|   | Extraits de gosho sur |   |   | 
| Quelque cinq cents ans après le début de l'époque du Dharma formel, le Grand-maître* Zhiyi* apparut en Chine et réfuta les principes erronés des écoles du Nord et du Sud afin d'établir l'enseignement correct. Sur le plan de l'étude doctrinale, il élabora le principe des cinq périodes, et sur le plan des pratiques de méditation-samadhi, il forgea le concept d'ichinen sanzen. La Chine tout entière fit son éloge, en l'appelant Petit Shakyamuni. Pourtant, parmi les trois sortes de discipline, il enseigna la méditation (note) et la sagesse-prajna parfaites, mais pas les préceptes de l'enseignement parfait*. Ensuite, mille huit cents ans après la mort du Bouddha, le Grand-maître* Saicho* apparut au Japon et réfuta les doctrines erronées des six écoles bouddhiques répandues pendant deux cents ans ou plus, depuis l'époque de l'empereur Kimmei. De plus, il énonça les préceptes menant à l'Éveil immédiat et parfait [que Zhiyi* n'avait pas révélés]. Ce furent les préceptes d'ordination selon l'enseignement parfait* conférés au sanctuaire du Mont Hiei. Mais,  finalement,  ils furent contraints de s'incliner 
        et d'avouer leur défaite en présence de l'empereur ; et 
        tous les adeptes des six écoles et des sept temples principaux de Nara devinrent les disciples de Saicho*. Ce fut 
          comme ce qui s'était passé en Chine,  lorsque les maîtres 
          des écoles bouddhiques du Sud et du Nord,  après avoir 
        été vaincus dans un débat,  au palais de la dynastie Chen,  par le Grand-maître* Zhiyi*,  
            devinrent ses disciples. Mais des trois 
              disciplines Zhiyi* n'avait utilisé que la méditation parfaite et la sagesse 
            parfaite. Le Grand-maître* Saicho* fit plus. Il réfuta les principes spécifiques du Hinayana pour la réception des préceptes [que Zhiyi* avait omis de contester],  et conféra,  à huit maîtres 
            de ces six écoles  (note),  l'ordination 
              spécifique du Mahayana telle qu'elle est décrite dans le Sutra 
                Bonmo.  Tous les lettrés bouddhistes,  
          de nos jours encore,  s'accordent sur ce point  : du vivant du Bouddha 
          comme après sa disparition,  la pratique du Sutra du Lotus requiert les trois sortes de disciplines. 
          Qu'une seule des trois soit négligée et il devient impossible 
      d'atteindre la bodhéité. 
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