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Extraits de gosho sur |
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le chapitre XXI (Jinriki - Pouvoirs supranaturels des Ainsi-venus) du Sutra du Lotus |
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Parmi tous
les endroits du monde, c'est à Tatsunokuchi,
à Katase, dans la province de Sagami, que demeure la vie de Nichiren.
Parce que, là-bas, il abandonna sa vie pour la cause du Sutra
du Lotus, on peut appeler Tatsunokuchi une Terre de Bouddha.
C'est le principe énoncé dans le chapitre Jinriki* (XXI) : "Dans un bois aussi bien
que dans un jardin, en montagne comme dans une vallée ou dans
un grand champ [...], les bouddhas entrent dans le nirvana." Le Sutra
Hannya* rapporte que, lorsqu'il exposa ce sutra, la langue du Bouddha
recouvrit un système de mondes majeur en irradiant une lumière
infinie. Cela n'est pourtant pas comparable à la preuve donnée
dans le chapitre Jinriki* (XXI). Parce que ces deux sutras ne sont
que des enseignements préparatoires,
ils ne révélèrent pas la bodhéité
primordiale du Bouddha. pour ma part, je trouve plus probant le passage du chapitre Hoben* (II) sur le véritable aspect de tous
les phénomènes, et le passage en quatre strophes du
chapitre Jinriki* (XXI) mentionnant "tous les principes
maîtrisés par l'Ainsi-venu." Ce dernier passage est également cité dans le commentaire
du Grand-maître* Zhiyi* formulant cinq principes majeurs pour comprendre le Sutra du Lotus. Par conséquent, ce
passage précis [du chapitre Jinriki* (XXI)] me semble la preuve irréfutable que
c'est bien l'essence du Dharma Merveilleux qui est désignée. Le vénérable Shakyamuni conservait ce Gohonzon dans son coeur depuis le lointain passé de gohyaku
jintengo* mais il ne
le révéla pas, depuis le moment où il apparut en
ce monde et pendant les quarante et quelques premières années
où il enseigna. Même dans le Sutra du Lotus il
n'y fit pas allusion dans les premiers chapitres de l'enseignement
théorique*.
C'est seulement dans le chapitre Hoto* (XI) qu'il le mentionna en passant. Il le révéla dans le chapitre Juryo* (XVI), et conclut son explication dans les chapitres Jinriki* (XXI) et Zokurui* (XXII). Cela sera comme en cette occasion où le Bouddha manifesta les dix pouvoirs supranaturels décrits
dans le chapitre Jinriki* (XXI) lorsque tous les êtres humains des dix directions s'écrièrent
ensemble d'une voix sonore en direction du monde
saha : "Namu Shakyamuni Butsu, Namu Shakyamuni Butsu, Namu
Myoho Renge Kyo, Namu Myoho Renge Kyo ! "(note) lorsque le Bouddha en vint à
enseigner le chapitre Jinriki* (XXI), il déploya dix
pouvoirs supranaturels. La manifestation de ces pouvoirs supranaturels
était incomparablement plus étonnante que les présages
décrits précédemment. Le rayon de lumière
émanant du [front du] Bouddha n'illuminait que dix-huit mille
mondes vers l'est, tandis que celui qui émanait [de son corps
tout entier] au moment décrit dans le chapitre Jinriki* (XXI) illumina tous les mondes des dix
directions. Alors que le tremblement de terre décrit dans
le chapitre Jo* (I) se limitait à un système
de mondes majeur, dans le chapitre Jinriki* (XXI), c'est la terre de tous les mondes
des dix directions qui
trembla de six manières différentes. Et les signes qui
sont apparus à notre époque sont tout aussi étonnants (note). Les grands présages
décrits dans le chapitre Jinriki* (XXI) annonçaient que le coeur
du Sutra du Lotus serait propagé après la disparition
du Bouddha, au terme des deux mille ans des époques du Dharma
correct et du Dharma formel,
au début des Derniers jours
du Dharma. tous, du souverain jusqu'à
la multitude de ses sujets, comme c'est décrit dans le chapitre Jinriki* (XXI) du Sutra du Lotus, réciteront
à l'unisson Namu Myoho Renge
Kyo. Même si les arbres voulaient rester immobiles, le vent
ne cesserait pas pour autant de souffler ; et si désireux que
nous soyons de retenir le printemps, il devra bien faire place à
l'été. Ceux qui
croient au Sutra du Lotus et récitent Namu
Myoho Renge Kyo accomplissent les Cinq Sortes de pratiques qui furent
personnellement transmises au Grand-maître* Saicho* par le moine Dao-sui lorsqu'il
se rendit en Chine. C'est l'enseignement primordial pour les disciples
de Nichiren et les croyants. Telle est la pratique décrite dans
le chapitre Jinriki* (XXI). |
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voir également : les citations du chapitre XXI dans les goshos | |||