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Extraits de gosho sur |
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trois / quatre mauvaises voies |
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Après
réflexion, je me considère comme chanceux d’être
né dans le monde Saha, au Japon
et d’avoir inopinément échappé aux trois
mauvaises voies, sachant que nos chances de naître dans les mauvaises voies sont aussi
grandes que le nombre de particules de poussières (kshana)
contenues dans tous les mondes de l’univers, tandis que nos chances
de naître dans le monde-état
d'hommes sont aussi faibles que la quantité de terre pouvant
tenir sur un ongle. Ceci étant dit, il n’y a pas de doute
que dans mes vies futures, je risque d'être déchu de cette
rare opportunité d’être né en tant qu’être
humain au Japon, pour renaître dans les trois
mauvaises voies. Les causes
pour lesquelles les êtres humains chutent dans les trois
mauvaises voies. Ils vont dans les mauvaises voies comme en enfer,
pour des actes mauvais commis à l’égard de leur famille
et parents ; pour le grave crime d’avoir tué des êtres
vivants et d’autres actes brutaux ; pour avoir, en tant que gouvernant,
commis la faute de négliger les douleurs du peuple ; pour avoir
pris refuge dans des enseignements corrompus sans faire la distinction
entre les Dharmas bouddhiques corrects
ou incorrects, ou pour avoir été encouragés par des
enseignants malfaisants. L'hôte répondit : "On pourrait citer de multiples passages
et offrir quantité de preuves. Ainsi, on peut lire dans le Sutra Konkomyo* : " [Les quatre Rois du Ciel dirent au Bouddha : ] Ce sutra existe bien dans le pays, mais les gouvernants
n'ont jamais autorisé sa propagation. Leur coeur s'en détourne,
et ils ne prennent aucun plaisir à entendre ses enseignements.
Ils ne le servent pas, ne le respectent pas, ne l'admirent pas. Ils
n'ont pas non plus l'intention d'accorder leur respect ou un soutien
matériel aux quatre
sortes de bouddhistes qui adhèrent au sutra. Il en résulte
que nous, et la multitude des autres êtres célestes qui
sont nos disciples, ne pouvons plus entendre les enseignements de ce
profond et merveilleux Dharma.
Ils nous ont privés de la douce rosée de ses mots et nous
coupent du flot du Dharma correct, nous faisant perdre majesté
et pouvoir. Ainsi, le nombre d'êtres dans les quatre
mauvaises voies va en augmentant, tandis que ceux qui goûtent
les états humain et céleste deviennent de plus en plus rares. Les hommes tombent dans le fleuve
de la naissance et de la mort,
tournant le dos à la voie du nirvana. De plus, le Roi-Démon
du sixième Ciel, complotant pour empêcher les personnes
de ce monde de se rendre dans les Terres pures qui se trouvent ailleurs,
saisit chaque occasion de perpétrer de mauvaises actions. Pour quelle
raison agit-il ainsi ? Il semblerait que ses intrigues aient pour
but ultime d'empêcher le Bouddha d'enseigner le Sutra du Lotus. Il est en effet dans la nature de ce Roi-Démon
du sixième Ciel de se réjouir du spectacle d'une personne
prisonnière des trois
mauvaises voies, et de se désoler d'en voir d'autres créer
le karma qui conduit dans les trois
bonnes voies. Plus encore qu'il regrette de voir certains former
le karma qui les mène aux trois
bonnes voies, il s'attriste d'en voir d'autres aspirer aux trois
véhicules. Point n'est
besoin d'expliquer en détail l'importance de ce passage. Il suffit
de comprendre, une fois pour toutes, que même le remède
du Dharma offert par les sutras Kegon*, Hodo* et Daibon ne peut pas
guérir la maladie grave affligeant les personnes dans ces deux
états d'auditeurs-shravakas et pratyekabuddhas. De plus,
d'après les sutras exposés avant le Sutra du Lotus,
même des personnes coupables, prisonnières des trois
mauvaises voies, peuvent être des bodhisattvas [et sont par
conséquent capables d'atteindre la bodhéité],
mais cette capacité n'est pas reconnue aux personnes des deux
véhicules. Sans comprendre que le temps passe aussi rapidement
qu'un poulain blanc entraperçu par la fente d'un mur (note),
aussi ignorants que des moutons conduits à l'abattoir, désespérément
prisonniers de notre besoin de nourriture et de vêtements, nous
tombons sans y prendre garde dans les filets de la célébrité
et du profit et, pour finir, nous ne rentrons au village des trois
mauvaises voies qui nous est familier que pour reprendre aussitôt
la route, renaissant, vie après vie, dans les six
voies de l'existence. Question : Sans comprendre le sens du Sutra
du Lotus mais simplement en récitant les cinq ou sept
caractères Na Mu Myo Ho Ren Ge Kyo une fois par jour, une fois
par mois, ou seulement une fois par an, une fois tous les dix ans, une
fois dans une vie, est-il possible de ne pas être attiré
par le mal, grave ou bénin, de ne pas s'engager dans les quatre
mauvaises voies et d'atteindre l'étape de non
régression ? Réponse : Oui, c'est possible. Tous ceux qui,
dans tous les mondes des dix
directions, ont commis l'une ou l'autre des dix
mauvaises actions, des cinq
forfaits, qui ont commis la lourde offense
de s'opposer au Dharma correct ou d'autres crimes graves et qui
ont été chassés de ces mondes par les divers bouddhas,
ont été rassemblés ici, sur cette terre
Saha, par le Bouddha Shakyamuni. Ces gens, ayant expié leurs
crimes après être tombés dans les trois
mauvaises voies et dans l'enfer avici, ont pu renaître
dans les mondes des hommes et
le monde du ciel. Mais, parce que
certains vestiges de leurs crimes demeurent, ils sont facilement enclins
à dénigrer le Dharma
correct et à parler avec mépris de personnes de sagesse,
commettant ainsi de nouvelles offenses au Dharma. Les fervents
adeptes des enseignements non bouddhiques observent les cinq
préceptes et les dix
préceptes du bien, pratiquent une forme élémentaire
de méditation et, s'élevant à travers les mondes
de la forme et du sans
forme, s'imaginent avoir atteint le nirvana lorsqu'ils parviennent au plus haut niveau du monde des trois
plans. Mais bien qu'ils aient grimpé ainsi, petit à
petit, comme des chenilles, ils retombent du niveau le plus haut et se
retrouvent au contraire dans les trois
mauvaises voies. Pas un seul ne parvient à se maintenir au
niveau du Ciel*, malgré leur conviction qu'une fois ce stade atteint,
il est impossible de régresser. Chacun d'eux adhère aux
doctrines enseignées par son maître, et les pratique exclusivement. Pour finir,
les maîtres pernicieux qui propagent des enseignements erronés
et nuisibles sont les religieux qui, à notre époque, s'opposent
au Sutra du Lotus. Il est dit dans le Sutra
du Nirvana : "Bodhisattva, ce ne sont pas les éléphants
sauvages qui sont le plus à craindre, ce sont les mauvais
amis ! Si vous mourez tués
par un éléphant sauvage, vous ne tomberez pas dans les trois mauvaises voies.
Mais si vous mourez en suivant un mauvais
ami, vous êtes assurés d'y tomber." Et dans le Sutra du Lotus on lit : "En cette époque mauvaise,
il y aura des moines à la sagesse frelatée et au cœur
plein de ruse et de fausseté."(réf.) C'est en tant que pratiquant du Sutra du Lotus que j'ai rencontré
ces grandes persécutions et je n'en éprouve pas la moindre rancoeur. Il ne pourrait y
avoir de vie plus heureuse que la mienne, même au terme d'innombrables
répétitions du cycle de la naissance
et de la mort. J'aurais pu rester dans les trois
ou quatre mauvaises voies. Mais maintenant, à ma grande joie,
je suis certain de rompre le cycle des souffrances
de la vie et de la mort pour atteindre la bodhéité. De Kamakura,
dans la province de Sagami, à l'île de Sado dans la province du nord, il y a plus de mille ri à parcourir,
en traversant de très hautes montagnes et une mer démontée.
Le vent et la pluie y sont violents et imprévisibles. Des pillards
guettent dans la montagne et les pirates sont nombreux en mer. Les gens
que l'on rencontre dans les auberges ou les relais, tout au long du
chemin, sont aussi féroces que des tigres ou des chiens et vous
avez dû vous croire condamnée aux souffrances des trois
mauvaises voies. De plus, nous vivons dans une époque troublée.
Depuis l'année dernière, le pays est empli de rebelles,
et finalement, le onzième jour du deuxième mois de cette
année, une bataille a éclaté. Vous faites
partie d'une famille de guerriers, vous êtes un homme mauvais
qui vivez jour et nuit dans un monde de tueries. Puisque vous n'avez,
jusqu'à présent, quitté ni votre foyer [pour entrer
dans la vie religieuse] ni votre métier de guerrier [dans la
société], comment pourriez-vous échapper aux trois
mauvaises voies ? Vous devriez sérieusement y réfléchir. J'ai bien reçu deux mille kan pièces de monnaie. Le plus précieux des trésors,
pour les êtres sensitifs,
n'est autre que la vie elle-même. Ceux qui ôtent la vie
sont condamnés à tomber dans les trois
mauvaises voies. C'est pourquoi les Rois-faisant-tourner-la-roue observent, comme le premier des dix
préceptes de bien, le précepte de "ne pas tuer".
Le Bouddha instaura les cinq préceptes au début des sutras du Hinayana,
et il fit de l'interdiction de tuer le premier d'entre eux. Dans le Sutra Bommo, le Bouddha
fit aussi de l'injonction à "ne pas tuer" le premier
des dix préceptes
majeurs du bouddhisme Mahayana.
Le chapitre Juryo* (XVI) du Sutra
du Lotus contient des bienfaits correspondant à ce précepte de "ne pas tuer"
énoncé par le Bouddha Shakyamuni (note).
Ainsi, ceux qui commettent des meurtres seront abandonnés par
tous les bouddhas des trois phases de la vie et ne seront pas protégés par les divinités
des six Ciels du monde du désir.
Cela, même les lettrés non bouddhistes l'ont établi
depuis longtemps, et moi, Nichiren, je le comprends suffisamment. Les tenants
du Ritsu transgressent les préceptes
avec autant de violence qu'une montagne s'effondre ou qu'une rivière
déborde. Loin de pouvoir atteindre la bodhéité,
ils ne pourront même pas renaître dans les mondes-états des hommes ou du ciel.
Le Grand-maître* Zhanlan* a dit : "Ceux qui observent ne serait-ce qu'un précepte
pourront renaître en tant qu'être humain, mais ceux qui
transgressent ne serait-ce qu'un précepte, tomberont dans les trois mauvaises voies. (réf.) Vous devriez
leur demander : "Qui, parmi les disciples de Ryokan de l'école Ritsu, observe
ne serait-ce qu'un seul des préceptes énoncés dans
les sutras Saiho, Shobonen et autres ? Qui observe véritablement
un seul des préceptes enseignés dans les sutras Agama* et dans divers sutras du Mahayana et du Hinayana ? Il ne
fait aucun doute qu'ils sont destinés à tomber dans les trois mauvaises voies ou dans l'enfer avici. Comme c'est
regrettable pour eux ! " Si le Bouddha n'était pas apparu en ce monde, alors, dans tout
le système de mondes majeur,
à l'exception de Shariputra et de Mahakashyapa, tous les
êtres humains auraient sombré dans les trois
mauvaises voies. Mais, grâce au fort lien créé
avec le Bouddha, de très nombreuses personnes ont pu atteindre
la bodhéité. Même des personnes aussi mauvaises
que le roi Ajatashatru ou Angulimala,
dont on pouvait penser qu'elles n'atteindraient jamais l'Éveil mais
tomberaient inévitablement dans l'enfer avici,
purent atteindre la bodhéité en rencontrant un grand
homme, le vénéré Bouddha Shakyamuni. Dans le
septième volume, il est écrit : "Pendant mille kalpas, dans l'enfer avici ils endurèrent grands supplices et tourments. Dans le troisième
volume, on lit : "Ceux qui ont erré dans les mauvaises
voies pendant la durée de sanzen
jintengo* "(note) ; et le sixième volume fait allusion à "Ceux qui restèrent
submergés par la souffrance pour la durée de gohyaku
jintengo*". (réf.) Il est dit dans le Sutra
du Nirvana : "Si vous êtes tué par un
éléphant sauvage, vous ne tomberez pas dans les trois
mauvaises voies, mais, si de mauvais
amis sont cause de votre mort, vous tomberez inévitablement
dans ces trois mauvaises voies." Notre monde est le domaine du Démon
du sixième Ciel. Ses habitants sont liés à
ce Roi-Démon depuis le temps sans commencement. Il a non seulement
construit une prison de vingt-cinq royaumes (note) dans les Six voies afin d'y
enfermer toute l'humanité, mais il a aussi mis des fers aux
pieds des femmes et enfants, et pris parents et souverains dans des
filets qui obscurcissent le ciel. Pour masquer la nature de bouddha qui est la véritable nature humaine, il incite les hommes à
boire le vin de l'avarice, de l'orgueil-colère et de la stupidité,
et ne leur donne à manger que des mets empoisonnés qui
les laissent prostrés sur le sol des trois
mauvaises voies. Un moine qui avait volé du millet renaquit sous forme
de boeuf pendant cinq cents vies consécutives (note).
Une personne, pour avoir volé de l'avoine, est tombée
dans les trois mauvaises voies.
Plus de quatre-vingt mille rois,
y compris Rama, Batsuda, Birushin, Nagosa, Katei, Bishakya, Gakko, Komyo,
Nikko, Ai et Jitanin, accédèrent tous au trône en
assassinant leur père (note). Parce qu'ils ne parvinrent
pas à rencontrer de bons amis bouddhiques, ils ne purent pas expier leurs crimes et tombèrent
dans l'enfer avici. Et de nombreux maîtres de notre époque se sont laissés
tromper par l'introduction de l'ouvrage de Genshin* Ojo yoshu (L'Essentiel pour renaître dans la Terre pure), qui les a conduits à perdre le véritable
esprit de recherche. Ils se sont détournés du Sutra
du Lotus pour aller vers les enseignements
provisoires liés au culte d'Amida.
Ils font partie de ceux qui "préfèrent ce qui est
petit à ce qui est grand." (note) A en juger par les
exemples du passé, ils tomberont probablement dans les trois
mauvaises voies pour y souffrir à l'avenir pendant d'innombrables kalpas. Il est
pourtant bien dit, en effet, dans les commentaires sur la partie du Hokke Mongu* traitant du chapitre Juryo* (XVI) dans le 9e volume du Hokke
Mongu Ki* : "Du passage "Pas une personne, s'étant libérée
de l'éphémère..." jusqu'au passage "les
enseignements éphémères du passé furent
exposés pour accéder à la vérités",
[le sens de ce texte est bien que] la libération du monde des trois plans au moyen des enseignements
provisoires doit être appelée une libération éphémère. Pas une personne des trois
véhicules ne peut manquer d'être libérée
du monde des trois plans ; pas un
seul être dans les mondes-états des hommes et du ciel ne peut manquer de sortir des trois
mauvaises voies. Toutefois, ils ne sont tous parvenus qu'à
une "libération éphémère." Ce bouddha Amida n'est ni notre parent, ni notre souverain, ni notre maître. Il
est seulement quelqu'un qui, dans un certain sutra, a formulé
48 vœux fallacieux. Pourtant, des insensés, en croyant qu'il
tiendra ses engagements, frappent le gong, comme pris de folie, dansent
et trépignent en récitant le nom du bouddha Amida.
Ils se sont détournés avec dégoût du monde
de leurs parents, mais le bouddha Amida,
malgré sa promesse de venir à leur rencontre, ne se manifeste
toujours pas. Ils s'égarent, quelque part au ciel, dans un état
indéterminé entre la mort et la vie, et, entraînés
vers le bas par le karma d'opposition
au Dharma, ils tombent dans la prison des trois
mauvaises voies. Alors, les effroyables démons gardiens de l'enfer se précipitent sur eux en jubilant, les ligotent
et les soumettent à des tourments incessants. Dès lors, Maudgalyayana parvint à se libérer des illusions de la pensée et à progresser jusqu'à la première
étape de la sagesse (note) ; puis il se détacha
des illusions du désir et devint un arhat,
obtenant de ce fait les Trois pouvoirs de perception et les six
pouvoirs mystiques. Ayant acquis la vision divine, il pouvait
voir tout ce qui se passe dans l'ensemble d'un système
majeur de mondes, avec autant de clarté que si cela se reflétait
dans un miroir limpide. Son œil percevait ce qui a lieu sous la
terre et il pouvait voir dans les trois
mauvaises voies [les états d'enfer, d'avidité et d'animalité]
aussi facilement que lorsque, les yeux posés sur l'eau gelée
d'un étang, nous voyons les poissons nager sous la glace, éclairés
par le soleil du matin. Ainsi, en baissant les yeux, il vit que sa mère
était prisonnière du monde des esprits
faméliques*. Les trois calamités frapperont, mois après mois, et les sept
désastres apparaîtront, jour après jour. La
famine se déclarera et le pays sera la proie des esprits
faméliques*.
Partout, les épidémies se succéderont, et le pays
se changera en état d'enfer. La guerre y éclatera, et
il deviendra le domaine des ashuras.
Ignorant leur lien de parenté, frères et sœurs se
prendront mutuellement pour mari et femme, et le pays deviendra le domaine
de l'animalité. En pareil
cas, ce n'est pas après la mort que l'on tombe dans les trois
mauvaises voies, mais, de son vivant, on voit tomber le pays dans
lequel on vit dans les quatre états les plus bas. Le Bouddha
enseigna que quiconque ferait des dons à Mahakashyapa, Shariputra, Maudgalyayana et Subhuti, qui ne connaissaient
pas encore le Sutra du Lotus, tomberait pour cela dans les trois mauvaises voies.
Il déclara que ces Quatre
grands disciples étaient plus vils que des chiens sauvages
ou des chacals. Ils respectaient rigoureusement les Deux cent cinquante
prescriptions bouddhiques, et leur observance des Trois
mille caractéristiques était aussi parfaite que
la lune au temps des moissons. Mais jusqu'à ce qu'ils adhèrent
au Sutra du Lotus, ils n'étaient encore que des chiens
sauvages aux yeux du Bouddha. Comparés à eux, nos moines
actuels sont d'une bassesse qui défie toute description. Wu-long haïssait le bouddhisme et avait fait serment
de ne jamais transcrire un seul passage de sutra. Peu avant de mourir,
il tomba gravement malade. Sur son lit de mort, il dit à son
fils : "Mon enfant, tu me succéderas. Non seulement
tu as hérité de mon talent mais tu es même meilleur
calligraphe que moi. Quel que soit le moyen par lequel on tentera de
t'y contraindre, ne copie jamais le Sutra du Lotus." Telles
furent ses dernières volontés. Après quoi, le sang
jaillit comme d'une source de ses cinq organes des sens, sa langue se
fendit en huit morceaux, et son corps se disloqua dans les dix
directions. Mais, sa famille ignorant les trois
mauvaises voies, ne comprit pas que c'était un présage
indiquant qu'il tomberait en enfer. Zhanlan* déclare : "Celui qui est tombé au sol a besoin
du sol pour se relever."(réf.) Une personne se relève toujours précisément
là où elle est tombée. Ceux qui s'opposent au Sutra
du Lotus tomberont dans les trois
mauvaises voies, sur le sol des mondes-états des hommes ou du ciel,
mais grâce au Sutra du Lotus, ils parviendront à
la bodhéité. |
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Voir également les six voies de l'existence |
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