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Extraits de gosho sur |
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Shennong |
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Si nous pouvons rapidement empêcher
que l'on fasse des offrandes à ces icchantika et assurer au contraire à l’ensemble des moines et des
nonnes authentiques un soutien permanent, si nous pouvons apaiser ces
vagues blanches (note) qui
troublent l'océan du Bouddha (note) et déraciner la verdure sauvage [hommes sauvages] qui
envahit la montagne du Dharma (note),
alors le monde pourra redevenir aussi paisible qu'aux âges d'or
de Fu Xi et Shennong,
et le pays sera prospère comme au temps des sages souverains Yao et Shun.
Ensuite, il sera temps de sonder les eaux du Dharma pour distinguer
les doctrines superficielles des doctrines profondes, et honorer ceux
qui sont les piliers et les poutres soutenant la maison du Bouddha." Le confucianisme
décrit les Trois Augustes [Fu Xi, Shennong,
et Huangdi], les Cinq
empereurs [Shao-Hao, Zhuang-Xin, Di-Kao, Tang-Yao et Yu-Shun], et
les Trois souverains fondateurs [Yu, de la dynastie Xia, Tang de la dynastie Shang (Yin) et Zhou Wen], qu'il appelle les Honorés du Ciel. Ces
hommes sont dépeints comme la tête et les yeux du gouvernement
et les piliers et les poutres du peuple (note). Avant l'époque des Trois
Augustes, les êtres humains vivaient comme des animaux et ne
reconnaissaient même pas leur propre père. Mais à
partir de l'époque des Cinq
Empereurs, ils apprirent à reconnaître leur père
et leur mère et à obéir aux règles de la piété
filiale. Ainsi, Yu Shun*, le dernier des Cinq
Empereurs, servit son père avec respect, bien que ce dernier
fut borné et entêté. A
la lumière des citations précédentes, il est impossible
que votre maladie ait une autre origine que les six causes de maladie.
Je laisserai de côté les cinq premières pour le moment.
Les maladies de la sixième sorte, qui résultent du karma,
sont les plus difficiles à guérir. Elles varient en gravité
et nous ne savons rien de précis sur elles, sinon que les plus
graves sont dues à l'opposition au Sutra du Lotus. Même Shennong, Huangdi, Hua-To et Bian-Que baissèrent les bras et Jisui, Rusui, Jivaka et Vimalakirti ne surent que dire.
De telles maladies ne peuvent être guéries que par le bon
remède, par le Sutra du Lotus du Bouddha Shakyamuni, comme
il est dit dans ce Sutra lui-même. Les maladies des êtres
humains peuvent être divisées en deux grandes catégories.
La première est celle des maladies du corps. Ces maladies physiques
consistent en : cent une maladies causées par le déséquilibre
de l'élément terre ; cent une, causées par le déséquilibre
de l'élément eau ; cent une, dues au déséquilibre
de l'élément feu, et cent une, dues au déséquilibre
de l'élément vent. Au total, quatre cent quatre maladies (note) . Les maladies de ce type
peuvent être guéries par les remèdes prescrits par
d'excellents médecins tels que Jisui, Rusui, Jivaka, Bian Que et d'autres. La deuxième
catégorie est celle des maladies de l'esprit. Elles sont dues
aux trois poisons et sont de
84000. Seul le Bouddha a le pouvoir de les guérir ; les deux divinités brahmaniques [Shiva et Vishnu]
ou les trois ascètes ne peuvent pas y parvenir, et moins encore la science de Shennong et Huangdi. La seconde catégorie
est celle des maladies de l'esprit. Elles sont causées par les trois poisons et sont de 84000 sortes différentes. Même les deux divinités brahmaniques [Shiva et Vishnu],
les trois ascètes, ou
les Six maîtres non bouddhistes sont incapables de les guérir. Et les médicaments prescrits
par Shennong et Huangdi (note) sont moins efficaces encore. Dans les maladies de l'esprit elles-mêmes,
il faut distinguer entre les moins graves et les très graves.
Les 84000 sortes de maladies causées par les trois
poisons qui affectent les simples mortels dans les Six
voies peuvent être guéries par le bouddha des enseignements
du Hinayana et des sutras Agama*,
ou par les maîtres des écoles Kusha, Jojitsu et Ritsu. |
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