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Extraits de gosho sur

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(monde des) trois plans

Le Sutra Daijuku dit  : "Quand les principes du bouddhisme seront obscurcis et perdus, les hommes laisseront pousser leur barbe, leurs cheveux et leurs ongles, et les lois du monde seront oubliées et ignorées. Quand viendra cette époque, un grand fracas se fera entendre et la terre tremblera ; le monde entier se mettra en mouvement comme s'il était posé sur les pales d'un moulin à eau. Les remparts des villes se fissureront et s'effondreront, toutes les maisons et les habitations disparaîtront. Racines, branches, feuilles, pétales et fruits perdront leurs vertus curatives. A l'exception des cinq cieux les plus élevés du monde de la forme, toutes les régions des mondes de la forme et du désir se trouveront privées des sept parfums et des trois essences qui nourrissent la vie et la société humaine, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de vivant.
[...] Une personne écrivant la nuit peut toujours éteindre la lampe, les mots qu'elle a écrits demeurent. Il en est de même de la destinée que nous nous créons nous-mêmes dans le monde des trois plans.
[...] Voilà pourquoi vous devez vous hâter de réformer vos croyances et adhérer au Véhicule suprême, l'unique bonne doctrine [du Sutra du Lotus]. Si vous agissez ainsi, le monde des trois plans se changera tout entier en Terre de Bouddha, et comment une Terre de Bouddha pourrait-elle jamais connaître le déclin  ?
Rissho Ankoku ron (Kamakura, juillet 1260)

Le roi Ajatashatru, en lâchant contre lui [le Bouddha] un éléphant furieux, menaça la vie du seul homme dans le monde des trois plans véritablement digne d'être honoré.
Les quatre sortes de reconnaissance (Izu, le 16 janvier 1262 à Kudo Yoshitaka)

Comme nous l'a enseigné l'Ainsi-Venu : "Il n'y a pas de sécurité en ce monde des trois plans  ; il est comparable à une maison en feu"(réf.)  ; et selon les mots d'un bodhisattva  : "Tout n'est que mirage, comme une image créée par magie."(réf.)
Questions et réponses sur la pratique du Sutra du Lotus (Kamakura  ? mars 1263   ? à Nichiji  ? )

C'est pourquoi il est dit, dans le deuxième volume du Sutra du Lotus : "Maintenant, ce monde des trois plans est tout entier mon domaine. Les simples mortels qui y vivent sont tous mes enfants. Ce monde est en proie à de nombreuses difficultés et à des troubles dont je suis seul à pouvoir les délivrer. Mais j'ai beau les instruire et leur enseigner, ils ne parviennent ni à croire ni à accepter mon enseignement (note)."
Encouragements à une personne malade (13e décembre 1264, à Nanjo Hyoe Shichiro)

L’Éveillé est doté de trente-deux traits distinctifs. Tous relèvent du plan de la forme. Les trente et un signes, dont les mille cercles tracés sous ses plantes des pieds, (signe situé au plus bas), jusqu’à l’excroissance au sommet de son crâne (signe situé au plus haut), tous sont des formes visibles et impénétrables que l’on peut dessiner ou sculpter. Seul le signe de sa voix, dont le son parvient au Ciel de Brahma, est une forme invisible et non impénétrable. On ne peut, dès lors, ni la dessiner ni la sculpter comme les autres.
L’ouverture des yeux des images sculptées ou peintes (Kamakura 1264)

Depuis le passé sans commencement, enivrés par le vin de l'ignorance, nous sommes nés un nombre incalculable de fois dans les six voies de l'existence en passant par les quatre formes de naissance. Tantôt nous suffoquons au coeur des flammes de l'enfer de la brûlure ardente ou de la grande chaleur dévorante (note)  ; [...] Tantôt nous sommes confrontés aux querelles et aux conflits du monde-état des asuras ; tantôt nous naissons en tant qu'êtres humains et sommes en proie aux huit souffrances que sont naître et vieillir, tomber malade et mourir, souffrir de devoir quitter ceux que nous aimons et rencontrer ceux que nous haïssons, éprouver la douleur de ne pas obtenir ce que nous désirons, et endurer les peines engendrées par les cinq agrégats du corps et de l'esprit. Tantôt encore nous naissons dans le royaume céleste et faisons l'expérience des cinq signes de dégradation. Ainsi tournons-nous sans cesse en rond comme la roue d'un chariot dans ce monde des trois plans.
[...] Nous sommes comme la tortue borgne trouvant un bois flottant percé d'un trou exactement de la taille qui lui convient. Comme il serait regrettable alors que nous ne saisissions pas cette occasion de trancher les entraves de la vie et de la mort, et ne fassions pas le plus petit effort pour nous libérer de la cage du monde des trois plans.
[...] Quand Shakyamuni, seigneur du monde des trois plans, parvint à l'âge de dix-neuf ans, il quitta la ville de Gaya (note) et se retira sur le Mont Dandaka (note) où il pratiqua diverses austérités difficiles et pénibles. Il atteignit la bodhéité à l'âge de trente ans, et, à ce moment-là, élimina instantanément les trois catégories d'illusion, et mit un terme à la nuit profonde de l'ignorance.
[...] Ayant lu ce passage, pourquoi, avec la même foi que nous pourrions tout aussi bien accorder au Sutra du Lotus, devrions-nous nous accrocher aux enseignements provisoires des sutras antérieurs au Sutra du Lotus, ces doctrines que le Bouddha déclara vides, et qui nous ramènent sans cesse vers la même vieille demeure du monde des trois plans que nous connaissons déjà si bien  ?
[...] Il se rendit au Mont Dandaka où, pendant douze ans, il ramassa du bois mort sur les hautes pentes, puisa de l'eau dans les vallées profondes, s'imposa diverses austérités et pratiques difficiles. A l'âge de trente ans, il obtint le fruit merveilleux de l'Éveil, devenant le seul être digne de respect dans le monde des trois plans, et le seigneur de toutes les doctrines qu'il exposa sa vie durant. Il apporta le salut à son père et à sa mère, et ouvrit la voie pour tous les êtres vivants. Peut-on l'accuser d'avoir manqué à la piété filiale  ?
[...] L'ignorant inclina la tête, joignit les mains et dit : - Désormais, je recevrai et garderai ce roi des sutras de la Vérité unique, et révérerai le Bouddha qui, dans le monde des trois plans, est seul digne d'être honoré, comme mon véritable maître.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265   ? à un samouraï   ? )

Le grand océan contient les nombreux fleuves qui se déversent en lui, la terre immense contient tous les êtres sensitifs et non-sensitifs, le "joyau qui exauce les voeux" a le pouvoir de faire pleuvoir d'innombrables trésors et Bonten règne sur le monde des trois plans. Il en va de même pour les cinq caractères de Myo Ho Ren Ge Kyo.
[...] De plus, les gens des cinq régions de l'Inde, des seize grands royaumes, des cinq cents principautés de taille moyenne, et des dix mille petits cantons assistèrent à tout cela. Et ceux qui étaient dans les six Ciels du monde du désir et dans les quatre ciels de la méditation, tous les êtres du monde de la forme comme ceux du monde du sans-forme, y compris Bonten, Taishaku, le Roi-Démon du sixième Ciel et le roi Yama, furent également témoins de leur destin.
[...] De même que les sages se rassemblaient autour de Shariputra, et ceux qui recherchaient les pouvoirs occultes, autour de Maudgalyayana, les personnes aux tendances mauvaises s'allièrent avec Devadatta. Cela eut pour résultat que la terre immense, épaisse de 168.000 yojana et reposant sur un cercle de vent aussi dur qu'un diamant, s'ouvrit néanmoins, et que Devadatta tomba vivant dans la grande citadelle des souffrances incessantes. Son principal disciple, Kokalika, tomba également vivant en enfer, tout comme la femme brahmane Chinchamanavika, le roi Virudhaka et le moine Sunakshatra. De plus, les gens des cinq régions de l'Inde, des seize grands royaumes, des cinq cents principautés de taille moyenne, et des dix mille petits cantons assistèrent à tout cela. Et ceux qui étaient dans les six Ciels du monde du désir et dans les quatre ciels de la méditation, tous les êtres du monde de la forme comme ceux du monde du sans-forme, y compris Bonten, Taishaku, le Roi-Démon du sixième Ciel et le roi Yama, furent également témoins de leur destin.
Le Daimoku du Sutra du Lotus (1266 à une femme d'Amatsu)

Shubhakarasimha* a commis ces erreurs, à la rétribution desquelles il est très difficile d'échapper, par conséquent, bien qu'il ait pratiqué les mudra et les mantra particuliers des divers Honorés, cela n'eut pas le moindre résultat. Mais lorsqu'il récita un passage du chapitre Hiyu* (III) du deuxième volume du Sutra du Lotus "Maintenant, ce monde des trois plans tout entier est mon domaine. Tous les êtres humains qui l'habitent sont mes enfants. Pourtant, ce monde est en proie à une multitude de souffrances dont moi seul peux le délivrer", il s'est libéré des chaînes de fer qui le maintenaient prisonnier.
Le savant maître Chan-wou-wei (Matsubagayatsu, 1270 (Kamakura) à Joken-bo et Gijo-bo)

Il est dit dans le Sutra du Lotus qu'il existe un joyau aussi précieux que tout un système de mondes majeur. Et on y lit aussi : "Nous avons obtenu le suprême monceau de joyaux sans l'avoir cherché." Le Bouddha Shakyamuni déclara : "Tous les êtres humains qui vivent dans le monde des trois plans sont mes propres enfants."(réf.)
L'accouchement facile d'un enfant de bonne fortune (Matsubagayatsu, le 7 mai 1271, à Nichigen-nyo)

Le Bouddha Shakyamuni, [...] prononça ces mots qui s'écrivent en seize caractères chinois : "Dans les cieux aussi bien que sur terre, moi seul suis digne de respect. Le monde des trois plans est empli de souffrances dont je veux délivrer tous les êtres vivants." Et maintenant le premier cri de Tsukimaro à sa naissance a sûrement été Namu Myoho Renge Kyo.
La naissance de Tsukimaro (8 mai 1271 à Shijo Kingo)

Les fervents adeptes des enseignements non bouddhiques observent les cinq préceptes et les dix préceptes du bien, pratiquent une forme élémentaire de méditation et, s'élevant à travers les mondes de la forme et du sans-forme, s'imaginent avoir atteint le nirvana lorsqu'ils parviennent au plus haut niveau du monde des trois plans. Mais bien qu'ils aient grimpé ainsi, petit à petit, comme une chenille, ils retombent du niveau le plus haut et se retrouvent au contraire dans les trois mauvaises voies.
[...] De plus, Shariputra, Mahakashyapa et les autres disciples, personnes des deux véhicules, observaient scrupuleusement les deux cent cinquante préceptes et les trois mille règles de conduite (note), pratiquaient les trois sortes de méditation, appliquaient les enseignements des sutras Agama*, et s'étaient libérés des illusions de la pensée et du désir dans le monde des trois plans. Par conséquent, ils auraient dû être exemplaires dans la compréhension de leurs obligations et l'acquittement de leurs dettes de reconnaissance.
[...] Et quand il prêcha le Sutra Daijuku*, les bouddhas et bodhisattvas des dix directions de rassemblèrent dans la grande cour intérieure*, à la frontière qui sépare les mondes de la forme et du désir.
[...] Le Bouddha condamna les personnes des deux véhicules sans leur reconnaître la moindre excuse. Ainsi tout le monde sut qu'il les condamnait réellement. Le ciel l'apprit et la terre l'apprit, et ce n'est pas seulement une ou deux personnes mais un milliard de personnes qui l'apprirent et l'entendirent : tous les êtres dans les mondes-états des Hommes et du Ciel, des mondes-états des auditeurs-shravakas et des pratyekabuddhas aussi bien que les grands bodhisattvas, venus des mondes des dix directions, des mondes de la forme et de l'absence de forme, des six cieux du monde du désir, des quatre continents et des cinq régions de l'Inde ; ainsi que les êtres célestes du monde des trois plans, les Rois-dragons, et les asuras.
[...] Shariputra et Mahakashyapa étaient de grands sages qui observaient scrupuleusement les Deux cent cinquante préceptes et les trois mille règles de conduite (note) ; ils avaient éliminé les illusions de la pensée et du désir et s'étaient détachés du monde des trois plans.
[...] Les mots de ce passage furent prononcés dans les jardins d'Ambapali, dans la ville de Vaishali. Là, Bonten, Taishaku, les divinités Nitten, Gatten, les quatre Rois du Ciel et les diverses divinités du monde des trois plans, ainsi que les dieux de la terre, les dieux-dragons, et d'autres êtres aussi nombreux que les grains de sable du Gange, s'étaient réunis en une Grande assemblée, lorsque le Bouddha déclara : "Les êtres dans les mondes-états des Hommes et du Ciel qui font des offrandes à Subhuti et aux autres moines tomberont dans les trois mauvaises voies."
Même si l'on observe de nombreux préceptes et si l'on accomplit quantité de bonnes actions, si l'on agit ainsi avec un esprit qui n'est pas totalement dirigé vers le bien, on ne peut pas renaître au ciel, dans le monde de la forme [où les êtres sont libérés des désirs]. Pour naître roi dans le Ciel de Brahma, il faut ajouter la bienveillance aux causes qui entraînent la récompense karmique de renaître dans le monde des trois plans.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Cela correspond précisément au passage : "Tout, dans ce monde des trois plans, est mon domaine. Tous les êtres vivants de ce monde sont mes enfants."(réf.)
Lettre à Nichimyo Shonin (Ichinosawa, Sado, le 25 mai 1272 à Nichimyo, mère de Oto Gozen )

Ce qui amène l'ordre dans le petit royaume du Japon, ce qui permet au dieu Daibonten de régner sur les habitants du monde des trois plans, et ce qui permet au Bouddha de commander à Daibonten, à Taishaku et aux autres divinités n'est autre que la voix pure et portant au loin. Les paroles du Bouddha sont devenues les ouvrages constituant l'ensemble des sutras et apportant des bienfaits à tous les êtres vivants.
La voix pure et portant loin (Sado, septembre 1272, à Shijo Kingo)

Shakyamuni fit appel à ces Quatre bodhisattvas pour leur confier les cinq caractères de Myoho Renge Kyo. Cette transmission ne se passa pas non plus de manière ordinaire car le Bouddha fit d'abord usage de ses dix pouvoirs supranaturels. Shakyamuni tira sa longue et large langue jusqu'au sommet du monde de la forme, et tous les autres bouddhas firent de même, de sorte que des langues de bouddha s'élevèrent dans les airs couvrant plus de quatre cents milliards nayuta de mondes, comme cent, mille, dix mille, cent mille arcs-en-ciel rougeoyants emplissant le ciel.
Réfuter l'opposition au Dharma bouddhique pour se libérer de ses fautes passées (Sado, 1273 à Shijo Kingo)

Ainsi, ceux qui commettent des meurtres seront abandonnés par tous les bouddhas des trois phases de la vie et ne seront pas protégés par les divinités des six Cieux du Monde du désir. Cela, même les lettrés non bouddhistes l'ont établi depuis longtemps, et moi, Nichiren, je le comprends suffisamment.
Faire connaître cet enseignement à votre seigneur (Minobu, 9e mois de 1274 à Shijo Kingo)

J’ai présentement, moi, Nichiren, un grand doute. Le Bouddha est à la fois souverain, maître et parent de divers rois du monde des trois plans, tels que le roi du Ciel de Brahma, le Roi-démon du sixième Ciel, Taishaku, Nitten, Gatten, les quatre Grands rois du Ciel, du Roi faisant tourner la roue du Dharma et bien d’autres encore. Ces rois du monde des trois plans ont reçu des terres octroyées par le Bouddha Shakyamuni, afin de devenir les dirigeants de diverses provinces et territoires spécifiques. C’est la raison pour laquelle Bonten, Taishaku et les autres rois vénèrent les statues en bois et les portraits du Bouddha Shakyamuni. Ainsi s'ils vont, un tant soit peu, à l’encontre de l’enseignement du Bouddha, l’imposant Palais de Brahma et le palais lumineux d’Indra viendront immédiatement à tomber en miettes, et la couronne du Roi faisant tourner la roue du Dharma choiera.
[...] En considérant le pouvoir et le prestige royal du point de vue du bouddhisme, l’empereur est le dirigeant du Japon protégé par divers rois et divinités du monde des trois plans. Le shogun est, au contraire, un simple sujet du pays, protégé par des divinités de moindre importance.
Shinkoku-o (Minobu, février 1275)

Taishaku est le souverain du Ciel Tushita, et, au sommet du monde du désir, réside le Roi-Démon du sixième Ciel qui gouverne le monde des trois plans. Ces êtres ont obtenu leurs pouvoirs en respectant les plus élevés des Dix Préceptes de bien et en accomplissant l'acte le plus vertueux, celui qui consiste à faire des dons en toute impartialité à tous les êtres humains. Daibonten est le plus respecté des rois célestes du monde des trois plans. Il réside au sommet du monde de la forme. Le Démon du sixième Ciel et Taishaku sont à son service, et un système majeur de mondes tient dans la paume de sa main.
[...] Les auditeurs-shravakas sont ceux qui, comme Shariputra ou Mahakashyapa, non contents d'observer les deux cent cinquante préceptes et de pratiquer la méditation libre de toute illusion, ont profondément médité sur la souffrance, la non-substantialité, la non-permanence et le non-soi. Ils ont éliminé toutes les illusions de la pensée et du désir liées au monde des trois plans, et peuvent se déplacer tout à fait librement dans l'eau ou le feu. C'est pourquoi Bonten et Taishaku les assistent.
[...] Lorsque l'on entre dans un kalpa de déclin, un vent violent se lève, appelé samghata, capable de déraciner le Mont Sumeru et de le soulever jusqu'au sommet du monde de la forme (note) avant de le réduire en poussière. Mais ce vent n'a même pas le pouvoir de faire bouger un seul poil du corps d'un bouddha.
[...] Supposons, par exemple, que tous les habitants du Japon, de Chine, des seize grands royaumes, des cinq cents états moyens et des dix mille petites provinces constituant les cinq régions de l'Inde soient atteints de cécité - et même que soient pareillement aveugles tous les êtres vivants du continent de Jambudvipa, des quatre continents, des six Ciels du monde du désir et de la totalité d'un système majeur de mondes. Si un grand médecin était capable de rendre simultanément la vue à tous ces êtres, cet acte constituerait une seule pratique méritoire. Il faut accumuler cent actions vertueuses de ce genre pour obtenir l'un des trente-deux traitss caractéristiques d'un bouddha.
[...] Lorsque l'on entre dans un kalpa de déclin, un vent violent se lève, appelé samghata, capable de déraciner le Mont Sumeru et de le soulever jusqu'au sommet du monde de la forme avant de le réduire en poussière. Mais ce vent n'a même pas le pouvoir de faire bouger un seul poil du corps d'un bouddha. Une grande flamme brûle dans le coeur du bouddha. C'est la flamme de la grande sagesse impartiale, le feu brillant de la grande connaissance (note) et l'abîme enflammé de la méditation. Lorsque le Bouddha accède au nirvana, ce grand feu jaillit de sa poitrine et consume son corps. Quand bien même les divinités célestes, les dragons et tous les êtres des six Ciels du monde du désir et des quatre océans, par crainte de perdre le Bouddha, s'uniraient afin de faire tomber des pluies assez torrentielles pour inonder les terres de tout un système majeur de mondes et pour emporter le Mont Sumeru, ils n'auraient toujours pas le pouvoir d'éteindre cette flamme gigantesque.
[...] Le Bouddha déclara : "Maintenant, ce monde des trois plans est mon domaine, et les êtres vivants qui y résident sont tous mes enfants."(réf.)
Lettre à Horen (Minobu, avril 1275 à Soya Kyoshin)

Leur regret fut comparable à celui de l'ascète Asita, qui, en voyant peu après sa naissance le prince Siddhartha qui deviendrait plus tard le Bouddha Shakyamuni déclara tristement : "J'ai déjà plus de quatre-vingt-dix ans, je ne pourrai donc pas vivre assez longtemps pour assister à l'Éveil du prince. Dans ma prochaine vie, je renaîtrai dans le monde du sans-forme et je ne pourrai pas entendre sa prédication qui durera cinquante ans. Et je ne pourrai pas non plus renaître aux époques du Dharma correct, du Dharma formel ni dans celle des Derniers jours du Dharma ! " C'est ainsi qu'il exprimait ses regrets.
[...] C'est comparable au Mont Sumeru, la montagne dorée. Même en accumulant toutes les herbes et tout le bois contenus dans tout un système de mondes majeur et en les empilant jusqu'au ciel des Quatre Rois célestes, et jusqu'aux autres cieux du Monde du désir, même en les brûlant pendant un an, deux ans, ou des dizaines de milliards d'années, il serait impossible de le détruire si peu que ce soit. Mais quand vient le temps de l'incendie qui marque la fin d'un kalpa, une flamme s'allume au pied même du Mont Sumeru, pas plus grande qu'une fève, qui détruit non seulement le Mont Sumeru mais l'ensemble d'un système de mondes majeur.
[...] Il est dit dans le cinquantième volume du Sutra Daijuku : "Il y aura peut-être divers rois de la caste des kshatrya qui s'opposeront au Dharma, créant des difficultés aux disciples shomon de l'Honoré du monde. Peut-être les insulteront-ils et les rabaisseront-ils, les attaqueront-ils et les blesseront-ils à coups de sabre ou de bâton, les dépouillant de leur robe et de leur bol à aumônes et les privant de ce dont ils ont besoin pour vivre. Ou peut-être ces souverains arrêteront-ils ou persécuteront-ils ceux qui font des offrandes aux disciples. Si cela se produisait, nous [Bonten, Taishaku et d'autres divinités] veillerons à ce que des ennemis dans des terres étrangères viennent les attaquer et que des rébellions éclatent à l'intérieur de leurs États. Nous provoquerons épidémies et famines, vents et pluies hors saison ; calomnies, querelles et discordes séviront. Le règne de tels souverains sera de courte durée et leur pays sera détruit."
Il y a de nombreux passages semblables dans divers sutras, mais j'ai choisi celui-ci, qui me paraît précieux parce qu'il me correspond parfaitement, et qu'il est adapté à notre époque. "Nous", dans ce passage, désigne toutes les divinités des monde des trois plans, Bonten, Taishaku, le Démon du sixième Ciel, les divinités Nitten, Gatten et les quatre Rois du Ciel et les dragons célestes. Ces divinités prirent un engagement solennel devant le Bouddha : si, après la disparition du Bouddha, dans les périodes du Dharma correct, du Dharma formel et des Derniers jours du Dharma, des moines aux croyances erronées calomnient auprès du souverain celui qui pratique le Dharma correct, et si les proches du roi, par respect pour ces moines, acceptent leurs dires sans vérifier le bien-fondé de leurs accusations, s'ils accablent cet homme sage de médisances et de mauvais traitements, ces divinités susciteront de graves rébellions à l'intérieur du pays, suivies peu après par l'attaque d'un pays étranger, de sorte que le souverain mourra et que le pays tombera en ruine.
[...] Avez-vous bien compris en quoi consistent les sept sortes, les neuf sortes et les huit sortes d'arrogance  ? Le Bouddha Shakyamuni, l'Honoré du monde, a déclaré : "Je suis le plus grand sage dans le monde des trois plans ! " Tous les éminents non bouddhistes ont prédit que le ciel le punirait ou que la terre s'ouvrirait sous ses pieds pour l'avaler. Mais rien de tel ne s'est passé.
Le choix en fonction du temps - 2 (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui )

Taishaku est le seigneur du ciel, pourtant il révéra le yakan qui lui enseigna le Dharma. Pour cela, il renaquit sous la forme du Bouddha Shakyamuni. Sessen Doji prit respectueusement un démon pour maître et devint le seigneur du monde des trois plans.
La suprématie du Dharma (Minobu, 4 août 1275, à Oto, fille de Nichimyo)

En lisant le chapitre Jo* (I), du Sutra du Lotus, nous voyons se réunir en Assemblée le roi du Ciel de Brahma, Taishaku, Nitten, Gatten, les quatre Rois du Ciel, le Roi-Dragon, les asuras, les diverses divinités du plan du désir et du plan de la forme ainsi que les êtres des innombrables mondes (nikai hachiban). Lorsqu'ils entendirent que le Sutra du Lotus était supérieur à tous les sutras qui ont été prêchés, sont prêchés ou seront prêchés, ils éprouvèrent une grande joie à l'idée de protéger ce Dharma, à l'égal de Sessen Doji prêt à sacrifier son corps ou le bodhisattva Yakuo qui brûla son coude pour offrir de la lumière au Bouddha. Puis, devant le bouddha Taho et les bouddhas des dix directions, le Bouddha Shakyamuni les exhorta : "Jurez maintenant de protéger le Sutra du Lotus". Encouragés par le Bouddha et poussés comme des bateliers sous le vent, les participants aux trois Assemblées en deux lieux jurèrent tous d'une même voix : "Nous protégerons les pratiquants du Sutra du Lotus respectant les paroles du Bouddha". Ne l'ont-ils pas faits  ? Qu'est-il advenu de ce voeu  ?
Souverains de notre pays (Minobu, février, 1275)

Même si l'on observe de nombreux préceptes et si l'on accomplit quantité de bonnes actions, si l'on agit ainsi avec un esprit qui n'est pas totalement dirigé vers le bien, on ne peut pas renaître au ciel, dans le monde de la forme [où les êtres sont libérés des désirs]. Pour naître roi dans le Ciel de Brahma, il faut ajouter la bienveillance aux causes qui entraînent la récompense karmique de renaître dans le monde des trois plans.
Lettre à Konichi-bo (Minobu, mars 1276 à la veuve Konichi)

Le corps du Bouddha Shakyamuni ne se consuma pas, même lorsque trente-deux hommes robustes s'efforcèrent de le brûler avec leurs torches ; et quand le feu jaillit du corps du Bouddha, toute la pluie que les divinités-dragons du monde des trois plans firent tomber pour tenter de l'étouffer ne parvint pas à l'éteindre.
La consécration d'une statue du bouddha (Minobu, le 15 juillet 1276 à Shijo Kingo)

C'est parce qu'il refusa d'obéir aux ordres de son roi que Bi Gan acquit une réputation de grande vertu. Le prince héritier Siddhartha désobéit à son père, le roi Shuddhodana, et pourtant il devint le meilleur fils, d'une piété filiale sans égale dans tout le monde des trois plans. Ces exemples illustrent bien ce que je veux dire.
[...] Vous brandissez, du haut des sommets les plus élevés, la bannière de la doctrine qui veut que maîtres et disciples soient libérés des entraves du monde des trois plans, mais vous persistez à emprunter la voie selon laquelle il faut des kalpas pour atteindre la bodhéité. Vous confondez les trois sortes de chariots [les enseignements provisoires] avec le chariot tiré par un grand boeuf blanc qui se trouve devant la porte (note).
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Ils ne pratiquent pas la Voie et, manquant de sagesse, ils perdent leur temps dans l'oisiveté. Aussi, quand ils se présenteront devant Yama (Emma), quelles provisions auront-ils apportées pour entreprendre la longue marche qui les conduira à travers le monde des trois plans  ? Quel bateau, quelle embarcation leur permettra de traverser l'océan des souffrances de la naissance et de la mort pour atteindre la Terre de Bouddha de la rétribution concrète et de la lumière éternellement paisible  ?
Les quatorze oppositions (Minobu, fin 1276, au nyudo Matsuno Rokuro Zaemon)

Ceux qui pratiquent le Sutra du Lotus sont assurés de devenir bouddha. C'est pourquoi le Roi-Démon du sixième Ciel, seigneur du monde des trois plans, les jalouse. Selon le Sutra, ce Roi-Démon poursuit les pratiquants de sa haine et s'attache à leur nuire d'une manière invisible.
Sur le comportement du Bouddha (Minobu, 1276, à Konichi-ama)

Dès qu'Ajatashatru, devenu roi, et Devadatta, pleinement d'accord, se furent alliés, les brahmanistes et les malfaiteurs des cinq régions de l'Inde accoururent en foule comme des nuages ou des brouillards. Ajatashatru les flatta et se les attacha en leur distribuant domaines et trésors. Voilà comment le roi de cet État devint l'ennemi juré du Bouddha. [Voyant cela, ] le Roi-Démon du sixième Ciel, qui réside au sommet du monde du désir, en descendit avec ses innombrables courtisans et ces démons pénétrèrent le corps de Devadatta, du roi Ajatashatru et des six ministres (note) du royaume de Magadha.
La protection de Bonten et de Taishaku (Minobu, 15 mai 1277 à Nanjo Tokimitsu)

On lit dans le Sutra du Lotus : "Maintenant ce monde des trois plans est tout entier mon domaine. Les êtres vivants qui s'y trouvent sont tous mes enfants."(réf.) Si ce passage des écritures est exact, le seigneur Shakyamuni est le père et la mère, le maître et le souverain de tous les habitants du Japon.
[...] Et, en m'appuyant sur l'enseignement du Sutra du Lotus, j'en suis venu à croire que le sage Nichiren est le souverain du monde des trois plans, le père et la mère de tous les êtres humains, l'envoyé du Bouddha Shakyamuni, le bodhisattva Jogyo.
Lettre de pétition de Yorimoto (Minobu, le 25 juin 1277, requête au seigneur Ema au nom de Shijo Kingo)

De plus, que disait le Bouddha des personnes des deux véhicules qui, n'ayant plus à renaître dans le monde des trois plans, ne pouvaient pas tomber dans les mauvaises voies  ? Qu'il valait mieux avoir l'esprit d'un chien ou d'un renard yakkan que d'avoir celui d'une personne des deux véhicules.
Parvenir directement à la bodhéité grâce au Sutra du Lotus (Minobu, mars 1277   ? )

Vous m'expliquez que vous avez dit  : "Dans le 9e volume du Hokke Mongu Ki* on lit : "Le libérer du monde des trois plans par le moyen des enseignements provisoires est ce que l'on appelle une libération éphémère." A quoi Ryosho-bo (note) vous a répondu  : "Un tel commentaire ne se trouve nulle part." Il est pourtant bien dit, en effet, dans les commentaires sur la partie du Hokke Mongu* traitant du chapitre Juryo* (XVI) dans le 9e volume du Hokke Mongu Ki*  : "Du passage "Pas une personne, s'étant libérée de l'éphémère..." jusqu'au passage "les enseignements éphémères du passé furent exposés pour accéder à la vérités", [le sens de ce texte est bien que] la libération du monde des trois plans au moyen des enseignements provisoires doit être appelée une libération éphémère. Pas une personne des trois véhicules ne peut manquer d'être libérée du monde des trois plans ; pas un seul être dans les mondes-états des Hommes et du Ciel ne peut manquer de sortir des trois mauvaises voies. Toutefois, ils ne sont tous parvenus qu'à une "libération éphémère."
Le troisième enseignement (Minobu, 1er octobre 1277, à Toki Jonin)

Dans le Sutra Maya, on lit : "Imaginez un mouton conduit par un chandala à l'abattoir. La vie humaine est exactement semblable à cela ; pas à pas, on se rapproche du lieu de sa mort." Dans le Sutra du Lotus on lit qu'il n'est pas de sécurité dans le monde des trois plans, comparé à "une maison en flammes, emplie d'une multitude de souffrances, véritablement effrayante."
[...] Même ceux qui ont été épargnés ont perdu des enfants qui avaient coutume de les suivre d'aussi près que leur ombre, une épouse avec qui ils formaient comme les deux yeux d'un visage, ou des parents sur lesquels ils comptaient comme sur le ciel ou la terre. Quel sens maintenant leur vie peut-elle encore avoir  ? Comment une personne sensible pourrait-elle ne pas haïr ce monde  ? "Pas de sécurité dans le monde des trois plans" est un enseignement du Bouddha, mais la situation actuelle est plus tragique encore.
Pas de sécurité dans le Monde des trois plans (Minobu, 13 février 1278 à Matsuno Rokuro Zaemon)

Le Démon du sixième Ciel est grandement surpris et se dit : "C'est insupportable ! Si cette personne continue à vivre dans mon domaine, non seulement elle quittera elle-même les souffrances de la naissance et de la mort mais elle guidera aussi les autres [vers l'Éveil ]. Elle s'emparera de mon territoire et le changera en une Terre pure. Que pourrais-je bien faire  ? " Il convoque alors tous ses serviteurs du monde des trois plans : du monde du désir, du monde de la forme et du monde du sans-forme, et leur ordonne : "Que chacun de vous fasse tout ce qui est en son pouvoir pour barrer la route à ce pratiquant.
Lettre à Misawa (Minobu, le 23 février 1278 à Misawa)

Il y a quatre sortes de rétributions négatives - générale et individuelle, apparente et inapparente. Si le peuple nourrit de l'hostilité à l'égard d'un sage, une punition générale sera infligée au pays tout entier, s'étendant aux quatre continents, aux six Ciels du monde des désirs, et aux quatre ciels de la méditation. Quand l'hostilité est dirigée contre un homme de mérite, seuls ceux qui partagent cette hostilité subiront une punition. Les épidémies qui se répandent actuellement au Japon sont une punition générale.
Grandes lignes du chapitre Zokurui et d'autres (Minobu, juin 1278, à Dame Nichinyo)

Ainsi, chacun des rois des quatre-vingt-quatre mille pays du Jambudvipa est appelé grand roi dans son pays. Mais, lorsqu'on les compare à des rois-faisant-tourner-la roue, on les appelle des petits rois. De même, chaque roi des six Ciels du monde des désirs, et des quatre ciels de la méditation, peut être appelé indifféremment grand roi ou petit roi [selon la personne à qui il est comparé] ; mais le roi Daibonten, qui réside au sommet du monde de la forme, est l'un des grands rois qu'il est impossible d'appeler roitelet.
Le tambour à la porte du Tonnerre (Minobu, 19e jour du 10 mois (intercalaire) 1278, à Sennichi-ama)

Il est dit, dans le cinquième volume du Sutra du Lotus, au chapitre Anrakugyo* (XIV) : "Manjushri, en ce qui concerne ce Sutra du Lotus, dans d'innombrables pays, il n'est même pas possible d'entendre son nom." Ce passage signifie que nous, êtres vivants, en transmigrant dans les six voies du monde des trois plans, nous naissons tantôt dans le monde-état du Ciel, tantôt dans le monde-état d'Hommes, tantôt dans les mondes-états d'enfer, des esprits affamés et des animaux.
La tortue borgne et le bois de santal flottant (Minobu le 26 mars 1279 à la femme de Matsuno)

La totalité des bienfaits représentés par les huit volumes et les vingt-huit chapitres du Sutra du Lotus sont contenus dans ces cinq caractères. C'est précisément pour cela que le bodhisattva Manjushri, les récita. Et le vénérable Ananda lui répondit en disant : "Oui, en vérité ! " Les douze mille auditeurs-shravakas, les quatre-vingt mille grands bodhisattvas et les divers autres auditeurs des deux mondes [monde du désir et monde de la forme] et des huit groupes, exprimèrent leur assentiment parce que cela correspondait à ce qu'ils avaient entendu auparavant."
Chevaux blancs et cygnes blancs (Minobu le 14 août 1280, à la dame d'Utsubusa)

Depuis d'innombrables kalpas par le passé, dans notre désir de parvenir à la bodhéité il nous est parfois arrivé de quitter notre pays, notre femme, nos enfants, ou de sacrifier notre propre corps afin d'obtenir l'Éveil dans nos vies futures. Si bien que, lorsque nous sommes près d'atteindre la bodhéité et lorsque nous rencontrons Myoho Renge Kyo, le Sutra du Véhicule unique, le Démon du sixième Ciel, qui régit le monde des trois plans, se dit : "Si cette personne devient bouddha, je subirai une double perte. D'abord, en se libérant de ce monde des trois plans, il échappera à mon contrôle. Ensuite, s'il devient bouddha, ses parents et ses frères et sœurs quitteront également ce monde Saha.
Réponse à Jibu-bo (Minobu, le 22 août 1281, à Jibu-bo Nichii)

Lorsqu'une femme est belle, elle suscite la jalousie. Le souverain d'un pays a tout à redouter des pays ennemis, et la vie d'un homme riche est menacée par les voleurs. Ceux qui pratiquent le Sutra du Lotus sont assurés de devenir bouddha. C'est pourquoi le Roi-Démon du sixième Ciel, seigneur du monde des trois plans, les jalouse. Selon le Sutra, ce Roi-démon poursuit les pratiquants de sa haine et s'attache à leur nuire d'une manière invisible.
La consécration des images sculptées ou peintes (1264 ou 1272 ou 1274 ou 1282).

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