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Extraits de gosho sur |
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Shishionno |
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Mes persécutions étaient bien plus graves
que celles de Fuji-biku dans le lointain
passé des Derniers
jours du Dharma du bouddha Daishogon, alors que
ce moine défendait le Véritable Dharma et était persécuté
par les quatre mauvais moines et leurs innombrables disciples. Mes persécutionsétaient
bien plus insupportables que celles de Kikon-biku alors qu'il était insulté par Shoi-biku et ses disciples
durant les Derniers
jours du Dharma du bouddha Shishionno*.
La persécution du moine Kakutoku par les détracteurs du Vrai Dharma prêché dans le Sutra du Nirvana et
les difficultés du bodhisattva Fukyo frappé par des gourdins et des bâtons, lapidé par
des pierres et des tessons, comme cela est relaté dans le Sutra
du Lotus, n'égalent pas ce que moi, j'ai dû subir. Mais
s'il se trouve que je sois le Pratiquant
du Sutra du Lotus, le peuple japonais dans sa prochaine existence
va tomber dans l'enfer avici pour m'avoir
persécuté. Le démon se déguisa en brahmane,
et supplia de lui donner un de ses yeux. Shariputra lui donna un oeil, mais, dès lors il perdit toute volonté
de pratiquer et abandonna, tombant de ce fait dans l'enfer avici pendant d'innombrables kalpas.
Soixante-huit millions de croyants dans les Derniers
jours du Dharma du bouddha Daishogon furent
trompés par le moine Kugan et trois autres moines, à tel point qu'ils dénoncèrent Fuji-biku (note),
et pour cela, tombèrent dans le même enfer pour autant
de kalpa qu'il y a de particules
de poussière sur la terre. Les hommes et les femmes des Derniers
jours du Dharma du Bouddha Shishionno* suivirent le moine Agramati* qui observait les préceptes,
mais se moquèrent de Kikon et demeurèrent aussi en enfer pendant d'innombrables kalpas. En pareil
cas, ce n'est pas après la mort que l'on tombe dans les trois
mauvaises voies, mais, de son vivant, on voit tomber le pays dans
lequel on vit dans les quatre états les plus bas. Voilà
ce qu'il advient à un pays dont les habitants s'opposent au Dharma. Ses habitants
sont comparables à ceux qui vivaient à l'époque
des Derniers jours du Dharma du
bouddha Daishogon, ou à
l'époque impure du bouddha Shishionno*.
Ou, si l'on doit en croire ce qui est mentionné dans le Sutra
Ho'on* , les gens mangeront non seulement la chair de leurs propres parents,
frères ou sœurs défunts, ou de n'importe quel autre
mort, mais aussi des créatures encore vivantes. Le
Japon, de nos jours, est devenu précisément un pays de
ce genre. Nombreux sont ceux qui, parmi les maîtres du Shingon,
les adeptes du Zen ou du Ritsu,
y mangent de la chair humaine. Cela est entièrement dû
aux enseignements erronés du Shingon. |
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