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Extraits de gosho sur |
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Trois vertus -
Sandoku - Souverain, Maître et Parents |
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Si en vérité, il faut fouler le sommet du crâne du
Bouddha, on peut dire que même Brahma
n’en voit pas le sommet. Comment, dès lors, la Terre
de la minceur pourrait-elle bien le fouler. L’Éveillé
est doté des trois vertus
de souverain, de maître et
de parents pour tous les êtres. Celui qui piétinerait
son père compatissant aux grandes vertus bienfaisantes serait un
grand sot commettant la faute cardinale
d’impiété filiale, un mauvais homme. Le Sutra
du Lotus est notre cœur. Ne pas connaître le Sutra
du Lotus revient à ne pas se connaître soi-même.
En effet, il est des hommes inconnus à eux-mêmes. On dit
que lorsqu’ils déménagent, ils oublient leur femme.
Ainsi, il est des hommes qui ne deviennent pas bouddhas. Ce sont ceux
qui oublient le Sutra du Lotus avant de passer dans la vie suivante.
Aussi, ceux qui ne croient pas dans le Sutra du Lotus et l’offensent,
tournent le dos à tous les bouddhas, tournent le dos à toutes
les divinités, se détournent de leurs parents,
s’opposent au souverain et au maître. Ils
s’opposent aux montagnes, s’opposent aux océans. Ils
s’opposent au soleil et à la lune, s’opposent par conséquent
à toutes les choses. Lorsqu'un
pratiquant du Sutra du Lotus réfute l'enseignement des
sutras provisoires, il est comparable à un souverain
menaçant ses sujets d'une punition, à un parent
réprimandant ses enfants et à un maître
admonestant ses disciples. Mais, lorsqu'un pratiquant des sutras provisoires
prétend réfuter le Sutra du Lotus, il est comparable
à un sujet dictant sa conduite à son souverain,
à un enfant faisant la leçon à son parent
ou à un disciple réprimandant son maître.
il est dit, dans le deuxième volume du Sutra
du Lotus : "Maintenant, ce monde
des trois plansest tout entier
mon domaine. Les simples mortels qui y vivent sont tous mes enfants.
Ce monde est en proie à de nombreuses difficultés et à
des troubles dont je suis seul à pouvoir les délivrer. Mais
j'ai beau les instruire et leur enseigner, ils ne parviennent ni à
croire ni à accepter mon enseignement." Question : Bien que confucianisme, brahmanisme
et bouddhisme diffèrent par leurs doctrines, ils enseignent tous
qu'il faut donner en retour à ceux qui ont agi envers vous avec
bonté, et remercier des faveurs reçues." Ainsi si j'étais
le premier à avoir foi en une doctrine à laquelle ni le
souverain, ni mon maître, ni mes
parents, n'adhèrent, je me rendrais très
certainement coupable de manquement envers eux, ne croyez-vous pas ? D'un autre côté, les passages de sutra que vous avez cités
rendent parfaitement claire la justesse de cette doctrine, et tous mes
doutes la concernant ont été dissipés. [...] Réponse
[...] Mais j'aimerais maintenant vous demander de fermer les yeux, de
retrouver votre calme et de réfléchir à la chose
avec logique. Si, alors qu'elle connaît la voie la meilleure, une
personne voit ses parents ou son souverain
s'engager dans une voie mauvaise, peut-elle se dispenser de leur faire
des remontrances ? Lorsqu'un insensé, abusé par la
boisson, est sur le point de boire du poison, est-il possible, en le voyant
faire, de ne pas essayer de l'en empêcher ? De la même
manière, si l'on comprend la véracité des enseignements
bouddhiques, et si l'on connaît les souffrances du feu, du sang
et du sabre, comment ne pas se désoler de voir une personne envers
qui nous avons une dette de reconnaissance, sur le point de tomber dans
les mauvaises voies ? L'Honoré du
monde, notre père et notre mère, doté des trois
vertus de souverain, maître
et parent, est celui qui nous a encouragés, nous
qui avons été repoussés par tous les autres bouddhas,
en nous disant : "Moi seul ai le pouvoir de vous sauver." La
dette de reconnaissance que nous avons à son égard est plus
profonde que l'océan, plus lourde que la terre, plus vaste que
le ciel. Les gens d'ici
[Sado] ont un coeur semblable à celui des oiseaux ou des bêtes
sauvages ; ils ne reconnaissent ni souverain, ni maître,
ni parents. Encore moins distinguent-ils ce qui est vrai
de ce qui est faux en bouddhisme, ou les bons maîtres des mauvais.
Il y a trois
catégories de personnes qu'hommes et femmes doivent tous respecter.
Ce sont le souverain, le maître,
et le parent. Il y a trois types de doctrines qu'il faut
étudier. Ce sont le confucianisme,
le brahmanisme et le bouddhisme. Le Bouddha
est le souverain du domaine des humains aussi bien que
de celui des êtres célestes ; il est le parent
de tous les êtres vivants. Il est aussi le maître
qui ouvre la voie et guide vers elle. On peut avoir un parent,
mais s'il est de position sociale modeste, il ne peut pas simultanément
remplir la fonction de souverain. Et celui qui est souverain,
s'il n'est pas aussi parent, n'inspirera que terreur
et crainte. Enfin certains peuvent être à la fois parent
et souverain, sans avoir pour autant la qualité
de maître.
Puisqu'on les appelle Honorés du monde, les divers bouddhas [autres
que Shakyamuni], peuvent être considérés comme des
souverains. Mais puisqu'ils n'apparaissent pas en ce
monde Saha, ils ne sont pas nos maîtres.
Ils ne peuvent pas davantage déclarer : "maintenant [ce monde
des trois plans est entièrement
mon domaine et] les êtres vivants qui s'y trouvent sont
tous mes enfants."(réf.)
Ainsi le Bouddha Shakyamuni est le seul à remplir les trois fonctions
de souverain, maître et parent. Les deux bouddhas
Shakyamuni et Taho ne sont que des
fonctions du bouddha fondamental, tandis que Myoho Renge Kyo est le bouddha
fondamental. C'est ce que le Sutra appelle "le secret de l'Ainsi-Venu
et son mystérieux pouvoir"(réf.)
"Le secret" désigne la réalité des Trois Corps du Bouddha et "son mystérieux pouvoir", leurs
fonctions. La réalité est le bouddha fondamental et la fonction,
un bouddha transitoire. Un simple mortel est la réalité
des Trois Corps, ou le bouddha fondamental.
Le Bouddha est la fonction des Trois Corps, c'est-à-dire un bouddha transitoire. On a cru que Shakyamuni
était un être doté des trois
vertus de souverain, maître
et parent pour notre bien à nous, simples mortels,
mais au contraire, c'est le simple mortel qui le dote de ces trois
vertus. Toutefois,
il y a différentes sortes de meurtres, et ceux qui sont tués
ont commis des fautes de divers degrés de gravité. Ceux
qui tuent les assassins de leurs parents, de leur souverain
ou de leur maître commettent bien un meurtre, mais
la gravité de leur crime, de ce fait, est allégée.
Parce que
j'ai persévéré sans aucune crainte, certains aujourd'hui
au Japon pensent que j'ai peut-être raison. Je suis peut-être
la seule personne au Japon qui, tout en ayant désobéi à
son souverain, à ses parents
et à son maître, bénéficie
finalement de la protection des divinités
célestes. Observez bien ce qui se passera à l'avenir.
Si les moines qui critiquent Nichiren prient pour la paix du Japon, ils
ne feront que hâter la ruine du pays. J'ai été chassé de province en province, j'ai été traité comme un criminel, attaqué, battu et exilé, et mes disciples ont été tués ou dépossédés de leurs terres. Si vous traitez ainsi une personne véritablement envoyée par vos parents, pouvez-vous vous attendre à de bons résultats ? Or Nichiren est le parent de tous les habitants du Japon, leur souverain, leur maître éclairé ! Ont-ils le droit de se retourner contre lui ? Lettre au nyudo d'Ichinosawa (Minobu, le 8 mai 1275, à l'épouse du nyudo d'Ichinosawa) Si l'on veut
acquérir la sagesse et maîtriser les enseignements bouddhiques,
il faut y consacrer du temps. Et si l'on veut consacrer du temps à
cette entreprise, il n'est plus possible de céder à tous
les désirs de ses parents, de ses maîtres
et de son souverain. Tant que n'est pas atteinte la route
qui mène à l'Éveil,
il ne faut pas se laisser guider par la volonté et l'opinion de
ses parents et de ses maîtres. Zhanlan
ajoute : "Celui qui entend parler du Dharma pour la première
fois, de la bouche d'un bouddha ou d'un bodhisattva, reviendra auprès
du même bouddha ou bodhisattva pour atteindre l'Éveil."(réf.).
Par-dessus tout, ne suivez personne d'autre que votre maître initial
et persévérez jusqu'à atteindre la bodhéité.
Shakyamuni est le maître originel de tous les êtres
humains, ainsi que leur souverain et leur parent.
On lit dans
le Sutra du Lotus : "Maintenant ce monde des trois
plans est tout entier mon domaine. Les êtres vivants qui s'y
trouvent sont tous mes enfants."(réf.) Si ce passage des écritures est exact, le seigneur Shakyamuni est
le père et la mère, le maître et le souverain de tous
les habitants du Japon. Le bouddha Amida
ne possède pas ces trois vertus.
Pourtant, vous négligez le bouddha doté des trois
vertus, et invoquez le nom d'un autre bouddha, jour et nuit,
matin et soir, soixante ou quatre-vingt mille fois par jour. N'est-ce
pas agir d'une manière contraire à la piété
filiale ? [...] 'ai donc écouté les prêches de
plusieurs religieux, et j'ai demandé quel enseignement conduisait
à la bodhéité. Et, en m'appuyant sur l'enseignement
du Sutra du Lotus, j'en suis venu à croire que le sage
Nichiren est le souverain du monde des trois
plans, le père et la mère
de tous les êtres humains, l'envoyé du Bouddha Shakyamuni,
le bodhisattva Jogyo. Si un moine
émet encore quelque objection, demandez-lui : "Ce que ce je
viens de dire est-il faux ? " Demandez-lui s'il y a, dans le
Sutra du Lotus, un passage établissant que le Bouddha
Shakyamuni est notre parent, notre maître
et notre souverain. S'il reconnaît qu'un tel passage
existe, demandez-lui si le Sutra contient un seul autre passage indiquant
que le bouddha Amida est parent,
souverain et maître. Exigez qu'il vous réponde par oui ou
par non. S'il prétend qu'un tel passage existe, demandez-lui s'il
est possible d'avoir deux pères. Et s'il vous répond non,
demandez-lui avec force pourquoi il a abandonné son père
pour chérir un étranger. Sans être
nécessairement convaincus de la supériorité de l'une
de ces écoles, ils sont ballottés entre les deux et pour
finir, se laissent influencer par la plus puissante et la plus grande
en prenant le bouddha Amida comme
principal objet de dévotion. Shakyamuni
est le souverain, maître et parent
de tous les autres bouddhas, de toutes les divinités, de l'Assemblée de tous les êtres humains et célestes, et de tous les êtres
sensitifs. Quelle divinité pourrait se réjouir si Shakyamuni
était tué ? De nos jours, tous les habitants de ce
pays se sont révélés les ennemis de Shakyamuni, mais
les pires ennemis du Bouddha ne sont pas les laïcs, hommes et femmes,
ce sont les moines à la compréhension faussée. Car le Sutra
du Lotus est le père et la mère
des bouddhas des trois phases de
la vie dans les dix directions ; il est aussi leur nourrice et leur souverain. |
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