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Extraits de gosho sur

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saint


Cien fut le disciple du moine Xuanzang et le précepteur de l'empereur Taizong. Ce fut un saint, non seulement familier des textes sanscrits et chinois, mais qui avait également appris par coeur l'intégralité des sutras du Bouddha. On dit que les cendres du Bouddha tombaient de son pinceau et que des rayons de lumière filtraient entre ses dents. Ses contemporains le respectaient comme le soleil ou la lune, et les hommes des époques suivantes recherchèrent avec ferveur ses enseignements pour guider leur vie. Et pourtant, le Grand-maître Saicho (Dengyo) le critiqua, en écrivant : "Tout en faisant l'éloge du Sutra du Lotus, il en détruit le coeur." Cette citation indique que, tout en voulant honorer le Sutra du Lotus, en fait, il le détruisait.
Lettre aux Frères (Minobu, 16e jour du 12e mois 1275 aux frères Ikegami)

Il est dans la nature des simples mortels de ne pas savoir ce qui leur adviendra dans le futur. Ceux qui le savent précisément sont appelés des saints et des sages.
Mise en garde contre l'attachement à son domaine (Minobu, juillet 1277, à Shijo Kingo)

Il n'existe pas de plus grand bonheur que d'avoir foi dans le Sutra du Lotus. Il nous promet "paix et sécurité dans cette vie et des circonstances favorables dans la prochaine."(réf.) Ne vous laissez jamais troubler par les épreuves de la vie. En définitive, personne ne peut éviter les problèmes, pas même les saints ou les sages.
Le bonheur en ce monde (Minobu, juin 1276, à Shijo Kingo)

Il [Devadatta] apprit la maîtrise des dix-huit pouvoirs surnaturels et il mémorisa les 60.000 enseignements non bouddhiques et les 80.000 enseignements bouddhiques. Il observait cinq preceptes et paraissait presque plus saint que le Bouddha lui-même. Désireux de prendre la place du Bouddha, il eut l'audace de commettre le crime de perturber l'ordre bouddhique en fondant son propre sanctuaire sur le Mont Gayashirsha et en invitant les disciples du Bouddha à l'y rejoindre.
Le Daimoku du Sutra du Lotus (1266 à une femme d'un âge assez avancé)

Le premier volume du Hokke Mongu* dit : "Un moine qui n'a pas encore atteint l'Éveil doit se faire humble devant au Dharma suprême et tous les saints bouddhiques. Alors, il a la véritable modestie. Quand il manifestera la sagesse du Bouddha, il deviendra un véritable moine."
Mise en Garde contre l'Offense au Dharma (Minobu, août 1276, au nyudo Horen)

Si quelqu'un tuait nos parents, et essayait ensuite de nous offrir un quelconque cadeau, comment pourrions-nous l'accepter   ? Même des sages et des saints ne pourront éviter l'enfer avici s'ils acceptent des offrandes de ceux qui offensent le Dharma.
Lettre à Niike (Minobu, février 1280 à Niike Saemon no jo)

Aucun sabre ne peut couper l'air, aucun feu ne peut brûler l'eau. Aucun feu ne peut non plus détruire les saints, les personnes de mérite, ni celles qui sont dotées de bonne fortune ou de sagesse.
Le Palais royal (Minobu, 12 avril 1275 à Shijo Kingo)

Il est impossible de sonder la profondeur de son propre karma. Il faut chauffer et marteler le fer pour forger un bon sabre. Les sages et les saints sont mis à l'épreuve par la calomnie. Mon exil actuel n'est dû à aucun crime.
La Lettre de Sado (20 mars 1272, à Toki Jonin)

     

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