DICTIONNAIRE
des TERMES BOUDDHIQUES
français, japonais, chinois, sanscrit, pali P |
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Padmaprabha,Éclat-Fleuri, Keko, Huaguang, Flower Light. Nom de bouddha donné à Shariputra dans le chapitre III du Sutra du Lotus. padmasana voir jambes repliées et croisées Padmashri, Vertu de Splendeur, Ketoku, Huade, Flower Virtue. Bodhisattva qui, au chapitre XXIV du Sutra du Lotus, pose au Bouddha la question sur les pouvoirs supranaturels. Padmavrichabhavikramin (Sure-Démarche-aux-Pas-Fleuris, Kesokuangyo, Huazuanxing, Flowery Feet Calmly Walking. Nom conféré au bodhisattva Dhritiparipurna (Pleine-Fermeté) au chapitre III du Sutra du Lotus. pagode, to, 塔.
Version
chinoise, coréenne et japonaise du stupa. Paekche. Un des
royaumes de la péninsule coréenne avant 660. Au IVe siècle,
le gouvernement impérial du Japon créa l'Etat de Kaya, dans
la partie sud de la péninsule et établit là-bas un
quartier général afin de contrôler la péninsule.
A l'époque, Paekche s'était allié au Japon pour échapper à
la menace des royaumes voisins, Silla et Koguryo. Comme Paekche était
en contact étroit avec la Chine des Liang,
ce royaume joua un rôle important dans l'introduction de la culture
chinoise au Japon. Ce qu'en dit Nichiren. paix : Ce qu'en dit Nichiren pali, pāli. Signifie à l'origine "ligne, norme, texte". Langue des
anciens textes du bouddhisme méridional. C'est une langue littéraire
et essentiellement religieuse. Elle est assez proche du vieil indien mais
se distingue du sanskrit par bien de détails.
Bien que la plupart de sermons de Shakyamuni aient été transcrits
en pali, il est peu probable que le Bouddha
ait vraiment parlé cette langue. Voir le canon pali panca anantarya karman (go mukengo) voir cinq actes sans rémission panca skandha voir cinq agrégats panca bala voir cinq forces mystiques pandaka. Impotent, hermaphrodite. Afin d'éviter que le Sangha ne devienne un asile pour les exclus de la société à l'époque de Shakyamuni, le vinaya préconise aux novices d'éviter cinq catégories d'hommes impotents sexuels. En savoir plus. Papiyas, Pāpīyas, Papiman,
littéralement bandit, Démon-céleste-malfaisant,
tenma hajun, hajun,
波旬. Démon confondu la plupart du temps avec Mara
ou le Roi-démon-du-Sixième-Ciel (Dairoku
tenno mao). Dans les textes bouddhiques il harcèle constamment
Shakyamuni et ses disciples pour les empêcher de parvenir à l'Éveil. Parabole, Hiyu hon, Piyu pi,
譬諭品.
Chapitre III du Sutra du Lotus.
Au début de ce chapitre, Shariputra
danse de joie, parce qu'il a compris l'enseignement de Shakyamuni sur
"le véritable aspect de tous les phénomènes
(shoho jisso) exposé au chapitre précédent.
Shakyamuni prophétise alors que, dans un futur lointain, Shariputra deviendra le bouddha Keko (Fleur lumineuse,
Tathagata Padmaprabha ).
Cette prophétie est significative parce que Shariputra représente les hommes des deux véhicules
qui, selon les enseignements provisoires
du Mahayana, étaient à tout
jamais incapables d'atteindre l'état de bouddha. En prédisant
que Shariputra y parviendra, Shakyamuni confirme
ce qu'il a déclaré dans le chapitre précédent :
tout le monde peut devenir bouddha. Cependant, à ce stade du Sutra
du Lotus, seul Shariputra a saisi ce
que le Bouddha expose. Aussi Shakyamuni raconte-t-il la parabole des trois
chariots et de la maison en flammes pour illustrer le fait que les trois
véhicules que sont les états des auditeurs-shravakas,
des pratyekabuddhas et des bodhisattvas ne sont que des moyens de conduire les êtres au véhicule
unique qui mène à l'état de bouddha. Parabole de la Cité magique, Parabole du château illusoire, Parabole de la ville illusoire, Kejoyu
hon, 化城諭品, Huacheng yu pin.
Chapitre VII du Sutra du Lotus
dans lequel Shakyamuni révèle les liens qu'il avait avec
ses disciples dans le passé lointain de sanzen jintengo, quand il était le seizième
et plus jeune fils du roi Daitsuchisho. Lorsqu’ils
apprennent que leur père est devenu un bouddha les seize princes
partent le rejoindre et lui demandent de les enseigner. Suit une narration
des prodiges qui s’accomplirent lorsque Daitsuchisho réalisa l’Éveil. Des divinités demandent également
à ce bouddha de révéler la doctrine. Il accède
à leur demande et révèle les douze
liens causaux puis l’extinction
à l’origine. Du coup, les seize princes quittent leur
famille pour devenir ses disciples. A eux, comme aux quatre
congrégations, Daitsuchisho enseigne
le Sutra du Lotus. Après l’avoir enseigné
longtemps à de très nombreux êtres,
ce bouddha entre en samadhi*. Les seize princes
qui sont maintenant des bodhisattvas poursuivent
l’enseignement du Lotus. Cette action n’a pas pris
fin et Shakyamuni révèle qu’il
est lui-même l’un d’eux. A cette époque, explique-t-il,
ses quinze frères et lui exposèrent tous le Sutra du
Lotus que leur père leur avait enseigné. Selon Zhanlan ceux qui reçurent les graines de l'état de bouddha à
ce moment-là en entendant Shakyamuni se sont divisés en
trois groupes. Le premier comprend ceux qui y crurent, le pratiquèrent
sans relâchement et atteignirent l'état de bouddha. Le deuxième
comprend ceux qui, en un premier temps, crurent au Sutra du Lotus puis l'abandonnèrent et acceptèrent des enseignements bouddhiques
de moindre importance. Le troisième comprend ceux qui entendirent
le Sutra mais n'y crurent pas. Le deuxième groupe renaquit plus
tard en Inde avec Shakyamuni qui cultiva la graine de la bouddhéité qu'ils avaient reçue à l'époque de sanzen jintengo en exposant pour eux les enseignements provisoires des trois véhicules puis en les conduisant
finalement au Véhicule unique du Sutra
du Lotus. En évoquant ces relations passées, le Bouddha
montre que le but ultime de sa venue en ce monde est d'exposer le véhicule
unique (le Sutra du Lotus) et que c'est seulement un lien avec
ce véhicule qui permet à tous ses auditeurs-shravakas d'atteindre
l'Éveil. Ainsi, le chapitre Kejoyu renforce
le principe du remplacement des trois véhicules par le Véhicule
unique (kaisan ken'ichi), établi dans
les chapitres précédents. Il illustre cet enseignement par
une parabole. Parabole
des herbes médicinales, Yakuso
yu hon, 藥艸諭品, Yaocao yu pin. Vème
chapitre du Sutra du Lotus.
Shakyamuni relate la parabole des trois sortes d'herbes médicinales
et des deux sortes d'arbres pour illustrer le fait que, bien que l'enseignement
du Bouddha soit le même, il peut être interprété
et développé de diverses façons. Bien que la pluie
tombe en même quantité sur toutes sortes de plantes et d'arbres,
elles l'absorbent et grandissent différemment selon leur propre
nature. De même, bien que le Bouddha expose impartialement sa doctrine
du Véhicule unique pour tous les êtres
humains, la compréhension et les bienfaits que ceux-ci en retirent
diffèrent selon leurs capacités respectives. Amenant le
chapitre suivant, le Bouddha déclare aux auditeurs-shravakas qu’ils ne sont nullement entrés en extinction
(metsudo), qu’ils pratiquent en fait
la voie de bodhisattva (bosatsudo)
et que, s’ils s’y efforcent, ils deviendront des bouddhas.
Lire ce chapitre ; Citations dans les goshos. parabole
de l'éléphant et des aveugles, gummo-hyozo-no-tatoe, 群盲評象の譬. Parabole relatée,
entre autres, dans le Sutra Mahaparinirvana. Un roi demande à son ministre
de rassembler un groupe d'aveugles et un éléphant puis il demande à ces
hommes de toucher l'éléphant et de le décrire. Celui qui touche son pied
dit que l'éléphant ressemble à un poteau, celui qui touche le ventre affirme
qu'il ressemble à une barrique, le troisième touche le queue qu'il compare
à une corde, et ainsi de suite. Shakyamuni explique que le roi est comme
le Bouddha qui connait la vraie forme de l'éléphant, le ministre est comme
le sutra et les aveugles comme les gens du commun qui sont ignorants de
leur propre nature de bouddha. paraboles
du Sutra du Lotus : paradis
de l'Ouest, Terre pure-Occidentale-de-la-Béatitude, Terre-du-Suprême-Bonheur, Saiho goraku sekai, 西方極樂世界, Sukhavati, Sukhāvatī. Paradis du bouddha Amida
que ses fidèles sont censés atteindre après la mort. Ce qu'en dit Nichiren. parajika voir quatre transgressions majeures paramanu (particules) voir kalpas dits des cinq cents grains de poussière Paramartha, Paramārtha, Kulanatha,Shindai,
真諦 (499-569). Fondateur de l'école Shelun
(Shoron) en Chine. Il était originaire
de l'Inde occidentale. En Chine, il participa à la traduction des
écrits bouddhiques. Il fut accueilli chaleureusement par l'empereur
Liang Wu Di et voyagea dans diverses régions
de Chine pour enseigner le bouddhisme. Ses traductions comprennent le
Sho Daijo Ron, le Sutra Konkomyo*, le Bussho Ron et le Daijo Kishin Ron. Ce qu'en dit Nichiren. paramita, pāramitā,perfection, vertu déterminante,
haramitsu, 開三顕一. Un des concepts de base
du bouddhisme. C'est la vertu porteuse de l'énergie nécessaire
pour "atteindre l'autre rive" (param
= autre rive, et ita, atteindre). L'autre
rive peut avoir des interprétations différentes selon les
courants : nirvana, dépassement du
samsara, bouddhéité,
accession à la neuvième conscience.
La pratique des paramitas est généralement
considérée comme une voie (do),
celle de l'Octuple noble chemin. La liste des paramitas la plus courante en comprend six : don, observance des préceptes, patience, persévérance,
dhyana*, prajna, mais
d'autres en comptent quatre ou dix : don,
moralité (préceptes), patience, zèle (persévérance), méditation (dhyana),
contemplation, hoben (moyens habiles d'enseigner
la doctrine), pouvoirs transcendantaux, identification avec la plus haute sagesse, pouvoir d'intégration avec la vie de tous. En savoir plus.
Ce qu'en dit Nichiren. paramita voir autre rive Parc
aux cerfs, Parc aux daims,
Parc aux gazelles,
Rokuya-on, 鹿野苑, Rokuon, 鹿, Luyeyuan,
Mrigadaya,Mrigadava,
Deer Park. Nom d'un parc situé à
une dizaines de kilomètres de Varanasi en
Inde, à l'emplacement de l'actuel Sarnath.
On l'appelait également "Rishi-patana"
(lieu où se réunissent les ermites). Shakyamuni y fit son
premier sermon. Selon le Sutra Zo-agon, après son Éveil à Bodhgaya, le Bouddha alla dans
ce parc où il exposa son premier sermon sur les Quatre
nobles vérités et convertit les cinq
ascètes. Ces enseignements formèrent
ce que l'on appela plus tard les sutras Agama . Xuanzang explique l'origine du nom
du parc de la façon suivante. Le seigneur de Varanasi
chassa un jour et tua de nombreux cerfs. Le roi des cerfs l'implora de
cesser ces massacres inutiles et lui promit de lui apporter lui-même
chaque jour le nombre de biches qu'il désirerait. Un jour, le sort
désigna une biche gravide. Plutôt que de la sacrifier avec
son faon, le roi des cerfs préféra offrir au seigneur sa
propre chair. Ce dernier fut si bouleversé par une telle compassion qu'il lui donna ce terrain. Et c'est ainsi qu'on l'appela le Parc aux
cerfs. Varanasi prospéra jusqu'à
l'invasion musulmane du XIIIe siècle. Des stupas
et des monastères furent construits dans la région et les
croyants bouddhistes vinrent les visiter. A l'époque moderne, des
ruines y ont été découvertes. Voir
sur une carte. Ce qu'en dit Nichiren. parèdre, littéralement « assis près », « qui est assis à côté de ». S'emploie pour qualifier une divinité souvent inférieure en prérogative, habituellement associée dans le culte à un dieu ou une déesse plus influent. Cependant l'usage général tend à appeler parèdre le ou la consort d'une déité, qui peut lui être égale ou complémentaire. parfaite ainsité, nyonyo, 如如, tathata, tathātā, tathatā, bhutatathata, zhenru, 眞如, thusness, suchness. Concept qui révèle 1'aspect réel des dharmas (shoho jisso) (voir principe d'ainsité et triple vérité). Alors que l'Occident cherche l'absolu dans une transcendance, un Dieu créateur, l'Orient, et particulièrement le Japon, refuse toute idée d'un commencement absolu, d'une création du monde. S'il y a un Dieu, qui l'a créé ? S'il s'est créé tout seul, s’il est immanent, cela signifie que l'univers aussi peut être immanent et se créer tout seul. Et là, cela correspond plus à la vision du monde bouddhique. Les querelles de la scolastique occidentale qui cherchent à définir transcendance et immanence et à les opposer sont étrangères au Mahayana. Il y a, certes, une prédilection pour l'immanence. Les choses existent "par elles-mêmes" mais en même temps elles n'existent pas "en elles-mêmes" mais seulement dans une relation interdépendante. Dire d'un fait qu'il est "tathata", "ainsi" c'est affirmer qu'il n'a pas été créé par un être transcendant. Le Dharma est "ainsi", le véritable aspect des phénomènes (shoho jisso) est "ainsi", le principe de causalité est "ainsi". Le Bouddha est l'Ainsi-Venu, nul ne l'a envoyé. Ce qu'en dit Nichiren parijata, pãrijãta.Petite fleur du Sud de l'Inde très odoriférante et qui sert à fabriquer de l'encens.
Ces fleurs sont très éphémères et tombent tous les soirs pour permettre
à d'autres fleurs d'éclore le matin. On dit qu'elles proviennent du
jardin d'Indra. parinama voir transfert de bienfait parinirvana, parinirvāṇa, parinibbana, mahaparinirvana, nirvana complet, hatsu-nehan
般涅槃. Maha signifie "grand" et
pari signifie "complet", "final".
On traduit parinirvana par "extinction
finale", "passage en disparition", "nirvana sans reliquat".
C'est le décès apparent d'un bouddha que Shakyamuni présente
dans le Sutra du Lotus comme un habile subterfuge pour inciter
les hommes à rechercher son enseignement. Voir nirvana. Ce qu'en dit Nichiren. parivrajaka, parivrājaka, pārivrājaka, paribbajaka, celui qui a quitté son foyer.
En Inde, moine-ascète errant qui ne reste jamais
plus de quelques jours à un seul endroit et se nourrit d'aumônes ou de ce que lui apporte
la nature. Ils engagent généralement des débats sur des notions religieuses et ne suivent pas obligatoirement un enseignement particulier. Paroles Véritables. Abréviation du nom de l’école des Paroles Véritables, Shingon shu. paroles
véritables, shingon,
真言. Traduction chinoise du sanskrit mantra-dharani. Les dharanis qui appartiennent
au bouddhisme tantrique sont des formules
incantatoires secrètes dont le sens est souvent peu clair de prime
abord. Sous le nom de mystère des mots, ils sont associés
dans le triple mystère, au mystère du corps : shinmitsu
(posture des mains ou mudra) et au mystère
du mental : imitsu (représentation
mentale de bouddha ou bodhisattva). Il importe de distinguer les mantra
dharani (formules détentrices, shingon darani)
du mantra (invocation votive) par lequel Nichiren désigne la récitation
du daimoku. particules voir kalpas dits des cinq cents grains de poussière particules-kshana voir kshana Parshva, Kyo-biku, Kyo-sonja,
脇比丘, 脇尊者. I. Dixième des vingt-quatre
successeurs de Shakyamuni. Le Daito Saiiki Ki dit que Parshva naquit en Inde
du Nord, mais le Busso Toki situe
le lieu de sa naissance en Inde centrale. Selon le premier ouvrage, il
renonça à la vie séculière à l'âge
de quatre-vingt ans. Il fut instruit des préceptes sous la direction
de Buddhamitra,
le neuvième des vingt-quatre successeurs, et plus tard transmit
les enseignements du Bouddha à Punyayashas,
qui les transmit à Ashvaghosha.
Un autre point de vue affirme que Parshva
les transmit directement à Ashvaghosha.
Sous la protection du roi Kanishka, il convoqua
avec Vasumitra 495 moines et tint le quatrième
concile bouddhique pour compiler les écrits
bouddhiques, au Cachemire. Le Daibibasha Ron* fut compilé à cette époque. Ce qu'en dit Nichiren. Parshva
II.
Ascète et penseur jaïn
qui aurait vécu vers 850 - 800 av. notre ère. Parthia. Ancien royaume s'étendant du nord-ouest de l'Inde à la Perse. Pasenadi voir Prasenajit Passation, Transmission, Zokurui hon, 屬累品, Zhulei pin. XXIIe
chapitre du Sutra du Lotus (traduit
par Kumarajiva).
Chapitre le plus court de ce sutra. Après avoir transmis "spécifiquement"
le Dharma aux bodhisattvas Surgis-de-Terre dans
le chapitre précédent Shakyamuni la transmet "généralement"
à tous les bodhisattvas. Puis, tous les bouddhas rassemblés,
en provenance de tous les univers, retournent dans leurs terres respectives,
la Tour aux Trésors revient à sa
place d'origine et l'Assemblée redescend sur le Pic
du Vautour. Dans la version du Sutra
du Lotus intitulée Sho Hokke Kyo (traduite par Dharmaraksha), et celle intitulée
Tembon Hoke Kyo (traduite par Jnanagupta et Dharmagupta), qui comprennent toutes deux
vingt-sept chapitres, le chapitre Zokurui est le dernier.
Lire ce chapitre
; Ce qu'en dit Nichiren ; Citations dans les goshos. passation des corbeilles du Dharma, fuhozo.
Les corbeilles représentent la totalité de l’enseignement
d’un bouddha (tripitaka). passé extrêmement lointain, passé incommensurable, sanzen jintengo, sanzen jindengo, 三千塵点劫, three thousand Dust Particle Kalpas. Période de temps immensément longue décrite dans le chapitre Kejoyu* (VII) du Sutra du Lotus pour indiquer combien de temps s'est écoulé depuis que Shakyamuni enseigna le Sutra du Lotus à ses disciples shravakas, alors qu'il était le seizième fils du bouddha Daitsuchisho. Le chapitre Kejoyu* (VII) explique la durée de sanzen jintengo comme suit : "Eh bien, bhiksus*, si l'on réduisait en poussière d'encre l'intégralité des royaumes franchis par cet homme, qu'ils soient ou non marqués d'un point, et si chaque poussière était un kalpa, depuis que ce bouddha a atteint l'Éveil, il y a eu un nombre plus grand encore d'innombrables et infinis millions de myriades de kalpas incalculables. De par la puissance du savoir et de la vision d'Ainsi-Venu qui sont les miens, je discerne, tout comme si c'était aujourd'hui même, ce lointain passé.» Le laps de temps correspondant au nombre total de particules est appelé sanzen jintengo. Sanzen, "trois mille" littéralement, désigne le système de mondes majeur (sanzen-daisen-sekai), consistant en 1000 puissance 3 mondes réduits en poussière au début de ce calcul. Jinten signifie placer toutes les particules de poussière côte à côte, et go signifie kalpa. Ce qu'en dit Nichiren passé infini, passé des cinq cents grains de poussière, gohyaku jintengo, 五百塵點劫). Passé qualifié par l’expression "les kalpas dits des cinq cents grains de poussière" ; durée immense décrite dans le chapitre VII et chapitre XVI du Sutra du Lotus. Passé bien antérieur à sanzen jintengo. Shakyamuni désigne ce temps illimité comme celui où il atteignit la bouddhéité pour la première fois, réfutant du même coup la croyance qu'il avait atteint l'Éveil pour la première fois au cours de sa vie présente. Cette révélation tend à faire comprendre l'éternité de l'état de bouddha. Littéralement gohyaku signifie cinq cents ; voir l'explication des "kalpa de cinq cent grains de poussière". La plupart des écoles mahayanistes considèrent le décompte de ces kalpas comme une simple image et assimilent gohyaku jintengo à la notion d’atemporalité. Ce qu'en dit Nichiren passé lointain,chi ni jintengo. Un ou deux kalpa, période extrêmement longue correspondant au temps qu'il faudrait pour compter toutes les particules d'un système de mondes majeur réduit en poussière. passé sans commencement, passé originel, passé atemporel, kuon ganjo, 久遠元初, kuon ganshi, 久遠元始. Littéralement, kuon signifie "passé lointain" et ganjo, "origine". Même si cette expression a connu une certaine fortune auprès de certains exégètes, on ne la trouve que dans deux textes attribués à Nichiren : les Cent six articles (Hyakurokkasho) et la Merveille de la cause primordiale (Honninmyosho). L’authenticité de ces deux textes, et surtout du premier, est contestée par plusieurs écoles nichiréniennes. De nos jours, essentiellement la Nichiren Shoshu et les courants qui en sont issus les tiennent pour authentiques. L'enjeu est de distinguer le Bouddha Atemporel du Bouddha historique. Pour la Nichiren Shoshu seul Nichiren peut être qualifié de Bouddha de Kuon ganjo alors que d'autres écoles attribuent la qualité de Bouddha Atemporel tant à Nichiren qu'à Shakyamuni (voir état originel, Éveil originel). Ce qu'en dit Nichiren. passions (bonno, klesha) voir désirs terrestres passions [les] s’identifient à l’éveil (bonno soku bodai) voir les désirs s'identifient à l'éveil patala, pāṭalā.
stereospermum tetragonum ou bignonia suaveolens.
Plante commune dans les forêts humides à feuilles caduques en Inde, au Myanmar et au Sri Lanka. Pataliputra, Pāṭaliputra, Pataliputta,Keshi-jo, 華氏城. Capitale du Magadha,
dans l'Inde ancienne. Correspond
à l'actuelle Patna. Sous le règne de Bimbisara,
la capitale était Rajagriha, mais
le fils de Bimbisara, Ajatashatru,
la déplaça à Pataliputra*,
près du Gange. Le troisième
concile s'y tint environ deux cents ans après la mort de Shakyamuni. A l'époque de Shakyamuni seul existait un petit village avec un fort : Pataligrama (Pātaligāma). Patanjali, Patañjali. I. Compilateur réel ou mythique du recueil classique des Yoga Sutra entre l'an -300 et +500. Il aurait aussi écrit le Nataraja stotram, hymne à Shiva dansant. Patanjali, Patañjali. II. Grammairien qui a écrit en 200 av. notre ère le Mahabhasya, Grand Commentaire de la Grammaire en huit parties, patience voir paramita Patimokkha, Pāṭimokkha. Code monastique de discipline dans le Theravada, qui se trouve dans le Suttavibhangha, une division du Vinayapitaka. Il contient 227 préceptes pour les bhiksus et 311 pour les bhiksunis. paticca samuppada voir production conditionnée Patna voir Pataliputra Penglai [montagne de] 蓬萊山, Horai. Lieu mythique où les Huit immortels taoïstes ont leur banquet. Selon le Shanhaijing, la montagne serait sur une île dans l'est de la mer de Bohai, près de la côte septentrionale de la Chine. Ce qu'en dit Nichiren. perception du caractère non-né de tous les phénomènes voir musho-honin perceptions voir trois perceptions pérennité-bonheur-soi-pureté, jo raku ga jo, 常樂我淨. L'expression s'applique
à deux domaines opposés où ces vertus sont soit absentes
soit présentes. perfections [cinq] ou cinq perfectionnements voir paramita perfections [six] ou six perfectionnements, paramitas périodes (goji) voir cinq périodes période du déclin du Dharma voir Loi finale périodes
dans l'histoire du Japon de Nichiren : perle mani (littéralement pure, sans défaut). Symbolise le trésor absolu qui permet de quitter le cycle des renaissances. Ce qu'en dit Nichiren. persécutions [majeures de Nichiren]. Tentatives de faire taire Nichiren. Les plus graves sont l'attaque de Matsubagayatsu , le 27 août 1260 ; l'exil d'Izu, de mai 1261 à février 1263 ; la persécution de Komatsubara, le 11 novembre 1264 ; la persécution de Tatsunokuchi, le 12 septembre 1271 ; et l'exil de Sado, d'octobre 1271 à mars 1274. Voir sa biographie personne [la] et le Dharma voir unicité de la personne et du Dharma personnes d'une incroyance incorrigible voir icchantika. Petit Véhicule voir Hinayana et Theravada phases (sanze) voir trois phases Pic du Vautour, Pic des Vautours, Mont
Sacré des Vautours, ou abusivement, Pic des Aigles, Gṛdhrakūṭa, Gridhrakuta, Gijjha, Gijjhakuta, Ryoju-sen, Gishakussen, Ryo-zen, 霊鷲山, 耆闍崛山, 霊山, Holy Vulture Peak, Holy Eagle Peak. Une des cinq collines qui entourent Rajagriha,
capitale du Magadha dans l'Inde
ancienne. Au sommet se trouve un rocher qui ressemble à un vautour. Mais il est plus probable que le nom soit en rapport avec une sorte
de crématorium qui attirait les vautours. La tradition de nourrir
des vautours avec les corps des défunts subsiste encore au Tibet
où le dépeçage est effectué par des parias
sacrés. L'une des méditations theravada était dirigée sur les cadavres en décomposition.
En tout état de cause, on peut penser que les vautours symbolisaient
l'impermanence et posaient la question de la Vie et de la Mort. Shakyamuni avait l'habitude de s'y rendre lorsqu'il résidait à Rajagriha. Il y aurait exposé le Sutra
du Lotus et divers autres enseignements. Pi Kan voir Bi Gan Pilindavatsa, Pilinda-Vatsa, Hitsuryogabasha, 畢陵伽婆蹉, Bilingqie рocuo. Disciple de Shakyamuni. Né dans une famille de brahmanes, à Shravasti en Inde, il était arrogant et méprisait les autres. Il était réputé pour ses pratiques magiques, mais perdit ses pouvoirs lorsqu'il rencontra Shakyamuni et devint alors disciple du Bouddha. A cause de lui Shakyamuni fut obligé d'établir un certain nombre de préceptes supplémentaires. Mais il était aussi très assidu dans la pratique, méditant sous un arbre par n'importe quel temps. Shakyamuni prédit qu'il atteindra l'Éveil à l'avenir sous le nom de bouddha Fumyo (Sutra du Lotus, Chapitre VIII). En savoir plus. Pindala Bharadvaja, Piṇḍola Bhāradvāja. Pindola Bharadvaja, Binzuru 賓頭盧, Bindora Baradaja 賓度羅跋囉惰闍. Un des quatre arhats auxquels le Bouddha a demandé de rester dans le monde pour propager le Dharma. Chacun des quatre était associé à l'une des quatre directions.
On dit que Pindala excellait dans la maîtrise des pouvoirs occultes et psychiques. Il aurait même été admonesté par le Bouddha pour avoir abusé de ses pouvoirs pour impressionner les gens simples et ignorants. A deux occasions, Pindala a prêché avec Ananda aux femmes du palais d'Udena à Kaushambi.
Il est généralement représenté en tenant un livre et un grand bol à aumônes qui symbolise son aide et sa protection contre les souffrances dans les mondes-états inférieurs. pinyin. Système de transcription phonétique du chinois mandarin, élaboré en 1958 et adopté par le gouvernement chinois en 1979. Ce système se distingue de la transcription romanisée EFEO (École française d'Extrême-Orient) et du système Wade-Giles utilisé par les anglophones. Voir les exemples des noms propres chinois. Tableau des correspondances. pipal, Ficus Religiosa. Figuier sacré. Le Bouddha parvint à l'Éveil sous un pipal, voir
arbre bodhi pisacha, piśāca, pishacha, pisaca ; féminin :
pisachika, bishaja,
毘舎闍). Sorte de démons-vampires émaciés sous les ordres
de Jikokutenno
(Roi-Céleste-Gardien-du-Pays). Mangeurs de chair. Ils sont censés provoquer
les souffrances des hommes et des animaux. pitaka voir tripitaka plans voir trois plans pleine conscience voir mémoire active pluie [prières pour faire venir la pluie] Ce qu'en dit Nichiren pluie de fleurs. Pluie de 4 variétés de fleurs décrite dans le Sutra du Lotus. Elle symbolise les 4 x 10 étapes de bodhisattva qui mènent à l'éveil. points
de vue, chu,
zhong. Principaux points de divergence (ou
de convergence) entre différentes écoles de l'époque
de Nichiren : poisons (sandoku) voir trois poisons Porte
universelle du bodhisattva Avalokiteshvara
[chapitre], Kanzeon
bosatsu
fumon hon, abrégé en Fumon,
Guanshiyin pusa pumen pin, : XXVe chapitre du Sutra du Lotus, Universal Gate Chapter on Avalokitesvara Bodhisattva. Le chapitre décrit les bienfaits dispensés par le bodhisattva Avalokiteshvara
(Kannon ou Kanzeon). Tout d'abord, le bodhisattva
Akchayamati (Intention-Inépuisable,
Mujinni )
demande à Shakyamuni d'expliquer pourquoi le bodhisattva Avalokiteshvara (Celui
qui perçoit les sons du monde) est ainsi nommé. Shakyamuni répond que c'est parce qu'il perçoit et sauve tous ceux
qui, en quelque lieu que ce soit, sont tourmentés et l'appellent
avec sincérité. Il mentionne de plus sept
désastres dont on peut être sauvé par le pouvoir
du bodhisattva Avalokiteshvara :
le feu, l'inondation, les démons rakshasa,
les épées et les bâtons, l'attaque des démons,
l'emprisonnement et les attaques de bandits. Avalokiteshvara,
dit-il, libère aussi les êtres des Trois
poisons que sont l'avidité, l'arrogance
et l'ignorance, et exauce les prières de ceux qui veulent des enfants.
Il peut emprunter à son gré n'importe quelle forme, devenant
un dieu, un être humain, un démon ou toute autre forme qui
convient pour prêcher l'enseignement du Bouddha. Potalaka voir Mont Potalaka pouvoir de l'autre voir force de l'autre pouvoirs supranaturels, pouvoirs surnaturels, pouvoirs célestes, pouvoirs mystiques, jinriki, jinzuriki, 十神力. Capacités que l'on n'observe pas dans la nature telle qu'elle apparaît au prime abord. Ces pouvoirs spirituels sont latents en chacun mais seul l'Éveil bouddhique permet de les manifester. C'est, par exemple, le pouvoir de comprendre la réalité de la vie ou bien la problématique des êtres pour les mener à la bouddhéité. En savoir plus : différentes listes. Voir dix pouvoirs. Ce qu'en dit Nichiren Pouvoirs supranaturels des Ainsi-venus [chapitre], Nyorai jinriki hon, Rulai shenli pin, Supernatural Powers of the Thus Come One. Le: XXIème chapitre du Sutra du Lotus. Ce chapitre relate la transmission par Shakyamuni de l'essence du Sutra aux bodhisattvas Surgis-de-Terre conduits par Jogyo. Au début du chapitre, les bodhisattvas Surgis-de-Terre font vœu de propager largement le Sutra après la mort de Shakyamuni. Avant de leur transmettre l'essence du Sutra, le Bouddha fait la démonstration de ses pouvoirs supranaturels. Puis il déclare que, si étendus que soient ses pouvoirs, le bienfait que procure le Dharma dont il est question dans le Sutra est encore plus grand. Il dit : "J'ai brièvement décrit dans ce Sutra toutes les lois du Bouddha, tous ses pouvoirs supranaturels infaillibles, toutes ses resserres secrètes et toutes ses profondes pratiques." Sur la base de ce passage, Zhiyi formula les cinq principes majeurs, et Nichiren vit dans ce passage une allusion aux Trois Grands Dharmas cachés. Selon cette interprétation, "toutes les lois du Bouddha" désigne l'ensemble des Trois Grands Dharmas cachés, "tous les pouvoirs mystiques infaillibles du Bouddha" désigne le Kaidan, "toutes ses resserres secrètes" désigne le Gohonzon, et "toutes ses profondes pratiques", le Daimoku. Zhiyi se réfère à la transmission du chapitre Jinriki comme à la transmission de l'essence du Sutra du Lotus (ketcho fuzoku). Elle est également appelée la transmission spécifique (betsu fuzoku ) parce qu'elle fut spécifiquement faite au bodhisattva Jogyo et aux autres bodhisattvas Surgis-de-Terre, par opposition à la transmission générale ( so fuzoku ) faite à toute l'Assemblée des bodhisattvas décrite dans le chapitre suivant, le Zokurui. Lire ce chapitre ; Ce qu'en dit Nichiren ; Citations dans les goshos. Prabhutaratna, Prabhūtaratna, voir Taho Pradhanasura voir Yuze Prajapati, Prajāpati, Créateur-de-Toute-Chose. Divinité du Ciel Trayastrimsha, . Il représente la créativité du méditant. Prajna,Chin Pan-jo, Jin Banruo. Moine de l'Inde du Nord qui alla en Chine vers la fin du VIIIe siècle. Il voyagea en Inde et étudia les doctrines theravada et mahayana. En 781, il se rendit en Chine et traduisit le Sutra Rokuharamitsu, ainsi que d'autres écrits, au temple Ximing-si à Changan. Plus tard, il traduisit le Sutra Shinjikan et d'autres textes. prajna, hannya,
般若. Traduit par intelligence intuitive, sapience, sagesse, sagesse
transcendante, discernement, lucidité. La multiplicité des
traductions montre bien la difficulté de trouver un équivalent
français. La prajna désigne
cette sagesse, fruit des pratiques bouddhiques, qui résout les
troubles et les égarements en donnant une connaissance profonde
des phénomènes. C'est la connaissance de notre propre esprit
au-delà des attachements. C'est une sagesse intuitive qui précède
la compréhension intellectuelle. La développer constitue
une paramita qui comprend l’écoute
de l’enseignement, la réflexion intérieure sur l’enseignement
et enfin l’appréhension directe des choses. Par la prajna
on arrive à la jnana (connaissance,
sagesse transcendante) qui englobe tous les phénomènes
en un tout unique. prajna [période], Hannya, ou période de la perfection de la prajna. Quatrième des cinq périodes de l’enseignement du Bouddha dans le système de classification du maître chinois Zhiyi. Dans d'autres classements, l’expression renvoie à plusieurs sutras du Grand Véhicule qui comprennent dans leur titre les mots prajna et qui étayent le courant de pensée du nagarjunisme. Ce qu'en dit Nichiren. prajnaparamita voir période de la Perfection de la prajna,Prajnakuta [bodhisattva], Prajñākūṭa, Amas-de-Sagesse, Chishaku, 智積, Zhij, Accumulated Wisdom
bodhisattva. Nom d'un bodhisattva, mentionné dans le chapitre Devadatta, comme un disciple du bouddha Taho. Ce qu'en dit Nichiren.
Prajnaptivada [école], Prajñaptivāda, École bouddhique dérivée du Mahasanghika au siècle d'Ashoka (IIIe siècle avant notre ère) qui professait la doctrine des deux vérités : distinction entre une Vérité ultime (absolue) paramartha et une vérité conventionnelle (vérité relative) savti. Cette dernière était considérée comme un moyen (hoben) pour comprendre l'aspect réel des phénomènes (shoho jisso). prakrit, prakrit, prâcrit, prâkrit, pracrit.Langues vernaculaires de l'Inde ancienne. prakriti. Nature, ordre naturel, forme primitive, origine. Dans la philosophie indienne du Samkhya, c'est d'abord la Nature Primordiale cause originelle des phénomènes du monde matériel. Mais c'est aussi la Nature Originelle combinant les potentialités de l'Énergie et de la Matière, principe femelle dynamique activé par le contact du principe mâle statique Purusha, l'Esprit. pranidhana, praṇidhāna [paramita], vœux spirituels, respect, soumission, dévotion; méditation profonde, absorption. Huitième pratique de vertu (paramita) difficile à atteindre. Voir le Tiantai. Prasangika , Prāsangika, Kibyuronsho-ha, 帰謬論証派. Une des deux écoles philosophiques du Madhyamika en Inde, fondée par Buddhapalita (environ 470-540). Buddhapalita et son contemporain Bhavaviveka ont écrit chacun un commentaire sur le Madhyamaka-karika de Nagarjuna, où ils adoptant différentes approches quant à l'explication de la non-substantialité. Ceci a abouti à créer deux courants : Svatantrika qui cerne la non-substantialité par syllogismes autonomes, réalités conventionnelles vraie et fausse, et Prasangika qui prouve la non-substantialité par l'absurde. Ce dernier courant c'est particulièrement développé dans le Tibet. Prasenajit,
Pasenadi, Hashinoku-o,
波斯匿王. Roi de Kosala et disciple de Shakyamuni.
Sous son règne, Kosala devint l'un
des deux royaumes les plus puissants de l'Inde, avec Magadha.
Le roi Prasenajit serait né le même
jour que Shakyamuni. Les Shakya étaient
ses vassaux et il épousa une femme de ce clan, Mallika.
Ils eurent un fils nommé Virudhaka
qui, plus tard, usurpa le trône et massacra nombre de Shakya.
Le roi Prasenajit se convertit au bouddhisme
à la demande de sa femme et s'efforça de protéger
et d'aider l'Ordre bouddhique. Il avait une
soeur appelée Vaidehi
qu'il donna en mariage à Bimbisara,
roi de Magadha. A cette occasion, il donna
en dot au roi Bimbisara un village du Kashi.
Par la suite, il lutta avec le fils de Bimbisara,
Ajatashatru, pour la possession de ce village
mais finit par faire la paix avec lui et lui accorda sa fille en mariage.
pratimoksha. Libération personnelle. Un vœu de la pratimoksha est un vœu motivé principalement par le désir d’atteindre la libération personnelle. Il existe des vœux de la pratimoksha qui sont des vœux de laïc et des vœux de la pratimoksha qui sont des vœux d’ordonné. pratiquant du bouddhisme de Nichiren. Du point de vue historique, aucun engagement n'était nécessaire. Il suffisait de croire à la suprématie du Sutra du Lotus prêchée par Nichiren et de réciter daimoku. Ce qu'en dit Nichiren. pratiquant
du Sutra du Lotus, Hokke
gyoja. C'est ainsi que se définit Nichiren,
ne se présentant jamais ni comme bodhisattva ni comme bouddha.
Dans ses écrits, il s'interroge souvent sur le bien-fondé
de cette appellation et l'adopte définitivement seulement après
le retour de l'exil de Sado (voir sa biographie). (Lire l'article de J.Stone). Ce qu'en dit Nichiren. pratique bouddhique des écoles nichiréniennes, gyo. Si toutes les écoles sont d'accord pour réciter Nam(u) Myoho Renge Kyo, le titre du Sutra du Lotus (pratique essentielle), il existe quelques différences en ce qui concerne la lecture des chapitres de ce Sutra (pratique accessoire). Les chapitres II et XVI sont reconnus comme étant les plus importants mais les extraits peuvent varier. De plus, certaines écoles ajoutent des extraits d'autres chapitres. Nichiren n'a jamais fixé lui-même une quelconque liturgie. Dans ses écrits, on constate qu'il pratique de diverses manières selon les circonstances. Ce qu'en dit Nichiren. pratique facile voir voie facile pratique difficile voir voie difficilepratiques aisées voir quatre pratiques commodes Pratiques
paisibles [chapitre], Pratique
commode, Pratiques aisées,
Anrakugyo hon,
Anyuexing pin.
Chapitre XIV du Sutra du Lotus, dernier de l'enseignement
théorique (shakumon), qui décrit
quatre formes paisibles de la pratique. Dans ce texte, en réponse
à une question du bodhisattva Manjushri
sur la manière dont les bodhisattvas devront pratiquer le bouddhisme
après la disparition du Bouddha, Shakyamuni propose quatre voies
: actions paisibles, paroles paisibles, pensées sereines et voeux
sereins. Zhiyi considère ces quatre pratiques
comme découlant des trois règles de prédication décrites
dans le chapitre Hosshi* (X).
Quant à la manière d'enseigner le Sutra du Lotus, Shakyamuni précise que se tenant à l’écart
des puissants ou des mauvaises fréquentations, son disciple s’adressera
à ceux qui sont désireux de savoir. Pour les autres, sous
certaines conditions, il peut exposer le Dharma mais, sans illusion. De
même, il ne dénoncera pas les opinions hétérodoxes
ni les erreurs. Avec subtilité et d’une façon agréable,
il essaiera d’amener les autres à son point de vue ; sans
duplicité ni flagornerie toutefois. Le chapitre Anrakugyo comporte également la parabole de "l'inestimable joyau dans
la coiffure", dans laquelle un roi récompense ses soldats
avec des terres, des maisons et des bijoux pour leur courage au combat,
mais ne leur donne pas le joyau précieux qu'il porte dans sa coiffure.
Il finira cependant par accorder ce joyau sans prix au plus courageux
de ses soldats. Le bijou en question représente le Sutra du
Lotus que le Bouddha dissimule tant qu'il expose ses enseignements
provisoires, gardant son message le plus profond pour la fin. Lire
ce chapitre ; Ce qu'en dit Nichiren ; Citations dans les goshos. pratique personnelle et pratique pour les autres, jigyo keta , jiri-rita, jiyaku-yakuta, jiri-rinin, 自利利他, 自益益他, 自利利人, 自行化他. Dans le bouddhisme du Mahayana, sens assez proche de celui d’un autre terme : jiri tari (le perfectionnement personnel et celui d’autrui). La pratique personnelle représente alors l’ensemble des méditations et austérités accomplies par le croyant, et la pratique pour les autres, la volonté de faire profiter les autres des résultats obtenus ou de leur faire adopter les principes du Sutra du Lotus. A distinguer de pratique personnelle et adaptation à autrui. Nichiren, notamment dans son traité Sanze sho butsu sokanmon kyoso hairyu (Infirmation et la confirmation que les bouddha des trois phases jugent bon d’effectuer au sein du corps des enseignements) commente l'expression jigyo keta par rapport à la distinction dans les méthodes d'enseignements du Bouddha. La pratique personnelle signifie alors la doctrine bouddhique telle que la voit l’Éveillé et telle qu’il peut la manifester et ce, indépendamment des capacités de son auditoire. Le sens est très proche d’un autre terme : "selon son propre esprit" (zuijii, suiziyi). Il désigne alors le pur enseignement du Bouddha, sans même que celui-ci ne tente de le rendre plus accessible à ces auditeurs par différents moyens (hoben) et donc d’en altérer quelque peu l’essence. A l’opposé, l’adaptation à autrui se rapporte au même domaine conceptuel que "selon l’esprit d’autrui" (zuitai, suitayi) et désigne un enseignement plus facile à appréhender mais aussi un peu affadi. pratiques [dix] voir dix degrès pratiques merveilleuses [cinq] voir cinq pratiques merveilleuses pratitya-samutpada : voir production conditionnée et chaîne causale pratyekabuddha, paccekabuddha,éveillé
pour soi, éveillé
par liens karmiques,
hyakushibutsu, engaku, dokkaku, byakushibutsu,
縁覚, 独覚, 辟支仏,). A l'origine, ermite qui obtient la libération pour lui-même et non pour les autres; il n'enseigne pas. I.
Celui qui perçoit la vérité des douze maillons
de la chaîne de la causalité
ou qui s'éveille à la loi de l'impermanence en observant
les phénomènes naturels. Zhiyi
réserve le terme de "personne dans l'état de réalisation"
ou engaku (éveillé par la
perception des relations causales) aux pratyekabuddhas
qui vivent à l'époque de l'apparition d'un bouddha et
s'éveillent à la vérité des douze maillons
de la chaîne de la causalité, se libérant ainsi
de l'illusion. Il utilise le terme dokkaku
("éveillés par eux-mêmes) pour les pratyekabuddhas
qui vivent à une époque où il n'existe aucun bouddha
et qui s'éveillent sans maître à la vérité
de l'impermanence par l'observation des phénomènes naturels. Le Theravada enseigne que les paccekabuddhas surviennent aux époques où il n'y a pas de bouddha (samma-sambuddha ). pravrajita (shukke) voir religieux préceptes. A distinguer les règles de conduite morale (sila) et les cérémonies rendues par les expressions "recevoir les préceptes" = adhérer à une école et plus particulièrement recevoir l'ordination ainsi que l'expression qui en découle "garder les préceptes" = rester fidèle dans son engagement envers une école. Voir par exemple la cérémonie de gojukai. Voir les différents préceptes Préceptes [École des] voir Ritsu précepteur, kasho, 和尚, osho, washo, upadhyaya. Maître spirituel qui est chargé de l'enseignement dans les monastères. Précieux stupa [chapitre] voir Ken hoto bon prédiction voir annonce Prédiction
octroyée aux apprentis et à ceux qui n’ont
plus à apprendre, Annonce conférée aux
apprentis et à ceux qui n’ont plus à apprendre, Jugaku
mugaku ninki hon abrégé en Ninki,
授學無學人記品, Shouxue wuxue ren ji pin. Le IXe chapitre du
Sutra du Lotus. Ananda et
Rahula demandent à leur tour au Bouddha
de leur conférer la prédiction de l’Éveil.
Deux mille auditeurs-shravakas, de différents
niveaux, ceux qui étudient (gaku )
et ceux qui, étant devenus arhats, n'ont
plus rien à apprendre (mugaku ) se
joignent à cette requête. Le Bouddha donne sa prédiction
pour Ananda. Il révèle l’ancienneté
des liens avec ce disciple. Dans le passé, les deux hommes parvinrent
à l’Éveil, Ananda par la voie de l’érudition
et Shakyamuni par celle de la pratique religieuse, d’où le
rôle que chacun d’eux assume aujourd’hui. Du coup, Ananda se souvient de son vœu originel :
garder en mémoire le Dharma des éveillés
pour la transmettre. Shakyamuni prédit qu'Ananda
deviendra le bouddha Sengaie Jizaitsuo (Roi
au pouvoir illimité de la sagesse de la mer et de la montagne).
Puis Rahula reçoit également
la prédiction, il sera le bouddha Toshippoke
(Marchant sur les fleurs des sept trésors). Enfin c’est
au tour des deux mille auditeurs-shravakas. Tous ces disciples deviendront
des bouddhas portant le même nom, Hoso
(Signe précieux). Ce chapitre conclut l'enseignement de Shakyamuni concernant le remplacement des trois véhicules
par le Véhicule unique (kaisan
ken ichi). Rappelons que les prédictions massives délivrées
à des auditeurs-shravakas et des arhats
sont le propre du Sutra du Lotus. Dans les autres sutras du Mahayana,
ces êtres des deux véhicules sont
plutôt jugés indignes de l’Éveil à cause de
la recherche toute personnelle de la sagesse à laquelle ils se
livrent. Tableau synthétique Lire
ce chapitre ; Ce qu'en dit Nichiren préfectures
[du Japon]. Les anciennes provinces du Japon
furent converties en 47 préfectures (都道府県, todofuken, départements) entre 1870 et 1876. Elles sont regroupéesen 8 régions.
Voir la carte. préparation, révélation et transmission voir trois parties d'un sutra présages voir six présages preta voir esprits affamésprière
pour la pluie pratique universellement répandue
bien qu'avec des approches idéologiques différentes. Les
uns organisent des cérémonies pour faire tomber la pluie,
d'autres pour s'adapter à la sécheresse. Bien que Nichiren
dénonce les pratiques "magiques", étant donné
le contexte religieux de son époque, il s'en sert pour prouver
la supériorité du Sutra du Lotus. Ce
qu'en dit Nichiren principe d'ainsité, nyo ri, 如理. Principe d'immanence des phénomènes. Les choses sont "ainsi" sans avoir été créés. La compréhension de ce principe demande une perception de la réalité où celle-ci apparaît telle quelle, c'est-à-dire sans l'obscurcissement des illusions, et telle que le Bouddha 1'a décrite. C'est la base de toute la vision du monde dans le bouddhisme et les Vedas. Voir parfaite ainsité. principes
mystiques, myo
ri, 妙理. Trois listes différentes citées par Nichiren.
principe mystique de la Véritable Terre. La Terre où Shakyamuni a toujours été présent, enseignant le Dharma, depuis l'époque de son Éveil primordial. Un des dix principes mystiques de l'enseignement essentiel formulés par Zhiyi dans le Hokke Gengi (voir l'article précédent). Il est indiqué dans un passage du chapitre Juryo* (XVI) du Sutra du Lotus qui dit : "Et toujours depuis, j'ai été en ce monde pour enseigner le Dharma." Dans beaucoup d'enseignements antérieurs au Sutra du Lotus, la Terre du bouddha est considérée comme un royaume distinct du monde Saha, et le Bouddha ne serait apparu dans le monde Saha que temporairement pour exposer le Dharma et sauver les êtres humains. Par contre, le chapitre Juryo* (XVI) affirme que le monde Saha est lui-même la Véritable Terre dans laquelle le Bouddha a toujours résidé depuis son Éveil primordial. principiel voir fusion du factuel et du principielPrintemps/Automnes (Période) voir dynastie Zhou production
conditionnée, coproduction conditionnée, engi,
縁起, innen, pratitya-samutpada, paticca samuppada, dependent origination. Concept expliquant
la raison de l'apparition des phénomènes et lié à
l'appréhension de la vie vue sous l'angle des dix
ainsi (nyoze) (aspect,
nature, entièreté, potentialité, énergie manifeste (sa),
cause (in), condition (en),
effet (ka), rétribution (ho)
cohérence* de 1'origine jusqu'à la fin (hon
maku kyo to). La production conditionnée
s'exprime par douze liens causaux (nidana). production conditionnée transcendante voir l'analyse du Sutta Upanisa et la liste dans Fleur du Dharma. progresser sur la voie voir gyodo Prologue, Introduction, Jo hon, Xu
pin, 序品. Chapitre I du Sutra
du Lotus. Comme de nombreux sutras bouddhiques, il commence par
les mots : "Ainsi ai-je entendu".
Il poursuit en donnant le nom du lieu, le Pic
du Vautour à Rajagriha, ainsi
que celui de représentants : arhats
et bodhisattvas, les quatre
congrégations (moines et nonnes, laïcs, hommes et femmes),
nous trouvons des dieux et huit sortes d'êtres : dragons, kimnaras, asuras, etc. Dans ce chapitre, le Bouddha enseigne
le Sutra Muryogi (Sutra aux
sens infinis), puis entre dans une profonde méditation-samadhi*.
A ce moment, quatre sortes de fleurs exquises
tombent en pluie du ciel, et la terre tremble de six manières différentes.
Puis le Bouddha émet un rayon lumineux qui part d'une touffe de
poils blancs qu'il a entre les sourcils, illuminant ainsi dix-huit mille
mondes à l'est. Maitreya interroge Manjushri sur ces prodiges. Ce dernier lui
répond que ces signes auspicieux sont ceux qui précèdent
l’exposé du Sutra du Lotus. Il le sait car, dans
une existence antérieure, il a déjà assisté
à cette scène. En ces temps-là, vingt mille bouddhas étaient
apparus les uns après les autres, portant tous le même nom,
Chandrasuryapradipa.
Le dernier et vingt millième de ces bouddhas prêcha le Sutra
Muryogi (Sutra
aux sens infinis), puis
entra dans une profonde méditation et les mêmes présages
apparurent. Immédiatement après, ce bouddha exposa un sutra intitulé Myohorengekyo (Sutra du Lotus). Se
trouvait alors dans l'Assemblée le bodhisattva Varaprabha
(Myoko),
accompagné de huit cents disciples parmi lesquels Cherche-Gloire
(Yashaskama).
Le bodhisattva Manjushri,
symbole du savoir transformé en prajna, explique
qu'il n'est autre que ce bouddha Varaprabha,
alors que
Cherche-Gloire (Yashaskama)
est l'actuel Maitreya.
Le fait que ce Prologue présente le Sutra du Lotus comme
ayant été déjà enseigné en d’autres
temps donne une dimension atemporelle à ce sutra. Lire ce chapitre.
Ce qu'en dit Nichiren promesse du Bouddha, vydkarana. Prophétie donnée aux pratiquants du Dharma, d'être conduits vers la bouddhéité. propagation [vaste] voir Kosen Rufu propagation adversative voir shakubuku propagation conciliante, conversion pacifique, accommodante, shoju, shôju, 攝受; sho signifie "attirer à soi", "éduquer" et ju, "recevoir". Enseigner le bouddhisme en conduisant graduellement une personne à l'enseignement bouddhique suprême, sans réfuter son attachement à des enseignements inférieurs ou erronés. D’une façon assez socratique, il s’agit d’écouter les opinions d’autrui puis progressivement de les faire évoluer pour se rapprocher des doctrines bouddhiques. Le chapitre XIV du Lotus, Pratiques paisibles, illustre bien ce concept. Notion mise en parallèle avec la propagation shakubuku. Ce qu'en dit Nichiren propagation continue jusqu'à la cinquantième personne, Principe mentionné dans le Sutra du Lotus (chapitre XVIII) : "Supposez, qu'après la mort de Shakyamuni, une personne entende le Sutra du Lotus et s'en réjouisse, puis l'enseigne à une deuxième personne, qui s'en réjouit également et l'enseigne à son tour à une troisième personne, etc., jusqu'à ce qu'une cinquantième personne entende ce Sutra. Le bienfait d'avoir entendu le Sutra, même pour la cinquantième personne, sera des milliards de fois plus grand que celui d'une personne ayant fait pendant quatre-vingt ans des offrandes aux êtres des quatre milliards d'asogi mondes et leur ayant permis à tous de parvenir au stade d'arhat. prosternation,
keishu, 稽首. Expression
de respect et de soumission. Zhiyi emploie
l'expression "Keishu Namu Myoho Renge Kyo". protubérance [sur la tête du Bouddha], ushnisha, uṣṇīṣa, nikkei-so,
肉髻, dingxiang. Une des 32
marques caractéristiques (lakshana)
du Bouddha. Elle symbolise une couronne qui ne peut pas être vue des
simples mortels. provisoire [caractère] voir temporalité (ke) pudgala, puggala, butejialuo, 补特伽罗, 補特伽羅. Être sensitif qui se réincarne sans cesse dans les six premières voies (samsara). Dans l'optique bouddhique de l'anatman (non-existence d'une âme, d'un soi séparé), c'est un faisceau karmique et non un sujet. Puguang, 普光, P'ou-kouang, Fuko. Moine de la dynastie des Tang. L'un des principaux disciples de Xuanzang. De 645 à 664, il aida ce dernier à traduire des écrits bouddhiques. Quand Xuanzang traduisit le Kusha Ron*, Puguang écrivit le Kusha Ron Ki (Commentaires sur le Kusha Ron*), en trente fascicules, qui est considéré comme l'un des trois commentaires importants sur ce traité, avec ceux de Fabao (Hoho) et Shentai (Jintai). Avec Fabao Puguang promulgua l'étude de la doctrine Sarvastivada et contribua à l'établissement de l'école Jushe (Kusha). Ce qu'en dit Nichiren. Puissance-Extrême [bodhisattva] voir Seishi bosatsu Pukong voir Amoghavajra punya (bonne-fortune) voir fuku'un pure ainsité voir aspect de la pure ainsité purification
des six racines, rokkon
shojo, rokkon-shôjô, 六根清浄. Notion qui apparaît dans le chapitre
XIX du Sutra du Lotus, Bienfaits du Maître du Dharma.
Cette purification des organes sensoriels serait la vertu résultante
des cinq pratiques merveilleuses du Sutra du Lotus, à
savoir, recevoir et garder, lire, réciter, expliquer et copier.
Cette purification se traduit par un accroissement de l’acuité
des perceptions mais aussi par le développement de l’éloquence,
des capacités mentales et de la compréhension profonde du Dharma bouddhique. Cf. six racines, œuvres
et vertus. Ce qu'en dit Nichiren. Purna, Pūrṇa, Puṇṇa,
Plénitude,
Furuna, 富楼, Fulouna. Disciple du Bouddha,
l’un des dix grands disciples, Riche marchand
du port de Surparaka (actuellement Sopara,
au nord de Bombay), il rencontre le Bouddha à Shravasti où il a mené une caravane. Il se convertit et prend l’habit
religieux. De retour dans sa ville, son éloquence gagne de nombreux
adeptes à la nouvelle école. Il opte toutefois pour une
vie retirée, trop souvent troublée à son goût.
Il est présent à la Grande-assemblée au Pic du Vautour, et intervient dans le
VIIIème
chapitre du Sutra du Lotus où le Bouddha fait
son éloge et lui confère la prédiction de l’Éveil.
Purna est particulièrement représentatif
de ces disciples du Bouddha qui appartenaient au milieu des grands marchands
et qui ont répandu le bouddhisme dans cette classe qui par la multiplicité
des échanges, à la fois par voies terrestres et maritimes,
a largement contribué à sa diffusion jusque dans des contrées
reculées. Ce qu'en dit Nichiren. Purnachandra, Pleine-Lune, Mangatsu,
Manyue, Full Moon bodhisattva.
Bodhisattva qui assiste à la Grande-assemblée du chapitre
I du Sutra du Lotus. Il personnifie la perfection du comportement
(sila paramita). Il est l'Univers et il est
immense. Son épouse est Prakriti,
la matière. Purusha, puruṣa. I. Homme, personne, mâle, héros, fonctionnaire, serviteur ; principe vital, esprit ; âme de l'univers. En philosophie hindoue, l'esprit divin, le macrocosme; II. identifié à Brahma, Vishnu, Shiva et à Narayana en tant qu'individu primitif d'où émane le macrocosme; III Dans le Samkhya, le Purusha est le principe (tattva) mâle statique, pure conscience face au principe femelle dynamique de la Nature insensible nommée Prakriti. Purusha-damya-sarathi, Dompteur-des-Héros, Jogojobu. Un des dix titres honorifiques du Bouddha. Capable de dompter les passions des hommes, le Bouddha dirige les hommes vers le salut et forme des disciples qui seront en mesure de diffuser son enseignement. Pushyamitra
Shunga, Puṣyamitra Śuṅga, Pushpamitra Shunga, Puṣpamitra Śuṅga, Hosshamittara-ô, 弗沙弥多羅王. Roi, en Inde vers le II siècle avant notre ère. Bien que
descendant d'Ashoka, il était hostile
au bouddhisme. Il fut d'abord le commandant en chef de l'armée
de Brihadratha, le dernier roi de la dynastie
des Maurya, mais il assassina Brihadratha
et fonda la dynastie Shunga, régnant
sur le nord de l'Inde depuis sa capitale Pataliputra.
Il s'opposa au bouddhisme, tua de nombreux moines et détruisit
le monastère de Kukkutarama, un important
centre bouddhique construit par Ashoka. Ce qu'en dit Nichiren. putana, pūtanā, puṭana, futanna, 富単那. Êtres
assez proches des pretas (esprits faméliques) mais d'une condition encore pire. Ils sont
particulièrement hideux et sentent mauvais. Ils peuvent être bons ou mauvais.
Leur passe-temps favori est de tourmenter les hommes et les putana-femelles
envoient des maladies aux enfants. Mais ils peuvent également devenir
des protecteurs des pratiquants du Sutra du Lotus. |
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