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Extraits de gosho sur

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Sunakshatra
 

Le moine Sunakshatra observait les deux cent cinquante préceptes, maîtrisait les quatre niveaux de méditation, avait mémorisé les douze procédés de sutra ; et Devadatta connaissait parfaitement les 60 000 enseignements non bouddhiques, les 80000 enseignements bouddhiques et pouvait manifester 18 pouvoirs surnaturels. Mais parce qu'ils avaient des connaissances et pas la foi, on dit qu'ils sont maintenant dans la grande citadelle de l'enfer avici. Par contre, Mahakashyapa et Shariputra manquaient de connaissances mais ils avaient la foi et c'est pourquoi le Bouddha leur prédit qu'ils deviendraient des bouddhas appelés Lumière-éclatante et Fleur-lumineuse.
[...] De même que les sages se rassemblaient autour de Shariputra, et ceux qui recherchaient les pouvoirs occultes, autour de Maudgalyayana, les personnes aux tendances mauvaises s'allièrent avec Devadatta. Cela eut pour résultat que la terre immense, épaisse de 168.000 yojana et reposant sur un cercle de vent aussi dur qu'un diamant, s'ouvrit néanmoins, et que Devadatta tomba vivant dans la grande citadelle des souffrances incessantes. Son principal disciple, Kokalika, tomba également vivant en enfer, tout comme la femme brahmane Chinchamanavika, le roi Virudhaka et le moine Sunakshatra.
Le Daimoku du Sutra du Lotus (1266 à une femme d'Amatsu)

Les quarante volumes du Sutra du Nirvana [qui établissent que tous les êtres, y compris les icchantika, possèdent la nature de bouddha], ne sont concrètement vérifiés que par ce chapitre du Sutra du Lotus. Il y a d'innombrables exemples de personnes ayant commis les cinq forfaits et s'étant opposées au Dharma, telles que le moine Sunakshatra ou le roi Ajatashatru, mais Devadatta est cité comme le représentant de tous les autres ; c'est lui le pire opposant, et ce qui vaut pour lui vaut nécessairement pour ceux dont les offenses sont moindres.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Comprenez donc que la personne qui pratique le Sutra du Lotus, exactement comme le Bouddha l'enseigne, sera immanquablement attaquée par les Trois grands ennemis. Shakyamuni lui-même, Zhiyi* et Saicho* furent les trois seuls à pratiquer en parfait accord avec l'enseignement du Bouddha, en plus de deux mille ans. Maintenant, à l'époque des Derniers jours du Dharma, les seuls pratiquants de cette sorte sont Nichiren et ses disciples. Si nous ne pouvons être considérés comme des pratiquants fidèles aux enseignements du Bouddha, alors Shakyamuni, Zhiyi* et Saicho* ne peuvent pas l'être non plus. Pourrait-on appeler pratiquants du Sutra du Lotus Devadatta, Kokalika, Sunakshatra, Kukai*, Ennin*, Enchin, Shandao, Honen, Ryokan et leurs semblables  ?
La Pratique telle que le Bouddha l'Enseigne (mai 1273 à plusieurs de ses disciples)

Question - N'êtes-vous pas un moine extrêmement arrogant, plus arrogant encore que Mahadeva ou Sunakshatra ? Réponse - Calomnier Nichiren est une faute encore plus grave que celles commises par Devadatta ou Vimalamitra*. Mes propos peuvent paraître arrogants, mais mon seul but est de réaliser les prédictions du Bouddha et de révéler la véracité de ses enseignements. Dans le Japon entier, qui d'autre que Nichiren peut être qualifié de Pratiquant du Sutra du Lotus  ? Si vous dénigrez Nichiren, cela revient à considérer les prédictions du Bouddha comme mensongères. Ne seriez-vous pas alors une personne extrêmement mauvaise  ?
Sur les prédictions du Bouddha (Sado, 11 mai 1273 aux croyants)

Les moines de ce pays sont tous possédés par l'esprit de Devadatta ou de Kokalika ; le gouvernant est une réincarnation des rois Ajatashatru ou Virudhaka. Quant aux ministres et aux gens du peuple, on pourrait croire que de mauvais ministres comme Varshakara et Chandraprabha se sont joints à des personnes mauvaises comme Sunakshatra et Girika pour constituer le peuple du Japon.
Lettre à Horen (Minobu, avril 1275 à Soya Kyoshin)

Parmi ceux qui furent les premiers à croire en mon enseignement, beaucoup ont par la suite abandonné leur foi, par crainte d'être rejetés par la société. Et certains d'entre eux s'opposent maintenant à moi encore plus furieusement que ceux qui m'ont toujours calomnié. Du vivant de Shakyamuni, le moine Sunakshatra eut d'abord foi en l'enseignement du Bouddha. Mais par la suite, non content de l'abandonner, il s'opposa de manière si perfide au Dharma que le Bouddha lui-même ne put le sauver de l'enfer avici.
Lettre aux Frères (Minobu, 16 décembre 1275 aux frères Ikegami)

Mais je conserve certains doutes. Maudgalyayana, disciple du Bouddha, tenta de sauver sa mère Shodai-nyo mais il n'y parvint pas et elle demeura au monde-état des esprits faméliques*. Le moine Sunakshatra était un fils de l'Honoré du Monde, et pourtant il tomba dans l'enfer avici. Ainsi, même en faisant soi-même tous les efforts possibles pour sauver les autres, il reste difficile de les sauver des graves rétributions karmiques qu'ils ont eux-même créées.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Hei no Saemon est pour moi ce que fut Devadatta pour Shakyamuni. Les adeptes du Nembutsu d'aujourd'hui sont comparables à Kokalika et les adeptes du Ritsu, à Sunakshatra. Shakyamuni vit aujourd'hui ; notre époque est celle du Bouddha. C'est ce que le Sutra du Lotus définit comme shoho jisso (véritable aspect de la vie) ou plus précisément la cohérence du commencement jusqu'à la fin.
Sur le comportement du Bouddha (Minobu, 1276, à Konichi-ama)

Il est écrit dans le Sutra du Lotus : "Puisque haine et jalousie abondent déjà du vivant du Bouddha, cela ne sera-t-il pas pire encore après son trépas  ? "(réf.) Le Bouddha Shakyamuni endura d'innombrables persécutions  : pendant quatre-vingt-dix jours, il fut réduit à manger l'avoine des chevaux  ; on jeta sur lui un énorme rocher qui le blessa au petit orteil et fit couler son sang  ; huit moines, conduits par Sunakshatra, se faisant passer pour des disciples du Bouddha mais intérieurement gagnés aux idées des brahmanes, le guettèrent jour et nuit, attendant un moment propice pour le tuer  ; le roi Virudhaka tua de nombreuses personnes appartenant au clan des Shakya et fit piétiner de nombreux disciples du Bouddha par des éléphants sauvages ; le roi Ajatashatru fit endurer au Bouddha quantité d'épreuves sévères. Telles furent les persécutions qui eurent lieu "du vivant du Bouddha".
Sur les persécutions subies par le Bouddha (Minobu, le 1 février ou 1er octobre 1279 Shijo Kingo)

Le moine Sunakshatra était un fils du Maître du Dharma, le Bouddha Shakyamuni. Mais il conspira avec un maître non bouddhique appelé Nirgrantha Jnataputra, et tenta plusieurs fois de tuer le Bouddha, son père. Mais un autre sutra décrit les enfants comme un trésor. On y lit  : "Par leur pratique, fils et filles font jaillir une grande clarté qui illumine l'enfer [dont ils sont prisonniers] et éveille le désir de croire chez leur parents." Même si ce n'était pas un enseignement du Bouddha, c'est un fait que l'on peut observer de ses propres yeux.
Le trésor d'un enfant dévoué à ses parents (Minobu, été 1280 à Sennichi-ama)

 

 

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