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Extraits de gosho sur |
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neuf
consciences |
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Définissant l’Éveil,
il est dit que se connaître soi-même, c’est devenir
bouddha. Se connaître soi-même, c’est percevoir notre
réalité de bouddha à l’origine. L’intégralité
des êtres, qu’ils soient grillon, fourmi, moustique ou taon,
tout être doté de vie, est constitué des dix-huit
domaines : les six racines,
les six objets et les six
consciences. Ces êtres expriment l’union harmonieuse
des cinq agrégats. Le Sutra
Kegon*
énonce le principe que la conscience seule crée
le monde phénoménal ; les sutras Hannya*
enseignent qu'il y a dix-huit sortes de non-substantialité ; le Sutra Vairocana* définit
les cinq aspects de la méditation pour parvenir à la bodhéité,
et dans le Sutra Kammuryoju
se trouve le principe de la renaissance sur la Terre
pure. Mais le principe de l'atteinte
de la bodhéité sans changer d'apparence (sokushin jobutsu),
contenu dans le Sutra du Lotus, les dépasse tous.
Il est dit
dans le premier volume du Sutra
Vairocana* : Maître
des secrets (note),
il existe une pratique du Mahayana
qui éveille une perception détachée des phénomènes
et amène à comprendre que les phénomènes n'ont
pas de nature intrinsèque. Pourquoi cela ? Parce que dans
les temps passés, ceux qui pratiquaient cette Voie parvinrent à
observer la conscience
alaya et ce qui est emmagasiné en elle, et prirent
conscience de l'aspect illusoire de la nature individuelle." Priez de tout
votre coeur pour le défunt. Ces paroles d'un ancien sage : "Dirigez
votre esprit vers la neuvième
conscience en vous appuyant, dans votre pratique sur les
six consciences" sont
en vérité très justes. Ne cherchez
jamais ce Gohonzon en dehors de
vous-même. Il n'existe que dans notre chair, en nous, êtres
ordinaires, qui gardons le Sutra du Lotus et récitons
Namu Myoho Renge Kyo. Le corps
est le palais de la neuvième
conscience, réalité inchangeable qui régit
toutes les fonctions de la vie. |
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