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Extraits de gosho sur

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Niko - Sado-bo - Sado-ko


J'ai bien reçu le vêtement blanc d'hiver et celui de coton capitonné, ainsi qu'un kan de pièces qu'Hoki-bo m'a fait parvenir. Unis par leur foi courageuse, Hoki-bo, Sado-bo et les pratiquants d'Atsuhara ont démontré la véritable force d'itai doshin.
[...] Depuis de nombreuses années, vous pratiquez le Sutra du Lotus avec dévotion, et vous avez également fait preuve d'une foi remarquable au cours des récents événements d'Atsuhara. C'est ce que m'ont rapporté Hoku-bo, Sado-bo et bien d'autres. J'en ai informé fidèlement la divinité du Soleil, Tensho Daijin*.
Sur Itai Doshin (Minobu, septembre 1275 à 1280, à Takahashi nyudo)

Faites, je vous prie, que cette lettre soit lue à haute voix par les moines Sado-ko Niko dono et Suke Ajari Go-bo devant la statue du bodhisattva Kokuzo pour que tous les moines du Seicho-ji l’entendent.
Moines du temple Seicho-ji (Minobu, le 11 janvier 1276 aux moines du temple Seicho-ji)

Lorsque l'on ne connaît pas son ennemi, on se laisse tromper par lui. J'aimerais parler de tout cela en détail avec vous de vive voix. Chaque fois que vous verrez Sanmi-bo ou Sado-ko, demandez-leur de vous lire cette lettre. Confiez la à Myoe-bo. Ceux qui manquent de sagesse se moqueront sans doute de moi et critiqueront cette lettre en n'y voyant qu'une habile argumentation, ou ils me compareront à d'autres en disant : "Ce moine ne peut pas être l'égal du Grand-maître* Kukai*ou supérieur au Grand-maître* Ennin*  ! " Considérez ceux qui tiennent de tels propos comme des personnes qui ne comprennent pas le bouddhisme.
Lettre à Konichi-bo (Minobu, mars 1276 à la veuve Konichi, mère de Yashiro)

Le mois dernier, la nouvelle de la mort de Dozen-bo m'est parvenue, sans aucune précision. J'ai pensé que je devrais me rendre moi-même au temple aussi rapidement que possible, en compagnie de Niko, le moine qui porte cette lettre. Cependant, bien que je ne me considère pas comme retiré du monde, d'autres semblent me considérer ainsi, aussi me suis-je fait une règle de ne pas quitter cette montagne. Ce moine, Niko, m'a appris qu'il avait entendu dire par diverses personnes que des débats de doctrines avec d'autres écoles auraient vraisemblablement lieu prochainement. J'ai donc envoyé des gens dans un certain nombre de temples des différentes provinces pour y retrouver des sutras et des écrits doctrinaux dispersés dans le pays entier. J'avais confié cette mission à ce moine, Niko, pour la province du Suruga et il vient de rentrer. [Je vous l'envoie donc avec cette lettre.]
[...] Dans ce traité, j'ai défini des principes de la plus haute importance. Il ne faudrait donc pas en faire connaître le contenu à des ignorants. Et même s'il n'est communiqué qu'à des personnes capables de le comprendre, si elles sont trop nombreuses, son contenu risque de parvenir aux oreilles de personnes extérieures. Cela ne serait bon ni pour moi ni pour vous. J'aimerais donc que vous seul et Gijo-bo fassiez lire ce traité à voix haute, deux ou trois fois, au sommet du Kasagamori, par ce moine Niko. S'il vous plaît, demandez-lui de le lire une fois aussi devant la tombe du défunt Dozen-bo. Ensuite, laissez-le entre les mains de Niko et demandez-lui souvent de vous le lire. En l'écoutant ainsi à plusieurs reprises, je pense que vous en viendrez à comprendre et apprécier sa signification.
Traité sur la dette de reconnaissance (Minobu, le 21 juillet 1276, à Joken-bo et Gijo-bo)

 

 

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