DICTIONNAIRE des TERMES BOUDDHIQUES français, japonais, chinois, sanscrit, pali Seize souillures (bonno, klesha) |
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"Et que sont, bhiksus, les souillures de l'esprit? (note) Sachant que la convoitise* et l'avidité malhonnête sont une souillure de l'esprit, le moine les abandonne." Commentaire : Sachant (viditva): L'ayant su soit par la sagesse naissante (pubbabhaga-panna du mondain, c-à-d., avant d'arriver à l'entrée dans le courant), soit par la sagesse des deux chemins inférieurs (entrée dans le courant et retour une seule fois). Il sait les souillures par rapport à leur nature, cause, cessation et moyen d'effectuer la cessation. Cette application de la formule des Quatre Noble Vérités aux souillures mérite une attention soutenue. Les abandonne (pajahati). Il abandonne la souillure correspondante au moyen de (sa réalisation du) noble sentier où il y a 'abandon par éradication' (samucchedappahana-vasena ariya-maggena),'' ce qui, est ''l'abandon final'' (accantappahana). Avant la réalisation des nobles sentiers, tout ''abandon'' des souillures est de nature temporaire. (réf.) Les seize souillures sont finalement abandonnées par les nobles sentiers (ou stages de sainteté) dans l'ordre suivant:
Si, dans le dernier groupe de termes, la convoitise* est prise au sens restreint comme ne faisant référence qu'à l'envie insatiable pour les cinq objets des sens, elle est finalement abandonnée par le sentier du non-retour; Toute avidité, cependant, y-compris la grande envie de bonne existence matérielle et immatérielle, n'est éradiquée que sur le sentier de l'arahanteté; d'où la classification sous ce dernier dans la liste ci-dessus. Partout où le texte mentionne l' "abandon", on fait référence au non-retournant (anagami); car dans le cas aussi de souillures surmontées au moment de l'entrée dans le courant, les états d'esprit qui produisent ces souillures ne sont éliminés que par le sentier du non-retour. |