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Extraits de gosho sur |
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trois enseignements ou trois façons d'exposer ou trois cycles d'enseignement |
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Quoi qu'il
en soit, affirmer que la phrase "je n'ai pas encore révélé
la vérité"(réf.) s'adressait aux personnes des deux
véhicules est en soi tout à fait logique. La raison
en est que, depuis le début, le but fondamental de l'enseignement
de l'Ainsi-Venu était d'ouvrir aux personnes de ces deux mondes-états la voie qui mène à l'Éveil. Et les méthodes qu'il
utilisa pour enseigner tout au long de sa vie, aussi bien que les moyens
habiles utilisés dans ses trois
façons d'exposer, leur étaient principalement destinés. Ce sont
les paroles mêmes du Bouddha ; le maître correct et
bienveillant est celui qui rejette sincèrement les principes
des quatre saveurs et des trois enseignements,
ainsi que les sutras du Hinayana et du Mahayana provisoire* exposés seulement comme des moyens ; c'est le maître qui rejette également les écoles Nembutsu, Shingon, Zen et Ritsu,
ainsi que les sutras sur lesquels elles s'appuient, afin d'enseigner Myoho Renge Kyo, "l'unique grande raison pour laquelle les bouddhas
apparaissent en ce monde."(réf.) A la lumière
de ces divers passages, nous comprenons que pas un seul de tous les simples
mortels et des sages des trois véhicules,
pas plus que les tenants des cinq
véhicules, des sept moyens provisoires, des neuf
états ou des quatre saveurs et trois enseignements, aucun d'eux ne peut être considéré
comme un adepte du Mahayana, essence
réelle de Myoho Renge Kyo. Bien qu'ils soient des bouddhas selon
ces enseignements, ils sont des bouddhas des enseignements provisoires
et ne méritent pas le titre de bouddha au sens strict. Car les Trois Corps des bouddhas des enseignements
provisoires ne se sont pas encore libérés de l'impermanence.
Comment, alors, des êtres dans les neuf
mondes-états pourraient-ils être appelés ainsi ? C'est pourquoi il est dit qu'une personne de position modeste née
à l'époque des Derniers
jours du Dharma est encore plus respectable que les rois et les grands ministres ayant
vécu pendant les deux mille ans des époques du Dharma
correct et du Dharma formel. Cette dernière interprétation s'appuie sur le principe
"Plus un enseignement est élevé, plus bas est le
niveau [des personnes qu'il peut conduire à l'Éveil ]."(réf.) Ainsi, par exemple, l'enseignement
parfait* a le pouvoir de sauver des personnes de plus faible capacité
que les doctrines des quatre saveurs et des trois enseignements. De même, le Sutra du Lotus a le pouvoir de sauver des
personnes de plus faible capacité que l'enseignement global exposé
avant le Sutra du Lotus ; et l'enseignement
essentiel* du Sutra du Lotus a le pouvoir de sauver un plus grand nombre
d'êtres humains que l'enseignement
théorique* - en fait, tous les êtres humains, quelles que soient leurs capacités.
Il faut bien réfléchir à ce principe qui se formule
en six caractères : "Plus un enseignement est élevé,
plus bas est le niveau" [des personnes qu'il peut conduire à
l'Éveil ] (note) . Le Vénéré
du monde n'a pas dévoilé cette doctrine au moment
où il a commencé à exposer son enseignement juste
après son Éveil, et même
plus tard quand il a exposé les quatre premières saveurs et les trois enseignements,
jusqu’au moment où il a explicité la doctrine de kokai-san-ken-ichi (3 véhicules
en un). Il l’a gardée secrète jusqu’au moment
où il a commencé à enseigner la doctrine du Bouddha
Sans commencement et à exposer ryaku gon-ken-on (clore le proche
et révéler le lointain) contenu dans le chapitre
des bodhisattvas Surgis de Terre, puis explicité plus tard
dans le chapitre Longévité
de la Vie de l'Ainsi-venu. Il y est expliqué que le Bouddha
a en réalité atteint la bodhéité depuis
l'éternité (gohyaku
jintengo*). Telle est
la doctrine du Véritable objet de dévotion (Gohonzon),
du Lieu d'ordination (Gaidan)
et du Titre sacré (Daimoku)
exprimé par les cinq caractères Myo Ho Ren Ge Kyo. |
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