DICTIONNAIRE des TERMES BOUDDHIQUES français, japonais, chinois, sanskrit, pali Écoles nichiréniennes actuelles |
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Écoles bouddhiques se réclamant actuellement de Nichiren (liste non exhaustive en construction) Nichiren Shu ou école Minobu. Lignée de Mimbu Ajari Niko, supérieur du temple Kuon-ji. Son école rejeta la pratique de shakubuku et adopta celle de shoju. Pendant la période Edo (1600-1867), l'école Minobu bénéficia du soutien du gouvernement Tokugawa et étendit son influence. Avant la Seconde Guerre mondiale, de nombreuses petites écoles Nichiren furent absorbées par cette école à la suite des efforts du gouvernement pour unifier les groupes religieux. La plupart pratique ichi alors que certains s'en tiennent au shoretsu (distinction shakumon/honmon entre les chapitres II et XVI du Sutra du Lotus) Nichiren Shoshu Séparée de la Honmon Shu en 1900 l'école a pris en 1912 le nom d'école Fuji (Nichiren Shu Fuji Ha). Fondée par Nikko qui établit le temple Taiseki-ji au pied du Mont Fuji. Il y a enchâssé le Dai-Gohonzon inscrit le 12 octobre 1279. Pratique shoretsu : distinction shakumon/honmon entre les chapitres II et XVI du Sutra du Lotus). Abréviation de Namu en Nam. Nichiren considéré comme Bouddha Originel (Honbutsu). N.B. la Soka Gakkai n'est pas une école religieuse mais un mouvement laïc lié à l'origine à la Nichiren Shoshu mais dont elle s'est séparée officiellement en 1991. Kempon Hokkeshu appelation datant de 1876 ; branche Jumon de l'école de Nichiren crée par Nichiju (temple Myoman-ji). Ecole rattachée par le gouvernement en 1941 à la Nichiren Shu. Site officiel http://www.kempon.net/kempon%20international.htm Hokkeshu Honmon-ryu (affilié au Honmon Butsuryu Shu). Fondé en 1420 par Nichiryu (1385-1464). Actuellement à Amagasaki ( Prefecture de Hyogo). Honmon-ryu (Honno-ji) et sa section Honmon Hokkeshu (Utsugizan Myoren-ji) peuvent facilement être confondus en raison de leurs dénominations proches et de leurs origines communes. Les temples Honko-ji et le Honno-ji à Kyoto ont été établis tous les deux par Nichiryu. Certains des premiers supérieurs du Honno-ji étaient des femmes. Initialement, il était destiné à être un lieu d'étude et de formation des prêtres, tandis que Honno-ji servait de base à la propagation. En fait, ils étaient considérés comme un seul temple jusqu'en 1909. Lignée Nichiro, fondée par Nichiro et ses disciples. A l'origine, elle était basée au temple Honmon-ji à Ikegami et au temple Myohon-ji à Kamakura. Vers la fin de la période Kamakura (1185-1333), le disciple de Nichiro, Nichizo, se rendit à Kyoto pour y propager les enseignements. Bien qu'expulsé à diverses reprises en raison des pressions exercées par les autres écoles, il finit par obtenir gain de cause et par construire le temple Myoken-ji. D'autres branches de l'école Nichiro comprennent les écoles Happonha*, Butsuryu shu, Hokke Shu Shimmon, Fuju Fuse Komon, Hokkeshu Jinmon Ryu établi par Nichiin (1264 - 1329). Lignée Nakayama, à l'origine
centrée autour de trois temples à Shimosa,
le Marna Guho-ji, le Nakayama
Hommyo-ji et le Nakamiya Hokke-ji.
Le Nakayama Hommyo-ji fut la résidence
de Ota Jomyo, le Nakamiya
Hokke-ji, le temple familial de Toki Jonin.
Le fils de Ota, Nikko (à ne pas confondre avec le second patriarche de la Nichiren Shoshu) exerça les fonctions de supérieur dans les
deux lieux. Le Marna Guho-ji fut d'abord
un temple Tendai ; quand Toki Jonin le convertit, son fils adoptif Nitcho,
qui était également l'un des six disciples aînés de Nichiren, en devint le principal. Mais Toki Jonin et lui tombèrent en disgrâce. Nichiju,
fils légitime du seigneur Toki,
en devint alors le principal. Bien plus tard, Nitchu et son disciple, Nichigen, propagèrent
la doctrine de l'école Nakayama à Kyoto. Selon certains, Nichiju, le fondateur de l'école Jumon, aurait tout d'abord
étudié la doctrine Nakayama. L'école Hama, ou école Nissho, provenant de Nissho et de ses disciples. A l'origine, elle fut centrée autour des temples Hamado Hokke-ji et Myoho-ji à Kamakura. Plus tard, elle fut affiliée à l'école Minobu et prit le nom de Nichiren Shu, branche de Minobu. Nipponzan-Myohoji-Daisanga (日本山妙法寺大僧伽) Mouvement nichirénien fondé en 1917 par Nichidatsu Fujii. Le mouvement qui compte environ 1500 personnes comprend des moines et des laïcs qui récitent daimoku en marchant et s'accompagnant de tambours. Ils prêchent la non-violence et la paix lors de processions à travers le monde. Voir différentes lignées
nichireniennes.
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