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Extraits de gosho sur

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Shishionno
 

Mes persécutions étaient bien plus graves que celles de Fuji-biku dans le lointain passé des Derniers jours du Dharma du bouddha Daishogon, alors que ce moine défendait le Véritable Dharma et était persécuté par les quatre mauvais moines et leurs innombrables disciples. Mes persécutionsétaient bien plus insupportables que celles de Kikon-biku alors qu'il était insulté par Shoi-biku et ses disciples durant les Derniers jours du Dharma du bouddha Shishionno*. La persécution du moine Kakutoku par les détracteurs du Vrai Dharma prêché dans le Sutra du Nirvana et les difficultés du bodhisattva Fukyo frappé par des gourdins et des bâtons, lapidé par des pierres et des tessons, comme cela est relaté dans le Sutra du Lotus, n'égalent pas ce que moi, j'ai dû subir. Mais s'il se trouve que je sois le Pratiquant du Sutra du Lotus, le peuple japonais dans sa prochaine existence va tomber dans l'enfer avici pour m'avoir persécuté.
Souverains de notre pays (Minobu, février, 1275)

Le démon se déguisa en brahmane, et supplia de lui donner un de ses yeux. Shariputra lui donna un oeil, mais, dès lors il perdit toute volonté de pratiquer et abandonna, tombant de ce fait dans l'enfer avici pendant d'innombrables kalpas. Soixante-huit millions de croyants dans les Derniers jours du Dharma du bouddha Daishogon furent trompés par le moine Kugan et trois autres moines, à tel point qu'ils dénoncèrent Fuji-biku (note), et pour cela, tombèrent dans le même enfer pour autant de kalpa qu'il y a de particules de poussière sur la terre. Les hommes et les femmes des Derniers jours du Dharma du Bouddha Shishionno* suivirent le moine Agramati* qui observait les préceptes, mais se moquèrent de Kikon et demeurèrent aussi en enfer pendant d'innombrables kalpas.
Lettre aux Frères (Minobu, 16 décembre 1275 aux frères Ikegami)

En pareil cas, ce n'est pas après la mort que l'on tombe dans les trois mauvaises voies, mais, de son vivant, on voit tomber le pays dans lequel on vit dans les quatre états les plus bas. Voilà ce qu'il advient à un pays dont les habitants s'opposent au Dharma. Ses habitants sont comparables à ceux qui vivaient à l'époque des Derniers jours du Dharma du bouddha Daishogon, ou à l'époque impure du bouddha Shishionno*. Ou, si l'on doit en croire ce qui est mentionné dans le Sutra Ho'on* , les gens mangeront non seulement la chair de leurs propres parents, frères ou sœurs défunts, ou de n'importe quel autre mort, mais aussi des créatures encore vivantes. Le Japon, de nos jours, est devenu précisément un pays de ce genre. Nombreux sont ceux qui, parmi les maîtres du Shingon, les adeptes du Zen ou du Ritsu, y mangent de la chair humaine. Cela est entièrement dû aux enseignements erronés du Shingon.
Lettre à Akimoto (Minobu, le 27 janvier 1280, à Akimo to)

 

 

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