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Extraits de gosho sur |
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Les
Trois Recueils et Les
Cinq Canons |
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Parlons
maintenant des femmes. On trouve, dans les textes bouddhiques aussi
bien que non bouddhiques, de graves critiques à leur encontre.
Les ouvrages intitulés Les
Trois Recueils et Les
Cinq Canons, qui décrivent le règne des Trois
Augustes et Cinq Empereurs de la Chine ancienne, les qualifient
d'inconstantes et de fourbes. Ainsi, on prétend que trois
femmes maléfiques furent à l'origine d'un désastre.
Ce sont des femmes que l'on rendit responsables de la chute d'un pays
et de son peuple. Yin Shou
fut le maître de l'empereur
Yao, Wu Zheng celui de l'empereur
Shun, Taigong fut le maître
du roi Zhou Wen, et Lao
Zi celui de Confucius. Ces
maîtres sont appelés les "Quatre sages". Même
les Honorés du Ciel inclinent la tête devant eux en signe de respect, et tous les hommes
joignent les mains en signe de vénération. Ces sages
ont laissé derrière eux des écrits qui couvrent plus
de trois mille volumes, au nombre desquels les Trois
Recueils et Cinq Canons et Trois Histoires des trois dynasties. Mais tous
ces écrits ne vont pas au-delà de l'explication des Trois
Mystères. Le premier des trois Mystères est l'Etre.
C'est le principe enseigné par le Duc
de Zhou et quelques autres. Le deuxième mystère est le non-être,
exposé par Lao-Zi. Le troisième
est la double qualité de 1'être et du non-être, mystère
énoncé par Zhuang-Zi (note). On appelle mystère ce qui reste
obscur. Certains affirment que, si l'on s'interroge sur ce qui existait
avant l'apparition de nos ancêtres, on découvre que la vie
est née d'une force primordiale appelée tai-chi, tandis que d'autres déclarent
que la gloire et l'obscurité, la joie et la peine, le vrai et le
faux, le gain et la perte, sont inhérent à la Nature (note). Si l'on s'interroge sur les raisons d'un tel
phénomène, on voit que, par le passé, le Bouddha
inclina la tête jusqu'au sol pour rendre hommage à ses
parents, à son maître et à son souverain, et qu'il
en acquit ce trait comme rétribution. Le plus exceptionnel des trente-deux traits du Bouddha est
sa voix pure et portant loin. Les petits rois, les grands rois et les rois faisant tourner la roue possèdent
tous ce trait à quelque degré.
Par conséquent, un mot de l'un d'entre eux a le pouvoir de détruire
le royaume ou d'y instaurer l'ordre. Les édits promulgués
par les dirigeants sont un aspect de la voix pure et portant loin. Dix
mille mots prononcés par dix mille sujets ordinaires sont moins
écoutés qu'un seul mot prononcé par un roi. Les
ouvrages connus sous le titre de Trois
Recueils et Cinq Canons sont les paroles de petits
rois. Et que peut donc signifier
l'apparition du soleil au beau milieu de la nuit ? Dans tous les
enseignements exposés de son vivant par le Bouddha Shakyamuni,
nulle part un tel événement n'est mentionné. Et
dans les Trois Recueils et les
Cinq Canons qui retracent la vie des Trois
Augustes et Cinq Empereurs de l'antiquité [en Chine], nulle
part il n'est prédit qu'à l'avenir le soleil apparaîtra
au beau milieu de la nuit. Dans les sutras bouddhiques, il est dit que,
au cours du kalpa du déclin,
deux soleils, trois soleils, ou même sept soleils brilleront ensemble,
mais ils doivent apparaître dans la journée [pas dans la
nuit]. Et si le soleil apparaissait la nuit dans notre propre région
[le continent de Jambudvipa au Sud] que se passerait-il alors dans les trois autres régions
de l'Est, de l'Ouest et du Nord ? D'après
les documents de ce temple, la statue qui y était enchâssée
était celle que le roi Songmyong avait envoyée à
l'empereur Kimmei. Les documents
prétendent que cette statue fut transportée à Nagano
par Honda Zenko et enchâssée en 642 dans un temple qui
devait devenir le Zenko-ji. Toutefois, d'après le Nihon Shoki (Chroniques du Japon), la statue envoyée par le
roi était celle de Shakyamuni. Il est concevable que, avec l'émergence
de l'école Jodo, la statue d'origine ait été remplacée par une statue du bouddha Amida. Comme c'était la
coutume dans les rituels conduits en présence de l'empereur,
les taoïstes apportèrent les écrits de leur école,
ainsi que les Trois Recueils, les
Cinq Canons, et les écrits des Deux Sages* et des Trois Augustes, et en
déposèrent quelques uns sur des brindilles qu'ils enflammèrent.
Lors de cérémonies semblables, par le passé, les
textes avaient toujours résisté aux flammes, mais cette
fois, ils furent réduits en cendres. D'autres écrits,
placés sur l'eau, cette fois-ci coulèrent au fond, alors
qu'ils avaient autrefois flotté en surface. Les taoïstes s'efforcèrent d'invoquer les démons, mais ils n'apparurent
pas. Tous ressentirent cela comme une humiliation insupportable et certains
d'entre eux, comme Chu Shan-xin et Fei Shu-cai, en moururent de honte. |
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