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Extraits de gosho sur |
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trois
femmes maléfiques |
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Parlons
maintenant des femmes. On trouve, dans les textes bouddhiques aussi
bien que non bouddhiques, de graves critiques à leur encontre.
Les ouvrages intitulés Les
Trois Recueils et Les
Cinq Canons, qui décrivent le règne des Trois
Augustes et Cinq Empereurs de la Chine ancienne, les qualifient
d'inconstantes et de fourbes. Ainsi, on prétend que trois
femmes maléfiques furent à l'origine d'un désastre.
Ce sont des femmes que l'on rendit responsables de la chute d'un pays
et de son peuple. Les écrits
bouddhiques ne sont pas les seuls à tenir ce langage ; les écrits
non bouddhiques également dénigrent les femmes. Un certain Rong Qiqi, par exemple, fait
l'éloge de trois plaisirs, l'un d'eux étant celui de ne
pas être né femme en ce monde. On accepte généralement
l'idée que le désastre [en Chine] eut pour origine trois
femmes. C'est seulement dans le Sutra du Lotus que nous
lisons qu'une femme qui pratique ce Sutra, non seulement surpasse toutes
les autres femmes, mais dépasse également tous les hommes. |
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