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Extraits de gosho sur

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Purna

En étudiant le Sutra du Lotus, on y lit diverses prédictions  : Shariputra deviendra l'Ainsi-Venu "Fleur lumineuse"*; Mahakashyapa, l'Ainsi-Venu "Lumière éclatante"*; Subhuti, l'Ainsi-Venu "Forme merveilleuse"*Katyayana, l'Ainsi-Venu "Lumière d'or de Jambunada"*; Maudgalyayana, le bouddha "Parfum de bois de santal de Tamalapattra"*; Purna, l'Ainsi-Venu "Dharma brillant"*; Ananda, le bouddha "Roi sage et tout-puissant des mers et des montagnes"*; Rahula, l'Ainsi-Venu "Qui foule les fleurs des sept trésors"*; les cinq cents et sept cents arhats, les Ainsi-Venus "Lumière universelle"* (réf.) ; les deux mille disciples qui ont encore à apprendre ou qui ont tout appris, les Ainsi-Venus Forme précieuse*  ; et les nonnes Mahaprajapati et Yashodhara deviendront les Ainsi-Venus "Vision qui comble de joie tous les êtres sensitifs"* et "Forme resplendissant de dix millions de lumières"*. (réf.)
[...] Dans les divers sutras enseignés dans la première période de la vie du Bouddha, qui ont été comparés aux quatre saveurs inférieures, à maintes reprises on lit que les disciples shomon ont été sévèrement critiqués et ridiculisés devant la Grande assemblée des êtres humains et célestes. Ainsi nous dit-on que les larmes et les lamentations de Mahakashyapa s'entendirent dans tout l'univers, (note) que Subhuti fut si abasourdi qu'il manqua de s'enfuir en abandonnant le bol (note) qu'il avait dans les mains, que Shariputra recracha ce qu'il était en train de manger (note), et que Purna fut réprimandé comme quelqu'un qui déposerait des immondices dans un vase précieux (note).
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Le bodhisattva Kanzeon, sur le Mont Potalaka, fut un bon ami bouddhique pour Zenzai Doji ; mais si le bodhisattva lui enseigna les deux doctrines des enseignements spécifique et global, il ne lui révéla pas l'enseignement pur et parfait du Sutra du Lotus. Le bodhisattva Jotai, dans sa recherche d'un bon maître, vendit son propre corps pour faire une offrande, ce qui lui permit de rencontrer le bodhisattva Dommukatsu. Mais ce dernier ne lui apprit que les trois doctrines - enseignements intermédiaire, spécifique et global - et ne lui enseigna pas le Sutra du Lotus. Shariputra fut le bon ami bouddhique d'un forgeron et l'instruisit pendant une période de quatre-vingt-dix jours, mais il ne réussit à en faire qu'un icchantika (note). Purna enseigna le Dharma bouddhique pendant toute une retraite d'été mais il exposa les principes du Hinayana à des personnes capables de comprendre ceux du Mahayana, et, pour cela, en fit des adeptes du Hinayana.
[...] Ainsi, même des grands sages [tels que Kannon et Dommukatsu] ne furent pas autorisés à enseigner le Sutra du Lotus, et même des arhats ayant obtenu le fruit de l'émancipation [comme Shariputra et Purna] ne surent pas toujours évaluer correctement la capacité des gens. A partir de ces exemples, vous imaginez bien à quel point les érudits de notre époque troublée sont incapables d'y parvenir. Il est mille fois préférable d'être une personne mauvaise qui n'étudie pas du tout [le bouddhisme] que de croire des hommes de ce genre qui font prendre le ciel pour la terre, qui confondent l'est avec l'ouest, et le feu avec l'eau, qui prétendent que les étoiles sont plus brillantes que la lune, ou qu'une fourmilière est plus haute que le Mont Sumeru.
La prière pour la pluie des trois maîtres du Tripitaka (Minobu, 22 juin 1275 au nyudo Nishiyama)

Même des sages qui pratiquent avec autant d'assiduité que Rahula dans les temps anciens, en observant scrupuleusement les 250 préceptes, ou des sages comparables à Purna, calomnient Nichiren après l'avoir rencontré. Même des personnages vertueux et honnêtes comme le ministre Wei Zheng ou Fujiwara no Yoshifusa, lorsqu'ils voient Nichiren, le traitent de manière déraisonnable et injuste.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

Un homme mérite le nom de sage parce qu'il fait des remontrances au souverain quand le pays est en danger, ou parce qu'il corrige les conceptions erronées des autres. Mais, dans votre cas, il n'y a rien à faire, car, même si vous remarquiez une erreur quelconque, vous refuseriez sans doute de la corriger, par crainte des réactions de la société. Quand bien même j'aurais la sagesse de Manjushri et l'éloquence de Purna, avec une personne comme vous, elles ne seraient d'aucune utilité." Sur cette dernière phrase, Sammi-bo s'est levé, prêt à partir mais certains auditeurs, heureux d'avoir entendu ce qu'il venait de dire, en joignant respectueusement les mains, ont tenté de le retenir, le suppliant de continuer, encore un peu, à leur enseigner les principes bouddhiques. Malgré cela, Sammi-bo n'est pas resté.
[...] Quant aux préceptes du Hinayana (note), les deux cent cinquante préceptes furent exposés pour les divinités du ciel par le grand arhat Purna  ; mais Vimalakirti le réprimandaien lui disant : "Vous ne devriez pas mettre des aliments impurs dans un récipient précieux." Angulimala fit des reproches à Manjushri en lui disant  : "Vous ne saisirez jamais le véritable principe de vacuité qu'enseigne le Mahayana par des pratiques du Hinayana aussi insignifiantes que des moustiques ou des taons."(réf.) Après quoi Manjushri, dénonça dix-sept erreurs dans les préceptes du Hinayana, et le Bouddha réfuta de même [ces préceptes] en utilisant les huit comparaisons.
Lettre de pétition de Yorimoto (Minobu, le 25 juin 1277, requête au seigneur Ema au nom de Shijo Kingo)

 

 

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