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Extraits de gosho sur

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Sennichi-ama
 

Abutsu-bo, vous méritez le titre de dirigeant de cette province du Nord. Peut-être est-ce le bodhisattva Jyogyo, né à nouveau en ce monde sous la forme d'Abutsu-bo, qui vient me rendre visite, à moi, Nichiren. Comme c'est merveilleux  ! Il n'est pas en mon pouvoir de comprendre ce qui rend votre foi si pure, mais je confierai cela au bodhisattva Jogyo lorsqu'il apparaîtra. Je ne dis pas cela sans bonnes raisons. Vous et votre femme devriez vénérer en privé cette Tour aux Trésors. Je vous donnerai par la suite de plus amples détails.
La Tour aux Trésors (Sado, mars 1272 à Abutsu-bo)

J'ai reçu trois cents mon de la part de la femme d'Abutsu-bo. Puisque vous avez toutes deux le même coeur, faites-vous lire cette lettre et écoutez-la ensemble.
Lettre à Ko-no ama Gozen (Minobu le 16 juin 1275 à Ko-no ama Gozen)

Au 6e jour du 7e mois, sous le signe cyclique tsuchinoe-tora, dans la 1re année de l'ère Koan [1278], une personne du nom de Sennichi-ama, de la province de Sado, m'a fait parvenir une lettre ici, en ce lieu écarté de montagne, au Mont Minobu, dans le village d'Hakiri de la province de Kai, au Japon, par l'intermédiaire d'Abutsu-bo son mari. Dans cette lettre elle dit qu'elle s'était auparavant préoccupée des fautes et des entraves interdisant la bodhéité aux femmes (note) mais que, puisque Nichiren enseigne que le Sutra du Lotus accorde la plus haute importance à l'atteinte de la bodhéité par les femmes, elle fait pleinement confiance à ce Sutra.
[...] De Kamakura, les adeptes du Nembutsu et les moines du Zen, du Ritsu et du Shingon ont envoyé des instructions pour qu'il me soit impossible de revenir [de l'île de Sado] ; et Ryokan, du Gokuraku-ji, avec d'autres, persuada Hojo Nobutoki, de promulguer en son nom personnel des mesures encore plus répressives à l'égard de Nichiren qui furent transmises à Sado par des disciples de Ryokan. Il semblait donc impossible que je puisse rentrer indemne. J'ignore quel était le dessein du Ciel, mais le seigneur et les fervents adeptes du Nembutsu ont surveillé jour et nuit mon ermitage afin d'empêcher quiconque de venir me voir. Malgré cela, vous m'avez envoyé à plusieurs reprises Abutsu-bo, de nuit, portant sur son dos des vivres dans une hotte de bois. Comment pourrais-je jamais l'oublier  ? C'était comme si, soudain, ma mère défunte était revenue à la vie sur l'île de Sado !
[...] En raison des épidémies qui se sont déclarées il y a deux ans, l'année dernière et cette année, je m'inquiétais, ne sachant trop dans quelle situation vous étiez. J'ai adressé de tout cœur au Sutra du Lotus des prières pour votre santé, mais je restais encore préoccupé. C'est alors, le 27e jour du 7e mois, à l'heure du Singe [de 15h à 17h], qu'Abutsu-bo est apparu. Je lui ai immédiatement demandé des nouvelles de votre santé ainsi que de Ko nyudo. Il m'a dit qu'aucun de vous n'était tombé malade ; que Ko nyudo s'était mis en route avec lui, mais que, parce que le riz de la première récolte était presque mûr et qu'il n'avait pas de fils pour l'aider à la récolte, il avait dû rebrousser chemin et rentrer chez lui.
Le sutra permettant véritablement d'honorer sa dette (Minobu, le 28 juillet 1278 à Sennichi-ama)

 

 

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