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Extraits de gosho sur |
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Terre
de la minceur |
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Mais qui est donc Vairocana ? S’il s’agit du Corps du
Dharma* du monde des dharma environnants,
les montagnes, les rivières et la terre sont aussi le Corps et
la Terre de Vairocana. Il s’agit
alors de la nature principielle de Vairocana.
Les chiens et les renards foulent aussi ce Corps et cette Terre. Cela
ne rentre pas dans le cadre des écoles du Zen.
Si en vérité, il faut fouler le sommet du crâne du
Bouddha, on peut dire que même Brahma n’en voit pas le sommet. Comment, dès lors, la Terre
de la minceur pourrait-elle bien le fouler. L’Éveillé
est doté des trois vertus de
souverain, de maître et de parents pour tous les êtres. Celui
qui piétinerait son père compatissant aux grandes vertus
bienfaisantes serait un grand sot commettant la faute
cardinale d’impiété filiale, un mauvais homme.
Ce genre d’homme est rejeté par les livres de Confucius,
à plus forte raison le sont-ils par le bon Dharma de l’Ainsi-Venu.
Comment le fait de louer de tels hérétiques et leurs enseignements
hétérodoxes pourrait-il ne pas constituer un lourd crime.
Alors que du vivant de l’Éveillé, Kashyapa le saluait de la tête pour lui rendre hommage, l’obscur Zen lui marche sur le crâne ; quelle horreur ! |
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