddhisme, faisant détruire de nombreux temples et ordonnant aux moines et aux nonnes de retourner à la vie séculière.

Wu Zetian voir Zetian

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