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Extraits de gosho sur |
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Sunakshatra |
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Le moine Sunakshatra observait les deux cent cinquante préceptes,
maîtrisait les quatre niveaux
de méditation, avait mémorisé les douze
procédés de sutra ; et Devadatta connaissait parfaitement les 60 000 enseignements non bouddhiques, les
80000 enseignements bouddhiques et pouvait manifester 18 pouvoirs
surnaturels. Mais parce qu'ils avaient des connaissances et pas
la foi, on dit qu'ils sont maintenant dans la grande citadelle de l'enfer avici. Par contre, Mahakashyapa et Shariputra manquaient de
connaissances mais ils avaient la foi et c'est pourquoi le Bouddha leur
prédit qu'ils deviendraient des bouddhas appelés Lumière-éclatante
et Fleur-lumineuse. Les quarante volumes du Sutra
du Nirvana [qui établissent que tous les êtres,
y compris les icchantika, possèdent
la nature de bouddha], ne sont concrètement vérifiés
que par ce chapitre du Sutra du Lotus. Il y a d'innombrables
exemples de personnes ayant commis les cinq
forfaits et s'étant opposées au Dharma, telles que le
moine Sunakshatra ou le roi Ajatashatru, mais Devadatta est cité comme le représentant de tous les autres ; c'est
lui le pire opposant, et ce qui vaut pour lui vaut nécessairement
pour ceux dont les offenses sont moindres. Comprenez donc que
la personne qui pratique le Sutra du Lotus, exactement comme
le Bouddha l'enseigne, sera immanquablement attaquée par les
Trois grands ennemis. Shakyamuni lui-même, Zhiyi* et Saicho* furent les trois seuls à pratiquer en parfait accord avec l'enseignement
du Bouddha, en plus de deux mille ans. Maintenant, à l'époque
des Derniers jours du Dharma,
les seuls pratiquants de
cette sorte sont Nichiren et ses disciples. Si nous ne pouvons être
considérés comme des pratiquants fidèles aux
enseignements du Bouddha, alors Shakyamuni, Zhiyi* et Saicho* ne peuvent pas l'être non plus. Pourrait-on appeler pratiquants
du Sutra du Lotus Devadatta, Kokalika, Sunakshatra, Kukai*, Ennin*, Enchin, Shandao, Honen, Ryokan et leurs semblables ? Question - N'êtes-vous pas un moine extrêmement arrogant, plus arrogant encore que Mahadeva ou Sunakshatra ? Réponse - Calomnier Nichiren est une faute encore plus grave que celles commises
par Devadatta ou Vimalamitra*.
Mes propos peuvent paraître arrogants, mais mon seul but est de
réaliser les prédictions du Bouddha et de révéler
la véracité de ses enseignements. Dans le Japon entier,
qui d'autre que Nichiren peut être qualifié de Pratiquant
du Sutra du Lotus ? Si vous dénigrez Nichiren, cela
revient à considérer les prédictions du Bouddha comme
mensongères. Ne seriez-vous pas alors une personne extrêmement
mauvaise ? Les moines
de ce pays sont tous possédés par l'esprit de Devadatta ou de Kokalika ; le gouvernant
est une réincarnation des rois Ajatashatru ou Virudhaka. Quant aux ministres
et aux gens du peuple, on pourrait croire que de mauvais ministres comme Varshakara et Chandraprabha se sont joints à des personnes mauvaises comme Sunakshatra et Girika pour constituer le peuple
du Japon. Parmi
ceux qui furent les premiers à croire en mon enseignement,
beaucoup ont par la suite abandonné leur foi, par crainte d'être
rejetés par la société. Et certains d'entre eux
s'opposent maintenant à moi encore plus furieusement que ceux
qui m'ont toujours calomnié. Du vivant de Shakyamuni, le moine Sunakshatra eut d'abord
foi en l'enseignement du Bouddha. Mais par la suite, non content de
l'abandonner, il s'opposa de manière si perfide au Dharma que
le Bouddha lui-même ne put le sauver de l'enfer avici. Mais je conserve certains
doutes. Maudgalyayana,
disciple du Bouddha, tenta de sauver sa mère Shodai-nyo mais
il n'y parvint pas et elle demeura au monde-état des esprits faméliques*.
Le moine Sunakshatra était
un fils de l'Honoré du Monde, et pourtant il tomba dans l'enfer avici. Ainsi, même en faisant
soi-même tous les efforts possibles pour sauver les autres, il
reste difficile de les sauver des graves rétributions karmiques
qu'ils ont eux-même créées. Hei no Saemon est pour moi ce que
fut Devadatta pour Shakyamuni.
Les adeptes du Nembutsu d'aujourd'hui
sont comparables à Kokalika et les adeptes du Ritsu, à Sunakshatra. Shakyamuni vit
aujourd'hui ; notre époque est celle du Bouddha. C'est ce que
le Sutra du Lotus définit comme shoho jisso (véritable
aspect de la vie) ou plus précisément la cohérence
du commencement jusqu'à la fin. Il est
écrit dans le Sutra du Lotus : "Puisque haine et
jalousie abondent déjà du vivant du Bouddha, cela ne sera-t-il
pas pire encore après son trépas ? "(réf.) Le Bouddha Shakyamuni endura d'innombrables
persécutions : pendant quatre-vingt-dix jours, il fut
réduit à manger l'avoine des chevaux ; on jeta sur
lui un énorme rocher qui le blessa au petit orteil et fit couler
son sang ; huit moines, conduits par Sunakshatra,
se faisant passer pour des disciples du Bouddha mais intérieurement
gagnés aux idées des brahmanes,
le guettèrent jour et nuit, attendant un moment propice pour
le tuer ; le roi Virudhaka tua de nombreuses personnes appartenant au clan des Shakya et fit piétiner de nombreux disciples du Bouddha par des éléphants
sauvages ; le roi Ajatashatru fit
endurer au Bouddha quantité d'épreuves sévères.
Telles furent les persécutions qui eurent lieu "du vivant
du Bouddha". Le moine Sunakshatra était
un fils du Maître du Dharma,
le Bouddha Shakyamuni. Mais il conspira avec un maître non bouddhique
appelé Nirgrantha Jnataputra,
et tenta plusieurs fois de tuer le Bouddha, son père. Mais un
autre sutra décrit les enfants comme un trésor. On y lit : "Par leur pratique, fils et filles font jaillir une grande clarté
qui illumine l'enfer [dont ils sont prisonniers] et éveille le
désir de croire chez leur parents." Même si ce n'était
pas un enseignement du Bouddha, c'est un fait que l'on peut observer
de ses propres yeux. |
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