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Extraits de gosho sur |
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stupa |
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Dans le Fuhozo Den,
il est écrit : "Il y aura un moine du nom d'Aryasimha,
vivant dans le royaume de Cachemire, qui s'efforcera avec vigueur d'accomplir
l'oeuvre du Bouddha. A cette époque, le roi de ce royaume s'appellera Mirakutsui, un homme qui sera totalement
gagné aux idées erronées, et n'aura dans le coeur
ni respect ni foi : Dans tout le royaume de Cachemire, il détruira
les temples bouddhiques et les stupas, et fera assassiner les moines.
Il prendra une épée acérée et s'en servira
pour décapiter Aryasimha.
Mais, aucun sang ne s'écoulera ; il n'en jaillira que du lait. Le Savant-maître* Shubhakarasimha* fut le fondateur de l'école Shingon en Chine. Il était le fils du roi Busshu monarque du royaume d'Udyana.
Le vénérable Bouddha Shakyamuni quitta le palais de son
père à l'âge de dix-neuf ans pour entrer dans la
vie religieuse. Mais ce Savant-maître* Shubhakarasimha* renonça au trône à l'âge de treize ans, après
quoi il voyagea à travers plus de soixante-dix royaumes de l'Inde,
parcourant à pieds quatre-vingt-dix mille ri,
et étudiant les multiples sutras et commentaires des diverses
écoles. Dans un royaume du Nord de l'Inde, il se tint au pied
du stupa élevé par le roi Konzoku (note),
contempla le ciel et formula des prières, après quoi le mandala du Monde de la Matrice* lui apparut
suspendu dans les airs avec, assis au centre, le bouddha Vairocana*. Vous posez,
dans votre lettre, la question : "Que représente la Tour
aux Trésors, sortant de terre, dans laquelle est assis le
bouddha Taho ? " L'apparition
de ce stupa orné de joyaux, est de grande importance. Dans le
huitième volume du Hokke
Mongu*,
le Grand-maître* Zhiyi* expliqua l'apparition de la Tour aux
Trésors. Il établit qu'elle avait deux fonctions distinctes : confirmer les chapitres précédents
et préparer la révélation qui suit. Ainsi, la Tour
aux Trésors apparut afin d'authentifier l'enseignement
théorique* et d'annoncer l'enseignement essentiel*.
Autrement dit, la tour fermée symbolise l'enseignement
théorique* et la tour ouverte, l'enseignement
essentiel*.
Cela représente les deux principes d'objectivité (kyo)
et de subjectivité (chi) ou de réalité et de sagesse. Nous pourrions
bien le hisser à bout de bras au-dessus de nos têtes, le
porter sur nos propres épaules, pendant autant de kalpa qu'il y a de grains de sable dans le Gange, le vénérer de
tout notre coeur, lui offrir les mets les plus raffinés, et quantité
de vêtements en étoffes précieuses, toutes sortes
de lits et de linges de literie, des potions et médicaments variés ; du bois de santal du Mont Gozu, et toutes sortes de joyaux rares ; nous
pourrions bien ériger des stupas à sa mémoire et
recouvrir le sol de vêtements brodés de pierres précieuses,
même en lui présentant tout cela en offrande pendant des kalpas aussi nombreux
que les grains de sable du Gange, nous ne pourrions toujours pas nous
acquitter de notre dette envers lui." Le Japon regorge de personnes dont le crime est pire que d'avoir tué
père ou mère, fomenté une rébellion ou fait
couler le sang du Bouddha. Leur crime est plus grave que si elles avaient
crevé, à elles seules, les yeux de tous les êtres
humains, il dépasse celui que constituerait le fait d'incendier
tous les temples et tous les stupas des mondes des dix
directions. Actuellement les mauvais moines détruisent le Dharma; avec le Hinayana ils frappent le Mahayana (note), avec la doctrine provisoire (gonkyo) ils perdent la doctrine définitive (jikkyo) (note) ; ils ne portent pas atteinte au corps mais ils amoindrissent l'esprit; ils ne brûlent ni n'anéantissent les temples et les stupas mais ils les font tomber d'eux-mêmes en ruines; leurs fautes dépassent celles qui furent commises jadis. Vous, mes disciples, voyez tout cela et mettez votre foi dans le Sutra du Lotus. Le Bouddha
fit une autre prédiction, en disant : "Cent ans après
ma disparition, un grand roi du nom d'Ashoka apparaîtra. Il règnera sur un tiers du continent Jambudvipa et fera ériger 84000 stupas pour honorer mes reliques." Cette affirmation suscita également
des doutes mais elle se révéla exacte ; et dès lors,
les gens se mirent à avoir foi. Dans le Sutra Daijuku,
le Bouddha Shakyamuni, l'Honoré du monde, s'adresse au bodhisattva
Gatsuzo et lui prédit ce qui se passera à l'avenir. Ainsi,
il déclare que la première période
de cinq cents ans après sa disparition sera l'ère
de l'Éveil. La deuxième période de cinq cents ans
sera l'ère de la méditation, ce qui fait mille ans. La
troisième période de cinq cents ans sera l'ère
de la lecture, de la récitation et de l'écoute (note) et la
quatrième période de cinq cents ans, l'ère de la
construction des temples et des stupas, ce qui fait deux mille ans. A
propos de la cinquième période
de cinq cents ans, il dit : "Des querelles et des conflits
s'élèveront parmi les adeptes de mes enseignements et
le Dharma pur sera obscurci et perdu." Pushyamitra,
le roi de l’Inde, a fait brûler 84000 temples et stupas et
décapiter un nombre incalculable de prêtres bouddhistes,
tandis que l’empereur Wu-zong de la dynastie Tang détruisait
plus de 4600 temples bouddhistes, ordonnant aux moines et aux nonnes de
retourner à la vie séculière. Néanmoins, quels
qu’aient été leurs méfaits, ils ne peuvent
être comparés aux calomniateurs du Vrai Dharma au Japon. Aussi, les dieux lancent-ils de leurs cieux des
regards courroucés sur le pays et les divinités de la terre
tremblent de rage, causant par là même d’étranges
phénomènes dans le ciel et des catastrophes naturelles sur
terre. Le stupa construit par
le maître non bouddhiste Nigantha Nataputta* procura de grands bienfaits aux êtres vivants pendant des années,
mais, lorsque le bodhisattva Ashvaghosha (note) s'inclina devant, ce stupa s'écroula soudainement. (réf.) Le brahmane Démon
de l'éloquence dispensait son enseignement caché derrière
un rideau, et réussit ainsi à tromper les autres pendant
des années, mais le bodhisattva Ashvaghosha le réfuta et dévoila ses mensonges. (réf.) YuiAmidabutsu, qui dirigeait les moines du Nembutsu,
ainsi que Dokan, un disciple de Ryokan et Shoyu-bo, dirigeants du Ritsu,
se rendirent en toute hâte à Kamakura ; arrivés là, ils se rendirent à la résidence
de Hojo Nobutoki, seigneur de
la province de Musashi. Ils lui dirent : "Si vous autorisez ce moine
à rester sur notre île, il n'y aura bientôt plus
un seul temple ou stupa debout, pas un seul moine ne sera épargné.
Il prend les statues du bouddha Amida et les jette au feu ou dans la rivière. De jour comme de nuit,
il grimpe au sommet des collines, fulmine contre le Soleil et la Lune,
et maudit le Régent. Sa voix retentit jusque dans les moindres
recoins de la province." Il est dit dans le Sutra : "De
telles personnes n'ont pas besoin d'élever pour moi des stupas et des temples, de construire des monastères ni de faire les quatre sortes d'offrandes au Sangha" (réf.). Ce passage du Sutra rend tout à fait clair que les
pratiquants qui éprouvent pour la première fois le désir
d'atteindre l'Éveil sont dispensés du don d'aumônes,
de l'observance des préceptes et du reste des cinq paramitas. Quatre batailles
eurent lieu, au cours des cinquième, sixième et septième
mois. Par trois fois, le camp du prince Shotoku fut vaincu. Avant la quatrième bataille, le prince Shotoku fit le voeu d'élever un stupa pour y conserver les reliques du
Bouddha Shakyamuni, et de construire le temple Shitenno-ji. Soga no Umako fit un voeu
lui aussi, celui de construire un temple pour y enchâsser la statue du Bouddha Shakyamuni envoyée de Paekche. Il y eu
autrefois en Inde un roi du nom d'Ashoka le Grand. Il régnait sur un quart du monde et, secondé
par les rois-dragons, faisait
pleuvoir à sa guise (note). Il
utilisait même des démons pour exécuter ses ordres.
Il fut d'abord un mauvais roi, mais par la suite, il se convertit au
bouddhisme. Il fit chaque jour des offrandes à soixante mille moines et fit ériger quatre-vingt-quatre
mille stupas. Le chapitre X du Sutra du Lotus énonce : "Yakuo ! Erigez une Tour des sept trésors partout où ce sutra est exposé, lu, récité
ou copié, ou partout où une copie de ce sutra existe ! Cette Tour devra être haute, spacieuse et ornée. Vous n’aurez
pas besoin d’enchâsser mes cendres dans un stupa.
Pourquoi ? C’est parce que la Tour contiendra mon corps parfait." Un père, inquiet pour l'avenir de
son fils, battit le garçonnet avec un arc en buis parce qu'il
refusait d'étudier. Sur le moment le fils haït son père
pour ce qu'il faisait et détesta l'arc en buis. Mais il continua
ses études et progressa ; il parvint finalement à
un grand Éveil personnel, et devint capable d'aider les autres. Rétrospectivement,
[il comprit que] c'était grâce à la correction [administrée
par son père] avec l'arc en buis. On dit que, par gratitude,
il fit ériger un stupa en buis pour honorer la mémoire
de son père. Cent ans
après la mort du Bouddha, vécut en Inde un roi connu sous
le nom d'Ashoka. Son autorité
s'étendait sur un quart des 84000 états qui composent le continent Jambudvipa.
Il avait le soutien des rois-dragons et le pouvoir de convoquer les esprits pour les mettre à son
service. Avec soixante mille arhats pour maîtres, il fit vœu d'ériger 84000 stupa de pierre,
et s'engagea à faire don de dix milliards de pièces d'or
au Bouddha. Telle était la grandeur de ce roi. Il était une fois, deux garçons nommés Invaincu et Victoire Vertueuse* [qui avaient rencontré le Bouddha, mais n'avaient rien de valeur à lui offrir] alors ils lui donnèrent un gâteau de boue et par cet acte vertueux, l'un d'eux* renaquit en tant que roi Asoka le seigneur du Jambudvipa. Après avoir fait construire 84.000 stupas et les avoir envoyés dans différents pays, il put réaliser le souhait qu’il murissait de longue date et atteint l'illumination. |
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