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Extraits de gosho sur |
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Sattva |
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Le bouddhisme
doit se propager selon les méthodes de shoju ou de shakubuku, en fonction
du temps. Elles sont comparable à l'emploi de l'écriture
ou à celui des armes dans le domaine profane. Les bodhisattvas
du passé pratiquèrent le Dharma qui convenait à
leur époque. Sessen Doji fit don de son propre corps lorsqu'on lui promit en échange de
lui enseigner le Dharma. Et le prince Sattva offrit sa chair et son sang pour accomplir la pratique de bodhisattva.
Mais pourquoi sacrifier sa vie à une époque où
cela n'est pas nécessaire ? Quand il n'y a pas de papier,
il faut se servir de sa propre peau. Et en l'absence de pinceau, il
faut se servir de ses propres os. A une époque où la société
accepte le Dharma correct, suit les préceptes et condamne ceux
qui les transgressent ou les ignorent, il faut fidèlement les
observer tous. Le Bouddha
Shakyamuni, dans des vies antérieures, acquit du mérite,
sous la forme du prince Sattva, en livrant son corps en pâture à une tigresse affamée,
et, sous la forme du roi Shibi,
en donnant de sa propre chair à un faucon pour sauver la vie
d'une colombe. Il déclara en présence de Taho et des bouddhas des dix directions qu'à l'époque des Derniers
jours du Dharma,
ceux qui comme vous croiraient dans le Sutra du Lotus, obtiendraient
les mêmes bienfaits. |
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