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Extraits de gosho sur |
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Shomu Tenno |
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Et dans notre pays, sous le règne
du quarante-cinquième souverain, l'empereur Shomu,
le moine chinois Ganjin introduisit
au Japon les enseignements de l'école Ritsu en même temps que ceux de l'école Tendai,
et il établit au temple Todai-ji une salle pour y conférer les préceptes. Depuis cette époque
jusqu'à nos jours, pendant de longues années, les préceptes
ont été révérés et ils sont chaque
jour un peu plus respectés. Sous le
règne de l'empereur Kammu,
vivait un jeune moine du nom de Saicho*,
disciple du moine Gyoho du temple
Yamashina. On le connut par la suite sous le nom de Grand-maître* Dengyo. Il étudia
en profondeur l'enseignement des six
écoles précédemment introduites au Japon ainsi
que celui de l'école Zen,
mais aucune de ces doctrines ne parut le satisfaire. Quelque quarante
ans plus tot, sous le règne de l'empereur Shomu,
un moine chinois du nom de Ganjin était venu au Japon, apportant avec lui les commentaires du Grand-maître* Zhiyi*.
Quand Saicho* les lut, c'est lui qui le premier parvint à saisir le véritable
sens du bouddhisme. Le temps n'était pas venu, quand
le prince Shotoku, au Japon,
construisit le temple Shitenno-ji,
de sorte qu'il ne put prendre, comme objet de vénération,
qu'une statue d'Amida, un bouddha
d'un autre monde. Quand l'empereur Shomu construisit le temple Todai-ji,
il prit pour objet de vénération une statue du bouddha Vairochana mais ne parvint
pas à pénétrer le véritable sens du Sutra
du Lotus. Le Grand-maître* Saicho* révéla presque la vérité du Sutra,
mais parce que l'époque n'était pas encore venue, il érigea
une statue du bouddha Yakushi*,
qui réside dans une région orientale de l'univers, mais
il ne représenta pas les Quatre Bodhisattva Surgis de Terre sous
quelque forme que ce soit. Par la suite,
l’école Zen fut introduite
au Japon, lors du règne de l’impératrice Kogyoku,
le 36e souverain ; l’école Hosso fut introduite sous le règne de l’empereur Temmu, le 34e
souverain ; le Sutra Vairocana* sous
l’empereur Gensho, le 44e souverain, et l’école Kegon, lors du règne du 45e
empereur Shomu. Les écoles Ritsu et de Tendai-Hokke ont été introduites au Japon par le Vénérable Jianzhen (Ganjin) sous le 46e empereur Koken. Ganjin ne propagea, en fait, que
la doctrine Ritsu, excluant le Tendai-Hokke. Sous le
règne de l'empereur
Shomu, le quarante-cinquième souverain, l'école Kegon fut introduite, en provenance du royaume coréen de Silla par
un moine de grande vertu appelé le Précepteur
Shinjo. Le supérieur des moines, Ryoben,
les transmit à l'empereur Shomu. Il contribua aussi à
faire ériger la grande statue de bouddha [Vairocana]
du temple Todai-ji. Sous le
règne du quarante-quatrième souverain, l'impératrice
Gensho, un religieux
venu d'Inde [Shubhakarasimha*] introduisit le Sutra Vairocana* ; et, à l'époque du quarante-cinquième souverain,
l'empereur Shomu, le moine Ganjin,
venu de Chine, introduisit l'école Ritsu au Japon. Il apportait aussi avec lui des exemplaires du Hokke
Gengi, du Hokke Mongu*,
du Maka Shikan, du
Jomyo Sho, et d'autres ouvrages de l'enseignement de Zhiyi*.
Mais il ne propagea pas l'enseignement des écoles Shingon et Hokke. Il envoya un dignitaire
de la cour, Wake no Imoko, en Chine avec pour mission de rapporter l'exemplaire
du Sutra du Lotus en un volume qui lui avait appartenu dans
une vie antérieure (réf.) et exprima sa détermination d'honorer et de protéger ce
Sutra. Par la suite, sous le règne du trente-septième empereur, Kotoku, les
écoles Sanron, Kegon, Hosso, Kusha et Jojitsu furent introduites
au Japon, et, sous le règne du quarante-cinquième empereur Shomu, ce fut le tour de l'école Ritsu, ce qui porta au total à
six le nombre de ces écoles. Mais, depuis le règne de
l'empereur Kotoku jusqu'au règne du cinquantième souverain,
l'empereur Kammu, soit pendant
une période de cent vingt ans au cours de laquelle régnèrent
quatorze souverains, les écoles Tendai et Shingon n'étaient pas
encore introduites. Pendant la période de l’empereur Tenmu, le moine coréen
Chipong (Chiho) introduisit l’école Hosso au Japon. Le moine Shubhakarasimha* introduisit le Sutra Vairocana* sous
le règne de l'impératrice Gensho [681<715-723]. Cependant,
sa diffusion échoua. Sous le règne de l’empereur Shomu [724-749], le Grand-maître* Simsang (Shinjo) et le moine supérieur Roben introduisirent l’école Kegon.
Sous le gouvernement du 46ème empereur, Koken [749-758], le moine Ganjin introduisit l’école Ritsu et le Sutra du Lotus. Cependant, Ganjin fit peu de cas des enseignements du Sutra du Lotus et ne propagea que l’école Ritsu. A l'époque
du Dharma formel, le bouddhisme fut introduit au Japon, dans la sixième
année du règne de l'empereur Kimmei [544]. Pendant plus de deux cents ans, du règne de l'empereur Kimmei au règne de l'empereur Kammu, l'enseignement des six
écoles - Sanron, Jojitsu, Hosso, Kusha, Kegon et Ritsu - se répandit. La doctrine du Shingon fut introduite sous le règne du quarante-quatrième souverain,
l'impératrice Gensho,
et celle de l'école Tendai sous le règne du quarantième-cinquième souverain,
l'empereur Shomu. Mais aucun de
ces enseignements ne fut propagé à l'époque. |
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