DICTIONNAIRE
des TERMES BOUDDHIQUES
français, japonais, chinois, sanscrit, pali X |
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Xia [dynastie]
夏 (-2205 à -1767). Dynastie fondée
par Da Yu 大禹, Yu le
Grand, l'un des Trois Augustes. Elle est
parfois considérée comme la première de Chine. Avant l'époque de Da
Yu, la souveraineté du pays était transmise à la personne considérée
comme ayant la plus haute vertu. Cependant, le fils de Yu,
Qi (啟) fit ses preuves et fut recommandé pour être le prochain
dirigeant de la dynastie. C'est ainsi que fut adoptée la règle de la transmission
héréditaire du pouvoir en Chine. Xiang Yu 項羽 (-232 à -202) Célèbre général, descendant de Xiang Yan 項燕 du petit royaume des Chu. Il remporta la victoire sur les Qin. Mais, impétueux et peu diplomate, il combattit Liu-Bang, le futur empereur Gaozu de la dynastie Han de Chine. Ce qu'en dit Nichiren. Xianshou voir Fazang Xi'an, 西安, (autrefois Chang'an) littéralement " paix de l'Ouest", Si-ngan-fo. Capitale de la province du Shaanxi en Chine. Autrefois nommée Hao (镐 / 鎬) ou Zongzhou (宗周), pendant la dynastie Zhou, elle fut la capitale de la Chine pour la période des Zhou occidentaux. À la suite de la folie du roi Zhou Youwang, la ville fut incendiée et pillée par les barbares Rong. Xi'an est l'extrémité est de la route de la soie. C'était l'une des Quatre Grandes Capitales Anciennes car ce fut la capitale de la dynastie Qin (221 — 210 av.notre ère), des Han (202 av.notre ère — 220), alors connue sous le nom de Chang'an, et des Tang (618-907). Sous cette dernière dynastie, c'est l'une des plus grandes villes du monde : deux millions d'habitants ). En 763, les cavaliers de Trisong Detsen (740 — 797), empereur de l'Empire du Tibet, envahissent Xi'an. L'empereur chinois Daizong de la dynastie Tang s'étant enfui, les Tibétains nommèrent un nouvel empereur. On trouve à proximité le mausolée de l'empereur Qin Shi Huangdi avec les fameux soldats en terre cuite. Xiao Zhiguan, Sho Shikan, 小止観, Contemplation mineure. Oeuvre de Zhiyi, où il reprend l'essentiel du Maka Shikan en le simplifiant pour le mettre à la portée de débutants. Xingman, 行満, Sing-man, Gyoman. Moine de l'école chinoise Tiantai de Zhiyi. Il étudia les trois ouvrages principaux de cette école avec Zhanlan. Après la mort de ce dernier, il vécut au monastère Folong sur le Mont Tiantai. Quand Saicho arriva à Tiantai en provenance du Japon, en septembre 804, pour y approfondir ses études, Xingman lui enseigna la doctrine de Zhiyi et lui donna des commentaires sur le Sutra du Lotus et le Sutra du Nirvana, ainsi que sur le Hokke Gengi Shakusen, le Maka Shikan, le Hokke Mongu Ki et d'autres ouvrages, soit au total quatre-vingt-deux fascicules. Xingman est l'auteur du Nehangyo Sho Shiki (Commentaire personnel du Nehangyo Sho) et du Rokusoku Gi (Signification des six étapes de la pratique). Ce qu'en dit Nichiren. Xinxing, Sin-sing, Shingyo, 信行, Sanjie, San-tsie, Sangaizenji, 三階禅師 (540-594). Moine qui fonda l'école San-jie-jiao (Enseignement des Trois Degrés Sangai-kyo, 三階教). Il déclara que durant la troisième étape de la propagation du bouddhisme, c'est-à-dire à l'époque des Derniers jours du Dharma (dont il plaçait les débuts en 550), un enseignement universel, ne faisant aucune distinction entre sutra de valeur supérieure ou inférieure, se répandrait et mènerait les êtres à l'Éveil. Sa doctrine se répandit largement mais fut proscrite comme hérétique par la cour impériale. Xiongnu,
匈奴, Hiong-nou. Groupe de tribus, d’origine
paléo-sibérienne de Mongolie, qui formèrent en haute Asie, au IIIe
siècle av. notre ère, une confédération dont
la puissance constitua une menace pour l'Empire chinois sous la dynastie
des Han. Cependant, les Xiongnu
commencèrent à s'affaiblir au Ier siècle avant notre
ère et ils se divisèrent : ceux du Nord furent progressivement
refoulés vers l'ouest ; ceux du Sud se soumirent à la Chine. Xiu-chan-si voir Folong-si Xuan Wang, Siuan. Onzième souverain de la dynastie des Zhou qui régna de 828 à 782 av. notre ère. Il lutta avec succès contre les barbares. Xuanlang, 玄朗, Genro (673-754). Cinquième Grand-patriarche du Tiantai. Xuan-nu,
拼 音, Hsüan-nu, Dame Mystérieuse 英 文 du Neuvième
Ciel. Dans la mythologie chinoise, elle enseigna à l'Empereur
Jaune (Huang Di) l'art de la guerre.
Ce qu'en dit Nichiren. Xuanxue, École des Mystères. Courant philosophique taoïste apparu en Chine au IIIe siècle.
Il mit à l'honneur les "causeries pures", dialogues philosophiques où
il s'agissait de trouver les définitions ou les explications ontologiques
les plus concises possible. L'école cherchait le substrat permanent à
travers les phénomènes changeants de ce monde. Xuanzang, Xuanzhuang , Genjo, 玄奘 (600-664). De son nom laïc Chen Hui,
également appelé Chen Xuan-zang,
"Maître du Dharma Trois Corbeilles", souvent abrégé
en "Trois corbeilles" (Sanzang,
Tripitaka). Autres transcriptions possibles de son nom : Xuan Zang, Yuan Chwang, Hiuen Tsiang, Hhuen Kwan, Hiouen Thsang, Hsuan Chwang, Hsuan Tsiang, Hsüan-tsang, Hwen Thsang, Yuan Chang et Yuen Chwang. Xuanzong,
唐玄宗, Siuan-tsong (712-756). Empereur de
la dynastie Tang.
Sous son règne la Chine atteint son apogée territoriale.
Xuanzong est le protecteur du Cachemire et
de Kaboul. Il combat également les Tibétains. Mais c'est
également un lettré qui encourage la poésie et la
musique. Manipulé par sa belle concubine Yang Guifei,
il commet de graves erreurs qui provoquent de graves rébellions. Finalement
il est contraint d'abdiquer en faveur de son fils. Ce qu'en dit Nichiren. |
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