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Extraits de gosho sur |
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trente-deux marques |
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La forme et l’esprit
du défunt, transformés, deviennent sagesse mystique et objet
mystique de la sagesse. Autrement dit, c'est l'atteinte de la bodhéité
dès ce corps" (sokushin jobutsu). Pour cette raison, dans le Sutra
du Lotus, il est dit : "pour
les multiples dharma ainsi
est leur aspect (nyoze so), ainsi est leur nature (nyoze sho), ainsi est
leur entité (nyoze tai) [chapitre
II] Et il est encore dit : Pur d'une profonde
pureté, /
il brille de toutes parts dans l'espace /
ce Corps
du Dharma*,
orné des trente-deux marques [chapitre
XII] Dans le passé, le Bouddha, souhaitant rembourser sa dette à sa mère Maya, s’éleva au Ciel Trayastrimsha le quinzième jour du quatrième mois. Pendant qu'il était là-bas, tout le monde dans les cinq régions de l'Inde, des dirigeants et de leurs grands vassaux jusqu’aux hommes et femmes ordinaires, sanglotait de douleur et se lamentait en disant avoir perdu le Bouddha, tout comme des parents qui ont perdu un enfant ou un enfant qui a perdu ses parents; Ou, pour un homme d'être séparé d'une épouse bien-aimée et pour une femme de son mari bien-aimé, peut leur sembler insupportable. Ainsi il est beaucoup plus insupportable d’être séparé de l'Honoré du Monde de Grande Lumière avec les trente-deux marques et quatre-vingts signes, dont la couleur de peau est d’un beau pourpre or, et dont la voix est celle de l'oiseau Kalavinka, et qui, de plus, enseigne que tous les êtres vivants vont atteindre la bodhéité. Parce que le Bouddha possède une profonde bonté et une grande compassion, imaginer le perdre fait ressentir un indescriptible chagrin. Il excède la douleur de la belle dame emprisonnée dans le Palace de Shang -yang; il dépasse en douleur celle des deux filles de Yao, O-huang et Nu-ying, quand elles furent séparées de l'empereur Shun et il dépasse le désir de Su Wu, banni pendant dix-neuf ans et condamné à vivre au milieu de la neige dans une terre étrangère, |
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