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Extraits de gosho sur

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Shennong
 

Si nous pouvons rapidement empêcher que l'on fasse des offrandes à ces icchantika et assurer au contraire à l’ensemble des moines et des nonnes authentiques un soutien permanent, si nous pouvons apaiser ces vagues blanches (note) qui troublent l'océan du Bouddha (note) et déraciner la verdure sauvage [hommes sauvages] qui envahit la montagne du Dharma (note), alors le monde pourra redevenir aussi paisible qu'aux âges d'or de Fu Xi et Shennong, et le pays sera prospère comme au temps des sages souverains Yao et Shun. Ensuite, il sera temps de sonder les eaux du Dharma pour distinguer les doctrines superficielles des doctrines profondes, et honorer ceux qui sont les piliers et les poutres soutenant la maison du Bouddha."
Rissho Ankoku ron (Kamakura-Matsubagayatsu, juillet 1260)

Le confucianisme décrit les Trois Augustes [Fu Xi, Shennong, et Huangdi], les Cinq empereurs [Shao-Hao, Zhuang-Xin, Di-Kao, Tang-Yao et Yu-Shun], et les Trois souverains fondateurs [Yu, de la dynastie Xia, Tang de la dynastie Shang (Yin) et Zhou Wen], qu'il appelle les Honorés du Ciel. Ces hommes sont dépeints comme la tête et les yeux du gouvernement et les piliers et les poutres du peuple (note). Avant l'époque des Trois Augustes, les êtres humains vivaient comme des animaux et ne reconnaissaient même pas leur propre père. Mais à partir de l'époque des Cinq Empereurs, ils apprirent à reconnaître leur père et leur mère et à obéir aux règles de la piété filiale. Ainsi, Yu Shun*, le dernier des Cinq Empereurs, servit son père avec respect, bien que ce dernier fut borné et entêté.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

A la lumière des citations précédentes, il est impossible que votre maladie ait une autre origine que les six causes de maladie. Je laisserai de côté les cinq premières pour le moment. Les maladies de la sixième sorte, qui résultent du karma, sont les plus difficiles à guérir. Elles varient en gravité et nous ne savons rien de précis sur elles, sinon que les plus graves sont dues à l'opposition au Sutra du Lotus. Même Shennong, Huangdi, Hua-To et Bian-Que baissèrent les bras et Jisui, Rusui, Jivaka et Vimalakirti ne surent que dire. De telles maladies ne peuvent être guéries que par le bon remède, par le Sutra du Lotus du Bouddha Shakyamuni, comme il est dit dans ce Sutra lui-même.
La Guérison des Maladies Karmiques (Minobu, 3 novembre 1275, à Ota Jomyo)

Les maladies des êtres humains peuvent être divisées en deux grandes catégories. La première est celle des maladies du corps. Ces maladies physiques consistent en : cent une maladies causées par le déséquilibre de l'élément terre ; cent une, causées par le déséquilibre de l'élément eau ; cent une, dues au déséquilibre de l'élément feu, et cent une, dues au déséquilibre de l'élément vent. Au total, quatre cent quatre maladies (note) . Les maladies de ce type peuvent être guéries par les remèdes prescrits par d'excellents médecins tels que Jisui, Rusui, Jivaka, Bian Que et d'autres. La deuxième catégorie est celle des maladies de l'esprit. Elles sont dues aux trois poisons et sont de 84000. Seul le Bouddha a le pouvoir de les guérir ; les deux divinités brahmaniques [Shiva et Vishnu] ou les trois ascètes ne peuvent pas y parvenir, et moins encore la science de Shennong et Huangdi.
Les deux sortes de maladies (Minobu, le 26 juin 1278, à Shijo Kingo

La seconde catégorie est celle des maladies de l'esprit. Elles sont causées par les trois poisons et sont de 84000 sortes différentes. Même les deux divinités brahmaniques [Shiva et Vishnu], les trois ascètes, ou les Six maîtres non bouddhistes sont incapables de les guérir. Et les médicaments prescrits par Shennong et Huangdi (note) sont moins efficaces encore. Dans les maladies de l'esprit elles-mêmes, il faut distinguer entre les moins graves et les très graves. Les 84000 sortes de maladies causées par les trois poisons qui affectent les simples mortels dans les Six voies peuvent être guéries par le bouddha des enseignements du Hinayana et des sutras Agama*, ou par les maîtres des écoles Kusha, Jojitsu et Ritsu.
Le traitement de la maladie (Minobu, 26 juin 1278 (ou 1282) à Toki Jonin)

 

 

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