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Extraits de gosho sur |
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esho funi |
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Le coeur d'une personne peut changer avec le temps, et la nature
d'une chose peut être modifiée par son environnement. Comme
le reflet de la lune dans l'eau s'agite avec les vagues ou comme les
soldats des premières lignes ont peur des sabres de l'ennemi,
vous aussi, même si, pour l'instant, vous êtes convaincus
par mes propos, vous pourriez, je le crains, les oublier plus tard complètement. Dans l’idée de Zhiyi, les dix ainsi impliquent les dix mondes-états. Ces dix mondes proviennent d'ichinen (une pensée), les êtres des dix ainsi également. Ces dix ainsi sont contenus dans le Sutra du Lotus. Ce monde de l’Endurance* est l'endroit où l’on obtient la voie par la racine de l’ouïe. Comme il est dit (note) auparavant : « Sachez-le bien: notre vie et son environnement sont l'expression d'ichinen sanzen». Eclaircissant le fait que cent mondes, mille ainsi, trois mille domaines sont présents dans le corps de tous les êtres, tous les êtres qui entendent ce principe reçoivent des bienfaits (kudokus). Lorsqu’on dit tous les êtres, même les herbes, les arbres, les cailloux et le sable, font partie des êtres (sensitifs et non-sensitifs). En fait, que sont les herbes et les arbres ? Il est dit dans le Kongobei Ron* : "Une plante, un arbre,
un galet, un grain de poussière - tout cela possède la nature de bouddha (bussho, buddha-dhatu) à l'état latent, en même temps
que les autres causes et conditions (innen) nécessaires pour atteindre
la bodhéité." Dans le Sutra du Lotus lui-même, on lit : "Parmi ceux qui entendent ce Dharma,
il n'en est pas un seul qui n'atteindra pas la bodhéité."(réf.) Cela indique que, s'ils entendent ce Sutra, tous les êtres
dans les dix mondes-états,
en même temps que leur environnement, entreront dans la Voie du
Bouddha. Le grand océan contient les nombreux fleuves qui se déversent
en lui, la terre immense contient tous les êtres
sensitifs et non-sensitifs, le "joyau
qui exauce les voeux" a le pouvoir de faire pleuvoir d'innombrables
trésors et Bonten règne
sur le monde des trois plans. Il
en va de même pour les cinq caractères de Myo Ho Ren Ge Kyo. En plus de tous les êtres des neuf
mondes-états, ils contiennent également ceux qui se
trouvent dans l'état de bouddha. Et puisque tous les êtres
des dix monde-états sont contenus en eux, les environnements des dix
monde-états le sont également. Le Grand-maître* Zhiyi* traduit lui aussi par “qui ne soit dans la voie de la médianeté”.
Le “Un” de “Une couleur, une odeur” n’est
pas le chiffre “un” par rapport à “deux”
ou “trois”. Ce “un” désigne la nature des dharmas de la Voie du milieu. En fait,
il ne peut pas ne pas comporter dix
mondes-états, trois mille, le sujet
et environnement. Cette couleur et cette odeur désignent la
bodhéité des végétaux, c’est-à-dire
la bodhéité de la fleur du lotus. Couleur et odeur, fleur
du Lotus ; bien que les mots soient différents, ils désignent
le fait que les herbes et les arbres deviennent Bouddha. Zhiyi* écrivit : "Comprenez bien que les interactions des êtres sensitifs et de
leur environnement manifestent toutes la loi de la simultanéité
de la cause et de l'effet."(réf.) "Les êtres sensitifs et leur environnement" désignent
ici la réalité de la vie et de la mort. La loi de simultanéité
de la cause et de l'effet est clairement en jeu dans tout ce qui vit
et meurt. Les
bodhisattvas Jogyo, Muhengyo, Jyogyo et Anryugyo représentent le monde de bodhisattva à l'intérieur
même de nos vies. Le Grand-maître* Zhanlan* déclare : "Sachez-le bien : notre vie et son
environnement sont l'expression d'ichinen
sanzen. Quand nous parvenons à l'Éveil, selon ce principe
fondamental, notre vie imprègne l'univers entier à la
fois physiquement et psychiquement."(réf.) Tous les êtres et leur environnement dans chacun
des dix mondes-états - du plus bas, l'état d'enfer,
au plus élevé, l'état de bouddha - sont tous sans exception les manifestations de Myoho Renge Kyo. S'il
y a environnement, un sujet s'y trouve nécessairement. Zhanlan* déclare : "Le sujet (shoho) aussi bien que son environnement
(eho) sont toujours des manifestations de Myoho Renge Kyo."(réf.) Il dit encore : "L'aspect réel se révèle
immanquablement dans tous les phénomènes, et tous les
phénomènes possèdent immanquablement les dix
modalités d'expression de la vie (nyoze). Les dix
modalités opèrent immanquablement dans les dix
mondes-états et les dix
mondes-états caractérisent immanquablement à
la fois le sujet et son environnement."(réf.) Et : "Le sujet et l'environnement de l'enfer sont contenus
tous deux dans la vie du bouddha.
Par ailleurs, la vie et l'environnement du Bouddha ne transcendent pas
la vie des personnes ordinaires."(réf.) Question. Qu'est-ce
que l'essence réelle de Myoho Renge Kyo, le Dharma Merveilleux du Lotus ? Réponse. Tous les
êtres et leur environnement dans chacun des dix
mondes-états sont eux-mêmes la réalité
du Dharma Merveilleux. Question.
S'il en est ainsi, peut-on dire que tous les êtres
vivants sont, y compris nous-mêmes, simples mortels, des ainsités du Dharma Merveilleux dans son intégralité ? Réponse : Absolument. Il est dit dans le Sutra : "La réalité de tous les phénomènes consiste
en l'apparence (so), la nature (sho)... et leur cohérence* de 1'origine jusqu'à la fin."(réf.) Le Grand-maître* Zhanlan* commente cela de la manière suivante : "La véritable ainsité se révèle
immanquablement dans tous les phénomènes, et tous les phénomènes
possèdent immanquablement les dix
modalités d'expression de la vie. Les dix
modalités (nyoze) sont immanquablement en jeu dans les dix
mondes-états et les dix
mondes-états comprennent, immanquablement, à la fois
le sujet et son environnement." Le bodhisattva Nagarjuna écrivit :
"Le Sutra du Lotus est comme un grand médecin qui
change le poison en remède." Zhanlan* déclara : "Comment serait-il possible de trouver la Terre de la lumière éternelle
ailleurs qu'à Bodh-Gaya
? Notre monde Saha n'existe pas
en dehors de la Terre de Bouddha."(réf.) Il
dit aussi : "L'aspect réel se révèle immanquablement dans tous les phénomènes,
et tous les phénomènes possèdent immanquablement
les dix modalités. Les dix
modalités opèrent immanquablement dans les dix
mondes-états, et les dix
mondes-états caractérisent immanquablement à
la fois le sujet et son environnement."(réf.) On lit dans le Sutra du Lotus : "L'aspect réel
de tous les phénomènes ne peut être compris et partagée
que par les bouddhas. Ses modalités sont l'apparence [nyoze so], la nature [nyoze sho].., et leur ccohérence* de 1'origine jusqu'à la fin". Dans le chapitre Juryo* (XVI), il est dit : "Le temps est sans
limite ni borne... depuis que j'ai réellement atteint la bodhéité."
Ici, "je" représente tous les êtres humains dans
les dix mondes-états.
Tous les êtres humains dans les dix
mondes-états possèdent de manière inhérente,
l'état de bouddha. En plus des ouvrages mentionnés plus haut, il écrivit
encore le Maka Shikan en dix volumes, ouvrage dans lequel, résumant tous les enseignements
sur la méditation donnés par Shakyamuni de son vivant,
il formula le principe d'ichinen,
et appréhenda toutes les entités vivantes et leur environnement dans les dix mondes-états par le concept de sanzen [trois
mille mondes]. Par ses qualités, cet écrit de Zhiyi* surpasse ceux de tous les Maîtres
de doctrine* qui vécurent en Inde pendant les mille ans de l'époque
du Dharma correct, dans un passé
lointain, et il est supérieur aussi, dans un passé plus
proche, aux commentaires des maîtres qui vécurent en Chine
dans les cinq cents années qui précédèrent. Les dix directions sont l'environnement
[eho] et les êtres vivants sont "le vivant" [shoho].
L'environnement est comparable à l'ombre et le vivant est comparable
au corps. Sans corps, il ne peut y avoir d'ombre. De la même manière,
sans vivant il n'y a pas d'environnement. Le vivant et son environnement
sont produits en même temps. Les yeux correspondent à l'est.
De cela nous déduisons que la langue correspond au sud, le nez
à l'ouest, les oreilles, au nord, le corps, aux quatre directions,
et que l'esprit correspond au centre. C'est pourquoi lorsque les cinq
organes des sens des êtres humains sont perturbés, la terre,
dans les quatre directions aussi bien qu'au centre tremble et, comme
pour présager la destruction du pays, les montagnes s'effondrent,
les herbes et les arbres se dessèchent, les rivières et
les fleuves tarissent. Lorsque les yeux, les oreilles et les autres
organes des sens des hommes sont perturbés et troublés,
des phénomènes extraordinaires dans le ciel apparaissent,
et, lorsque leur esprit est bouleversé, la terre tremble. Il n'y a pas de plus grand bonheur pour les êtres
humains que de réciter Namu
Myoho Renge Kyo. Le Sutra du Lotus déclare
: "Là, les êtres vivent libres et heureux."(réf.) L'expression "libres et heureux" désigne la joie émanant
du Dharma. Vous faites évidemment partie des "êtres"
et "là" désigne le monde entier, donc aussi
le Japon. "Libres et heureux" signifie réaliser que
notre vie - notre corps et notre esprit, nous-même et notre environnement - est l'ainsité d'ichinen
sanzen et le bouddha de la "liberté sans limites". Par conséquent,
la seule cérémonie de consécration d'une représentation
peinte ou sculptée du Bouddha d'une quelconque utilité
est celle qui se fonde sur le Sutra du Lotus et l'école Tendai (note). De plus, le principe d'ichinen
sanzen s'appuie sur le principe de san
seken. Ces trois domaines de l'existence sont : un, le domaine
des êtres
vivants ; deux, le domaine des cinq
agrégats ; trois, le domaine de l'environnement. Nous
laisserons les deux premiers de côté pour l'instant. Le
troisième, le domaine de l'environnement, est celui des plantes
et des arbres. À ce domaine des plantes et des arbres appartiennent
les substances à partir desquelles sont fabriquées les
cinq couleurs utilisées en peinture. Avec ces pigments, les images
sont peintes, et avec les arbres sont faites les statues de bois. Si l'on récite daimoku sans jamais oublier cela
[qu'il n'y a aucune différence entre ceux qui pratiquent le Sutra
du Lotus] les bienfaits que l'on obtient sont les mêmes que
ceux du Bouddha Shakyamuni. On lit dans le Kongobei Ron [de Zhanlan*] : "La vie de l'enfer et son
environnement se trouvent également dans l'état de Bouddha.
[Inversement, ] la vie d'un bouddha et sa Terre
parfaite ne se trouvent pas ailleurs que dans l'ichinen [instant
pensée] d'un simple mortel." A la lumière de
ces citations, efforcez-vous de bien comprendre le sens des quatorze
oppositions. Le Sutra
définit ce principe par la phrase : "Tous les phénomènes
révèlent la véritable réalité"(réf.) (shoho jisso). Zhanlan* déclare : "L'aspect réel est immanquablement
présent dans tous les phénomènes ; dans tous les
phénomènes sont immanquablement en jeu les dix
modalités d'expression de la vie (nyoze). Ces dix modalités
opèrent immanquablement dans les dix
mondes-états et les dix
mondes-états caractérisent immanquablement à
la fois le sujet et son environnement."(réf.) Zhiyi* déclare : "Le principe profond de l'"aspect réel"
est le Dharma originel de Myoho Renge Kyo." |
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