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Extraits de gosho sur |
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Purna |
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En étudiant
le Sutra du Lotus, on y lit diverses prédictions : Shariputra deviendra l'Ainsi-Venu "Fleur lumineuse"*; Mahakashyapa,
l'Ainsi-Venu "Lumière éclatante"*; Subhuti,
l'Ainsi-Venu "Forme merveilleuse"*; Katyayana,
l'Ainsi-Venu "Lumière d'or de Jambunada"*; Maudgalyayana,
le bouddha "Parfum de bois de santal de Tamalapattra"*; Purna, l'Ainsi-Venu "Dharma
brillant"*; Ananda, le bouddha "Roi sage et tout-puissant des mers et des montagnes"*; Rahula, l'Ainsi-Venu "Qui foule
les fleurs des sept trésors"*; les cinq cents et sept
cents arhats, les Ainsi-Venus "Lumière universelle"* (réf.) ; les
deux mille disciples qui ont encore à apprendre ou qui ont tout
appris, les Ainsi-Venus Forme précieuse* ; et les nonnes Mahaprajapati et Yashodhara deviendront les
Ainsi-Venus "Vision qui comble de joie tous les êtres sensitifs"* et "Forme resplendissant de dix millions de lumières"*. (réf.) Le bodhisattva Kanzeon, sur le Mont Potalaka,
fut un bon ami bouddhique pour Zenzai
Doji ; mais si le bodhisattva lui enseigna les deux doctrines des enseignements spécifique
et global, il ne lui révéla pas l'enseignement pur
et parfait du Sutra du Lotus. Le bodhisattva Jotai,
dans sa recherche d'un bon maître, vendit son propre corps pour
faire une offrande, ce qui
lui permit de rencontrer le bodhisattva Dommukatsu.
Mais ce dernier ne lui apprit que les trois doctrines - enseignements
intermédiaire, spécifique et global - et ne lui enseigna
pas le Sutra du Lotus. Shariputra fut le bon ami bouddhique d'un forgeron et l'instruisit pendant une
période de quatre-vingt-dix jours, mais il ne réussit
à en faire qu'un icchantika (note). Purna enseigna le Dharma bouddhique pendant toute une retraite d'été
mais il exposa les principes du Hinayana à des personnes capables de comprendre ceux du Mahayana,
et, pour cela, en fit des adeptes du Hinayana. Même des sages qui
pratiquent avec autant d'assiduité que Rahula dans les temps anciens, en observant scrupuleusement les 250 préceptes,
ou des sages comparables à Purna,
calomnient Nichiren après l'avoir rencontré. Même
des personnages vertueux et honnêtes comme le ministre Wei Zheng ou Fujiwara no Yoshifusa, lorsqu'ils
voient Nichiren, le traitent de manière déraisonnable
et injuste. Un homme mérite le nom de sage
parce qu'il fait des remontrances au souverain quand le pays est en
danger, ou parce qu'il corrige les conceptions erronées des autres.
Mais, dans votre cas, il n'y a rien à faire, car, même
si vous remarquiez une erreur quelconque, vous refuseriez sans doute
de la corriger, par crainte des réactions de la société.
Quand bien même j'aurais la sagesse de Manjushri et l'éloquence de Purna,
avec une personne comme vous, elles ne seraient d'aucune utilité."
Sur cette dernière phrase, Sammi-bo s'est levé, prêt
à partir mais certains auditeurs, heureux d'avoir entendu ce
qu'il venait de dire, en joignant respectueusement les mains, ont tenté
de le retenir, le suppliant de continuer, encore un peu, à leur
enseigner les principes bouddhiques. Malgré cela, Sammi-bo n'est
pas resté. |
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