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Extraits de gosho sur

Terre de Bouddha

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Tout le gosho
L'aspiration à la Terre de Bouddha (Sado, le 23 novembre 1271 à Toki Jonin)


La vie s'écoule en un instant. Si nombreux et féroces que soient les ennemis que nous rencontrerons, n'ayons aucune peur et ne pensons jamais à reculer. Même si l'on menaçait de nous couper la tête avec une scie, de nous empaler sur une lance, de nous mettre aux fers et de nous transpercer les pieds avec une vrille, aussi longtemps que nous serons en vie, nous devrons continuer à réciter Namu Myoho Renge Kyo, Namu Myoho Renge Kyo. Si nous récitons cette phrase jusqu'au moment ultime de notre mort, immédiatement, Shakyamuni, Taho, tous les autres bouddhas de l'univers viendront à notre rescousse, tenant ainsi fidèlement la promesse faite lors de la cérémonie du Pic du Vautour. Nous prenant par la main et nous portant sur leurs épaules, ils nous mèneront au Pic du Vautour. Les deux saints*, les deux divinités célestes* et les Jurasetsu nous garderont, tandis que toutes les divinités bouddhiques tendront un dais par dessus nos têtes et déploieront bien haut des oriflammes. Ils nous escorteront pour nous protéger jusqu'à la Terre de Bouddha. Comment décrire la joie que nous ressentirons alors ?
La Pratique telle que le Bouddha l'Enseigne (mai 1273 à plusieurs de ses disciples)

Les cinq mille personnes outrecuidantes étaient dépourvues de foi et, bien qu'ayant entendu le Sutra du Lotus, ne purent pas le comprendre. Mais, comme elles ne s'y opposèrent pas, trois mois plus tard, elles parvinrent à la bodhéité. Ce sont ces personnes que le Sutra du Nirvana désigne en ces termes : "qu'ils croient ou non, tous renaîtront sur la Terre de Bouddha éternelle."
Lettre à Horen (Minobu, avril 1275 à Soya Kyoshin)

Mon esprit n'est peut-être pas celui d'un envoyé du Bouddha car mon corps est celui d'un simple mortel. Toutefois, puisque j'ai suscité la haine des trois grands gnnemis et puisque j'ai été exilé à deux reprises, je suis semblable à un envoyé du Bouddha. Même si mon esprit est obscurci par les trois poisons et si mon corps est celui d'un simple mortel, parce que ma bouche récite Namu Myoho Renge Kyo, cela fait de moi l'envoyé du Bouddha. Si je cherche un exemple dans le passé, je mérite d'être comparé au bodhisattva Fukyo. Si j'observe le présent, j'ai concrétisé la prédiction : "Il sera attaqué à coups de sabre et de bâton, de tuiles et de pierres."(réf.) A l'avenir je parviendrai sans aucun doute à la lumière éternelle de la Terre de Bouddha, et ceux qui m'auront soutenu résideront immanquablement avec moi dans la Terre pure du Pic du Vautour.
Plus la source est lointaine, plus le courant est long (Minobu, le 15 septembre 1278, à Shijo Kingo)

 

 

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