|
Extraits de gosho sur |
|
|
nouvelles traductions |
|||
En tenant
compte à la fois des anciennes et des nouvelles
traductions, 186 personnes ont introduit d'Inde en Chine des sutras
ou des traités soit en en transmettant le sens, soit en les traduisant
à la lettre. A une seule exception près, le Savant-maître* Kumarajiva, tous ces traducteurs
ont commis des erreurs et Amoghavajra* en a fait de très nombreuses. Son intention délibérée
de tromper les autres est évidente. De plus, le Grand-maître* Zhanlan* écrivit des commentaires en dix volumes intitulés Hokke
gengi shakusen. Dans cet ouvrage, il déclara que tous
les sutras introduits en Chine après l'époque de Zhiyi* - y compris les sutras portant l'appellation de "nouvelles
traductions" - étaient tous des serviteurs et des seconds
du Sutra du Lotus. Au Japon, pareillement, le Grand-maître* Saicho* établit que le Sutra
Vairocana et les autres sutras de l'école Shingon - qui font partie des "nouvelles traductions" - étaient
tous des serviteurs et des seconds du Sutra du Lotus. Toutefois, Kukai*, Ennin*, Enchin et d'autres, avancèrent des opinions aussi différentes
de ce principe que le feu de l'eau. Ensuite,
au cours des cinq cents dernières années de l'époque
du Dharma formel les nouvelles
traductions des sutras et des traités apparurent sucessivement.
Dans la 3e année de l'ère Chenguan [629] sous le règne
de l'empereur Taizong, un moine
du nom de Xuanzang se rendit
en Inde. Pendant dix-sept ans, il étudia en détail les
divers enseignements bouddhiques des cinq
régions et revint en Chine dans la 19e année de la
même ère [645], introduisant le Sutra Jimmitsu*,
le Yuga Ron, le Yuishiki
Ron, et d'autres enseignements, tels que le principe du Rien-que-conscience de l'école Hosso. Xuanzang déclara : "Il existe de nombreuses écoles en Inde,
mais celle-ci est la plus élevée." L'empereur Tai-zong,
l'un des souverains les plus sages que la Chine ait jamais connus, prit
alors Xuanzang pour maître. |
|||
|