DICTIONNAIRE des TERMES BOUDDHIQUES français, japonais, chinois, sanscrit, pali Quelques notions sur le taoïsme |
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Le premier
penseur du taoïsme dont nous ayons trace historique, Zhuang-zi
(également appelé Zhuang Zhou),
en est également le principal philosophe. Ce sage vécut
à la fin du quatrième siècle avant notre ère.
Il refusa toutes les charges dont il aurait pu s’acquitter pour
vivre librement. Il est l’auteur d’un livre qui porte son
nom où le non conformisme et la verve taoïstes se révèlent
au travers de nombreuses anecdotes. Lorsque le bouddhisme est arrivé en Chine, les conceptes du taoïsme semblaient présenter davantage de similitudes avec lui que le confucianisme. D’un point de vue relativement superficiel, des attitudes communes marquaient ces deux courants de pensée : nécessité d’une ascèse personnelle, d’une compréhension individuelle, manque de confiance envers la sagesse humaine et les sociétés qui en résultent, pratique de la méditation ou d’autres exercices yogiques. A ces débuts le bouddhisme chinois a été en partie interprété dans une optique taoïste et certains concepts bouddhiques ont été traduits à l’aide de dénomination issue du tao. Pourtant une meilleure connaissance des sutras, leur traduction plus précise ont permis une approche plus juste des concepts originaux. Certaines écoles bouddhiques, et tout particulièrement le chan (zen), gardent encore une imprégnation assez forte de la phisophie du tao : goût du paradoxe, du saugrenu, espièglerie et dérision. Les huit immortels traversent la mer. Depuis la poupe dans le sens des aiguilles d'une montre : He Xiangu, Han Xiangzi, Lan Caihe, Li Tieguai, Lü Dongbin, Zhongli Quan, Cao Guojiu et (sur l'âne) Zhang Guolao. |