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Extraits de gosho sur |
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Taigong (Jiang
Ziya) |
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J'ai réuni
pour vous quelques exemples de personnages émérites qui
choisirent de se retirer du monde et de vivre dans une forêt de
montagne. Ouvrez vos oreilles sourdes au bon sens, et écoutez-moi
un instant ! Sous la dynastie Yin (Shang), le sage Taigong vécut
caché dans une vallée appelée Boqi. Sous la dynastie des Zhou, Bo-yi et Shu-Qi se cachèrent au Mont Zhou-yang. Qi-Liji de la dynastie
Qin, se retira sur le Mont Shang (note). Yen
Guang de la dynastie des Han, vécut
dans une cabane solitaire. Et Jie
Ci Sui, de l'Etat de Qin, devint ermite sur le Mont Mienshang. Devons-nous
taxer ces hommes de déloyauté ? Il faudrait être
stupide pour le faire ! Si vous comprenez le sens de la loyauté,
vous ferez des remontrances à votre souverain, et, si vous éprouvez
véritablement du respect pour vos parents, vous devez dire clairement
ce que vous pensez ! Yin Shou
fut le maître de l'empereur
Yao, Wu Zheng celui de l'empereur
Shun, Taigong fut le maître
du roi Zhou Wen, et Lao
Zi celui de Confucius. Ces
maîtres sont appelés les "Quatre sages". Même
les Honorés du Ciel inclinent la tête devant eux en signe de respect, et tous les hommes
joignent les mains en signe de vénération. Ces sages
ont laissé derrière eux des écrits qui couvrent plus
de trois mille volumes, au nombre desquels les Trois
Recueils et Cinq Canons et Trois Histoires des trois dynasties. Mais tous
ces écrits ne vont pas au-delà de l'explication des Trois
Mystères. Dans le chapitre Juryo* (XVI), le
Bouddha Shakyamuni déclare : "J'ai aussi jadis pratiqué
les austérités de bodhisattva et la vie que j'ai acquise
alors n'est pas encore épuisée. Ma vie durera encore deux
fois plus de kalpa." Il parlait du monde de bodhisattva en nous-mêmes.
Les bodhisattvas Surgis de Terre sont les disciples du Bouddha Shakyamuni en nos vies. Ils suivent le
Bouddha exactement comme Taikong et Dan, le duc de Zhou servirent
de ministres au roi Zhou Wu et
plus tard assistèrent son fils et successeur l'infant royal Cheng ; Avant l'introduction du bouddhisme
en Chine, les écrits des Trois
Augustes et Cinq Empereurs, des Trois
Rois, de Taigong wang, du Duc de Zhou, de Lao-Zi et de Confucius étaient
appelés Classiques ou Canons. Ces écrits
enseignaient aux hommes le comportement correct et l'importance de la
gratitude envers les parents. Une distinction claire fut établie
entre supérieurs et subordonnés afin que le pays soit
gouverné avec sagesse. Les sujets ont obéi aux souverains
[qui suivaient ces préceptes] et le ciel a répondu à
leurs prières. Lorsque
la corruption de la dynastie Yin (Shang) devint source de souffrance pour le peuple, le général Taigong apparut dans le monde
et décapita le roi Shang Zhou de la dynastie
Yin (Shang), mettant ainsi un terme aux affres du peuple. Alors
que le deuxième souverain de la dynastie
Qin [Ying Huhai] avait plongé son peuple dans l'amertume,
Zhang-Liang apparut pour rétablir l'ordre et rendre la vie plus
douce. Ces hommes vécurent avant l'introduction du bouddhisme
mais l'aide qu'ils apportèrent au peuple fait d'eux les envoyés du Bouddha Shakyamuni. Et bien que les tenants des classiques non bouddhiques
l'ignorent, la sagesse de tels personnages est essentiellement celle
du bouddhisme. A notre
époque, celle du grand tremblement
de terre de l'ère Shoka [1257], ou de la grande comète de l'ère Bun'ei,
s'il y avait eu un souverain d'une sagesse vraiment exceptionnelle,
nul doute qu'il m'aurait écouté, moi, Nichiren. Ou même
s'il ne l'avait pas fait en ces occasions-là, quand les conflits
déchirèrent le clan au pouvoir, dans la 9e année
de Bun'ei [1272] ou quand,
dans la 11e année de la même ère [1274], les Mongols
lancèrent leur attaque, ce souverain sage aurait dû m'accueillir
comme le roi Zhou Wen accueillit
le sage Taigong, ou partir à
ma recherche comme le roi Wu ding de la dynastie Yin (Shang) qui
envoya chercher Fuyue à sept ri. |
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