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Extraits de gosho sur

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trois domaines de différenciation (sanseken)
 

Deux cents ans plus tard, le Grand- maître Zhanlan.* disait : « Il faut le savoir : le corps et la terre sont trois mille manifestations d'ichinen (une pensée). Aussi, au moment de la réalisation de la Voie, conformément à ce principe fondamental, le corps et la pensée englobent le monde des dharmas ». La doctrine d'ichinen sanzen* - isshin sangan* provient des dix ainsi exposés dans le premier fascicule du Sutra du Lotus. Le sens de ces phrases est : cent mondes-états (kai, gati), mille ainsi (nyoze), trois mille domaines (san seken).
[...] Les êtres dans ce monde possèdent les dix mondes-états qui s'incluent mutuellement, ce qui donne cent mondes. Chacun des cent mondes s'exprime par dix ainsi ; nous obtenons donc mille modalités d'expression de la vie. Chacune de ces mille modalités s'exprime en relation avec le domaine (seken) des êtres, le domaine du territoire et le domaine des cinq agrégats. Il resulte de cela trois mille mondes-états (sanzen).
La doctrine d’Ichinen Sanzen (1258)

La révélation principielle de l’originel exprime la mort et se manifeste sous la forme du Dharma Merveilleux. La révélation factuelle de l’originel exprime la vie et se manifeste sous la forme de la fleur du lotus. La révélation principielle de l’originel régit les êtres sensitifs tout en étant la mort. La révélation factuelle de l’originel régit les êtres non-sensitifs tout en étant la vie. Pour nous les êtres, la fleur du lotus, non- sensitive, constitue un appui, un recours. Lorsque nous sommes vivants et faisons entendre notre voix et des sons, le Dharma Merveilleux est le sensitif. Notre corps possède à la fois le sensitif et le non-sensitif. Les ongles et les cheveux font partie du non-sensitif. Même lorsqu'on les coupe, c’est indolore. Le reste est sensitif. Si l’on se coupe, on ressent de la douleur, cela fait mal. Ce sont le sensitif et le non-sensitif du corps. Le sensitif et le non-sensitif possèdent les deux lois de la cause et de l’effet des dix ainsi. Le domaine des êtres, le domaine des cinq ombres, le domaine du territoire ; ces trois domaines relèvent du sensitif et du non-sensitif. Ce grand mandala est établi en agitant la doctrine d'ichinen sanzen (Une pensée trois mille). Il s’agit d’une doctrine que les faux érudits de notre époque ne peuvent pas connaître même en rêve. Zhiyi*, Zhanlan*, Saicho* la connaissaient intérieurement mais ne l’ont pas propagé. Ils clamaient “une couleur, un parfum” et murmuraient que cela trouble les oreilles et stupéfie les cœurs. Ils nommaient maka shikan parfait et soudain ce ’ils auraient dû appeler Myohorenge.
Transmission orale sur l’éveil des végétaux (20 février 1272 à Sairenbo)

Le monde Saha que Shakyamuni révéla dans le chapitre Juryo* (XVI) est la terre éternelle et pure, épargnée par les trois calamités et non soumise aux quatre cycles de kalpa. En ce monde, le Bouddha est éternel, il transcende la naissance et la mort ; et ses disciples, tout comme lui, sont éternels. Car les trois mille mondes et les trois domaines de différenciation (sanseken) se trouvent à l'intérieur de nos propres vies : Le Bouddha ne révéla pas cette vérité dans les quatorze premiers chapitres du Sutra du Lotus parce que le temps n'était pas encore venu et qu'il ne pensait pas ses disciples déjà aptes à saisir la vérité.
Le véritable objet de vénération (Sado, avril 1273 à Toki Jonin)

Par conséquent, la seule cérémonie de consécration d'une représentation peinte ou sculptée du Bouddha d'une quelconque utilité est celle qui se fonde sur le Sutra du Lotus et l'école Tendai (note). De plus, le principe d'ichinen sanzen s'appuie sur le principe de san seken. Ces trois domaines de l'existence sont  : un, le domaine des êtres vivants  ; deux, le domaine des cinq agrégats  ; trois, le domaine de l'environnement. Nous laisserons les deux premiers de côté pour l'instant. Le troisième, le domaine de l'environnement, est celui des plantes et des arbres. À ce domaine des plantes et des arbres appartiennent les substances à partir desquelles sont fabriquées les cinq couleurs utilisées en peinture. Avec ces pigments, les images sont peintes, et avec les arbres sont faites les statues de bois.
La consécration d'une statue du bouddha (Minobu, le 15 juillet 1276 à Shijo Kingo)

 

 

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