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Extraits de gosho sur |
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cinq
étapes de la pratique
- cinq pratiques merveilleuses |
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Si l'on éprouve encore des doutes à cet égard, on
peut consulter le Sutra Fugen
et le Sutra du Nirvana,
et toute ombre sera dissipée. A l'intérieur de ces chapitres
de transmission, les quatre étapes
de la foi et les cinq
pratiques merveilleuses exposées dans le chapitre
Fumbetsu kudoku* (XVII)
sont les principes fondamentaux de la pratique du Sutra du Lotus,
un modèle pour les contemporains du Bouddha aussi bien que pour
ceux qui vivent après sa disparition. Zhanlan*
écrivit : "Éprouver, ne serait-ce qu'un instant,
la foi et la compréhension" est le début de la pratique
de l'enseignement essentiel*."
Les Quatre étapes de la foi concernent les contemporains du Bouddha,
et les cinq étapes
de la pratique, ceux qui vivront après sa mort. La
première des Quatre étapes de la foi consiste à éprouver,
ne serait-ce qu'un instant, la foi et la compréhension. Et la première
des cinq étapes de
la pratique consiste à se réjouir lorsqu'on
entend pour la première fois le Sutra du Lotus. A elles
deux, ces étapes sont le coffre qui contient ce trésor,
les principes "cent mondes
et mille modalités" et
"trois mille mondes
en un instant de vie (ichinen sanzen) ; elles sont le portail que franchissent
tous les bouddhas des dix directions
et des trois phases de la vie. Les
deux grands sages Zhiyi et Zhanlan*
ont donné une définition de ces deux premiers niveaux dans
la foi et dans la pratique
et les ont interprétés de trois manières différentes.
La première les assimile à l'étape de soji-soku,
aux dix degrés de la foi et
à l'étape d'un roi-faisant-tourner-la-roue-de-fer. La deuxième
les fait correspondreà la première des cinq
étapes de la pratique, considérées comme
le stade de kangyo-soku*,
celle où l'on ne s'est pas encore détaché des illusions
de la pensée et du désir. La troisième les considère
comme équivalentes à l'étape de myoji-soku*.
[...] Pour ma part, je pense que de ces trois interprétations c'est
celle qui fait correspondre ces deux premières étapes
au stade de myoji-soku*
qui s'accorde le mieux avec le texte même du Sutra du Lotus.
Car en décrivant les cinq
étapes de la pratique à l'intention de ceux
qui vivraient après la disparition du Bouddha, le Sutra mentionne
ceux qui [en entendant ce Sutra] "sans s'y opposer, sans le dénigrer,
éprouvent au contraire un sentiment de joie."(réf.)
Si l'on assimile l'étape
décrite ici à un niveau aussi avancé
que celui de soji-soku, ou à celui de la première des cinq
étapes de la pratique les mots "sans s'y opposer,
sans le dénigrer" ne sont guère appropriés. Vous dites
que Ryosho-bo a proclamé ensuite que ceux qui pratiquent la méditation
shikan sont tenus d'observer les préceptes.
Pourtant, il est dit, dans le neuvième volume du Hokke
Mongu*,
qu'après la disparition du Bouddha aux première, deuxième
et troisième des cinq
étapes de la pratique on peut s'abstenir d'bserver
les préceptes. Cela apparaît aussi clairement dans le texte
du Sutra lui-même. |
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