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Extraits de gosho sur |
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Shoron shu |
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L'hôte répondit : "Sous le règne de l'empereur Go-Toba vécut un moine
du nom de Honen, auteur d'un ouvrage
intitulé le Senchaku
Shu. Il contredit les enseignements
sacrés de Shakyamuni et sema la confusion parmi les hommes,
dans les dix directions.
On lit dans le Senchaku Shu : "Le moine chinois Daochuo établit une distinction entre Shodo et Jodo, exhortant les hommes à
abandonner les premiers pour se consacrer aux seconds (note).
Tout d'abord, il existe deux sortes d'enseignements de la Voie
sacrée [le Mahayana et le Hinayana]. De ce point
de vue, on peut considérer que les enseignements du Mahayana ésotérique [Shingon]
et les enseignements du Mahayana
définitif* [ceux du Sutra du Lotus], font partie de la Voie sacrée.
Dans ce cas, les écoles actuelles - Shingon, Zen, Tendai, Kegon, Sanron, Hosso, Jiron et Shoron - sont incluses toutes
les huit dans la Voie sacrée." Il y a
bien longtemps, les doctrines du brahmanisme se répandirent dans les cinq
régions de l'Inde et y prévalurent pendant huit cents
ou mille ans, tant et si bien que chacun des rois
faisant tourner la roue, jusqu'aux myriades de gens du peuple, inclina
la tête en signe de respect. Et pourtant, chacune des quatre-vingt-quinze
écoles [du brahmanisme] a été, de la première
à la dernière, réfutée par le Bouddha. Les
doctrines fallacieuses des moines de l'école Shoron ont prévalu pendant plus de cent ans, mais, par la suite, elles
furent réfutées ; et les principes erronés des maîtres
bouddhistes de la Chine du Nord et de la Chine du Sud, après
avoir été acceptés pendant plus de trois cents
ans, furent également réfutés. Au Japon, les doctrines
des six écoles de Nara
furent réfutées après avoir été acceptées
pendant plus de deux cent soixante ans ; en fait, le Grand-maître* Saicho* réfute certaines d'entre elles dans quelques-uns de ses écrits. |
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