Extraits de gosho sur |
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nirvana et parinirvana |
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Si vous avez une foi profonde en cette vérité et récitez Myoho Renge Kyo, vous atteindrez sans aucun doute la
bodhéité en cette vie-ci*.
C'est pourquoi il est dit dans le Sutra : "Après
mon parinirvana,
pratiquez avec foi en ce Sutra du Lotus. Ceux qui le feront emprunteront
la voie directe vers la bodhéité."(réf.) N'en doutez jamais, si peu que ce soit, mais gardez votre foi
et parvenez la bodhéité en cette vie-ci*.
Namu Myoho Renge Kyo, Namu
Myoho Renge Kyo. Troisièmement, « l’aspect ainsi est » (so nyo ze)
indique la Voie du milieu (chutai),
la forme du Corps du Dharma* (hoshin,
Dharmakaya). En lisant so
nyo ze et le contemplant de la sorte, notre corps devient le Corps du Dharma* de l’Ainsi-Venu. On l’appelle également Voie du milieu (chutai)
ou nature du dharma du paranirvana
(extinction suprême), jakumetsu (extinction
sereine). Le Bouddha dit que, après
son entrée au nirvana,
vingt-quatre personnes se succéderont pour transmettre son Dharma.
Parmi elles, le dernier à poursuivre cette ligne de transmission
sera un moine du nom d'Aryasimha, qui travaillera à propager le
Dharma du Bouddha partout dans le royaume appelé Cachemire. Le
souverain de ce royaume sera un roi appelé Dammira.
Cet homme plein d'idées fausses se comportera comme un débauché
et n'aura aucune foi dans le Dharma du Bouddha ni aucun respect pour les
moines. Il détruira temples bouddhiques et sanctuaires, et décapitera
les moines par l'épée. Et lorsqu'il coupera la gorge du
moine Aryasimha, ce n'est pas
du sang qui jaillira de son cou, mais uniquement du lait. Le Bouddha déclare
que, à ce moment-là, la lignée des personnes ayant
effectué la transmission jusqu'alors sera décapitée. Le Bouddha apparut en ce monde
et, pendant une période de cinquante ans et plus, exposa 80000 enseignements sacrés. On
dit qu'à cette époque la durée
de vie des êtres humains était de cent ans. Le Bouddha
entra dans le parinirvana au milieu
de la nuit du quinzième jour du deuxième mois de l'année,
sous le signe cyclique mizunoe-saru
[949 av. notre ère] Le
bouddha Taho représente l'objet
et Shakyamuni, le sujet. Bien qu'ils soient deux, ils ne font qu'un dans
l'Éveil du Bouddha. Ces
enseignements sont de la plus grande importance. Ils indiquent que les désirs [illusions, troubles]
mènent à l'Éveil et
que les souffrances de la vie et
de la mort s'identifient au nirvana.
Vivre Namu Myoho Renge Kyo,
même pendant l'union sexuelle entre homme et femme, voilà
le principe qui permet de changer les désirs en Éveil et les souffrances
de la vie et de la mort en nirvana. Les souffrances ne
deviennent le nirvana que si l'on réalise que la réalité
de la vie humaine, à travers vie et mort ne peut ni apparaître
ni disparaître. Il est dit dans le Sutra
Fugen : "Même sans éteindre leurs désirs
terrestres et sans supprimer les cinq
désirs, ils parviennent à purifier tous leurs sens et
à effacer toutes leurs mauvaises actions. On lit dans le Maka
Shikan : "L'ignorance et la poussière des désirs
mènent à l'Éveil et les souffrances de la naissance
et de la mort mènent au nirvana". Dans le Kegonkyo*,
il est dit que «croire en ce sutra est la chose la plus difficile qui
soit ». Dans le Hannyakyo*
: «On ne voit pas une seule chose qui ne rentre dans la Nature d'Essence »
(note). Le Dazhidu
lun*
dit que la vertu de sagesse prime tout, le Sutra
du Nirvana: «Aujourd'hui, comprendre le
principe profond du nirvana... ». Tous ces passages
ressemblent à l'affirmation des trois mots du Sutra
du Lotus «Jadis, maintenant, dans l'avenir... ».
Or, les uns disent : «Si l'on compare [ce sutra-ci] à tout ce que prêchaient
Brahma, Indra,
les Quatre Rois du ciel, il est le
roi de tous ces sutras ». D'autres disent : «Si l'on compare [ce
sutra-ci] à tous les sutras du Hinayana,
il est le roi de tous ces sutras » Une grande flamme brûle
dans le coeur du bouddha. C'est la flamme de la sagesse
équanime*,
le feu brillant de la grande connaissance (note) et l'abîme enflammé de la méditation. Lorsque le Bouddha
accède au nirvana,
ce grand feu jaillit de sa poitrine et consume son corps. Quand bien même
les divinités célestes,
les dragons et tous les êtres
des six Ciels du monde
du désir et des quatre océans, par crainte de perdre
le Bouddha, s'uniraient afin de faire tomber des pluies assez torrentielles
pour inonder les terres de tout un système majeur de mondes et
pour emporter le Mont Sumeru, ils
n'auraient toujours pas le pouvoir d'éteindre cette flamme gigantesque. A la fin de sa vie, le vénérable
Bouddha se désolait ainsi : "Je dois à présent
entrer dans le nirvana
et mon seul souci reste le sort du roi Ajatashatru."
En entendant cela, le bodhisattva Kashyapa lui posa la question suivante : "Puisque le Bouddha ressent une bienveillance
égale pour tous, vous devriez, au moment de mourir, éprouver
de la compassion pour toute l'humanité. Les petites rivières
se rassemblent pour former le grand océan et de minuscules grains
de poussière s'accumulent pour former un Mont Sumeru.
Quand moi, Nichiren, j'ai commencé à croire dans le Sutra
du Lotus, je n'étais, dans tout le Japon, qu'une goutte d'eau
ou un grain de poussière. Mais par la suite quand deux personnes,
trois, dix, cent, mille, dix mille, et un jour dix milliards de personnes
en viendront à réciter le Sutra du Lotus et à
l'enseigner aux autres, elles formeront le Mont Sumeru
de l'Éveil merveilleux (myogaku)
et le grand océan du nirvana. Ne cherchez
nulle part ailleurs la voie qui mène à la bodhéité ! En général,
un fils a pour devoir d'obéir à ses parents ; mais, sur
le chemin de la bodhéité, ne pas suivre ses parents peut, en définitive,
être pour eux source de bonne
fortune. Le Sutra Shinjikan définit l'essence de la piété filiale ainsi : "En
renonçant à ses obligations et en entrant dans le nirvana,
on peut véritablement s'acquitter de l'ensemble de ces obligations."
Ce qui veut dire que, pour entrer dans la voie
bouddhique, on quitte sa maison, même contre le souhait de ses
parents, afin d'atteindre la bodhéité. Alors, on peut réellement
s'acquitter de sa dette de reconnaissance envers eux. Maintenant, au commencement
de l'époque des Derniers jours
du Dharma, moi, Nichiren, suis le premier à entreprendre la
propagation des cinq caractères de Myo Ho Ren Ge Kyo dans le monde entier. Ces cinq caractères sont le
coeur du Sutra du Lotus et la source de l'Éveil
de tous les bouddhas. Plus de deux mille deux cent vingt ans se sont
écoulés depuis l'entrée dans le nirvana du Bouddha Shakyamuni, mais personne n'a jamais entrepris cette mission,
pas même les plus grands de ses disciples Mahakashyapa,
Ananda, Ashvaghosha,
Nagarjuna, Huisi
ou Zhiyi*,
Zhanlan*
ou Saicho*
! Au moyen des sutras les bouddhas
ont parfait les cinq sortes de vision.
Les Trois Corps (sanjin)
du Bouddha sont nés des sutras de Grande Portée. Ceci est
le sceau du Grand Dharma avec lequel l’océan de nirvana est scellé. D’un tel océan sont nés les Trois Corps purs des bouddhas. Ces Trois
Corps de bouddhas sont le terrain de bénédiction pour
les dieux et les hommes, et l’objet suprême de vénération." C'est pourquoi le Bouddha
déclara : "Si je m'étais borné à
exposer les enseignements provisoires"...
je serais tombé dans l'avarice et l'avidité, mais pareille
chose serait impossible."(réf.)
Pour avoir offert à ses parents un plat d'orge bouilli
au lieu du nectar d'amrita, pour
leur avoir offert un alcool ordinaire au lieu d'une liqueur raffinée,
le Bouddha se serait rendu coupable de la plus grave transgression de
la piété filiale. Dans ce cas, comme le roi Virudhaka,
il serait tombé vivant dans la grande citadelle de l'enfer avici
ou comme le roi Ajatashatru son corps se serait couvert de pustules blanches. Mais quarante-deux
ans après être parvenu à l'Éveil,
il exposa le Sutra du Lotus et déclara : "Certains
disciples [...] ayant recherché l'extinction et ayant accédé
à ce qu'ils croient être le nirvana, même
dans cette autre terre, rechercheront la sagesse du Bouddha et pourront
entendre ce Sutra."(réf.)
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