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Extraits de gosho sur |
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Yu
Jang |
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En Inde,
Shakyamuni, seigneur du Dharma, exposa le principe de la piété
filiale et celui de s'acquitter de ses obligations, et, en Chine, Confucius définit la manière de servir loyalement son souverain et
de respecter ses parents selon les règles de la piété
filiale. Une personne décidée à s'acquitter de sa
dette de reconnaissance envers son maître ne devait pas hésiter
à s'amputer d'un morceau de sa propre chair, ou à sacrifier
son corps. Parmi ceux qui avaient conscience de la dette de gratitude
contractée à l'égard de leur seigneur, on peut citer Hong Yen et Yu
Jang qui s'empala sur son sabre. Et parmi ceux qui furent profondément
désireux d'exprimer leur reconnaissance à leurs parents, Ding Lan fit une sculpture en bois
à l'image de sa mère défunte, et Han
Bo-yu pleura lorsque sa mère le battit à coups de canne.
Bien que confucianisme, brahmanisme et bouddhisme diffèrent par leurs doctrines, ils enseignent tous
qu'il faut donner en retour à ceux qui ont agi envers vous avec
bonté, et remercier des faveurs reçues. Depuis
le moment où j'ai commencé à proclamer cet enseignement,
j'ai consacré ma vie au Sutra du Lotus et j'ai décidé
de faire connaître mon nom dans les terres pures de tous les bouddhas
des dix directions. Hong Yen mourut en s'ouvrant le ventre pour y insérer le foie de son seigneur
défunt, le duc Yi de Wei. Yu
Jang s'empala sur son sabre pour venger le déshonneur subi par
son seigneur Zhi Bo (note).
Ces actes n'avaient d'autre but que de s'acquitter d'une dette de reconnaissance
dans le monde profane. |
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