Même dans le deuxième chapitre
du Sutra du Lotus nous lisons : "Le Bouddha a éliminé
tous les aspects maléfiques de la vie." Ni le Hokke
Ron de Vasubandhu,
ni le Hosho Ron* écrit par le bodhisattva Saramati ne font la moindre allusion à l'inclusion mutuelle des dix états.
Et aucun texte, des Grands-maîtres bouddhistes de la Chine du Nord
et du Sud ou des moines des sept
temples du Japon n'expose ce principe.
Le
véritable objet de vénération (Sado,
avril 1273 à Toki Jonin)
On lit
dans le Hosho Ron* du bodhisattva Saramati
: "Ceux qui, par ignorance, sont incapables de croire dans le véritable Dharma restent attachés
à des conceptions fausses et sont arrogants, rencontrent de tels
obstacles en rétribution de leurs oppositions dans les vies précédentes. Ils s'attachent à des
doctrines incomplètes, cherchant à recevoir des dons et
à imposer le respect ; ils ne suivent que des principes
faux, s'écartent des bons amis,
se lient d'amitié avec des personnes qui s'opposent
au Dharma, et, se délectant dans l'attachement aux enseignements
du Hinayana, ils ne croient
pas au Mahayana. Ils s'opposent
donc au Dharma des bouddhas.
"Un homme sage ne devrait pas craindre les ennemis de sa famille,
les serpents, le feu, le poison, les coups de tonnerre d'Indra,
les attaques à coups d'épée et de bâton,
ou les bêtes sauvages, les tigres, les loups et les lions. Car
tout cela peut détruire sa vie mais n'a pas le pouvoir de le
faire tomber dans l'enfer avici,
qui est véritablement terrifiant. Ce qu'il devrait craindre est
l'offense au grand Dharma, ainsi
que la compagnie des opposants au
Dharma, car ils le feront inéluctablement sombrer dans l'effroyable
enfer avici.
On peut se lier avec de mauvais amis et, dans le désir de lui nuire, verser le sang du Bouddha, tuer
ses propres père et mère, ôter la vie à quantité
de sages, troubler l'unité du Sangha,
et détruire en soi toutes les racines de bonté ; mais, si l'on fixe son esprit sur le véritable Dharma, il reste
possible de se libérer de cet enfer avici.
Tandis qu'un autre, en s'opposant au Dharma d'une profondeur insondable,
ne parviendra pas à s'en délivrer pendant d'innombrables kalpas. Au contraire, si une personne
permet aux autres de s'éveiller à un tel enseignement
et d'avoir foi en lui, il est leur
père et leur mère, ainsi qu'un bon
ami bouddhique. C'est une personne de sagesse. Après la disparition
du Bouddha, en corrigeant les conceptions erronées et les théories
nuisibles, elle permet aux autres d'entrer dans la Véritable
voie, manifestant elle-même une foi pure dans les Trois
trésors, et commettant des actes méritoires qui conduisent
à l'Éveil."
La question
à approfondir jour et nuit (Minobu,
28 août 1275 ? , Toki Jonin) |