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Extraits de gosho sur |
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trois domaines de différenciation (sanseken) |
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Deux cents ans plus tard, le Grand- maître Zhanlan.* disait : « Il faut le savoir : le corps et la terre sont trois mille manifestations d'ichinen (une pensée). Aussi, au moment de la réalisation de la Voie, conformément à ce principe fondamental, le corps et la pensée englobent le monde des dharmas ». La doctrine d'ichinen sanzen* - isshin sangan* provient des dix ainsi exposés dans le premier fascicule du Sutra du Lotus. Le sens de ces phrases est : cent mondes-états (kai, gati), mille ainsi (nyoze), trois mille domaines (san seken). La révélation
principielle de l’originel exprime la mort et se manifeste sous la forme du Dharma Merveilleux. La révélation factuelle de l’originel
exprime la vie et se manifeste sous la forme de la fleur
du lotus. La révélation principielle de l’originel
régit les êtres sensitifs tout en étant la mort. La
révélation factuelle de l’originel régit les
êtres non-sensitifs tout en étant la vie. Pour nous les êtres,
la fleur du lotus, non- sensitive, constitue un appui, un recours. Lorsque
nous sommes vivants et faisons entendre notre voix et des sons, le Dharma Merveilleux est le sensitif. Notre corps possède à la
fois le sensitif et le non-sensitif. Les ongles et les cheveux font partie
du non-sensitif. Même lorsqu'on les coupe, c’est indolore.
Le reste est sensitif. Si l’on se coupe, on ressent de la douleur,
cela fait mal. Ce sont le sensitif et le non-sensitif du corps. Le sensitif et le non-sensitif possèdent les deux lois de la cause et de l’effet
des dix ainsi. Le domaine des êtres, le domaine des cinq
ombres, le domaine du territoire ; ces trois domaines relèvent
du sensitif et du non-sensitif. Ce grand mandala est établi en agitant la doctrine d'ichinen
sanzen (Une pensée trois mille). Il s’agit d’une
doctrine que les faux érudits de notre époque ne peuvent
pas connaître même en rêve. Zhiyi*, Zhanlan*, Saicho* la connaissaient intérieurement mais ne l’ont pas propagé.
Ils clamaient “une couleur, un parfum” et murmuraient que
cela trouble les oreilles et stupéfie les cœurs. Ils nommaient maka shikan parfait et soudain ce
’ils auraient dû appeler Myohorenge. Le monde Saha que Shakyamuni révéla
dans le chapitre Juryo* (XVI) est
la terre éternelle et pure, épargnée par les trois
calamités et non soumise aux quatre
cycles de kalpa. En ce monde, le Bouddha est éternel, il
transcende la naissance et la mort ; et ses disciples, tout comme lui,
sont éternels. Car les trois
mille mondes et les trois domaines de différenciation (sanseken)
se trouvent à l'intérieur de nos propres vies : Le Bouddha
ne révéla pas cette vérité dans les quatorze
premiers chapitres du Sutra du Lotus parce que le temps n'était
pas encore venu et qu'il ne pensait pas ses disciples déjà
aptes à saisir la vérité. Par conséquent,
la seule cérémonie de consécration d'une représentation
peinte ou sculptée du Bouddha d'une quelconque utilité
est celle qui se fonde sur le Sutra du Lotus et l'école Tendai (note). De plus, le principe d'ichinen
sanzen s'appuie sur le principe de san
seken. Ces trois domaines de l'existence sont : un, le domaine des êtres
vivants ; deux, le domaine des cinq
agrégats ; trois, le domaine de l'environnement. Nous
laisserons les deux premiers de côté pour l'instant. Le
troisième, le domaine de l'environnement, est celui des plantes
et des arbres. À ce domaine des plantes et des arbres appartiennent
les substances à partir desquelles sont fabriquées les
cinq couleurs utilisées en peinture. Avec ces pigments, les images
sont peintes, et avec les arbres sont faites les statues de bois. |
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