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Extraits de gosho sur |
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sept écoles du Japon |
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Question - Au Japon, le bouddhisme se divise en six
écoles, sept écoles ou huit écoles. Parmi elles,
quelle est celle qui enseigne le principe de sokushin jobutsu, l'atteinte
de la bodhéité sans changer d'apparence ? Réponse
- Selon le Grand-maître* Saicho*,
ce principe se trouve uniquement dans le Sutra du Lotus. Alors
que, d'après le Grand-maître* Kukai*,
il se trouve seulement que dans l'enseignement du Shingon. Les bouddhas, bodhisattvas et les dix
Filles-démones décrites dans le Sutra du Lotus accordent leur protection à Nichiren. En outre, les bouddhas
des six directions et les vingt-cinq bodhisattva de l'école Jodo, les 1 200 vénérables (note) de l'école Shingon,
et les divers êtres vénérables et divinités
protectrices et bienveillantes des sept
écoles protègent aussi Nichiren. Il en était
de même pour le Grand-maître* Saicho* protégé par les divinités gardiennes des sept écoles. Lorsque, ayant bien compris
cela, je fus prêt, sans céder aux désirs de mes
parents, de mes maîtres ou de quiconque, à me plonger dans
la recherche des vérités bouddhiques, je découvris
qu'il y avait dix brillants miroirs qui reflètent les doctrines
sacrées exposées par le Bouddha tout au long de sa vie.
Ce sont les dix écoles du bouddhisme que l'on appelle Kusha, Jojitsu, Ritsu, Hosso, Sanron, Shingon, Kegon, Jodo, Zen et Tendai-Hokke. Les lettrés
d'aujourd'hui pensent qu'avec ces dix écoles pour guides éclairés
il est possible de comprendre le coeur de tous les sutras, et proclament
que ces dix miroirs réflètent tous de manière correcte
la voie enseignée par le Bouddha. Nous pouvons néanmoins
pour l'instant laisser de côté les trois écoles
du Hinayana [Kusha, Jojitsu
et Ritsu]. Elles sont comparables
à un message qu'un particulier aurait réussi, d'une manière
ou d'une autre, à envoyer dans un pays étranger, et en
ce sens, elles ne peuvent faire autorité. Mais les sept écoles du Mahayana sont un grand vaisseau
permettant la traversée du vaste océan des souffrances
de la vie et de la mort, et conduisant jusqu'à la rive de
la Terre pure. En les étudiant
et en les comprenant, il est possible de se libérer soi-même
tout en libérant les autres. Avec cette pensée en tête,
j'ai commencé à les examiner, et j'ai découvert
que chacune des sept écoles du Mahayana chante ses propres louanges en disant : "Notre école, et
notre école seule représente le coeur même des enseignements
sacrés exposés par le Bouddha de son vivant ! " Dans
la 14e année de l'ère Konin, le 19e jour du 1er mois,
le Grand-maître* Kukai* produisit donc un document accordant à l'enseignement du Shingon la première place, au Sutra
Kegon* la deuxième, et au Sutra du Lotus la troisième.
Il écrivit aussi que le Sutra du Lotus était
fondé sur une théorie puérile, que le Bouddha Shakyamuni
n'avait pas dépassé le stade de l'obscurité et que les tenants de l'école Tendai étaient des voleurs. Il voulut
ainsi tromper l'empereur Saga en tentant de placer sa propre école Shingon au-dessus des sept
écoles plus anciennes et en affirmant qu'elles n'offraient
que des enseignements provisoires alors que l'école Shingon représentait la vérité ultime. |
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