DICTIONNAIRE
des TERMES BOUDDHIQUES
français, japonais, chinois, sanscrit, pali N |
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Nadi Kashyapa, Nadīkāśyapa, Nadi Kassapa, Nadai-kasho,
那提葉, Nadi Jiaye. Ascète brahmane
originaire d'Uruvilva qui se convertit au
bouddhisme avec ses deux frères, Uruvilva Kashyapa et Gaya Kashyapa, dès les premiers jours de prêche de
Shakyamuni. Il résidait près de la rivière (nadi)
Nairanjana. Il était réputé
pour son équanimité. Il fut suivi dans sa conversion par
250 ou 300 disciples brahmanes.
naga, nāga, ryujin, 竜神, ryūjin.
"Serpent", représenté comme un cobra, le symbole
des eaux et gardien des richesses souterraines dans la mythologie indienne.
Son plus grand ennemi est le garuda. Les nagas
sont représentés comme des êtres mi-humains, mi-serpents.
Ils vivent dans le monde souterrain ou monde des serpents qui est un domaine
immense rempli de palais, de maisons, de tours et de jardins. Le naga Mucilinda est dit avoir protégé Shakyamuni de la
pluie, lors de la méditation qui a abouti à l'Éveil. Ce
sont les forces sauvages de la nature et de même qu'ils régissent
tempêtes et cyclones les nagas oeuvrent
au niveau des instincts de l'homme. Nagabodhi, Nāgabodhi, Ryuchi,
竜智, (dates incertaines). Natif de l'Inde du Sud
et quatrième patriarche de la lignée ésotérique de l'école Shingon. Il aurait reçu
l'enseignement ésotérique de Nagarjuna
et l'aurait transmis à Jin-gang-tz
et à Vajrabodhi. On dit également
qu'il aurait vécu des centaines d'années. Selon l'école Shingon, Nagarjuna transmit son enseignement exotérique à Aryadeva
et son enseignement ésotérique à Nagabodhi.
Les avis le concernant divergent et certains érudits contestent
même son existence. Ce qu'en dit Nichiren. Nagarjuna, Nāgārjuna, Ryuju, 龍樹,
Longshu. Lettré bouddhiste de l'Inde du Sud qui vécut
probablement entre 150 et 250. Le Fubozo Innen Den le compte
comme le quatorzième des vingt-quatre successeurs
de Shakyamuni. Né dans une famille brahmane, il étudia d'abord
le bouddhisme du Theravada,
mais se convertit plus tard au Mahayana.
Selon le Ryuju Bosatsu Den (Vie du bodhisattva Nagarjuna,
une traduction chinoise de Kumarajiva faite
vers 405), il étudia l'enseignement mahayaniste sous la direction
d'un vieux moine dans l'Himalaya et s'y convertit. Ensuite, il voyagea
à travers l'Inde pour maîtriser tous les sutras du Mahayana.
On lui attribue près de 200 ouvrages en sanscrit : commentaires
de sutras mahayana ; traités polémiques, hymnes cultuels
et poèmes, essais sur l'alchimie, la médecine, les métaux,
etc. Cette diversité incite certains savants à supposer
l'existence de plusieurs personnages que la littérature hagiographique
a réunis en un seul "bodhisattva" ou même "bouddha"
légendaire. On considère toutefois comme certain l'existence
d'un Nagarjuna, auteur du Madhyamika-karika,
ouvrage fondamental de la Voie du milieu. Il
systématise dans cet ouvrage la doctrine de shunyata (non-substantialité, vacuité) : sujet
et objet n'ont pas de réalité en soi, ce que nous percevons
est une interaction, liée elle-même à la production
conditionnée.
Il serait également l'auteur du Chu Ron*, le Jujubibasha Ron et le Junimon Ron* où il développe les concepts
de prajna, vacuité (non-substantialité) et les paramita.
Sa philosophie fut appelée la doctrine Madhyamika (École du milieu). Comme sa doctrine fait partie intégrante du
bouddhisme mahayana, Nagarjuna est respecté comme le fondateur des huit écoles (Kusha, Jojitsu, Ritsu, Hosso, Sanron, Kegon*, Tendai et Shingon).
Dans ses dernières années, il vécut à Bhramaragiri
sur le cours supérieur de la rivière Kistna.
Il forma des disciples et transmit ses enseignements à Aryadeva.
Le Shingon le considère comme le troisième
patriarche de l'enseignement ésotérique, après le
bouddha Vairocana et Kongosatta.
Cette école ésotérique affirme qu'il transmit les
enseignements exotériques à Aryadeva et les enseignements ésotériques à Nagabodhi,
le quatrième patriarche du Shingon.
Ce qu'en dit Nichiren. Nagasaki Tokitsuna, Nagasaki Jiro Hyoe-no-jo Tokitsuna. Disciple de Nichiren qui renia par la suite sa croyance. On pense qu'il aurait été convaincu de se retourner contre Nichiren par Gyochi, un moine du temple Ryusen-ji. Le 21 septembre 1279, il alla, avec des samouraïs, arrêter vingt fermiers, disciples de Nichiren. Ceux-ci résistèrent et, dans la lutte qui s'ensuivit, il fut jeté à bas de son cheval et mourut. Ce qu'en dit Nichiren. Nagasena, Nāgasena, Nasen-biku, 那先比丘. Moine
du IIe siècle av. notre ère. Selon le Milindapanha,
il naquit dans une famille de brahmanes
mais entra dans l'Ordre bouddhique et étudia
sous la direction de Rohana. Il débattit
sur divers sujets avec le roi grec Menandre, qui régnait sur l'Inde
du Nord, et il l'aurait convertit au bouddhisme. Ce débat est resté
célèbre parce qu'il illustre l'une des premières
rencontres entre la civilisation grecque et le bouddhisme. Nagoe no ama, 名越の尼 , O-ama. Disciple de Nichiren et femme de Hojo Tomotoki (1193-1245), jeune frère de Hojo Yasutoki, le troisième régent du gouvernement de Kamakura. Aussi appelée O-ama (Nonne aînée). Son mari était le seigneur du district de Nagasa, dans la province d'Awa, où naquit Nichiren. Après que ce dernier fut entré dans la prêtrise, apparemment, Nagoe-no-ama aida ses parents. Peu après que Nichiren eut proclamé l'établissement de son bouddhisme, elle devint son disciple. Elle abandonna néanmoins sa foi au moment de la persécution de Tatsunokuchi en 1271. Lorsque Nichiren fut revenu de l'île de Sado et qu'il fut installé à Minobu, elle changea à nouveau d'avis et lui demanda de lui confier un Gohonzon. Il refusa, sachant que sa foi n'était pas solide. Il en inscrivit pourtant un pour Nii-ama (Nonne cadette), la femme du petit-fils de Na-goe-no-ama.Ce qu'en dit Nichiren. naigeten voir sources internes Nairanjana, Nairañjana, Neranjara [rivière] (actuellement Lilaja, Nirenzen-ga,
尼連禅河. Affluent du Gange en Inde. Shakyamuni pratiqua les austérités pendant six ans (certaines sources disent dix ans) dans une forêt située sur la rive est de cette rivière. Quand il renonça aux austérités, il se baigna dans la rivière Nairanjana avant d'entrer en samadhi* à Bodhgaya qui se trouve également près de cette rivière. naissance opapatika (immortels). Naissance par transformation, parfois traduit par 'naissance spontanée'. A l'inverse des animaux et des humains, les brahmas, devas et asuras apparaissent dans leur nouvelle vie tout de suite en pleine maturité. Les opapatikas ne laissent pas de cadavre derrière eux lorsqu'ils meurent. Leur corps disparaît au moment de leur mort. Symboliquement cela correspond à la naissance d'une valeur ou d'une antivaleur de façon soudaine et inattendue. Naishidokoro, Kashikodokoro.
A l'origine, le palais dans lequel était
enchâssé le miroir, l'un des trois
symboles sacrés de la maison impériale, gardé par des
dames d'honneur appelées naishi. Par
la suite, Naishidokoro en vint à désigner
le miroir lui-même. Ce qu'en dit Nichiren. Nakamaro, 阿倍仲麻呂, Abe no Nakamaro (698-770). Érudit et poète de waka*
japonais,
envoyé pour y étudier dans la Chine des Tang en 717 et qui servit par la suite l'empereur Zong
en tant que fonctionnaire du gouvernement chinois. En 733, il tenta de
rentrer au Japon, mais les autorités Tang ne l'y autorisèrent pas. Plus tard, il obtint cette permission
de rentrer mais son bateau fit naufrage et il fut contraint de retourner
en Chine où il mourut. Ce qu'en dit Nichiren. Nakaoki nyudo, 中興入道. Disciple de Nichiren qui vécut à Nakaoki, sur l'île de Sado. Son père, Nakaoki Jiro Nyudo, bénéficiait de la confiance de la population de cette région, et, en dépit de son statut au sein de la communauté et de sa propre croyance dans le Nembutsu, il semble s'être converti aux enseignements de Nichiren quand ils se rencontrèrent pendant l'exil de ce dernier. Nakaoki nyudo devint plus tard un disciple de Nichiren avec sa femme. Même après que Nichiren avait été pardonné et fut allé vivre à Minobu, Nakaoki continua à lui écrire et à lui demander conseil.) (Voir Lettre au nyudo Nakaoki, Nakaoki nyudo Shosoku et Nakaoki mandokoro nyobo gohenji, non traduit). Nakatomi [clan], Nakatomi-uji, 中臣氏. Clan fondé par Nakatomi no Kamatari et qui est à l'origine du clan Fujiwara. Son influence s'exerce principalement pendant l'ère Heian. Ce clan, qui soutient fermement le shintoïsme prétend descendre d'un kami un degré moins sublime que ceux de la famille impériale. Dès 645, il lutte avec le clan Mononobe contre le clan Soga pour l'interdiction du bouddhisme. Ce qu'en dit Nichiren. Nakatomi no Katsumi, 中臣勝海 (mort en 587). Chef militaire de la période Yamato*, opposé au bouddhisme. Il fut tué par Tomi no Ichihi, un sujet du prince Shotoku. Ce qu'en dit Nichiren. Nakayama I.(ville), Nakayama-machi , 中山町. Bourg du district de Higashimurayama (préfecture de Yamagata), dans le Nord de l'île de Honshu. Nakayama II Ecole ou lignage de Nakayama. École nichirénienne fondée par Toki Jonin Nakayama Hokkekyo-ji, Hokkekyo-ji.Temple fondé par Nichijo (Toki
Jonin). Il résulte en fait de la fusion en 1545 de deux temples voisins : le Hommyo-ji fondé par Nichiko, le fils de Ota Jomyo et du temple Hokke-ji à Wakammiya fondé par Toki Jonin. Actuellement il est surtout connu pour ses retraites ascétiques "aragyo" de cent jours. En savoir plus. Nakchatra, Nakshatra Radja abréviation de Nakchatraradja-samkusumita bhidjana, Splendeur-Royale-des-Constellations, Shukuoke, 宿王華, Suwanghua, Constellation-King Flower, Blessed by the King of Constellations. Bodhisattva du chapitre XXIII du Sutra du Lotus. Il interroge Shakyamuni au sujet du bodhisattva Yakuo. Nalanda
[monastère], Naranda-ji, 那爛陀寺. Grand
monastère bouddhiste situé dans l'actuel Bargaon, au Bihar,
en Inde. Ce fut un centre d'études bouddhiques prospère
du Ve au XIIe siècle. Il fut fondé au Ve siècle par Kumaragupta 1er* .
Plus tard, le monastère fut agrandi par les rois de la fin de la
période Gupta*. Ce monastère
était en réalité une université bouddhique
où de nombreux moines instruits venaient approfondir leur connaissance
du bouddhisme. L'enseignement portait sur "cinq sciences" 1)
grammaire et lexicographie, 2) arts et techniques des cultes religieux,
3) médecine, 4) logique, 5) philosophie. Les brahmanes enseignaient les
Vedas et
chaque matière comportait l'étude des notions principales de l'hindouisme et du jaïnisme.
De plus, tous les étudiants devaient connaître et pratiquer les préceptes ainsi que les techniques de méditation.
Xuanzang
et Yijing, moines
chinois qui voyagèrent en Inde au VIIe siècle, décrivirent
dans leurs textes sa structure imposante et sa prospérité.
Beaucoup de remarquables lettrés du bouddhisme mahayana
tels que Dharmapala et Shilabhadra
y étudièrent. Nagarjuna en fut le 1er abbé, suivi plus tard d'Asanga et Vasubandhu. nama rupa (myo shiki) voir noms et forme namas voir kimyo Namu
南無[dans Namu Myohorengekyo, 妙法華経. Namu (nan
mu) est la prononciation japonaise des deux caractères chinois
na-mo, terme lui-même translittéré du sanskrit
namas qui signifie "se consacrer". Myohorengekyo
est la prononciation japonaise de Miaofalianhuajing
qui est le titre donné par Kumarajiva
à sa traduction en chinois du Sutra du
Lotus. Dans le Ongi Kuden (Recueil des Enseignements
oraux), Nichiren dit : "Namu vient
du sanskrit et signifie dévotion. Il existe deux objets de dévotion :
la Personne, qui est Shakyamuni, et le Dharma, qui est le Sutra du
Lotus." Namu Myoho Renge Kyo voir Daimoku Nambu Rokuro Sanenaga voir Hakiri Sanenaga Nan-chan voir Daoxuan Nanda, Nanda,
難陀, Nantuo I. dit Le Beau Nanda : Sundarananda, 孫陀羅難陀.
Disciple et demi-frère de Shakyamuni (fils de Suddhodana et Mahaprajapati). Au moment même où
il allait épouser la belle Sundari,
Shakyamuni rentra à Kapilavastu
pour propager son enseignement, et Nanda
se laissa convaincre d'entrer dans l'ordre bouddhique. On rapporte qu'il
eut quelque difficulté à renoncer aux plaisirs des sens.
Pour l'aider à se détacher de la belle Sundari
Shakyamuni l'entraîne dans un périple au cours duquel il
lui fait contempler le cadavre d'une guenon puis une magnifique nymphe.
Finalement Nanda acquiert une grande maîtrise
des sens et parvient au stade d'arhat.
Nanjo Hyoe Shichiro, 南条兵衛七郎 (mort en 1265). Disciple laïc de Nichiren et père de Nanjo Tokimitsu. Serviteur du clan Hojo, il administrait le village de Nanjo dans la province d'Izu et était appelé le Seigneur Nanjo. Plus tard, il s'installa dans le village d'Ueno dans la région de Fuji, qui fait partie de la province de Suruga. En tant qu'intendant du village on l'appela aussi le Seigneur Ueno. Il semble avoir été d'une nature chaleureuse et bienveillante, et sa femme, fille de Matsuno Rokuro Zaemon, était aussi douce et gentille. Ils eurent cinq fils et quatre filles. Tandis qu'il était en tournée officielle à Kamakura, le seigneur Nanjo rencontra Nichiren et se convertit à ses enseignements. Il prit le nom bouddhique de Gyozo. Mais, apparemment, il ne rejeta pas totalement son ancienne croyance dans le Nembutsu. Plus tard, il tomba malade et dut s'aliter. Nichiren lui envoya alors une lettre qui le persuada de rompre l'attachement qu'il conservait pour le Nembutsu et de pratiquer uniquement le Dharma mystique. Il mourut quand son second fils, Tokimitsu, avait sept ans et avant la naissance de son plus jeune fils, Nanjo Shichiro Goro. Sa femme et sa famille, et tout particulièrement Tokimitsu, continuèrent néanmoins à pratiquer avec sincérité le bouddhisme de Nichiren. En savoir plus. Ce qu'en dit Nichiren. Nanjo Shichiro Goro, 南条七郎五郎 (1265-1280). Cinquième fils de Ueno-ama Gozen et jeune frère de Nanjo Tokimitsu. Mort à l'âge de seize ans. En savoir plus. Ce qu'en dit Nichiren. Nanjo Tokimitsu, 南条時光 (1259-1332). Un
des disciples laïcs les plus respectés de Nichiren et de Nikko.
Son nom complet était Nanjo Schichiro Jiro
Taira no Tokimitsu. Second fils de Nanjo Hyoe Shichiro, un samouraï, seigneur
du district d’Ueno.
Il commença à suivre et pratiquer les enseignements de Nichiren
assez tôt dans sa vie. Lire
la suite. Ce qu'en dit Nichiren. Nankai Kiki Naiho Den, 南海寄帰内法伝, Nanhai jigui neifa zhua . Rapport sur les Pays du Sud. Ouvrage de Yijing, relatant ses voyages en Inde et en Asie du Sud par la route du sud. Ce rapport fut écrit en voyage, en 691. Il est considéré comme un ouvrage de référence pour l'étude de ces régions à cette époque. Nangaku voir Huisi Nanyue voir Huisi Nanyue Huaijang, Huai-Jang Nan-Yueh, Ma Tsu Tao, Baso Doitsu. Maître Zen du VIIIe siècle) Nara
[période ou ère], Nara jidai,
奈良時代. L'une des 14 subdivisions traditionnelles
de l'histoire du Japon. Elle correspond à l'époque qui s'étend
entre 710 et 784. Cette période débute avec
l'installation de la capitale par l'impératrice Genmei
à Heijo-kyo (actuelle
Nara). Ce site fut rapidement quitté au profit de Heian-kyo (Kyoto) car le lieu semblait néfaste.
Suite à l'influence dangereuse exercée par le moine Dokyo
sur l'impératrice Shotoku, il fut
décidé que plus aucune femme ne serait autorisée
à monter sur le trône, ces dernières semblant trop
sujettes à la "dévotion". La majorité des
Japonais se consacraient à cette époque à l'agriculture
et vivaient dans des villages ou des hameaux autour des puits. La plupart
des villageois croyaient dans la religion shinto,
basée sur l'adoration des kamis,
c'est-à-dire, les forces de la nature et les esprits des ancêtres.
Toute la population (évaluée à sept millions d’habitants)
dépendait alors théoriquement de la cour et les terres irriguées
étaient réparties équitablement entre les sujets.
L’empereur régnant porte le titre de tenno,
tandis qu’au sommet de l’État se trouvent le ministre
des Affaires suprêmes (daijodaijin),
puis le ministre de gauche (sadaijin) et
le ministre de droite (udaijin), qui gouvernent
avec l’aide de conseillers choisis parmi les plus hauts dignitaires.
Le bouddhisme, devenu religion officielle de la cour au siècle
précédent, incite de nombreux moines à partir étudier
en Chine et à en rapporter de nouveaux enseignements : c’est
à cette époque que sont fondées les "Six
écoles de Nara" (Sanron,
Jojitsu, Hosso, Kusha, Ritsu et Kegon*). Petit à petit la puissance
de ces écoles devient telle que l'empereur Kammu se sent menacé et déplace la capitale à Nagaoka
en 784 puis à Heian (Kyoto).
L'influence chinoise décline peu à peu. Les Japonais transforment
l'apport chinois et développent un système administratif,
une écriture, une religion et des arts spécifiques. Nara
[sept grands temples de], Nara
shichi dai-ji, 奈良七大寺, Nanto shichi dai-ji,
南都七大寺). Sept temples ou monastères construits à Nara,
l’ancienne capitale du sud durant les VIIe et VIIIe siècles.
Ces grands temples ont été fondés par la cour ou
de grandes familles. Ils ont été le foyer de la diffusion
assez élitiste des premières écoles bouddhiques continentales
importées au Japon. La liste généralement reconnue
de ces sept temples comprend : Naraen,
那羅延 , Naraenten, Narayana.
A l'origine, le dieu Vishnu de la mythologie
indienne. Il fut intégré au bouddhisme en tant que divinité
protectrice que l'on disait dotée d'une grande force physique. Narayana,
Naraen, Naluoyan. Nom que portent plusieurs divinités de l'hindouisme.
C'est I. un des titres de Vishnu ; II.
un des titres de Brahma ; III. le nom du fils de Purusha,
l'homme originel. Ce qu'en dit Nichiren. nature de bouddha voir bouddha nature des dharmas, dharmata, hossho, 法性. Nature primordiale (atemporelle) de l'ensemble des dharmas. La vérité éternelle et immuable, inhérente à chaque chose. La nature éveillée que toute vie possède de façon innée. Le contraire de l'obscurité (mumyo) ou des illusions. On distingue par ailleurs la nature de bouddha inhérente ou primordiale (shoin bussho), la sagesse pour concrétiser cette nature de bouddha (ryoin bussho) et les conditions ou les pratiques pour la manifester (en-in bussho). La nature du Dharma est définie comme étant la bouddhéité. Ce qu'en dit Nichiren. nature réelle des choses (des phénomènes) voir aspect réel navamallika, Jasminium
arboriscens. Plante
originère du l'Himalaya. En Chine que l'on utilise traditionnellement ses fleurs pour parfumer de leur arôme extraordinaire le célèbre thé vert au jasmin. Cette plante mythique est capable de fleurir presque toute l'année. nayuta, nayta, 那由多. Chiffre non
mathématique de l'Inde ancienne, de l'ordre de 10 à la puissance
12 (ajouter 12 zéros après le 10). Le Kusha Ron* la définit comme cent milliards. Mais il existe différentes
interprétations des grands nombres négations voir huit négations nehan voir nirvana Nehangyo voir Sutra du Nirvana nehan jaku jo voir sérénité et pureté du nirvana Nembutsu,
念仏. Terme générique désignant les écoles
bouddhiques qui cherchent à atteindre la renaissance dans la Terre
pure par la dévotion au bouddha Amida.
Les principales branches japonaises sont l'école Jodo,
l'école Jodo Shin, l'école Ji et l'école Yuzu.
Ce qu'en dit Nichiren. nembutsu, nenbutsu, 南無阿弥陀仏, buddhanusmrti, vision des bouddhas. A l'origine, terme désignant l'action de méditer sur un bouddha ou d'invoquer son nom. Dans l'usage populaire, il fait presque toujours référence au bouddha Amida. Les tenants de la doctrine de la Terre pure se servirent dans un premier temps de ce terme pour définir la méditation sur Amida, mais, par la suite, l'usage en vint à désigner ainsi la récitation du nom d'Amida (Namu Amida Butsu). A partir de l'époque de Shandao, c'est ce dernier usage qui prévalut. Au Japon, Honen affirma que la pratique de la récitation du nom du bouddha Amida était le seul moyen permettant de renaître dans la Terre pure. On distingue plusieurs variétés de nembutsu : simple invocation (shomyo-nembutsu), méditation (okunen-nembutsu), contemplation pure (kannen-nembutsu), danse accompagnant l'invocation (nembutsu-odari). Nen'a voir Ryochu Nendo ou Nento voir Dipamkara Neranjara voir Nairanjana neuf acquis, sarmnpatti, samapatti, nine attainments. Quatre exercices méditatifs theravada : quatre dhyanas + quatre acquis immatériels : 1. conscience de l’infini de l’espace, 2. conscience de l’infini de la cognition, 3. conscience de la non-substantialité (vacuité) 4. conscience de la non réalité de l’objet de pensée) + cessation du recours à la pensée. neuf arrogances voir neuf sortes d'arrogance neuf
consciences, ku-shi-ki, 九識.
Neuf sortes de discernement. Les cinq premières consciences correspondent
aux cinq sens, la sixième intègre les cinq premières
en images cohérentes pour former une image du monde extérieur.
Celle-ci est intimement liée aux 3 appréciations : agréable,
désagréable, indifférent. La plupart d'animaux s'arrêtent
à cette conscience, le rapport à l'environnement étant
vécu en termes d'espèce et non d'individu. La 7ème
conscience correspond à la perception du monde psycho-mental intérieur,
c'est la conscience d'être une personne (conscience de soi). On
la trouve chez les mammifères évolués. L'être
humain y ajoute la conscience de sa place dans la société
(conscience morale, fonctions spirituelles) ; la psychologue moderne l'associe
à l'inconscient individuel. La 8ème conscience, encore appelée
conscience réservoir (alaya), correspond
à l'inconscient collectif, elle contient de façon inconsciente
toute l'histoire de l'évolution de la vie et se manifeste sous
forme de karma
; la 9ème conscience (amala) correspond
à un discernement en dehors de l'espace-temps, c'est la conscience
cosmique, celle qui permet de voir l'ainsité de la vie. En
savoir plus. Ce
qu'en dit Nichiren. neuf disciples aînés, kurosu. Disciples que Nichiro a désigné pour continuer ses efforts de propagation. Ce sont Nichizo, Nichirin, Nichizen, Nichiden, Nichihan, Nichiin, Nitcho, Nichigyo et Rokei. neuf divisions et trois niveaux :
I. Division scholastique des disciples des trois
véhicules (auditeurs-shravakas, pratyekabuddhas, bodhisattvas) selon
leurs capacités supérieures, moyennes et inférieures. neuf
écoles, ku-shu, 九宗. Écoles bouddhistes
qui apparaissent
le plus souvent dans les textes bouddhiques : Kusha,
Jojitsu, Ritsu,
Hosso, Sanron, Kegon,
Tendai, Shingon ; plus soit le Zen soit Jodo.
Le Zen apparut au début de la période
de Kamakura (1185-1333), alors que les huit premières écoles sont
antérieures. neuf états,ku-kai, kyu-kai, 九界. Les neuf premiers de dix mondes-états : de l'état d'enfer à celui de bodhisattva, souvent opposés à l'état de bouddha, pour désigner les états éphémères et illusoires de la vie. neuf grandes épreuves, kuo-no-dainan, 九横の大難. Épreuves que dut
subir le Bouddha Shakyamuni. Dans une tentative pour tuer le Bouddha, Devadatta
fit tomber un rocher sur lui du sommet du Pic
du Vautour, mais il manqua sa cible et ne fit que blesser l'orteil
du Bouddha. Voir toute la liste neuf Honorés
sur les huit pétales du lotus, hachiyokuson,
八葉九尊 et les trente-sept Honorés. Représentations
symboliques que l'on trouve dans les mandalas du Shingon .
Le Sutra du Diamant dépeint trente-sept
bouddhas et bodhisattvas parmi lesquels le bouddha Vairocana.
Un rituel répandu au Japon avait été introduit par
Kukai.
Le mandala du Monde de la Matrice*,
s'appuyant sur le Sutra Vairocana, représente le Corps du Dharma* du bouddha Vairocana. Il consiste
en douze grandes salles ou cours, la cour centrale étant celle
du lotus à huit pétales. Le bouddha Vairocana est représenté au centre du lotus, tandis que les quatre
bouddhas et les quatre bodhisattvas sont assis sur les pétales qui
l'entourent. Ces huit Honorés ésotériques symbolisent
les vertus du bouddha Vairocana. Les bouddhas
et les bodhisattvas dans cette cour centrale, sont appelés collectivement
"Les Neuf Honorés sur le lotus à huit pétales". Ce qu'en dit Nichiren. neuf montagnes et huit mers, kusen-hakkai, 九山八海. Les montagnes et les
mers qui constituent le monde, d'après l'ancienne cosmologie indienne.
Les neuf montagnes sont le Mont Sumeru, qui
se trouve au centre du monde, et les huit chaînes montagneuses qui
l'entourent en cercles concentriques. Toutes ces chaînes de montagnes
sont en or, à l'exception de celle qui se trouve à l'extérieur,
qui est en fer, et que l'on appelle "Montagne de la roue de fer"
(Chakravada-parvata). Entre le Mont Sumeru
et la chaîne suivante, comme entre chacune des huit chaînes
montagneuses, se trouve une mer. Les sept mers intérieures sont
d'eau parfumée, alors que la mer la plus extérieure, juste
avant la montagne de la Roue de fer, est salée. C'est dans cette
dernière mer que se trouvent les quatre
continents, y compris celui auquel appartient notre monde, le Jambudvipa. Ce qu'en dit Nichiren. neuf sortes d'arrogance, kui-man,
九慢. Liste peu différence des huit
sortes d'arrogance. C'est : neuvième conscience voir amala Niccho voir Nitcho Nichiben, 日弁, Echigo-bo Ajari (1239-1311). Disciple de Nichiren. Né dans la province de Kai,
il se rendit à Suruga et devint moine
au Ryusen-ji, temple Tendai situé dans le village d'Atsuhara, district de Fuji.
Là, il fut converti aux enseignements de Nichiren par Nikko
avec son ami, le moine Nisshu.
Bien que menacé par le vice-administrateur Gyochi,
il resta au Ryusen-ji en prêchant le
bouddhisme de Nichiren aux habitants de la région. Lors de la persécution
d'Atsuhara, il se réfugia au temple Guho-ji, à Shimosa,
dont le supérieur était Nitcho
(Iyo-bo),
l'un des six disciples de Nichiren que l'on a appelés par la suite
les six
moines aînés. Nichiben aurait
répandu les enseignements de Nichiren dans la province voisine de Kasuga et au nord dans la province de Mutsu. Mais, peu à peu, il semble s'être éloigné de ces enseignements. (réf.) Voir les lignées
Nichidai,
日代 (1294-1394).
L'un des six nouveaux disciples de Nikko.
Il appartenait à la famille Yui de
Kawai, dans le district de Fuji. Il devint disciple de Nikko dans sa jeunesse, suivant son frère aîné Nichizen
(différent du Nichizen d'Atsuhara).
Il étudia avec Nikko au séminaire
d'Omosu
et se consacra à la propagation à Kawai
et Ueno. En 1334, il eut un débat
impromptu avec Nissen,
autre disciple de Nikko, pour savoir si le
chapitre Hoben (II) du Sutra du Lotus devait
ou non être récité pendant le gongyo.
Nichidai soutint qu'il devait l'être ; mais, pour défendre cette affirmation, il se trouva contraint de
soutenir que les enseignements
théorique et essentiel
du Sutra du Lotus étaient d'une égale profondeur.
Il quitta plus tard Omosu et se rendit à
Nishiyama où il construisit le temple Nishiyama Hommon-ji initiant ainsi la lignée Nichiyama (Honmon Shoshu) Nichido, Nichidô (1283 - 1341). Quatrième supérieur de la Nichiren Shoshu. Né dans la province d'Izu, second fils de Niida Goro Jiro Yoritsuna qui était le frère aîné de Nichimoku,
dont il devint le disciple. Il se consacra à la pratique
bouddhique au Taiseki-ji.
Il servit aussi Nikko au séminaire d'Omosu et fut l'un de ceux que l'on nomma les six nouveaux disciples. II se rendit
jusque dans la région d'Oshu, au nord
du Japon, pour y propager le Dharma et y construire des temples. En octobre
1333, Nichimoku lui transmit les enseignements
de Nichiren, avant d'aller présenter des remontrances à
la cour impériale, faisant ainsi de Nichido le quatrième Grand-patriarche. Le 7 janvier de l'année suivante,
deux moines, Nichidai
et Nissen,
débattirent pour savoir s'il fallait réciter ou non le chapitre Hoben*
(II)
du Sutra du Lotus pendant le gongyo.
Nissen
soutenait que l'enseignement
théorique n'est pas l'enseignement qui mène à
l'Éveil que,
par conséquent, ce chapitre, qui fait partie de l'enseignement
théorique, ne devrait pas être récité. Nichidai,
de son côté, affirmait qu'il devait l'être, sans pouvoir
toutefois donner de raison valable. Nichiei,
disciple de Nissen, demanda à Nichido
de clarifier ce point. Celui-ci expliqua alors que, bien que l'enseignement
théorique soit inférieur à l'enseignement
essentiel, le chapitre
Hoben*
(II) est
récité dans le double dessein de réfuter son sens
littéral en tant qu'enseignement théorique et d'emprunter
ses mots et phrases pour rendre hommage au Grand Dharma compris dans les
profondeurs du chapitre Juryo* (XVI) de l'enseignement essentiel. Nichido
est l'auteur du Sanshi Godendodai (Biographies des Trois
Maîtres), ouvrage dans lequel sont relatées (d'après
les paroles de Nichimoku, disciple direct
de Nichiren) les biographies de Nichiren, Nikko et Nichimoku. (réf.) Nichiei
Inaba-bo, 因幡房, Inaba-bo Nichiei. A l'origine, croyant du Nembutsu du village de Shimoyama, dans la province de Kai, qui fut converti par Nikko et devint le disciple de Nichiren. Il tenta de convertir son père (son seigneur, selon d'autres textes), Shimoyama Mitsumoto, qui était l'intendant de Shimoyama, mais suscita chez lui une opposition violente. Dans ces circonstances, Nichiren lui adressa le Shimoyama Goshosoku (Lettre à Shomoyama), l'un de ses dix écrits principaux. Après la mort de Nichiren, Inaba-bo se rangea du côté de Mimbu Niko. Nichigaku voir Hiki Yoshimoto Nichigatsu Jomyotoku voir Chandrasuryapradipa Nichigatsu-Tomyo-butsu voir Chandrasuryapradipa Nichigen,
日源 ( ? - 1315). Chikai de
son nom d'origine, second du supérieur du temple Jisso-ji (Tendai à l'époque de Nichiren). Il rencontre Nichiren lors du séjour de ce dernier au temple Jisso-ji. Contraint de se démettre de sa fonction à cause de cette
conversion, il rejoignit plus tard Nichiren au Mont Minobu.
Puis, de retour au temple Jisso-ji, il contribue,
comme Nikko et Nichiji,
à faire de ce lieu un foyer de la propagation du bouddhisme du Lotus. Il rayonne ensuite dans les provinces de Musashi
et Suruga où il fonde des temples. Ce
qu'en dit Nichiren. Nichigen-nyo, 日眼女. Disciple laïque de Nichiren
et femme de Shijo Kingo. Nichiren donna
son nom à leur première fille, Tsukimaro
(et probablement à la seconde, Kyoo).
La foi de Nichigen-nyo était profonde
et Nichiren lui écrivit souvent. Quand, en 1274, Shijo Kingo vint lui rendre visite à Sado,
Nichiren fit l'éloge de sa femme qui n'hésitait pas à
l'envoyer dans cette île et acceptait de rester seule en une époque
si troublée. Nichigen-nyo était
son nom bouddhique ; c'est une combinaison de nichi
(soleil), gen (les yeux) et nyo
(femme). (réf.) Voir Les
disciples laïcs de Nichiren. Nichigo, 日郷, 日毫, Saisho Ajari (1293-1353). L'un des six nouveaux disciples de Nikko. Natif d'Echigo, il fut conduit dans sa jeunesse par un disciple de Nichiren dans le village voisin du temple Taiseki-ji, près du Mont Fuji, et devint un disciple de Nisse en logeant au temple de Kujo-bo, sur le site du Taiseki-ji. Il servit plus tard Nichimoku et se rendit également au séminaire d'Omosu où il rencontra Nikko et étudia sous sa direction. En 1333, il accompagna, avec Nichizon, Nichimoku lorsqu'il alla présenter des remontrances à la cour impériale de Kyoto. Celui-ci mourut en chemin, mais les deux disciples poursuivirent sa tâche. Nichizon resta à Kyoto et Nichigo revint au Taiseki-ji avec les cendres du Grand-patriarche. Nichido devint le quatrième Grand-patriarche et Nichigo réclama le temple d'accueil de Renzo-bo et ses alentours sous prétexte que Nichimoku les lui avait légués sur son lit de mort. Finalement, il quitta le Taiseki-ji et se rendit à Yoshihama, dans la province d'Awa, où il construisit le temple Myohon-ji. Il continua à réclamer le Renzo-bo. Ce conflit entre Nichido et lui, et leurs successeurs respectifs, dura plus de soixante-dix ans et créa une grande tension au Taiseki-ji. Nichigyo, 日行 I.(Sanmi bo, 三位房 ? ). Ses dates ainsi que de nombreux éléments de sa biographie sont assez incertains. Dans les écrits de Nichiren il apparaît également sous les appellations Sammi ko ou Sammi dono. Encore que certains se demandent si c'est une même personne car Sammi désigne un grade de fonctionnaires, ceux du troisième rang. Son nom bouddhique était Nichigyo. Il était originaire de la province de Shimosa dans le département actuel de Chiba. Peut-être était-il un disciple laïc de Soya Kyoshin. Parmi les premiers disciples de Nichiren, il semblait avoir des qualités exceptionnelles. Il aurait étudié au Mont Hiei, centre du Tendai. Il excellait dans les débats et était très estimé parmi les disciples pour ses grandes connaissances. Le débat de Kuwagayatsu en 1277 avec Ryuzo-bo (Tendai) est un exemple célèbre de ses capacités oratoires. Cependant, il avait tendance à s'enorgueillir de ses connaissances et à rechercher la gloire. Aussi Nichiren trouva-t-il nécessaire de lui faire des remontrances en plusieurs occasions. Pendant la persécution d'Atsuhara, il renia sa croyance. Il connut une mort tragique. Selon certaines sources, il y aurait eu un autre moine Sammi, de son nom bouddhique Nisshin et il est possible qu'il y ait quelques confusions entre les éléments se rapportant à chacun d'entre eux. Nichigyo II. (mort en 1369). Cinquième Grand-patriarche de la Nichiren Shoshu. Il naquit dans la famille Kagano, dans la province de Shimotsuke. Son père était intendant de la région de Mori à Oshu, et sa mère était la fille de Nanjo Tokimitsu. Il entra dans la vie religieuse sous la direction de Nichido et servit également Nikko. Après la mort de ce dernier, il servit Nichimoku. En 1337, il construisit le temple d'accueil de Honju-bo, au Taiseki-ji. Le 15 juin 1339, il succéda à Nichido et devint le cinquième Grand-patriarche. En 1342, il fit des remontrances à la cour impériale de Kyoto et aux autorités militaires de Kamakura. Il construisit le temple Hokke-do dans la province de Shimotsuke. En 1365, il transmit le Dharma à Nichiji, le sixième Grand-patriarche. Nichii (1257-1318). Disciple de Nichiren. Il serait un fils de Nanjo Heishichiro. A l'origine moine de l’école Tendai résidant au temple Shijuju-in à Kambara (préfecture de Shizuoka). Il a été converti par Nikko et Nichiji. C'est lui qui a rédigé le Daishonin gososo nikki relatant les funérailles de Nichiren. Nichiin
(1264-1328). Moine nichirénien qui fonde en 1297
le temple Seiren-ji à Echigo
et l'école Hokke-shu. Le temple fut
appelé plus tard Honjo-ji. On raconte
que Nichiin faisait le tour du temple accompagné d'une vache blanche sacrée.
Cet épisode a inspiré le grand sculpteur Uncho Ichikawa dans sa série
de sculptures animalières. Lire la suite Nichi-ji II (mort en 1406). Sixième Grand-patriarche de la Nichiren Shoshu. Il appartenait à la famille Nanjo, du village d'Ueno, à Fuji. Nichijin, 日陣 (1339-1419) est considéré comme un fondateur de la branche Hokkeshu Jinmon Ryu du bouddhisme Nichiren, bien qu'il ait été précésé par Nichiin. Il a étudié sous Nichiryi au Honjo-ji à l'âge de 8 ans, puis parit étudier sous Nichijo à 17 ans. Alors qu'il étudiait sur le mont Chokai, il rencontra un érudit tendai, avec lequel il débattit. Cet érudit se convertit au bouddhisme Nichiren en 1379 et changea son nom en Nichiju. Il convertit également un prêtre shingon qui changea son nom en Nichiin. Il disparaît en 1419 ; on pense qu'il est mort en pèlerinage. Nichijo I 日常 voir Toki Jonin Nichijô
II , Myoryuin Nichijō, 妙龍院日静 (1298-1369). Un des neuf disciples de Nichiro. Oncle du shogun Ashikaga Takauji et fondateur
en 1345 du temple Honkoku-ji (En fait, ce
serait le nouveau nom du temple Honsho-ji).
Nichijo III voir Sairenbo Nichiju,
Genmyo Ajari Nichiju, 日什 (1314-1392). Fondateur de la branche Jumon de l'école de Nichiren. A dix-neuf
ans, il entra à l'Enryaku-ji, temple principal
de l'école Tendai, où il étudia
sous la direction de Jihen. Plus tard, il
enseigna le bouddhisme au séminaire de Semba
dans la province de Musashi. Un de ses amis
moines lui fit connaître le Kaimoku
Sho et le Kanjin no
Honzon Sho de Nichiren. Inspiré, il fonda sa propre école.
Il suivit par la suite Nichiji, le sixième
Grand-patriarche, de la Nichiren Shoshu, mais
fut réprimandé par Nichia,
le septième Grand-patriarche parce qu'il n'abandonnait pas son
attachement aux enseignements Tendai. Incapable
de poursuivre sa pratique au Taiseki-ji,
il partit étudier au temple Kuon-ji,
à Minobu, au temple Jisso-ji
et en divers autres lieux. Il prétendait avoir reçu la transmission
directe des enseignements de Nichiren en lisant le Gosho
et fonda le temple Myoman-ji à Kyoto,
dont l'école fut appelée la branche Myoman-ji. C'est l'origine de l'actuelle
branche Kempon Hokke shu. Nichijun,
日順, Sammi
Nichijun (1294-1356). Disciple de Nikko.
A l'âge de sept ans il devint le disciple de Jakusen-bo Nitcho. Quand Nitcho quitta Mimbu Niko, Nichijun le suivit. Vers 1317,
il fut nommé chef instructeur du séminaire d'Omosu,
fonction auparavant remplie par Nitcho. En
1327, représentant Nikko,
il alla à Kyoto et exhorta la cour
impériale à croire dans les enseignements de Nichiren. En 1328,
sous la direction de Nikko, il écrivit
le Gonin Shoha Sho (Réfutation des cinq moines),
en mettant l'accent sur les erreurs faites par cinq des six disciples
de Nichiren. Il contribua à approfondir la doctrine de shoretsu. Vers 1329, il fut affligé d'une maladie des yeux et
finit par perdre la vue d'un oeil. Il alla alors vivre en retraite à
Osawa dans la province de Kai.
Pour se conformer aux dernières volontés de Nikko,
cependant, il recommença à faire des exposés sur
les écrits de Nichiren au séminaire d'Omosu après la mort de Nikko. Il laissa
un certain nombre d'ouvrages, parmi lesquels des commentaires sur le Senji
Sho (Sur la sélection
du temps) et le Kaimoku
Sho. (réf.) Nichikan,
日寛 (1665-1726). Vingt-sixième Grand-patriarche
de la Nichiren Shoshu. Avec Nichiu,
il fut révéré comme le restaurateur de cette école.
Son père était au service du seigneur de Umayabashi,
et son nom d'enfance fut Ito Ichinoshin.
Alors qu'il se trouvait à Edo (actuelle
Tokyo), il entendit Nissei
(le dix-septième Grand-patriarche de la Nichiren Shoshu) prêcher au temple Jozai-ji
et résolut de devenir moine. II se consacra alors à la pratique
sous la direction de Nichiei (le vingt-quatrième
Grand-patriarche) et, en 1689, entra au Hosokusa
Danrin, un séminaire destiné aux moines qui désiraient
étudier les enseignements de Nichiren. En 1708, il devint le directeur
du séminaire et prit le nom de Nichikan.
En 1711, il fut nommé chef instructeur du temple principal, le
Taiseki-ji. II écrivit des exégèses
sur les cinq traités majeurs de Nichiren et sur d'autres ouvrages.
Il rédigea également le Rokkan Sho qui étudie
les différentes interprétations des écrits de Nichiren.
Son travail conduisit à la restauration de la Nichiren Shoshu et contribua à sa prospérité. En 1718,
il devint le vingt-sixième Grand-patriarche. En 1720, il transmit
à son tour les enseignements de Nichiren au vingt-septième
Grand-patriarche, Nichiyo. Celui-ci mourut
trois ans plus tard, ce qui contraignit Nichikan
à assumer à nouveau les fonctions de Grand-patriarche. II
contribua non seulement au progrès de l'étude des enseignements
de Nichiren, mais encouragea également la réparation et
la construction de nouveaux bâtiments au Temple principal. II fournit
des fonds pour la construction d'une pagode à cinq étages
qui fut achevée sous le trente-cinquième Grand-patriarche,
Nichiin . Un an avant sa mort, il corrigea
le Rokkan Sho pour y intégrer les derniers résultats
de ses études. Il est également l'auteur du
Sanju hiden sho (Traité de la triple tradition
secrète). (réf.) Lors de la séparation entre la Nichiren Shoshu et la SGI (1991) cette dernière adopte
pour ses memebres le Gohonzon inscrit par Nichikan. Nichiko, 日講 I. (1626-1698). Fondateur de l'école Fuju Fuse Komon de l'école Nichiren. Natif de Kyoto, il entra au temple Myokaku-ji à l'âge de dix ans et étudia sous la direction de Ankoku Nisshu. En 1661, il fit un exposé sur le Hokke Gengi au séminaire de Noro, à Shimosa. Vers 1665, le gouvernement ordonna à tous les temples de signer un document établissant que les biens immobiliers d'un temple, reconnus par le gouvernement comme lui appartenant, devaient être considérés comme des offrandes du gouvernement. Nichiko adhérait au principe de fuju fuse, établi par le moine Nichio, qui soutenait que ni les moines ni les disciples laïcs de Nichiren ne devaient jamais donner ni recevoir d'aumônes d'une personne qui suivait une autre doctrine. Il s'opposa par conséquent au décret gouvernemental et fut exilé à Hyuga, au sud du Japon, en 1666. Il y obtint le soutien du seigneur local, Shimazu, et s'engagea dans l'étude des écrits bouddhiques. En 1695, il acheva un commentaire en trente-six fascicules sur les écrits de Nichiren, fruit de cinq années d'études. En l'écrivant, cependant, il défendit la position que les enseignements théorique et essentiel sont d'une importance égale (iki), point de vue réfuté par Nichikan. (réf.) Nichiko II. Fils d'Ota Jomyo à qui Nichijo [Toki Jonin] à légué sa collection de goshos. Il succéda à ce dernier à la tête de la branche Nakayama Nichimoku,
日目 (1260–1333). Un des disciples directs de Nichiren, puis de Nikko.
Il est considéré comme le 3ème Patriarche par la
Nichiren Shoshu.
Il fut aussi le supérieur du temple Taiseki-ji,
à partir de 1290, après que Nikko fut parti à Omosu
pour créer un séminaire de moines.
Lire
la suite
Nichimyo, 日妙 I. Disciple
laïque de Nichiren qui vécut à Kamakura.
Elle devint veuve encore jeune. Tandis que Nichiren était en exil
à Sado, elle fit seule avec sa fille,
Oto Gozen, encore enfant, le voyage de Kamakura à Sado pour lui rendre visite. En
reconnaissance de sa croyance pure, Nichiren lui donna le nom bouddhique
de Nichimyo. Nichimyo II. [Asahi
Nichimyo] (1833-1916). Supérieur du temple Myokaku-ji à Kyoto à partir de
1886. Nichinyo, 日女 [dame]. Disciple de Nichiren. On pense qu'elle fut soit la femme d'Ikegami Munenaka, soit la fille de dame Matsuno, sans que cela puisse être établi de façon certaine. Il existe deux lettres de Nichiren qui lui furent adressées, l'une expliquant le Gohonzon, l'autre les principaux enseignements du Sutra du Lotus. D'après le contenu de ces lettres, il semble qu'elle ait eu une forte croyance, qu'elle ait été cultivée et qu'elle ait possédé une certaine fortune. Voir : Le Véritable aspect du Gohonzon et Grandes lignes du chapitre Zokurui et d'autres. Nichio, 日奥 (1565-1630). Fondateur de l'école Fuju Fuse-Ha. Supérieur du Myokaku-ji. Une controverse au sujet de dons faits par des non pratiquants l'opposa à l'ensemble de la communauté du temple et le contraignit à une séparation. Sa critique de l'autorité séculière lui valut d'être exilé pendant 16 ans à Tsushima dont il revint en 1616 pour consolider son enseignement à Kyoto . Nichiren,
日蓮 (1222-1282) Nichiren
Honmon Shoshu, Honmon Hokkeshu. École d'obédience Nichiren. Lignée de Nichimoku branche de Nichidai. Temple principal. Fujisan
Kuon Jyozai-in (Taihei Kyodan) ou Nishiyama Honmon-ji,
souvent abrégé en Fujisan Honmon-ji,
rendu officiel par un décret l'empereur Go Daigo en
1335, répondant
au voeu de Nichiren de voir son enseignement et l'estrade d'ordination (Kaidan ) reconnus par un souverain. L'école est fortement impliquée dans la reconnaissance
par les autorités du pays : obutsu myogo,
inséparabilité du bouddha et du souverain et l'établissement
du Honmon Kaidan. Voir http://honmonshoshu.fujimon.org/ ou, en japonais, http://www3.ocn.ne.jp/~isak/index.html, proche du culte impérial. Nichiren
Honshu.
École d'obédience Nichiren. Temple principal Yobo-ji à Kyoto. Nichiren
Shoshinkai, 日蓮 正信会, Association de la foi correcte. Groupe de pratiquants du bouddhisme
de Nichiren (essentiellement des prêtres), dissident tant de la Nichiren Shoshu
que de la Soka Gakkai. Nichiren
Shoshu , 日蓮 正宗. École se réclamant
de Nikko. Elle s'appelait Fuji
ha (Branche Fuji) mais se renomma Nichiren Shoshu en 1912. Selon cette école, Nikko hérita du Dai-Gohonzon inscrit par Nichiren le 12 du dixième mois de 1279 et conservé
au Taiseki-ji, au pied du Mont Fuji.
L'école est implantée en France dans la région parisienne.
La différence d'avec les autres écoles se réclamant
de Nichiren réside dans l'interprétation des Trois
trésors. Sont issues de la Nichiren Shoshu : Nichiren-Shoshinkai, Kenshokai (ex-Myoshinko, Soka Gakkai. Nichiren
Shu,
日蓮宗. École
d'obédience Nichiren. Site
officiel : http://www.nichiren-shu.org/
Fédération d'écoles nichiréniennes reconnaissant
les six moines aînés (roku
roso). Principaux temples : Kuon-ji
(Mont Minobu), Honmon-ji d'Ikegami), Izu Jitsujo-ji. En
savoir plus. Voir le Shutei Gohonzon. Liens : Histoire ; Nichiren Shu Japon ; Nichiren Bay Area (NBA) ; Mark White Lotus ; Cérémonies et fêtes Nichiren Shu Fuji Ha voir Nichiren Shoshu Nichiro
日朗, Chikugo, Daikoku Ajari Nichiro (1245-1320). Un
des six
moines aînés (roku roso).
Originaire de la région de Shimosa (département actuel de Chiba). A l'âge
de neuf ans, venu avec son père à Kamakura,
il est présenté par son oncle Nissho (1221 - 1333), à Nichiren. Lire
la suite Nichiryu , Shujin'in Nichiryu (1385-1464). Deuxième Grand-patriarche
de la Honmon Butsuryu Shu, Nichiren étant
considéré comme le premier. Nichiryu est né dans une famille de samouraï le 14 octobre 1385 dans le district d'Imizu-Asai (act. préfecture de Toyama). A l’âge de 12 ans, il entre au temple Onjo-ji. Deux ans plus tard, étudiant le bouddhisme à Kyoto, il découvre l’enseignement de Nichiren (Namu Myoho Renge Kyo) qui, selon lui, est révélé dans les Honmon Happon du Sutra du Lotus (les huit chapitres du XV au XXII) et fut transmis par le Bouddha Primordial au bodhisattva Jogyo. Estimant que le daimoku était « tombé en décadence », il crée en 1423 son propre courant qui deviendra la Honmon Butsuryu Shu. Nichiu,
日有 (1402-1482),
9ème Grand-patriarche de l’école Fuji est une figure respectée à l’intérieur
de sa tradition et controversée à l’extérieur.
Il fut le dernier patriarche issu de la famille Nanjo - une famille affiliée au clan Hojo qui
servait le shogunat de Kamakura.
Nanjo Tokimitsu avait fait don à Nikko,
disciple de Nichiren et fondateur de cette école, d’un terrain
sur lequel fut construit un premier temple précurseur du Taiseki-ji.
C’est dans la famille de ce bienfaiteur et protecteur que furent
alors choisis six premiers patriarches de l’école. Lire
la suite Nichizen,
日禅, Shofu-bo, Shofu Ajari (mort
en 1331). Disciple de Nichiren. Il était lié à la
famille Yui, de Kawai,
dans le district de Fuji. A l'origine,
ce fut un moine de l'école Tendai du temple Ryusen-ji, dans le village d'Atsuhara,
dans la province de Suruga. Il fut converti
aux enseignements de Nichiren par Nikko
et suivi par ses amis, les moines Nisshu
et Nichiben.
Il convertit lui-même un certain nombre de laïcs à Atsuhara et fit des remontrances à Gyochi,
principal adjoint du Ryusen-ji, lors de la
persécution d'Atsuhara. Nichizen servit Nichiren à Minobu et devint
plus tard l'un des six principaux disciples de Nikko.
Il fit construire le temple d'accueil Minami-no-bo au Taiseki-ji. (réf.) Nichizo, Higo Ajari Nichizo (1269-1342). Demi-frère de Nichiro et
son disciple à partir de 1275. Nichiren lui aurait confié la propagation du Sutra du Lotus à Kyoto où il arrive en 1294 puis fonde le Myoken-ji qui deviendra un centre chargé de prier pour l'Empereur. Il est à l'origine du courant Shijo de la lignée Nichiro. Voir les différentes lignées. Nichizon,
日尊, Tayu Ajari (1265-1345).
Disciple de Nikko, natif de Tamano dans la province de Mutsu, il fut converti
en 1283 par Nichimoku qui visitait alors
la région pour propager l'enseignement de Nichiren. L'année
suivante, Nichizon l'accompagna à
Minobu où il servit Nikko.
Un automne, il fut expulsé pour s'être laissé distraire
par les feuilles qui tombaient d'un poirier du jardin où Nikko donnait un cours sur le bouddhisme de Nichiren. Se repentant de son inattention,
il se consacra à la propagation et, dans les douze années
qui suivirent, construisit trente-six temples. Il fut finalement pardonné.
En 1333, après la mort de Nikko, il
accompagna Nichimoku avec Nichigo pour aller faire des remontrances à la cour impériale de Kyoto dans le but de prouver le bien-fondé des enseignements de Nichiren. Nichimoku mourut en chemin, mais les deux
autres poursuivirent le voyage. Nichizon resta à Kyoto pour y propager la foi
et construisit le temple Jogyo-in en 1339.
Mais il fit enchâsser également une statue de Shakyamuni,
ce qui était en contradiction avec l'enseignement de la Nichiren Shoshu. nid de la cohabitation et des naissances délimitées, bundan doko no furusu. Les naissances délimitées désignent le cycle des vies et des morts. La cohabitation est l’une des quatre terres, celle où vivent ensemble les hommes ordinaires et les saints. L'expression désigne le monde de Saha (monde de l’endurance), lieu dans lequel vivent les êtres plongés dans l’illusion. Ce qu'en dit Nichiren. Niepanjing voir Sutra du Nirvana Nihon Shoki, Nihongi, 日本紀, Chroniques du Japon.
Histoire du Japon en trente fascicules, écrite en 720, et l'une
des deux plus anciennes oeuvres historiques existantes, avec le Kojiki
(Chronique des choses anciennes) écrit en 712. Tous deux
sont des compilations dont l'écriture fut entreprise à la
demande de la maison impériale. Ce
qu'en dit Nichiren. Nihonzan Myohoji voir Nipponzan Myoho-ji Nii-ama,
新尼. Disciple de Nichiren. Épouse du petit-fils de Hojo Tomotoki. Tomotoki était le seigneur
du district de Nagasa dans la province d'Awa et le second fils du second régent, Hojo Yoshitoki. Nii-ama aurait aussi été
la femme du fils de Hojo Tomotoki. Pour la
distinguer de la femme de Tomotoki qui avait
été nommée O-ama (Nonne
aînée), elle fut appelée Nii-ama (Nonne cadette). Alors que O-ama avait renoncé
à sa croyance, à l'époque de la persécution
de Tatsunokuchi, Nii-ama resta fidèle
et Nichiren lui confia le Gohonzon. Voir Réponse
à Nii-ama. Niida Shiro Nobutsuna,
新田四郎信. Disciple de Nichiren qui vécut à Hatake
dans la province d'Izu. Frère aîné
de Nichimoku, le troisième Grand-patriarche de la Nichiren Shoshu. Sa mère,
Rena-ni (Nonne Rena) était la soeur aînée de Nanjo Tokimitsu. Il fut converti au bouddhisme de Nichiren par Nikko et Nanjo Tokimitsu.
Avec ce dernier et d'autres, il se consacra à la propagation des
enseignements de Nichiren dans la région de Oshu, au nord du Japon,
et contribua aussi à la fondation du Taiseki-ji.
Il reçut le Gohonzon de Nikko.
Ce qu'en dit Nichiren. Niike Saemon-no-jo, 新池左衛門尉. Disciple de Nichiren qui vécut
à Niike, dans le district d'Iwata.
Ce fut un officiel du shogunat de Kamakura.
Sa femme, Niike-ama, et lui furent convertis
par Nikko aux enseignements de Nichiren. Il
reçut la Lettre à
Niike dans laquelle Nichiren explique l'attitude correcte dans
la foi. nijo voir deux véhicules nikai hachiban voir êtres des deux plans et huit groupes Nikaya parfois appellation du Theravada nikaya, littéralement "recuil". Sections des corpus canoniques de sutras hinayanas dans le Sutta Pitaka du canon pali. Nikke I. 寂日房, Jakunichi-bo (? - 1315) . Disciple de Nichiren, frère de Niho (Sakuma Hyogo-no-suke Shigesada), un autre disciple de Nichiren. Ils étaient les fils du seigneur d'Okitsu, du district d' Isumi , dans la province de Kazusa. Au début de l'ère Bun'ei, sa famille et lui devinrent des disciples de Nichiren qui propageait sa doctrine dans cette région. En 1279, c'est à lui que fut adressé le Jakunichi-bo Gosho (Lettre à Jakunichi-bo). A distinguer du suivant. Nikke II. Jakunichibo, 房日華 (1252-1334). Disciple de Nichiren. Il était le fils de Akiyama Nobutsuna, seigneur de Kajikazawa, dans la province de Kai. Il entra dans la vie religieuse sous la direction de Nikko et, en 1276, se rendit au Mont Minobu pour servir Nichiren. Après la mort de ce dernier, la tâche lui échut de prendre soin de sa tombe en décembre dans le système de rotation pour l'entretien de la tombe. Quand Nikko quitta le Mont Minobu, Nikke l'accompagna et construisit le temple d'accueil Jakunichibo au Taiseki-ji. En 1324, il devint le premier principal du temple Myoren-ji qui avait été construit par Nanjo Tokimitsu. Il fut l'un des six principaux disciples de Nikko. Ne pas confondre avec Jakunichi-bo, disciple de Nichiren, fils du seigneur de Okitsu, du district d'Isumi, dans la province de Kazusa. Nikken Abe, (阿部日顕), Nikken Shonin (né le 19 décembre 1922 à Tokyo ). Le 67e Grand-patriarche de la Nichiren Shoshu au temple principal, Taiseki-ji. Il a proclamé l'expulsion de Soka Gakkai le 28 novembre 1991 et restauré les pratiques bouddhistes traditionnelles qui prévalaient avant 1970. Voir l'article sur la scission. Nikko, 日興, Hoki-bo
Nikko, Byakuren Ajari Nikko (1246-1333).
(Un des six moines aînés).
Issu d'une famille de samourai,
originaire de Kajikazawa dans l'ancienne
région de Kai, non loin du Mont Fuji.
Son père meurt quand il est encore très jeune et sa mère
se remarie. Son grand-père maternel le prend auprès de lui.
A six ans, il est confié à un monastère tendai où il apprend l'écriture, la lecture des classiques,
le chinois, bagage usuel des lettrés de cette époque. Lire
la suite Ce qu'en
dit Nichiren Nik-ko bosatsu, 日光, 日光菩薩, Suryaprabha,
Lumière-du-Soleil. Avec Gak-ko bosatsu
(Lumière-de-la-Lune), c'est l'un des deux bodhisattvas qui servent
le bouddha Yakushi*. Le bodhisattva Nik-ko
apparaît à la gauche de Yakushi* et le bodhisattva Gak-ko à sa droite. Niko,
日向, Mimbu Ajari Niko, Sado-ko Niko, Sado Ajari, Minbu Ajari
(1253 - 1314).. L’un des six
moines aînés, le plus jeune. Fils
d’un samouraï de la
province d'Awa du nom de Kobayashi. En 1265, il
a commencé à étudier au Mont Hiei,
lorsque son père rencontre Nichiren et se convertit. Lire
la suite. Ce qu'en
dit Nichiren. Nikyo Ron, Ben Kemmitsu Nikyo Ron, Kemmitsu Nikyo Ron, Kemmitsu Nikyo Ron, 弁顕密二教論, 二教論, Comparaison du bouddhisme exotérique et du bouddhisme ésotérique. Ouvrage de Kukai dans lequel il compare les enseignements ésotériques et exotériques et affirme la supériorité des premiers sur les seconds, en mettant particulièrement l'accent sur le fait que les enseignements ésotériques représentent la voie menant le plus rapidement à l'Éveil. Il définit également dans cet ouvrage les grandes lignes de ce qu'il appelle les dix stades de l'esprit. ninden daikai voir congrégation des êtres humains et célestes ningai voir monde des hommes Ninki [chapitre] voir Prédiction conférée aux apprentis et à ceux qui n’ont plus à apprendre Ninna-ji, Ninno-ji. Temple de
Kyoto. Construit en 888, il comprenait, à
l'origine, 60 temples et dépendances et était le siège
de la branche Omosu
du Shingon. Après que l'empereur Uda
l'eut choisi comme résidence après son abdication en 897,
il devint un centre très puissant d'où plusieurs empereurs
retirés continuaient à influencer la politique du pays.
Plusieurs fois détruit par le feu et la guerre, le temple fut chaque
fois reconstruit avec d'importantes modifications. A l'époque de
Nichiren c'était un temple Shingon.
Ce qu'en dit Nichiren. ninniku voir paramita Ninniku [ermite], Kshantivadin rishi. D'après le Sutra Kengu (Sutra du sage et de l'ignorant) une figure de Shakyamuni lorsqu'il observait la paramita d'endurance dans une vie antérieure (ninniku signifie abstinence). Un jour, le roi Kali de Varanasi, accompagné de sa femme, de ses ministres et de ses servantes, alla en excursion sur une montagne et fut si fatigué qu'il s'endormit. Tandis qu'il dormait, les servantes rencontrèrent un ermite et écoutèrent respectueusement son prêche. Le roi Kali se réveilla et demanda à l'ermite quels bienfaits il dispensait. L'ermite répondit avec humilité qu'il n'était capable d'en procurer aucun. Le roi crut à tort que l'ermite avait essayé de séduire les servantes et se mit en colère. Quand on lui apprit que l'ermite était engagé dans les pratiques d'endurance, il lui fit couper les mains, les jambes, les oreilles et le nez. Mais l'ermite ne fléchit pas. Son sang se transforma en lait et son corps se rétablit de lui-même. En voyant cela, le roi se repentit de sa conduite et accorda par la suite à l'ermite son entière protection. Lire la légende. Ce qu'en dit Nichiren. ninpo ika voir unicité de la personne et du Dharma Ninsho voir Ryokan bo Niomon, 仁王門. Porte des temples bouddhistes, gardée par deux guerriers en bois appelés nio (deux rois). Les deux statues sont situées à l'intérieur des niches de la porte elle-même, l'une à gauche, l'autre à droite. Nippo, 日.
Très peu de données (dates, biographie) sur ce disciple
sinon qu'il s'agissait d'un sculpteur qui a réalisé des
statues de Nichiren en bois laqué. La statue conservée au Taiseki-ji serait son oeuvre, elle
comporte la signature de Nichiji. Il se pourrait
que ce soit une copie faite à la demande des disciples à
l'occasion du 7ème anniversaire de la mort de Nichiren et que la
signature de Nichiji ait une valeur d'authentification. Nipponzan Myohoji, 日本山妙法寺. Mouvement religieux fondé en 1917 par
Nichidatsu Fujii (1885-1985) et connu principalement pour la constructions
de stupas et ses marches pour la paix avec tambours et récitation de daimoku. Actuellement il est dirigé par Terasawa Junsei dont on peut lire un article sur ce site. Le mouvement a des représentants en Angleterre, en Russie,
en Ukraine et Asie Centrale.
(réf) nirgrantha, littéralement - qui s'est libéré de tout lien. Ascètes nus proches du jaïnisme qui refusaient tout vêtement considéré comme un lien. Ils professaient des doctrines déterministes : aucune pratique religieuse ne pouvait changer ce qui était prédestiné. Leur extrémisme les opposait au bouddhisme qui préconisait la Voie du milieu. nirmanakaya voir Corps de Manifestation Nirvana [école du], Nehan-shu, 涅槃宗. École basée sur le Sutra du Nirvana qui prospéra d'abord en Chine du Sud. L'une des treize principales écoles du bouddhisme chinois. Daosheng, Huiguan et d'autres disciples de Kumarajiva considèrent ce sutra comme l'enseignement ultime du Bouddha et soutiennent, en s'appuyant sur lui, que le Corps du Dharma* est éternel et la nature de bouddha inhérente à tous les êtres. Avec le développement de l'école Tiantai et l'établissement de son système de classification comparative des sutras en cinq périodes et huit enseignements, qui considère le Sutra du Nirvana comme subordonné au Sutra du Lotus, l'école du Nirvana déclina rapidement et fut finalement absorbée par l'école Tiantai. Ses enseignements furent transmis au Japon, mais il ne s'y développa pas d'école indépendante. nirvana,
nirvāṇa, nibbana, nehan,
涅槃. Étymologique nirvana signifie l'extinction
du souffle et par conséquent la disparition, la mort. Cela en est
encore le sens dans les expressions comme "entrer dans le nirvana".
Ce nirvana possède des qualités distinctes du samsara
(vies/morts). Il est doté des quatre vertus (shitoku)
nirvana sans reliquat, muyo nehan, 無餘涅槃. But du Theravada. A l'origine, le nirvana était considéré comme l'état dans lequel toutes les illusions, tous les désirs et le cycle de naissance et de mort disparaissent. Dans cette optique, le Theravada distingue deux sortes de nirvana. Le premier est celui d'un arhat qui a éliminé toutes les illusions et ne renaîtra plus dans les six voies, mais qui est encore rattaché au monde des souffrances dans ce sens qu'il possède un corps. C'est ce que l'on appelle le nirvana du reliquat (uyo nehan) ou nirvana incomplet. Le second est celui qu'il atteint à sa mort, lorsque à la fois le corps et l'esprit, sources de souffrances, s'éteignent. C'est ce que l'on appelle le nirvana sans reliquat (muyo nehan) ou nirvana complet. Comme le Theravada enseigne que le but ultime de la pratique ne peut être atteint qu'à la mort, les mahayanistes l'ont appelé par dérision la doctrine de "l'annihilation de la conscience et de la réduction du corps en cendres" (keshin metchi). Nirvanasutra voir Sutra du Nirvana Nishiyama, Village dans le district du Fuji, province de Suruga. Nishiyama, [nyudo de], 西山入道. Disciple de Nichiren du village Nishiyama,
province de Suruga. Certaines sources en
font un parent du seigneur du village, Ouchi Tasaburo Yasukiyo,
alors que d'autres voient en lui le Yui,
grand-père maternel de Nikko. On possède six
lettres que lui adressa Nichiren, dont La
prière pour la pluie des trois maîtres du Tripitaka. Nishiyama Honmon-ji voir Honmon-ji Nishiyama Nissei (1600 1683). Dix-septième Grand-Patriarche de la Nichiren Shoshu. C'est sur son initiative qu'en 1632 fut construit l’actuel Mieido au Taisekiji.Nissen I. 日仙, Joren-bo, Hyakkan-bo (1262-1357). Disciple de Nichiren. Né dans la province de Kai, il renonça à la vie séculière dans son enfance pour étudier sous la direction de Nikke. Il reçut les préceptes sous la direction de Nikko et devint plus tard l'un de ses six moines de succession. Il fonda le temple-d'accueil Joren-bo (appelé plus tard le Hyakkan-bo) au Taiseki-ji. En 1334, l'année suivant la mort de Nikko, il eut un débat avec Nichidai, autre disciple de Nikko, pour déterminer s'il était ou non nécessaire de réciter chapitre Hoben* (II) du Sutra du Lotus pendant gongyo. Nissen insistait sur le fait que cela n'était pas nécessaire, argument basé sur l'impossibilité à atteindre l'état de bouddha par l'enseignement théorique. Ils ne parvinrent à aucune conclusion définitive. Nissen se rendit plus tard dans la province de Sanuki, où il construisit le temple Takase Honmon-ji et se consacra à la propagation des enseignements. Nissen II. 長松 日扇 Seifu Nagamatsu, Nissen May (1817 - 1890). Réformateur
de l'école nichirénienne Honmon Butsuryu Shu. Nissen nait dans une famille marchande à Kyoto. Particulièrement doué pour l’art et la calligraphie, il se fait connaitre dans les cercles littéraires dès l’âge de neuf ans. Il commence par étudier le confucianisme et se spécialise dans l’écriture des tanka*. La mort de sa mère et une grave maladie le poussent à étudier diverses doctrines bouddhistes. Invité à faire la peinture et la calligraphie au temple Honno-ji (temple fondé par Nichiryu), il rencontre les enseignements de Nichiren et adhère aussitôt à la récitation de daimoku (Namu Myoho Renge Kyo). A cette époque, la société japonaise était soumise au système des dankas
et le clergé bouddhiste se cantonnait dans les rites funéraires. A 32 ans Nissen est ordonné prêtre au temple Ryusen-ji puis, le 12 janvier 1857, il fonde une nouvelle école bouddhiste : Honmon Butsuryu Ko
(note)
Son école, devenue Honmon Butsuryu Shu (HBS) est connue pour la récitation des tanka* composés par Nissen et qui reprennent les enseignements de Nichiren. NisshinI. 日親 (1407-1488), du lignage Nakayama,
vint à être connu comme le "Saint porteur de pot" Nabekamuri Nisshin à cause des tortures qu'il avaient endurées entre les mains
du shogun Yoshinori.
En 1439, il tenta de convertir le shogun Ashikaga
Yoshinori. Alors qu'il était en train d'écrire sa
propre version du Rissho Ankoku-ron, il fut
arrêté. Pendant deux ans, on le tortura en prison pour le
forcer à renoncer au daimoku. En une
occasion, on dit que sa tête fut écrasée par une bouilloire
brûlante. Cela est connu sous le nom de persécution de Takehara.
A la fin, Nisshin fut relâché
quand Yoshinori fut assassiné. On
attribue à Nisshin la fondation de
trente temples, l'envoi de pétitions à des officiels de
haut rang à huit reprises, et la victoire dans soixante débats
religieux. Nisshin a illustré l'esprit
de shakubuku ("briser et soumettre
les opinions fausses") et de fuju fuse,
même au risque de sa propre vie et en dépit d'une terrible
souffrance. En savoir plus. Nisshin II. 日真, École Minobu du lignage de Niko Nisshîn
III. (1444-1528). Moine nichirénien fondateur en 1488 de l'école Hokke
Shu Shin-Monryu et du temple Honryu-ji
à Kyoto en 1489. C'était un partisan du shoretsu*
et accordait une importance particulière au chapitre XVI du Sutra
du Lotus. Nissho, 日照 (1221 - 1323). Egalement appelé acarya Ben (Ben Ajari,
辨阿闍梨) ou moine Ben (Ben no bo, 辨の房) ou Benko.
L’un des six moines aînés (roku roso), le plus âgé. Originaire
de Shimosa, son patronyme était Indo.
Oncle de Nichiro. A quatorze ans, il entre
dans les ordres dans la tradition tendai et
prend pour nom Joben. Lire
la suite Nisshu Shimotsuke-bo Nisshu 日秀, Shimono-bo Nisshu (mort en 1329). Disciple de Nichiren et de Nikko originaire de la région du Mont Fuji. Il est au cœur du déclenchement de la persécution d'Atsuhara. Lire la suite Nitcho I. 日頂, Sommet du soleil, Niccho,
Iyo-bo Nitcho, Acarya
d’Iyo (Iyo Ajari),
(1252-1317). Disciple de Nichiren, l’un des six
moines aînés. Originaire d’Omosu
dans la province de Suruga (centre du département
actuel de Shizuoka). Il est très jeune
lorsque son père décède. Sa mère l’emmène
à Kamakura puis elle se remarie avec
le disciple de Nichiren, Toki Jonin qui adopte
l’enfant. Lire la suite Nitcho II. , Jakusen-bo (1262-1310). L'un des six nouveaux disciples de Nikko. Bien que disciple de Mimbu Niko à l'origine, il se rangea du côté de Nikko lors du conflit avec Niko. Il était très érudit, très versé à la fois dans la littérature bouddhique et non bouddhique. Il fut le premier chef instructeur du séminaire d'Omosu. On rapporte que Nikko lui aurait fait écrire un plan du Fuji Isseki Monto Zonchi no Koto (Directives pour les croyants de l'école Fuji). Nîtcho III. (1421-1500). Grand-patriarche du temple Hongaku-ji puis du Kuon-ji au Mont Minobu Nittatsu, Nittatsu Hosoi, 細 井 日 達 (1902-1979). Soixante-sixième Grand-patriarche
de la Nichiren Shoshu de 1959-1979. Cette période
correspond à l'expansion de la Soka Gakkai sous
la présidence de Daisaku Ikeda
et la construction du Shohondo (1972). Voir http://www.geocities.ws/chris_holte/Buddhism/IssuesInBuddhism/nittatsu.html Nitten
no
日天. I. Divinité
du Soleil qui figure sur le Gohonzon. Nitto Guho Junrei Koki. Rapport sur un pèlerinage effectué en Chine à la recherche du Dharma. Récit fait par Ennin (Jikaku), le troisième patriarche de l'école japonaise Tendai, sur son voyage en Chine, de 838 à 847. Il décrit la situation du bouddhisme à cette époque ainsi que l'histoire et la géographie de la Chine des Tang. C'est un ouvrage de référence, particulièrement utile à l'étude du bouddhisme sous cette dynastie. Nityodyukta voir Joshojin Nityaparivrita, Extinction-Perpétuelle, Jometsu, Changmie, Ever Extinguished. L'un des 16 princes du chapitre VII du Sutra du Lotus. Il est le fils de Mahabhijnajnanabhibhu (Grands Pouvoirs Vainqueur en Sagesse). Avec Akashapratichthita (Demeurant dans l'Espace) il règne sur le Sud. niyama voir cinq niyama nizenkyo voir sutra antérieur noble, arya,
ariya, littéralement "aux aspirations élevées", historiquement, relatif
aux Aryens) I. Dans les textes bouddhiques
: qui se rapporte au Bouddha, aux pratyekabuddhas
et aux disciples qui ont atteint une des quatre
étapes de l'Éveil (maggas) du Theravada. Certains textes traduisent abusivement "arya"
par "saint" car l’adjectif ne désigne pas la sainteté au sens théiste, mais une irréprochabilité, honorabilité, respectabilité. Dans le contexte de la spiritualité bouddhiste cet adjectif désigne une certaine supériorité morale. Dans les textes palis, l’expression aryia-savaka est employée pour désigner les disciples laïcs qui ont atteint au moins l’étape de sotapatti. Noin
(998-1050).
Poète et moine qui vécut à Kyoto.
Ses oeuvres contiennent des poèmes qui sont des prières
pour la pluie. Ce qu'en dit Nichiren. nombre immense de mondes tricosmiques (trichiliocosmes) commence par "cinq cents" (gohyaku, wubai); voir kalpa dits des cinq cents grains de poussière noms du Bouddha
dans ses vies antérieures. Vingt-cinq noms du
Bouddha Shakyamuni dans ses existences successives donnés par le Jataka. En savoir plus. noms et forme,myo shiki, 名色, nama rupa. L'illusion d'exister comme individu. Les noms (nama) sont les quatre éléments relatifs au mental : perception (ou sensation, vedana), conception (sanjana), volition (samskara) et conscience embryonnaire (vijnana). La forme (rupa) est le cinquième élément restant (voir cinq agrégats). L'illusion d'exister est la quatrième cause de la souffrance dans la chaîne causale. Ce qu'en dit Nichiren. NONA, Nichiren Order of North America. Association de temples et de sanghas des Etats-Unis, du Canada et du Mexique. En savoir plus non-dualité, advaita, funi. Unité fondamentale qui sous-tend la diversité apparente. Zhanlan a établi une liste de dix non-dualités. Ce qu'en dit Nichiren. non-dualité de la vie et de son environnement, esho funi, 依正不二. Principe énonçant que l'être vivant et son environnement sont deux phases d'une même entité. L'un des dix principes de non-dualité formulés par Zhanlan dans le Hokke Gengi Shakusen sur la base de la théorie formulée par Zhiyi dans le Hokke Gengi sur le véritable aspect de tous les phénomènes (shoho jisso). Esho est une contraction de eho, l'environnement non sensible ou le monde objectif ; et shoho, l'être vivant ou le monde subjectif. Sho, de shoho, signifie sujet et e de eho, dépendre, c'est-à-dire que la vie dépend de son environnement pour survivre. Ho, dans les deux termes, veut dire effet manifeste, indiquant que la rétribution karmique d'un individu apparaît dans la réalité subjective aussi bien qu'objective. Funi est une abréviation pour nini-funi (deux mais non deux) et funi-nini (non deux mais deux). Ces expressions signifient que la vie et son environnement sont deux phénomènes dans leur manifestation mais un dans leur essence fondamentale. La notion d'esho funi recoupe le principe de la non-existence des choses "en soi" (vacuité). Ce que nous connaissons du monde n'a de réalité que dans la relation et la dynamique (espace-temps). Un organisme ne peut naître que dans un milieu et il modifie ce milieu du fait même de son existence et de son développement. Les "coupures" dualistes telles que sujet/environnement, corps/esprit, inné/acquis sont toujours artificielles. Ce qui est biologique ne peut pas être séparé de ce qui est culturel : il n'y a pas de culture s'il n'existe pas de cerveau (neurones, enzymes et autres substances chimiques) pour engranger les expériences et les émotions vécues. Les distinctions binaires que l'on rencontre dans les textes bouddhiques, telles que sensitif / non-sensitif, doivent être considérées comme des comparaisons entre certaines caractéristiques et non pas comme des catégories distinctes. Il n'y a pas de rupture biologique entre animé et inanimé mais des états différents en fonction du milieu. Ce qu'en dit Nichiren non-dualité du bien et du mal, zen'aku-funi, 善悪不二. Principe expliquant que le bien et le mal sont non pas séparés mais inhérents à tous les phénomènes. Comme pour l'espace et le temps, le bouddhisme se situe au delà des notions bien/mal. Sur le plan du quotidien on peut considérer comme "bien" ce qui contribue à l'épanouissement de la personne et des autres et "mal" ce qui blesse la personne et les autres. Ces deux fonctions de la vie ne s'excluent pas mutuellement. Le principe d'ichinen sanzen met en lumière la façon dont tous les états de vie coexistent dans un seul moment de pensée. Chaque instant de vie possède simultanément l'enfer et la bouddhéité, le mal et le bien. Si l'un des aspects se manifeste il n'est jamais dépourvu de la présence potentielle de l'autre. Cette non-dualité est remplacée dans la liste de Zhanlan par la non-dualité du pur et de l'impur (senjo funi). Ce qu'en dit Nichiren. non-dualité du corps et de l'esprit, shikishin funi, 色心不二. Principe expliquant les deux phénomènes apparemment distincts du corps, l'aspect physique de la vie, et de l'esprit, son aspect spirituel, comme les deux phases d'une même entité. Shiki désigne ce qui a une forme, une couleur ou qui est extérieurement manifeste, c'est-à-dire les phénomènes physiques. Tandis que shin désigne le mental : l'esprit, tout ce qui est intérieur et invisible, les phénomènes spirituels. Funi est une abréviation de nini funi (deux mais non deux) et funi-nini (non deux mais deux). Cela veut dire que le matériel et le spirituel sont deux catégories distinctes sur le plan des phénomènes, mais qu'ils sont inséparables et un par essence. C'est l'une des dix non-dualités formulées par Zhanlan. Ce qu'en dit Nichiren. non-production et non-destruction du monde phénoménal voir dix non dualités non-dualités (funi) voir dix non dualités Nonin. 能, dit Dainichi. Moine japonais du XIIe siècle qui fut parmi les premiers à répandre la doctrine Zen au Japon. Bien que la première école Zen officielle dans ce pays soit l'école Rinzai établie par Eisai, Nonin l'avait précédé en introduisant le Zen. Critiqué pour n'avoir reçu cette doctrine d'aucun maître autorisé, il envoya deux disciples en Chine en 1189 et obtint la reconnaissance de ses points de vue par le maître Chan Zhuo-an du Mont Yu-wang. Il fonda le temple Sambo-ji dans la province de Settsu et appela son école Nihon Daruma (école Bodhidharma du Japon) bien qu'elle ne soit, en fait, jamais devenue une école indépendante. non-obtention de la voie, mutokudo. Qui ne permet pas de réaliser la voie bouddhique. Terme opposé : obtention de la voie (tokudo). non-productif voir production conditionnée non-régression voir avaivartika non-sensitif, hijo. Désigne tout ce qui est dénué de sentiments, tels que les minéraux et les végétaux, et ce par opposition au sensitif (ujo, youqing), les existences dotées de perception et d'affectivité, tels les animaux. Ce qu'en dit Nichiren. non-soi, anatta, anatman. Notion découlant du concept d'impermanence : "il n’y a rien de permanent, d’éternel et sans changement dans la totalité de l’existence universelle." Les phénomènes n'ont pas de réalité propre en eux-mêmes. Ils n'existent que dans l'interdépendance et changent d'un moment à l'autre. En savoir plus. Ce qu'en dit Nichiren. non-substantialité voir vacuité (ku) et santai non-violence voir ahimsa NOPPA, Nichiren Shu Overseas Propagation and Promotion
Association. Association fondée en 1971 par Shingaku Oikawa (1907-1992) et consacré à la traduction de textes bouddhiques. Le
NOPPA traduisit en anglais les cinq
Écrits majeurs de Nichiren et, à partir de 1988, publia d'autres
oeuvres traduites en anglais de Nichiren. A partir de 1976, le NOPPA a commencé la publication
en anglais du périodique Nichiren Shu News. En 1980 il
fonda le Myokaku-ji Betsuin de San Jose et
en confia la direction à Ryusho Matsuda. nori, 海苔.
Algues comestibles nori, employées séchées en feuilles
pour envelopper les sushi, en salade ou servent
de garniture aux plats de poisson crû. Nose, Diligent dans le don d'aumônes, Dāna. Figure de Shakyamuni dans une vie antérieure. D'après le Sutra Kengu (Sutra du sage et de l'ignorant) le prince Nose ressentait de la pitié pour les personnes de son peuple pauvres et souffrantes et supplia son père de leur distribuer tous ses trésors. Quand son père eut épuisé toutes les richesses qu'il possédait, le prince entra dans la mer à la recherche du joyau exauçant tous les vœux, possession d'un roi-dragon. Il eut de nombreux obstacles à surmonter, mais finalement, obtint ce joyau et, le ramenant avec lui, fit pleuvoir des trésors sur son peuple. Ce qu'en dit Nichiren. Notes sur le Hokke Mongu voir Hokke Mongu Ki Notes sur les régions du Ponant voir Daito Saiiki Ki Noto-bo. Disciple de Nichiren. Il fut apparemment blessé en défendant Nichiren lors de l'attaque de Matsubagayatsu. Mais deux lettres de Nichiren, l'une adressée à Nanjo Tokimitsu, l'autre à Shijo Kingo, mentionnent qu'il abandonna sa foi vers 1279. Ce qu'en dit Nichiren. nouvelles traductions. Traductions chinoises des écritures indiennes faites par Xuanzang (602-664) et après lui. Elles ont tendance à être plus littérales que les "anciennes traductions". Ce qu'en dit Nichiren. Nuwa, 女媧.
Personnage de la mythologie chinoise. Elle forme un
couple avec son frère Fuxi dont elle est aussi
la femme. Elle est l’un des Trois Augustes.
On lui prête la "découverte"
de l’institution du mariage et de la famille. Nyagrodha, Nikurida, 尼倶律陀. Brahmane du Magadha. Selon le Fuhozo Innen Den, comme rétribution de pratiques vertueuses au cours d'existences passées, il était doté d'une intelligence sans pareille et possédait mille fois la richesse d'un roi, mais il n'avait pas d'enfant. Il avait beau prier sans cesse un arbre considéré comme dieu de la fertilité, il n'arrivait toujours pas à en obtenir. Il se mit finalement en colère et menaça d'abattre l'arbre si sa prière n'était pas exaucée. Effrayé, le dieu de l'arbre le rapporta aux Quatre Rois du Ciel qui, à leur tour, demandèrent son aide à Taishaku. Celui-d regarda dans le monde entier mais ne trouva nulle part un être digne de devenir l'enfant d'un homme d'une telle bonne fortune. Il alla donc demander conseil à Bonten. Celui-ci découvrit alors dans son domaine un être céleste qui était sur le point de mourir et lui demanda de renaître en tant qu'enfant de Nyagrodha. L'être céleste objecta d'abord qu'il ne désirait pas renaître parmi des brahmanes dont la doctrine était erronée, mais, après avoir été assuré de la vertu de Nyagrodha et de la protection de Taishaku, il finit par accepter. Plus tard, la femme de Nyagrodha donna naissance à un fils qui s'appela Mahakashyapa. Ce qu'en dit Nichiren. nyagrodha
, figuier banian, nikuritsu-ju, nikuruiju, 尼拘律樹, 尼倶類樹. Grand arbre que
l'on trouve dans les régions tropicales et subtropicales des régions
d'Asie, généralement de dix ou douze mètres de haut.
Il est dit dans le Daichido Ron* que cet arbre est assez large pour procurer de l'ombre, à cinq
cents chariots, toutefois la graine d'où il part n'est pas plus
grande que le tiers d'une graine de moutarde. Ce qu'en dit Nichiren. Nyoi voir Manurata nyonin-kekkai, 女人結界. Site interdit aux personnes impures, principalement
dans la tradition shinto mais également bouddhiste à partir du milieu
de la période Heian. L'impureté qui, à l'origine, était liée au contact
avec un mort, s'étendit progressivement à toutes les femmes à cause du
sang menstruel et néonatal. L'interdiction concernait principalement les
"montagnes sacrées". Ainsi le Mont Fuji fut fermé aux femmes
jusqu'en 1872 et le Mont Omine l'est encore de nos jours. nyonin-kinsei, 女人禁制, littéralement "interdit aux femmes".
Notion qui s'inspire du Kojiki (texte cosmogonique shinto
rédigé en 712). "L’impureté du sang" est à l’origine de certaines
pratiques et enseignements discriminatoires. Ainsi, la présence des femmes
dans certains lieux religieux est interdite. Le sutra Kestubon
enseigne que les femmes n’ont d’autre issue que "l’enfer de la mare
au sang". D’autres textes bouddhiques donnent la possibilité aux
femmes d'atteindre la bouddhéité, cependant elles doivent passer par "l’état
d’homme" avant d’y accéder (henjonanshi).
Encore de nos jours certaines prescriptions et certains tabous sont attachés
au corps, notamment en ce concerne l'impureté rituelle des femmes : il
leur est interdit de pénétrer dans un temple shintoïste pendant leurs
règles, l'accouchement a lieu dans une cabane construite à cet effet.
S'appuyant sur le Sutra du Lotus, Nichiren affirme qu'il n'y a
aucune différence entre les hommes et les femmes en ce qui concerne l'accès
à la bouddhéité. Ce qu'en
dit Nichiren. nyonyo voir parfaite ainsité, Nyorai voir Ainsi-venu, Nyorai jinriki hon voir XXIème chapitre du Sutra du Lotus Nyorai juryo hon Longévité de l’Ainsi Venu, Durée de vie de l’Ainsi Venu, XVIème chapitre du Sutra du Lotus nyori voir principe d'ainsité nyoze voir dix ainsités nyoze gamon voir ainsi ai-je entendu nyudo,
入道, zemmon, sannyasin, samnyāsin.
Littéralement "celui qui est entré dans la voie".
Moine séculier, un renonçant, laïc retiré qui
mène une vie religieuse sans prendre l'habit de moine. A l'origine,
synonyme de religieux, ayant quitté la vie séculière.
Mais depuis l'époque Heian,
le terme désigne ceux qui se rasaient le crâne tout en vivant
chez eux et en restant actifs dans la société en se consacrant essentiellement aux activités religieuses ou spirituelles. |
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