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Extraits de gosho sur

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DICTIONNAIRE
 
neuf consciences
 

Définissant l’Éveil, il est dit que se connaître soi-même, c’est devenir bouddha. Se connaître soi-même, c’est percevoir notre réalité de bouddha à l’origine. L’intégralité des êtres, qu’ils soient grillon, fourmi, moustique ou taon, tout être doté de vie, est constitué des dix-huit domaines : les six racines, les six objets et les six consciences. Ces êtres expriment l’union harmonieuse des cinq agrégats.
Les douze liens causaux (1256 )

Le Sutra Kegon* énonce le principe que la conscience seule crée le monde phénoménal ; les sutras Hannya* enseignent qu'il y a dix-huit sortes de non-substantialité ; le Sutra Vairocana* définit les cinq aspects de la méditation pour parvenir à la bodhéité, et dans le Sutra Kammuryoju se trouve le principe de la renaissance sur la Terre pure. Mais le principe de l'atteinte de la bodhéité sans changer d'apparence (sokushin jobutsu), contenu dans le Sutra du Lotus, les dépasse tous.
L'essentiel du chapitre Yakuo (1265-  ? peut-être à la mère de Nanjo Tokimitsu)

Il est dit dans le premier volume du Sutra Vairocana*  : Maître des secrets (note), il existe une pratique du Mahayana qui éveille une perception détachée des phénomènes et amène à comprendre que les phénomènes n'ont pas de nature intrinsèque. Pourquoi cela  ? Parce que dans les temps passés, ceux qui pratiquaient cette Voie parvinrent à observer la conscience alaya et ce qui est emmagasiné en elle, et prirent conscience de l'aspect illusoire de la nature individuelle."
Dans le même sutra, on lit : "Maître des secrets, les hommes dans cette Voie, abandonnant la recherche du non-moi, parvinrent au stade où l'esprit est libre et réalise que son existence individuelle n'a fondamentalement jamais connu de naissance [ou de mort]."
Il y est dit encore : "ku [la vacuité] est par nature distinct des six organes des sens et de leurs six objets. Sans forme, ni limites, il est une non-substantialité qui transcende toute théorie. Il représente l'absence ultime de nature individuelle."
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)

Priez de tout votre coeur pour le défunt. Ces paroles d'un ancien sage : "Dirigez votre esprit vers la neuvième conscience en vous appuyant, dans votre pratique sur les six consciences" sont en vérité très justes.
Enfer et bodhéité (Minobu, le 11 juillet 1274 à la mère de Nanjo Tokimitsu)

Ne cherchez jamais ce Gohonzon en dehors de vous-même. Il n'existe que dans notre chair, en nous, êtres ordinaires, qui gardons le Sutra du Lotus et récitons Namu Myoho Renge Kyo. Le corps est le palais de la neuvième conscience, réalité inchangeable qui régit toutes les fonctions de la vie.
Le Véritable Aspect du Gohonzon (Minobu, 23 août 1277, à Dame Nichinyo)

 

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