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Extraits de gosho sur |
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trois groupes d'auditeurs-shravakas |
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Autrement dit, la tour fermée symbolise l'enseignement
théorique* et la tour ouverte, l'enseignement
essentiel*.
Cela représente les deux principes d'objectivité (kyo)
et de subjectivité (chi) ou de réalité et de sagesse.
Cependant, tout ceci étant assez complexe, je n'entrerai pas
ici dans les détails. En bref, on peut dire que les trois
catégories d'auditeurs-shravakas de Shakyamuni n'atteignirent
l'Éveil qu'en entendant le Sutra
du Lotus et en percevant la Tour
aux Trésors dans leur propre coeur. Les disciples de Nichiren
font maintenant de même. A l'époque des Derniers jours du Dharma,
il n'existe pas d'autre Tour aux Trésors que ces hommes et femmes qui gardent le Sutra du Lotus. Il
s'ensuit donc que ceux qui récitent Namu
Myoho Renge Kyo, quelle que soit leur position dans la société,
sont en eux-mêmes la Tour aux
Trésors, sont en eux-mêmes le bouddha Taho.
Il n'existe pas d'autre Tour aux Trésors que Myoho Renge Kyo.
Le daimoku du Sutra du Lotus est la Tour aux Trésors,
c'est-à-dire que la Tour aux
Trésors est Namu Myoho
Renge Kyo. Le Sutra
évoque ceux qui "vie après vie renaissent avec le
même maître dans diverses Terres de bouddha", mais
certaines personnes, notamment les trois
catégories d'auditeurs-shravakas, après avoir reçu
la graine de la bodhéité, rejettent le Mahayana,
choisissent le Hinayana et retombent
dans les Cinq ou les Six voies au cours de plusieurs renaissances successives ; pourtant, quand vient
le temps d'atteindre la bodhéité, tous obtiennent l'Éveil.
C'est peut-être pourquoi, maintenant, vous avez choisi de devenir
un disciple de Nichiren en rejetant les principes erronés et
les mauvais maîtres du Nembutsu,
du Shingon et des autres écoles.
Comme c'est remarquable ! Comment
se fait-il, alors, que ceux qui abandonnent le Sutra du Lotus tombent dans l'enfer avici et doivent
y demeurer pendant un nombre incalculable de kalpa ? La faute d'abandonner sa foi dans le Sutra ne paraît
pas, sur le moment, aussi terrible que de tuer ses parents. Pourtant,
même si quelqu'un tuait ses parents dans une, deux, dix, cent,
mille, dix mille, cent mille, un million, ou même un milliard
de vies, il n'aurait pas à rester en enfer aussi longtemps
que sanzen-jintengo. Et si quelqu'un
tuait un, deux, dix, cent, mille, dix mille ou jusqu'à un milliard
de bouddha, devrait-il demeurer en enfer aussi longtemps que gohyaku-jintengo ? Pourtant, ces trois groupes d'auditeurs-shravakas durent souffrir pendant une période égale à sanzen-jintengo,
et les grands bodhisattvas pendant une période égale
à gohyaku-jintengo,
pour avoir commis la faute d'abandonner le Sutra du Lotus.
Cela montre combien cette faute est effroyable. |
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