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Extraits de gosho sur |
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Tang Taizong |
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Le moine chinois, Maître du tripitaka Xuanzang voyagea
jusqu'en Inde, passant dix-sept années à visiter au moins
cent trente royaumes indiens. Il rejeta tous les autres enseignements
du bouddhisme mais rapporta en Chine la doctrine de l'école Hosso qu'il exposa à un sage souverain, l'empereur Taizong,
de la dynastie Tang. Xuanzang eut parmi ses disciples des hommes tels que Shen-tai, Jiaxiang, Puguang et Kui-ji. Il enseigna dans
le grand temple Cien-si de Changan et répandit
ses enseignements dans plus de trois cent soixante provinces de Chine. L'empereur Taizong fut un dirigeant de
grande valeur. Prenant pour guide le Savant-maître* Xuanzang, il adhéra aux
enseignements de l'école Hosso,
et aucun de ses sujets ne prit le risque de faire autrement. L'école Hosso est une branche du Mahayana,
mais elle enseigne un principe, celui des cinq
natures distinctes, qui est un grand fléau du bouddhisme.
C'est un principe pernicieux, pire que le plus fallacieux des principes
enseignés par des religions non bouddhiques, et il n'aurait jamais
dû être accepté par quiconque, dans aucun des trois
pays, Inde, Chine et Japon. Pour finir, il fut réfuté
au Japon par le Grand-maître* Saicho*.
Et pourtant, malgré la gravité des erreurs de l'école Hosso, l'empereur Taizong eut foi en sa doctrine, et tous suivirent cet exemple, sans le contester. Entre la
fin du quatrième centenaire et le début du cinquième
centenaire après l'introduction, sous la dynastie des
Han postérieurs, du bouddhisme en Chine, sous les dynasties Chen et Shui, vécut un jeune moine modeste du nom de Zhiyi* qui fut connu par la suite sous le nom de Grand-maître* Sage du Tiantai. Il réfuta les enseignements erronés des
écoles du Sud et du Nord, et établit clairement que, parmi
les enseignements sacrés exposés par Shakyamuni de son
vivant, le Sutra du Lotus est le plus élevé,
que le Sutra du Nirvana occupe la deuxième place et le Sutra
Kegon*,
la troisième. Voilà ce qui se produisit au cours de la
première période de cinq cents ans de l'époque
du Dharma formel, celle que le Sutra
Daijuku appelle l'ère de la lecture, de la récitation
et de l'écoute. Dans la seconde période
de cinq cents ans de l'époque du Dharma formel, sous le règne
de l'empereur Taizong, au commencement de la dynastie
Tang, le Savant-maître* Xuanzang se rendit en Inde,
et, pendant dix-neuf ans, visita les temples et alla voir les stupa
de près de cent trente royaumes. Il rencontra de nombreux maîtres
bouddhistes et étudia tous les profonds principes contenus dans
les douze catégories de sutras et les 80000 enseignements sacrés. Il rencontra ainsi
deux écoles, Hosso et Sanron. Le Grand-maître* Cien fut le disciple du moine Xuan-zang et le précepteur de l'empereur Taizong.
Ce fut un saint, non seulement familier des textes sanscrits et chinois,
mais qui avait également appris par coeur l'intégralité
des sutras du Bouddha. On dit que les cendres du Bouddha tombaient
de son pinceau et que des rayons de lumière filtraient entre
ses dents. Ses contemporains le respectaient comme le soleil ou la
lune, et les hommes des époques suivantes recherchèrent
avec ferveur ses enseignements pour guider leur vie. Et pourtant,
le Grand-maître* Saicho* le critiqua, en écrivant : "Tout en faisant l'éloge
du Sutra du Lotus, il en détruit le coeur." Cette
citation indique que, tout en voulant honorer le Sutra du Lotus,
en fait, il le détruisait. Plus tard, sous le règne
de l'empereur Taizong, apparut
un moine que l'on appela le Savant-maître* Xuanzang. Il se rendit en Inde
dans la troisième année de l'ère Zhenguan (629)
et rentra dans la dix-neuvième année de la même
ère (645). Au cours de son voyage, il étudia le bouddhisme
de manière approfondie en Inde, et à son retour il introduisit
en Chine l'école connue sous le nom de Hosso. Ensuite,
au cours des cinq cents dernières années de l'époque
du Dharma formel les nouvelles
traductions des sutras et des traités apparurent sucessivement.
Dans la 3e année de l'ère Chenguan [629] sous le règne
de l'empereur Taizong, un moine
du nom de Xuanzang se rendit
en Inde. Pendant dix-sept ans, il étudia en détail les
divers enseignements bouddhiques des cinq
régions et revint en Chine dans la 19e année de la
même ère [645], introduisant le Sutra Jimmitsu*,
le Yuga Ron, le Yuishiki
Ron, et d'autres enseignements, tels que le principe du Rien-que-conscience de l'école Hosso. Xuanzang déclara : "Il existe de nombreuses écoles en Inde,
mais celle-ci est la plus élevée." L'empereur Tai-zong,
l'un des souverains les plus sages que la Chine ait jamais connus, prit
alors Xuanzang pour maître. |
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