DICTIONNAIRE des TERMES BOUDDHIQUES français, japonais, chinois, sanscrit, pali Hachimangu-ji |
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La ville de Kamakura était le siège du gouvernement du shogun et le principal centre politique du Japon de cette époque. Kamakura était aussi une ville dans laquelle le bouddhisme était florissant. De nombreuses écoles étaient présentes et rivalisaient pour construire leurs temples et leurs centres d’études. Rencho rencontra, à Kamakura, deux prêtres de l’école de la Terre Pure (Nembutsu) et il fut frappé par la mort tragique de l’un d’entre eux, nommé Daia, dont le corps noirci et réduit à la taille d’un enfant, lui était apparu comme le signe d’une condamnation à l’enfer. Cela le renforça dans l’idée de faire des recherches complètes sur l’histoire du bouddhisme. Afin de se renseigner sur les origines de toutes les écoles bouddhiques, il consulta la bibliothèque de sutra qui se trouvait à l’intérieur du complexe du sanctuaire de Tsurugaoka Hachiman Pendant l’ère
de Kamakura, le sanctuaire de Tsurugaoka Hachiman
contenait un mélange d’éléments shinto
et bouddhiques, conforme à l’approche syncrétique
de Minamoto no Yoritomo
(1147-1199), le fondateur du shogunat et le
rénovateur du sanctuaire. A cette époque, le temple était
rempli d’objets bouddhistes. Le Hachimangu-ji,
nom bouddhiste du temple, était alors affilié au temple
tendai Onjo-ji,
qui relevait à l’origine du temple Enryaku-ji,
centre de l’école Tendai, sur le Mont Hiei,
avant de prendre son indépendance en 993. Le sanctuaire de Hachimangu, vaste complexe dans lequel est honoré le 15ème empereur, Ojin (270-310), déifié et identifié avec Hachiman, ainsi que sa mère l’impératrice Jingu et sa femme Himegami, est aujourd’hui l’un des sanctuaires les plus célèbres et les plus visités du Japon. Lire l'article "Le confucianisme et l'enseignement de Nichiren" |